La
misère
psychique?
Au
moment des fêtes les médias
ont tendance à nous rappeler la
"misère sociale" qui nous entoure,
mais ils nous parlent peu de la
"misère psychique".
Or
celle-ci existe: dans les prisons
où se trouvent certains
détenus qui auraient plus leur
place dans un hôpital que dans une
cellule; chez les "sans logis" pour
lesquels un toit ne suffit pas toujours ;
mais aussi dans notre Institution
Nationale où certains enseignants
sont "au bout du rouleau": " Une
enseignante se suicide et met en cause
l'institution" annonce par exemple le
Cafépédagogique
; "Une enseignante se pend dans sa
classe " déclare
L'Aisne
nouvelle;
"Le père de Lise Bonnafous,
cette enseignante
décédée après
s'être immolée par le feu
dans la cour d'un lycée de
Béziers, estime que le "message
désespéré" de sa
fille portait sur la
nécessité de "refonder une
nouvelle et authentique école de la
République"
Le
Figaro.
Certains
enseignants cherchent des solutions, plus
ou moins valables, pour des
élèves chez qui la
"misère psychique" peut aussi
exister: "Des élèves de
3e incités à imaginer leur
suicide " Blogs
du Monde
. Car, effectivement, cette question se
pose aussi à l'égard des
élèves, comme nous le
rappelle, par exemple, M. Peillon
"les tentatives de suicide sont cinq
fois plus fréquentes chez les
jeunes qui se découvrent
homosexuels que chez les autres" (Le
Monde 5/1/2013 p.8).
Autant
d'exemples qui ne peuvent pas nous laisser
indifférents. Nous pouvons chercher
à les ignorer, les oublier mais
pourtant nous sommes tous concernés
par cette question "la vie vaut-elle le
coup d'être vécue" et un
jour ou l'autre, un élève,
un(e) collègue, un conjoint, un
enfant, un ami(e), nous la rappelle.
Ces
faits étant, à la fois,
individuels et sociaux, la "refondation de
l'école", une "nouvelle formation
des enseignants" sont autant d'occasions
de réfléchir à la
prise en compte de cette dimension
psychique.
Ce
site, qui justement prend au
sérieux le psychisme des
enseignants et des élèves
dans son interaction avec le social,
apporte ce mois ci, modestement, vu
l'ampleur du sujet, quelques
éléments pour cette
réflexion.
|
La
lumière noire du
suicide
|
|
par
Hélène
Genet et Didier
Martz
Dans
un contexte social où
s'enregistrent un nombre
toujours croissant de suicides
tant dans la
société que dans
les organisations (entreprises
ou institutions), et où
se constitue un débat
politique et " éthique
" sur le " suicide
assisté " et
l'euthanasie, les lancinantes
questions de la
responsabilité, de la
signification et du libre
choix doivent être
remises au travail.
|
|
Réflexions
sur le suicide
|
|
par
Jacques
Salomé
(Présentation
par
M.F.B.)
"La
prévention du suicide
passe à mon avis par
cette démarche qui
consisterait à ne pas
confondre Vie et Existence.
" C'est ainsi que l'auteur
de l'article qui suit, Jacques
Salomé, va inviter
parents et éducateurs
à entretenir ce qu'il
nomme la Vie chez leurs
enfants ou ceux dont ils ont
la charge, en distinguant de
façon originale, la Vie
et l'Existence. C'est aussi
une invitation à
agrandir la Vie qui est en soi
pour mieux la préserver
chez nos jeunes ou nos
proches."
|
|
Les
suicides d'adolescents
:
si
l'on veut que quelque chose
change
|
|
par
Marie-Françoise
Bonicel
Le
suicide des adolescents a
toujours hanté la
littérature entre le
Werther de Goethe, le
héros de Notre prison
est un Royaume de Cesbron,
celui des Amitiés
Particulières de
Peyrefitte, ou le héros
du film du Cercle des
poètes disparus. Ce
drame individuel et social
s'il reste un " geste de
vivant " ne peut - être
accepté, pour des
jeunes en pleine
métamorphose, comme une
décision lucide et
philosophiquement justifiable.
|
|
Prévenir
le suicide
|
|
par
Jean-Marie
Petitclerc
Derrière le
désir de mort se cache
le plus souvent chez
l'adolescent un formidable
désir de vivre
autrement. On se trompe
lourdement lorsque l'on pense
que l'adolescent suicidaire
est fasciné par la
mort. En fait, il
éprouve un grand
désir de vivre, mais
autrement, car la
réalité de sa
vie au quotidien lui
paraît trop
décevante au regard de
ses aspirations.
|
|
Passage
à
l'acte?
|
|
<<Le
passage à l'acte
résulterait d'un
débordement du monde du
fantasme sur la
réalité, parce
qu'un élément de
celle-ci serait venu
rencontrer le scénario
fantasmatique ouvrant ainsi
une brèche vers l'acte
qu'il
extériorise>>
Aulagné in Dict
Psychanalyse p.13
|
|
Un
cours de morale laïque
noté
<<La
morale laïque fera l'objet
d'une discipline à part
entière et sera
notée, mais il faut
d'abord former les futurs
enseignants à cette
matière et refondre les
programmes, a indiqué
mercredi Vincent Peillon sur
RMC/BFMTV.>>
Vousnousils
<<Vincent
Peillon va nommer "une mission de
réflexion" sur la "morale
laïque" et lui fixe
plusieurs objectifs,
explique-t-il ce 2 septembre dans
le Journal du dimanche : "qu'il y
ait une cohérence depuis
le primaire jusqu'à la
terminale, que cet enseignement
soit évalué, qu'il
trouve un véritable
espace" et que ces questions
soient "enseignées
à tous les
professeurs">>
ToutEduc
2/9/12
|
Aberrant
<<Qui
s'écarte du bon sens , de
la logique>>
Larousse
(Lexis)
|
Un
cours:
Au moment où, partout, on constate
qu'il y a trop de cours, des programmes
trop chargés, rajouter un nouveau
cours supplémentaire sans rien
ôter est "aberrant".
Un cours
de morale laïque:
Au moment
où on devrait s'orienter de plus en
plus vers l'interdisciplinarité,
rajouter un cours spécifique sur un
thème qui, justement, pouvait,
à la rigueur, être
traité dans diverses disciplines
(philo, histoire, français, svt...)
est "aberrant".
Un cours
de morale laïque
noté:
Au moment où on remet en cause le
pouvoir absolu des notes, dire, en quelque
sorte, "pour que ce soit important il
faut que ce soit noté" est
"aberrant".
Enfin ce
qui est peut être le plus
aberrant
c'est la naïveté de croire que
l'on peut, par un cours, changer les
attitudes profondes des jeunes et
même seulement leurs comportements
extérieurs. C'est vraiment
méconnaître les processus de
la construction de la personnalité
qui repose, entre autres, sur des
identifications et des paroles
apportées au bon moment à
partir de faits qui touchent
personnellement le jeune.
C'est donc par ce
que laisse voir l'enseignant de son
attitude morale laïque, par ses
paroles pointant, dans ses cours quels
qu'ils soient, des comportements, des
paroles ou des faits qui se sont produits
en classe ou à l'extérieur
que l'enseignant peut être
éducateur de "morale
laÎque". Par exemple, ce n'est
pas, un exposé sur "la
nécessité d'écouter
les autres pour vivre ensemble" dans
un cours de "morale laïque" qui
amènera des changements dans les
attitudes des jeunes, mais un "pointage"
par l'enseignant, dans la classe, des
moments où deux
élèves parlent en même
temps tout en exprimant une parole sur les
conséquences de cet état de
fait.
Autrement dit, il
serait nécessaire que les
formateurs d'enseignants dans les ESPE
apprennent à ces derniers à
faire respecter un cadre, à pointer
les significations de ce qui se produit
dans le groupe de formation, de
façon que par "isomorphisme"
les enseignants puissent le faire dans
leur classe par la suite.
Pour nuancer ces
propos, pour approfondir d'autres aspects
on pourra lire les textes de Jacques
Demorgon, de Marie-Françoise
Bonicel, de Didier Martz et d'Armen
Tarpinian qui, chacun dans leurs genres et
leur diversité d'opinions, montrent
les difficultés et les
opportunités de l'entreprise de
"cours de morale laïque
noté".
A défaut de
s'intéresser à la "morale
laïque", on lira avec grand profit
les excellents textes de Patricia Vallet
sur l'éthique des enseignants et
des formateurs. Elle y fait preuve
d'une grande
expérience.
|
Morale
(?) laïque (?) et
enseignement (?)
|
|
par
Jacques
Demorgon
Le
projet de Vincent Peillon part
sans doute d'une observation
et d'une réflexion
assez largement
partagées. Chacun peut
le constater, les conduites
immorales, y compris les plus
violentes et
meurtrières se
manifestent de plus en plus
souvent. De même, on
entend constamment dire qu'il
y a un déficit
d'éducation et,
singulièrement,
d'éducation
morale.
Ceci
dit, trois obstacles sont
là
......
|
|
La
Morale laïque
notée : restauration
illusoire ou
opportunité d'inventer
?
|
|
par
Marie-Françoise
Bonicel
Dieu
merci (je profite d'utiliser
cette interjection
tombée dans notre
langage commun, avant qu'elle
ne soit prohibée par un
gardien du temple sourcilleux
d'une laïcité
épurée de ses
sources patrimoniales), Dieu
merci donc, il ne m'a pas
été
demandé de dresser un
état des lieux du
principe de l'enseignement de
la Morale laïque à
l'Ecole. Ni de la Morale -
tout-court, mais de la Morale
laïque notée, ce
qui restreint mes propos mais
ne peut me dispenser d'en
approcher le
contexte.
Croisades
et boucliers exaltés,
pour quoi faire
?....
|
|
La
leçon de
morale
|
|
par
Didier
Martz
En
février 2012, l'ancien
ministre de l'Education Luc
Chatel et le Haut conseil
à l'intégration
avaient installé une
mission "Pédagogie de
la laïcité" afin
de donner aux personnels
éducatifs "les
outils conceptuels et
pédagogiques
nécessaires pour mieux
s'approprier le principe de
laïcité".
Aujourd'hui, Vincent Peillon,
le nouveau ministre de
l'éducation, soucieux
de continuité, reprend
le dossier. Le ministre, par
ailleurs agrégé
de philosophie, a lancé
pour cela une mission de
réflexion avec pour
but, comme il l'expliquait
lors de sa conférence
de presse de rentrée,
d'avoir un enseignement de la
"morale laïque"
harmonisé pour
enseigner aux enfants les
principes et comportements du
"vivre ensemble".
...
|
|
Morale
laïque à
l'école et Morale de
l'école
laïque
|
|
par
Armen
Tarpinian
Le
" Collectif École
changer de cap " s'est
impliqué
constructivement dans la
Concertation sur la
Refondation de l'école.
Comme beaucoup de
participants, il a eu le
sentiment d'avoir
été
écouté et, au vu
du Rapport final, plutôt
bien entendu. Cela laisse
espérer que ces
promesses de refondation ne
subissent pas le sort
malheureux de
précédentes
expériences
comparables. A cet
égard, il faut noter la
conjoncture heureuse entre
l'engagement
déterminé du
Ministre de l'Éducation
nationale et la
priorité politique
accordée à la
jeunesse et à
l'école par le
Président de la
République.
|
|
Pour
une éthique de la
formation
|
|
par
Patricia Vallet
Comment
former sans formater,
conformer ou déformer
?
Comment
accompagner l'autre dans sa
transformation sans
détruire son
altérité
singulière
?
|
|
Désir
d'emprise et éthique de
la formation
|
|
par
Patricia
Vallet
Notre
fonction vise toujours
à accompagner
l'apprenant vers l'autonomie
et la construction de sa
propre voie ; mais notre
désir de transmettre,
d'éduquer peut
être envahi par un
désir violent de
conformer celui dont
l'altérité nous
dérange
|
|
Dossier
éthique et morale dans
l'enseignement
|
|
Réfléchir
au sens de notre travail est
une
nécessité. Pourquoi
sommes-nous devenus
enseignants (ou chefs
d'établissement) ?
Qu'est-ce qui nous conduit
dans notre action
auprès des
élèves? Quelle
place a notre profession dans
notre vie? Autrement dit
quelle éthique
avons-nous?
|
|
Curiosité
et plaisir à
l'école
Au
cours de
la concertation sur la réforme de
l'école Philippe Watrelot discerne
deux scénarios possibles pour la
formation des maîtres
<<1er
scénario
:
on considère que les ESPÉ
peuvent être des composantes
universitaires des universités
actuelles avec un faible degré
d'autonomie et un fonctionnement
calqué sur celui des UFR. A ce
moment là, ce qui prévaut ce
sont les masters délivrés
par les universités et la formation
précédant le concours
même si elle est en partie
assurée par les ESPÉ reste
très disciplinaire et les
concours eux-mêmes attachés
fortement (pour le secondaire) aux
disciplines d'enseignement
traditionnelles. ...
2eme
scénario:
On fait des ESPÉ des
établissements réellement
autonomes (membres d'un PRES au même
titre qu'une autre université, avec
une structure unique dans chaque
académie). Construits sur un
modèle proche des hautes
écoles de pédagogie
suisses, ces écoles recruteraient
par concours dentrée, au plus
tard à lissue de la
licence(même si on peut admettre un
concours en M1), délivrant des
masters professionnels à
lissue de deux années de
formation Elle croiserait fortement les
ressources en formation denseignants
du primaire et du secondaire
expérimentés,
bénéficiant de formation de
formateurs, et les ressources de
laboratoires universitaires, appuyant des
recherche-actions. Elles formeraient
à tous les niveaux
denseignement y compris pour
lenseignement privé sous
contrat, comme à dautres
métiers de léducation.
Elles incluraient une importante
formation de formateurs, pour
laccompagnement des
débutants, lanalyse de
pratiques professionnelles.
>>
Philippe
Watrelot
Il est intéressant, à ce
sujet, de
relire
le
passage du
Rapport
Bancel
sur la création des IUFM
(10/10/1989) à propos de la place
du concours de recrutement et des
conséquences du choix qui a
été fait. (Voir plus
bas).
Le
clivage des scénarios se retrouve
dans les interprétations
variées du sigle "ESPE"
(École Supérieure du
Professorat et de l'Éducation) ou
(École Supérieure de
Pédagogie et d'Enseignement); on
trouve ces deux expressions et elles n'ont
pas le même sens !
Ces scénarios se fondent sur les
conceptions que l'on a de l'apprentissage,
de la formation et en définitive du
fonctionnement psychique des personnes
(élèves et enseignants)
(voir plus
bas).
Il en résulte, en particulier, des
conséquences sur la place que l'on
donnera à la curiosité et au
plaisir comme moteurs de l'apprentissage
dans l'école.
De façon
caricaturale, voulons-nous des
élèves avec une tête
bien pleine de compétences
disciplinaires ou désirons-nous
former des élèves avec une
tête bien faite, curieux et capables
de s'adapter aux recherches
nécessaires pour trouver et
comprendre les connaissances dont ils
auront besoin par la suite?
La réalité est
évidemment plus complexe, les deux
sont nécessaires, mais le clivage
qui se profile dans la "Rénovation"
est aussi présent en chacun de
nous: nous savons que pour les
années futures il nous faudrait
faire un enseignement plus
interdisciplinaire, en utilisant davantage
le travail d'équipe, les TIC, la
curiosité des élèves
et donc des sujets proposés par eux
... et en même temps nous sommes
attachés à nos habitudes,
à nos savoir faire, à nos
routines. Chacun résout comme il le
peut ce conflit interne mais il rejaillit
sur le conflit externe des choix pour la
"Rénovation".
Les
changements
ne sont pas faciles, nécessitent du
temps et des prises de conscience du plus
grand nombre car elles touchent à
l'équilibre de chacun. Dans le but
de faciliter ces évolutions,
Marie-Françoise Bonicel nous montre
que la curiosité est un antidote du
conformisme, de l'ennui, de l'erreur, de
l'ignorance et qu'en définitive
c'est un art
d'éveiller.
Pour Françoise Zannier, Docteur en
psychologie, nous apprenons de nos erreurs
si nous sommes curieux non de l'apparence
ou de la surface des choses mais de la
profondeur, autrement dit de la
réalité
psychique.
Lucette Turbet, après une
analyse sémantique du
terme curiosité, nous
présente, dans un autre
texte, un état des lieux:
"Le plaisir d'enseigner crie
au secours" par insuffisance
de la curiosité à
l'école. Elle nous
donne également quelques
textes littéraires sur la
curiosité pouvant
être utilisés en
classe au besoin.
Didier Martz, avec son humour
habituel, établit un lien
entre curiosité et
désir dans une
"Petite
histoire
sacrilège".
|
|
Et si vous
n'avez pas encore lu le livre de
François Jarraud, responsable du
Cafépédagogique,
ne le loupez pas,
courrez vite l'acheter !
Bonne lecture
!
|
Variations
autour de curiosité et
plaisir
|
|
par
Marie-Françoise
Bonicel
<<
Que dois-je devenir
?
-
Un curieux
-
Ce n'est pas un métier
;
-
Ce n'est pas encore un
métier.
Voyagez,
écrivez, apprenez
à vivre partout.
L'avenir est au curieux de
profession.>>
"
|
|
Cultivons
notre curiosité
positive
|
|
par
Lucette
Turbet
Les
dictionnaires
définissent la
curiosité comme " la
qualité de quelqu'un
qui a le désir de
connaître ". Ils
ajoutent aussi qu'elle peut
être " un
désir indiscret de
savoir " ; exemple : "
Ta curiosité te
perdra ". Voilà
notre qualité
transformée en
défaut. La
troisième
définition " Besoin
de savoir quelque chose ",
positive, est sabordée
par l'exemple : " Avoir des
curiosités malsaines
" ! Il n'est donc pas
étonnant que nous ayons
souvent une mauvaise
appréciation de la
curiosité
|
|
Le
plaisir d'enseigner crie au
secours
|
|
par
Lucette
Turbet
Le
plaisir d'enseigner
existe-t-il encore aujourd'hui
? A-t-il d'ailleurs jamais
existé ? N'est-il pas
une construction
intellectuelle à
posteriori, une sorte de
figure de style ? N'est-il pas
devenu un oxymore ? Comme si
enseignants et
élèves
étaient là,
entre quatre murs, pour leur
plaisir
!
L'école
est
obligatoire.
|
|
Textes
sur la
curiosité
|
|
par
Lucette
Turbet
Quelques
textes littéraires sur
la curiosité pouvant
être utilisé en
classe au
besoin.
|
|
Contribution
à la concertation :
"Refondons
l'école de la
République"
La
concertation organisée par le
Ministre de l'Education Nationale sur le
thème:" Refondons l'école de
la République" se fait à
partir de quatre commissions: "La
réussite scolaire pour tous", "Les
élèves au cur de la
refondation", "Un système
éducatif juste et efficace", "Des
personnels formés et reconnus".
(Voir le
site du Ministère de
l'EN). Elle
devrait aboutir à des
réformes en 2013.
Bien
des groupes ont déjà
apporté leurs contributions, je
signale en particulier
le
Cafépédagogique,
le collectif "Ecole
changer de cap"...
Pour
mon compte je rappelle ici quelques textes
sur la formation des enseignants, elle est
au coeur d'une action permettant
l'évolution du système
éducatif.
L'école
que nous voulons dépendra des
enseignants que nous choisirons et pour
cela, du mode de sélection qui sera
utilisé pour faire ce choix et
finalement du type de formation que nous
leurs donnerons.
|
La
formation personnelle de
l'enseignant
|
|
En
effet l'incitation du
gouvernement à
promouvoir l'individualisation
du travail, l'accompagnement
personnalisé, le
soutien etc
va se
heurter rapidement à
l'absence de formation
clinique des enseignants c'est
à dire à leur
capacité à
écouter ce qu'il y a
d'unique et d'original dans le
raisonnement (faux ou exact)
d'un élève.
..
|
|
Très
intéressant : La
chronique de Philippe Watrelot
sur
la formation des enseignants:
Changer
le pansement ou penser le
changement
L'humour,
un outil pédagogique?
A
la recherche d'outils en pédagogie,
on pense rarement à l'humour.
N'est-ce pas un moyen efficace d'attirer
l'attention des élèves quand
celle-ci se disperse? Ne peut-on y voir
une façon de motiver une classe ?
Ou tout cela est-il trop simpliste?
Que savons-nous en réalité
de l'humour, des processus qui
l'entraînent, des effets qu'il
produit chez les élèves et
chez les autres en général,
des raisons qui font qu'on
l'utilise?
Voici différents textes qui
abordent ce thème.
C'est tout
d'abord celui de Marie-Françoise
Bonicel qui, grâce à des
exemples concrets qu'elle a vécus,
montre comment on peut s'en servir dans
diverses circonstances.
Il peut être intéressant,
aussi, de connaître ce que Freud
nous dit de l'humour dans l'appendice de
son livre " Le mot d'esprit et ses
rapports avec
l'inconscient."
écrit
en 1905. C'est une occasion
d'étudier un mode de pensée
qui s'appuie sur le positionnement
d'hypothèses puis sur des
raisonnements à partir de faits
tirés de son
expérience.
Jacques Salomé nous donne un
article, qui ne manque pas d'humour, sur
les attitudes que les élèves
ou nous-mêmes avons en classe,
occasions de réflexions
utiles.
Didier Martz rencontre dans son texte les
préoccupations de ce site en
montrant les liens entre logique binaire,
pensée complexe et humour, ce qui
n'est pas sans conséquences pour la
pédagogie.
Un texte d'André Giordan, c'est
tellement bon qu'on rit de ce qui ne fait
vraiment pas rire!
Enfin Clotilde Leguil,
agrégée de philosophie,
Maître de conférence et
psychanalyste répond à un
dossier du "Nouvel Observateur":
Faut-il brûler la psychanalyse?
Je trouve que ce texte,
indépendamment de son
actualité, peut renouveler la
représentation que l'on a de la
psychanalyse, d'autant plus qu'il est
facile à lire et non
polémique.
|
L'humour.
Appendice du livre: Le mot
d'esprit et ses rapports avec
l'inconscient. Freud
1905
|
|
Quand,
pour nous en tenir à
l'exemple le plus grossier, le
délinquant mené
à la potence un lundi
s'écrie: " La semaine
commence bien!
"...
L'essence
de l'humour réside en
ce fait qu'on s'épargne
les affects auxquels la
situation devrait donner lieu
et qu'on se met au-dessus de
telles manifestations
affectives grâce
à une
plaisanterie...
Tous
les hommes d'ailleurs ne sont
pas également capables
d'adopter l'attitude
humoristique ; c'est là
un don rare et
précieux, et à
beaucoup manque jusqu'à
la faculté de jouir du
plaisir humoristique qu'on
leur offre...
|
|
Aujourd'hui
j'ai dit
|
|
par
Jacques
Salomé
Aujourd'hui,
j'ai commencé mon cours
en disant à mes
élèves " Je
suis vraiment très
heureuse, je vais avoir un
bébé ! ".
Peut
être que je n'aurais pas
dû leur parler ainsi,
car j'ai entendu Paul, au
deuxième rang dire "
Encore un malheureux de
plus sur la
terre
! "...
|
|
Humour
et pensée
complexe
|
|
par
Didier
Martz
Raymond
Devos aimait poser cette
question : "Comment
pouvez-vous identifier un
doute avec certitude?"..
"A son ombre! L'ombre d'un
doute, c'est bien
connu..." Trait d''humour,
certes. Mais pas
seulement...
|
|
Parler
de l'humour à
l'école, voilà
qu'elle est bonne... la blague !
|
|
par
André
Giordan
Vous en avez connu beaucoup
d'humour à
l'école vous !...
durant tout votre long
parcours
scolaire...
Et pourtant l'école en
est remplie. Non ! je ne
galège pas. Il n'est
pas évident. Il faut
seulement le décoder
pour l'apprécier.
Peut-être faudrait-il
préciser qu'il s'agit
d'humour au deuxième,
troisième ou
énième
degré...
|
|
Aujourd'hui,
j'enlève le haut,
demain... j'enlève le
bas
|
|
par
Marie-Françoise
Bonicel
Faut-il
choisir pour refonder l'Ecole?
Les uns estiment
que les décisions venant
du Ministère sont
déconnectées de la
réalité du terrain
et sont destinées à
rester " lettre morte " ou
à susciter des
réactions de la base qui
les renvoient dans les oubliettes
de l'histoire (Loi Devaquet par
ex.). Pour d'autres les
innovations ou
expérimentations, "
menées en bas " n'ont pas
d'impact sur l'ensemble du
système et restent
parcellaires, saupoudrages
courageux certes, mais ni
mutualisés, ni connus
notamment depuis la suppression
au Ministère d'une
structure gérant les
innovations pédagogiques,
comme la lutte contre les
violences scolaires, la mise en
place de médiateurs, les
initiatives artistiques ou
culturelles avec
l'extérieur etc.).
|
|
Les "bonnes
pratiques" en éducation
Désir
d'uniformisation partout ...: mêmes
écoles, mêmes dipômes,
mêmes concours de recrutement,
mêmes types d'évaluation des
élèves et des enseignants,
mêmes pratiques. Bien sûr
cela peut se comprendre pour
réaliser une certaine justice, une
certaine "égalité des
chances", mais attention au risque de
"standardisation" que cela peut
entraîner dans notre mêtier.
Or celui-ci est un mêtier de
l'humain et non un mêtier de
technicien, de financier ou de
scientifique. Il s'adresse à la
singularité de la personne de
l'élève pour le faire
grandir dans ses connaissances et ses
compétences, ce qui est
difficilement compatible avec une
"standardisation" !
Introduire la notion de "bonnes pratiques"
en éducation peut elle apporter une
aide positive aux enseignants ou
fera-t-elle polémique comme
actuellement dans leur introduction, le
8/3/2012, par la Haute Autorité de
Santé, pour le soin des autistes (
"Autisme
Questions/Réponses").
Qu'il s'agisse de "bonnes pratiques", de
"bonnes idées", de "bonne distance"
à l'autre, nous désirons
toujours des "recettes" car travailler
dans l'humain est difficile, plein
d'imprévus, d'incertitudes et nous
implique continuellement. Mais la
réalité humaine est
complexe, imprévisible, non
totalement maîtrisable; c'est
là notre difficulté mais
aussi notre intérêt et la
noblesse de notre métier. L'attrait
pour le métier d'enseignant, si
nécessaire en ce moment, ne peut
pas reposer seulement sur le désir
de continuer à pratiquer la
discipline qu'on a aimée durant ses
études, elle peut également
avoir pour origine le désir de
travailler sur "la pâte
humaine".
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La
dégradation des "bonnes
idées"
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|
Il n'y a pas que la
nature qui se
dégrade...mais aussi les
"bonnes
idées"
Pourquoi
ce titre? Peut-être
parce que je ressens la
"dégradation"
qu'apporte l'âge
à mon corps? (car il y
a un lien, trop souvent
oublié, entre notre
corps et ce que nous
pensons). Mais
également parce qu'une
expérience assez longue
me fait prendre conscience de
ce phénomène en
pédagogie.
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Dossier
méthodologie de la "Mise
en
situation"
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|
La
mise en situation est une
méthodologie
d'apprentissage qui prend en
compte toutes les ressources
de la personne. Elle ne
s'adresse pas uniquement
à l'intellect, au
raisonnement mais
également à son
imaginaire, à son
inconscient. C'est de
là qu'elle tire son
efficacité.
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Limprovisation
théâtrale, outil
dintervention
systémique
|
|
par
Florence
Pire
Et si
tout nétait
quune histoire
dinteractions
?
Mon
profil se situe au carrefour
entre le relationnel et
l'artistique, ET entre
l'artistique et le
relationnel, me donnant une
écoute pour ouvrir
chacun à la rencontre
avec soi et avec les autres,
par la
créativité et
limaginaire...
Improviser
ne simprovise pas. Pour
que ça marche, la
règle de base est la
co-construction...
Lautre
nous fait
pénétrer dans un
monde incertain et parfois
contradictoire avec ce que
nous avions prévu. En
posant une brique au
départ, on ne sait pas
où on va mais on y va
ensemble. Les résultats
ne sont pas programmés
et nous surprennent.
Limpro demande
daccepter que
lautre fasse autre chose
que ce que je
prévoyais, quil
vienne avec dautres
idées que les
miennes...
|
|
La confiance en
soi
La
confiance ! On la réclame
partout.
- Les
politiques veulent retrouver la
confiance des
électeurs...
- Les
financiers espèrent que la
Bourse la retrouvera et les
enseignants se demandent comment la
faire revenir et l'entretenir dans
leurs classes ( les
élèves français
étant déclarés par
PISA parmi les plus
défaitistes).
Et
pourtant la confiance paraît
présente continuellement dans notre
vie de tous les jours c'est Didier Martz
qui remarque que "les automobilistes
laissent passer les piétons, chacun
se rend à son travail
ponctuellement et en sort tout aussi
ponctuellement. Et le collégien de
la même manière. Tout est
parfaitement prévisible"... car on
a confiance dans les autres
!
Alors
la confiance est-elle un don de la nature
ou un chantier humain au long cours comme
le suggère Marie Françoise
Bonicel?
L'important
n'est-il pas d'apprendre à vivre
avec les autres pour retrouver la
confiance des autres et indirectement
d'eux-mêmes? (Jacques
Salomé)
Les
enseignants ont, tout
particulièrement, à
retrouver la confiance en eux-mêmes,
en leurs valeurs et en leur utilité
dans la société, car
"mettant à bien ou à mal
le besoin essentiel d'estime et de
confiance en soi de l'enfant,
l'école fortifie la
sociabilité ou renforce la
rivalité"
(Armen
Tarpinian)
. Les enseignants en témoignent :
certaines formations peuvent les y aider ,
mais rien ne sera fait dans cette
direction tant que les concours de
recrutement ne changeront pas car
<<Eric Debarbieux, lorsqu'il
présente son rapport sur le
harcèlement, met l'accent sur la
formation des enseignants: il sait qu'il
sera suivi sur ce point par les
médias, curieux de la
réponse du ministre, qui ne peut
rien faire, sinon "transmettre à sa
collègue" Valérie
Pécresse, laquelle ne peut pas
grand chose, puisque les
universités sont autonomes.
>>TOUTEDUC.
Les concours de recrutemnt conditionnent
la formation, c'est donc sur leur
changement que doivent porter toutes les
demandes.
Que
ceux qui aiment les définitions se
posent la question: quelles
différences y-a-t-il entre: image
de soi, image idéale, estime de
soi, confiance en soi...
Bonne
lecture.
|
L'estime
de soi : un don de la nature ou
un chantier humain au long cours
?
|
|
par
Marie-Françoise Bonicel
Dans
une société
où la réussite
sociale constitue la
référence,
où la concurrence
à l'école, dans
la vie professionnelle et dans
la cité favorise
l'individualisme, où la
compétition
internationale redistribue les
cartes des premiers et des
derniers à l'aune du
PIB, le concept d'estime de
soi donne lieu à de
multiples publications et
réflexions, notamment
sur son impact dans les
apprentissages scolaires,
comme s'il fallait un antidote
aux surenchères de
l'efficacité.
|
|
La
confiance
règne
|
|
par
Didier
Martz
A
regarder la
société des
hommes tourner on est
frappé par sa presque
parfaite cohésion. Une
mécanique parfaitement
rodée, huilée.
Quand bien même les
valeurs se perdraient, il n'en
reste pas moins que les
automobilistes laissent passer
les piétons,que chacun
se rend à son travail
ponctuellement et en sort tout
aussi ponctuellement. Et le
collégien de la
même manière.
Tout est parfaitement
prévisible. Je sais,
sans même y
réfléchir, que
dès mon réveil,
la journée va se
dérouler comme
prévu. Le décor
est en place, les acteurs
aussi, attendus chacun dans
leur
rôle....
|
|
Apprendre
à vivre avec les
autres
|
|
par
Jacques Salomé
Apprendre
à vivre avec les autres
supposera qu'on puisse
apprendre à chaque
enfant à
découvrir et à
respecter quelques balises ou
repères (en sachant
qu'à défaut de
père il vaut mieux
avoir des repères !),
concernant leur propre
existence. Balises qui leur
permettront de commencer
à s'auto
apprécier, de pouvoir
se faire confiance, d'accepter
de se responsabiliser et peut
être d'apprendre
à
s'aimer.
|
|
Nous
ne sommes pas
reconnus!
|
<<Nous
ne sommes pas reconnus,
nous ne sommes pas
écoutés,
notre compétence
n'est pas reconnue, on est
jamais encouragé,
complimenté. Il
faut une haute estime de soi
pour résister. La
hiérarchie n'a pas
d'intérêt pour
les problèmes humains;
ils nient tous la parole des
gens. Il n'y a pas de
travail collectif, d'où
l'indifférence
générale; chacun
est dans son coin. On est
des simples
exécutants. On a
une tâche à faire
et elle n'a plus de sens. Si
on rouspète, on vous
dit "vous n'avez qu'à
partir".>>
|
|
|
Question
d'autorité?
Comme
tout enseignant, je suis sensible,
actuellement, à tout un ensemble de
symptômes qui me paraissent avoir un
point commun: "l'autorité".
Les
enseignants savent concrètement,
tous les jours, combien le problème
de l'autorité est permanent dans
leur classe. Beaucoup aimeraient avoir des
"recettes", connaître les "bonnes
pratiques", les "gestes professionnels"
qui assurent l'autorité
indispensable à qui veut se faire
entendre sans avoir à passer une
partie importante de son temps à
faire de la discipline...
Mais
est-ce bien là que se trouve la
solution? Ce qui se vit dans nos classes
est lié (interagit) avec ce qui se
vit dans le monde comme je tente de le
montrer dans mon billet
d'humeur.
Jacques
Salomé nous montre comment les
enfants n'écoutent pas ce qu'on dit
ou ce qu'on fait, mais entendent ce qu'on
est.
C'est
un des points qu'aborde également
le collectif "Ecole changer de cap" dans
sa lettre sur les dix changements
nécessaires pour réformer
l'école.
On
pourra relire les réflexions
intéressantes de Françoise
Rossetti-Herbelin et trouver un livre pour
approfondir ce thème de
l'autorité.
|
Question
d'autorité
?
Billet
d'humeur
|
|
Cette
accumulation de symptomes
concernant l'autorité
montre que cette
dernière a besoin
d'évoluer en ce moment
comme elle a
évolué au cours
des siècles. Ces
symptômes demandent
à être entendus
ou ce sera la rébellion
(dans nos classes comme dans
le
monde)...
|
|
A
propos de
l'autorité
|
|
par
Jacques
Salomé
Quelle
soit liée à un
parent ou à un
enseignant, l'autorité
est devenue rarissime, ce qui
fait qu'elle est de plus en
plus recherchée.
L'autorité parentale en
ce début du XXI°
siècle est devenue
quasiment un mythe, qui brille
par son absence. Nous en
parlons avec gravité,
comme d'un défunt,
chacun regrettant sa
disparition, son inexistence,
même si on en critiquait
(autrefois) les
modalités
d'application...
|
|
Qu'est-ce
que
l'autorité?
|
|
par
Françoise
Rossetti-Herbelin
L'autorité
au sens initial du terme c'est:
être
soi-même
l'auteur de ses actes
pour permettre
à l'autre de
le
devenir
|
|
|
Des
aides
L'entretien
Prof - Parent. Le couple Parent -
Professeur
|
|
Les
relations entre parents et
professeurs sont importantes pour
l'enfant, pour son
éducation, pour sa
motivation
à apprendre. Mais les
difficultés liées
à la rencontre de ce
couple sont nombreuses car il
s'agit bien d'un véritable
couple avec tous les
problèmes qui lui sont
inhérents. Il est
donc utile de chercher à
comprendre cette relation
à la lumière des
études faites sur le
couple. Cette relation a bien des
dimensions: espace, temps,
demandes... et nous les
aborderons par la
suite.
|
|
Les
7 principes de la
motivation des
élèves
|
|
La
motivation est "interne"
ou "externe" à
l'élève.
La motivation externe
est connue, elle se
réduit à "
la carotte ou le baton",
les bonnes notes et les
punitions, c'est la
méthode de
dressage des
animaux...et il ne faut
pas oublier que l'homme
est un animal! ... Mais
pas seulement! Ce qui le
différencie de
l'animal c'est son
imaginaire. La
motivation interne
s'appuie sur cet
imaginaire.
|
|
|
Les
12 clefs du
Tutorat
|
|
ou
l'esprit du Tutorat
par
par
Albert
Moyne
1/
Le premier principe, le plus
important peut-être est
de se dire que
l'élève est
toujours différent de
ce qu'on attendait. Il est
autre. Il n'a pas compris ce
qu'on croyait avoir bien
expliqué, il n'a pas
fait le travail demandé
ou pas de la façon
attendue, il raisonne
autrement que de façon
logique....
|
|
Accompagner
: la belle
histoire
|
|
par
Marie-Françoise
Bonicel
Un
florilège de termes se
conjuguent, ramifient à
partir de ce concept ou se
substituent à lui selon
les lieux et les champs.
Diriger,
suivre, guider, tutorer,
former, soutenir, coacher,
superviser, étayer,
cheminer avec, conduire,
mener, parrainer, escorter,
faire alliance, superviser,
accueillir en groupe de
paroles, d'analyse de la
pratique ou en espaces de
médiations
sans
oublier l'accompagnement
musical qui est censé
soutenir la voix du soliste,
du chur ou du danseur,
et même "le soutien au
soutien" (Jacques
Levine)
|
|
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nouveautés de
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est de vous les
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Abonnement
au
groupe:
Les
facteurs
humains
|
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|
M.F Bonicel
présente:
L'éthique selon
Edgar Morin
Amusant
!
(Le répondeur d'un
collège?)
Curiosité et
plaisir assurés ...
Un livre
présenté par Marie-Françoise
Bonicel
Adresse
stable
Base
de
données
de
livres
de psychopédagogie
|
Lettre ouverte du
collectif "Ecole: changer de cap"
La pédagogie
Freinet
Mon
hébergeur
Un livre qui me touche
personnellement !
Avec la
participation de :
Claire Blain,
Daniel Calin, Pierre Delion, Pierre Frackowiak,
Vincent de Gaulejac, Nathalie Georges, Sylviane
Giampino, Bernard Golse, Roland Gori, Tim Greacen,
Marina Julienne, Christopher Lane, Isabelle Millon,
Sylvain Missonnier, Hubert Montagner, Michel
Parazelli, Christiane Simon-Lang, Pierre Suesser,
Serge Tisseron.
La reconnaissance du sujet
sensible en éducation
Qu'entend-on
alors par sensible? Tout à la fois
les sens, les émotions, la
sensibilité et, au-delà de
tout cela, une manière d'être
et de sentir le monde, qui n'est pas
réductible au langage ni à
la rationalité. Dans un contexte
éducatif et formatif qui a tendance
à être abandonné
à l'illusion de la maîtrise,
cela signifie qu'il y a à cultiver
des dimensions oubliées du sujet et
en même temps, à les
protéger.
|
avec un chapitre sur
"l'estime de soi"
Un livre de
Didier MARTZ
Un livre de
Serge Ginger
Un livre d'Armen
Tarpinian
Ecole
changer de cap !
EDUCAVOX
Claire
et Marc Héber-Suffrin
Interview
SEGEC.be
VousNousIls
Lemague.net
Cafépédagogique:
-
Le bac n'échappe pas à la
subjectivité
- Ne
pas trop "mettre la
pression"
Gérer
le stress
Asseoir
son autorité
Gérer
l'agressivité
Jacques
Nimier
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