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Dossier
Formateurs
Être
un formateur ne s'improvise pas, c'est un
véritable métier. Il est
très différent d'enseigner
à des jeunes (même des
étudiants!) et à des
adultes. Faute de voir la
différence on risque d'utiliser les
mêmes techniques, d'avoir les
mêmes attitudes avec les adultes
qu'avec les élèves que l'on
a généralement eu auparavant
ou en même temps. L'institution, du
reste, nous y invite en nous faisant
passer d'une fonction à l'autre
sans nous y préparer, sans
reconnaître par un statut
différent la
spécificité de ce
métier, en nous maintenant
même dans les deux
fonctions.
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PLAN
DU SITE
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Or ce métier de formateur
nécessite la connaissance de bien
des aspects qu'un enseignant de base n'a
pas eu l'occasion
d'apprendre.
-Attitude
avec des pairs et non avec des
élèves qui sont d'une
génération
différente.
-Réflexion
sur la notion de "formation" autre que
celle "d'enseignement"
-Connaissance
de l'ingénierie de "formation
d'adultes" qui n'est pas celle de
l'apprentissage.
-Connaissance
de procédures d'analyse des
besoins, de constitution de programmes et
de réponses à des "appels
d'offre" etc... qui relient les formateurs
aux institutions beaucoup plus qu'un
enseignant souvent bien isolé dans
sa classe.
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Un
témoignage
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je suis assez préoccupée
dans nos instituts de formation, par ces
pratiques de formateurs "un peu sauvages"
ou hasardeuses auprès
d'étudiants qui sont très
vite "dégoûtés" par
ces pratiques dont ils ne tirent aucun
bénéfice au contraire et
surtout aussi par la pression du groupe de
formateurs qui se sentent contraints de
mettre en place des pratiques qu'ils
connaissent mal ou pas du tout mais qu'ils
font quand même (comme ils peuvent).
Cela soulève bien sûr la
responsabilité de chaque formateur
mais aussi des responsables
d'établissements qui induisent
l'utilisation de telles pratiques, sans
donner les moyens aux formateurs de se
former et sans réguler ces
pratiques. Ce que je crains c'est que pour
des raisons financières (budget de
formation assez limité) 'ils
veuillent en rester là et qu'ils
n'aillent pas plus loin dans leur
formation ou travail collectif.
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Enseignant,
formateur : un même métier
?
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La
question peut surprendre tant il est
courant d'affirmer que tout enseignant est
formateur et que chaque formateur,
à sa manière, est un
enseignant. Tout serait-il dans tout, et
réciproquement ? Pourquoi deux
termes distincts ? En français,
mais aussi dans d'autres langues ? La
seule différence
résiderait-elle dans l'âge
des publics visés : des
élèves d'un
côté, des adultes
déjà insérés
dans une vie professionnelle de l'autre ?
par Alain Bouvier membre du
H.C.R.
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Des
outils de
formation
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Ces outils
peuvent être utilisés dans
des GAPP ou ailleurs: formation initiale
et formation continue. Ils utilisent la
notion d'objets intermédiaires
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En
quoi les enseignants sont-ils
concernés par la
psychothérapie?
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Un cours
vivant et foisonnant, en " hypertexte " -
où chaque notion en éveille
d'autres, où l'on se promène
avec passion dans la forêt vierge du
savoir, plutôt que sur les
allées goudronnées du
programme, éveille et maintient la
curiosité et stimule l'effort de
découverte de chacun.
par
Serge Ginger
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La
notion de
compétence
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Les
compétences sont à la mode
dans l'Éducation Nationale et dans
les entreprises....
Il
faut se féliciter de ce mouvement,
qui n'est pas purement idéologique
mais il faut reconnaître qu'il y a
loin de la coupe aux lèvres, faute
de méthode et de réflexion
théorique. C'est l'objet des
remarques qui suivent.
par Gérard Vergnaud
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Le
choix des formateurs dans
l'Éducation
Nationale
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Souvent
dans l'Éducation Nationale on a
pris l'habitude de baptiser "formateur"
toute personne à qui on demande
d'animer un groupe sur un sujet
quelconque, ou d'organiser une formation
particulière pour des
enseignants.
Dans ce
cas on agit en fonction de certaines
règles implicites qu'on pourrait
énoncer de la façon
suivante:
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Des Sites
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Le
tragique du
Formateur
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A quoi
attribuer la " joie triste" du formateur
à la fin du stage ?
Décompensation après une
implication forte ? Angoisse à
l'éclatement du groupe ? Certes.
Mais il y a plus. Plus profond. Plus
grave. Lié à l'acte
même, fondamentalement
intriqué dans le processus de
transformation lui-même.
par
Didier Martz
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Une
évolution de la formation
continue
arifor
en
PDF
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Réaction:
<<Vous avez
mes encouragements>>
<<J'ai
assisté aux formations de l'IUFM. Cela ne
m'a servi à rien. Ce n'était que
verbiage creux, gargarisme de mots et
infantilisation à outrance. Il nous fallait
pointer, signer nos présences, ce qui montre
assez l'inutilité de ces formations. Nous
sommes volontaires pour enseigner et nous former,
si les formations étaient passionnantes, il
ne serait pas utile de vérifier notre
présence. A l'Université, les
étudiants ne pointent pas, et pourtant les
bancs sont pleins dans certains cours.... .... Le
contenu des "cours" est creux, pas du tout
axé sur la pratique des futurs enseignants.
C'est une perte de temps (et d'argent) pour les
contribuables. Les formateurs sont incapables la
plupart du temps, de donner des recettes ou
conseils pour aider dans les cas difficiles. Ils se
comportent comme des frustrés qui n'ont pas
pu enseigner à l'université et usent
de leur pouvoir comme des malades. Je pèse
mes mots... Ils ont tout pouvoir sur nous, puisque
ce sont eux qui nous font les cours, et eux encore
qui viennent dans nos classes nous évaluer
en fin de formation. Où est la justice?
Où est la liberté d'expression?
Supprimer les IUFM ne serait que gain de temps et
d'argent. Cet argent serait mieux
dépensé en donnant des primes aux
enseignants sur le terrain qui aideraient leurs
jeunes collègues dans une pratique
quotidienne accompagnée. Voilà ce que
je peux dire "en résumé" parce qu'il
y aurait des tonnes de livres à
écrire sur le sujet.>>Véronique
9/06
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