Notre
environnement
L'école
n'est pas un sanctuaire isolé,
protégé par des murs ou des
caméras vidéo. Elle est en
interaction avec son environnement.
Or cet environnement est
continuellement changeant. Le monde bouge
et nous pouvons le constater tous les
jours. L'école
est alors vouée à une
tension entre la conservation de ses
valeurs fondamentales et son adaptation au
monde qui l'entoure et auquel elle doit
préparer les jeunes. Nous
avons tous tendance à voir
nos élèves (et
nous-mêmes) de façon
simpliste " ils sont paresseux ",
"je suis trop agressive ", comme
si nous pouvions enfermer un
élève ou
nous-mêmes dans une case,
nous mettre une
étiquette. Vincent
de Gaulejac définit la
personne comme « lieu
d'intersection des contradictions
soumis à des conflits
multiples ». Freud a, pour
sa part, présenté
la personne comme «
système (ça, moi,
surmoi, conscient,
préconscient, inconscient
», et la Gestalt parle de la
personne avec ses multiples
« polarités
». Deux
mouvements inverses cohabitent .
Le premier a amené le
savoir à se morceler de
plus en plus. Un courant inverse
tend à rapprocher
certaines
disciplines... Un
enfant bouge tout le temps, on le
dira "hyperactif" et on l'enverra
chez le médecin pour qu'il
lui donne de la "Ritaline". Un
autre est amorphe et paraît
triste, on le traite de
"dépressif" et on
l'adresse au médecin qui
lui prescrira du "Prozac". Un
enseignant ne tient pas sa
classe: c'est pas étonnant
puisqu'il est
"névrosé" ou
"psychotique". On l'adressera au
médecin conseiller
auprès du Recteur.
Lévolution
du champ de la formation
invite à une
entrée en
matière sur une
dimension
sémantique. En
effet, dans les
années 1950, est
apparu le terme
déducation
permanente
correspondant à
la formation
postscolaire avec la
mise en place de
cours du soir
ayant une visée
de développement
culturel. Dans les
grandes entreprises, une
fonction de formation a
été
créée et
il y était
plutôt question de
recyclage,
notamment dans la
période de
pénurie de main
doeuvre. Tous
nos raisonnements sont
basés sur la "logique".
Mais de quelle logique s'agit-il
? De la logique
mathématique que l'on a
apprise au lycée ? logique
des assertions vraies ou fausses
auxquelles on faisait
correspondre 1 ou 0, pour en
déduire la
vérité d'autres
assertions ? Pourquoi
la notion de "système"
peut transformer l'enseignement?
La notion de système
permet de rapprocher des
situations qui paraissent,
à première vue,
différentes et donc de
trouver des solutions plus
facilement. Réflexions
sur les conséquences des
mutations profondes
économiques, sociales,
culturelles, au niveau mondial,
et sur les notions d'urgence,
d'immédiateté,
d'éclatement des limites,
d'excès,
d'intensité dans les
différentes sphères
de la vie sociale issues de ces
changements par
Marie-Françoise
Bonicel La
Finlande et nous; l'école
finlandaise, sa réussite
par Paul Robert Vous
avez de la chance aujourd'hui :
vous aurez droit à deux
conférences
Et comme
je dispose de très peu de
temps, je ferai ces deux
conférences en même
temps ! Une pour les femmes ; une
autre, pour les hommes !
D'ailleurs, j'ai
déjà
commencé ! Les quelques
mots que je viens de prononcer,
les femmes et les hommes ne les
ont pas entendus de
manière identique par
Serge Ginger Une
approche qui pourrait être
plus féconde, en ce sens
qu'elle montre comme une
évidence la relation
réciproque qui relie les
personnes et la
société,
consisterait à partir de
l'École prise comme
Institution sociale...
J'ai
tenu ce journal de 1939 à
1945. En 1939, j'avais 10 ans.
J'en présente quelques
pages pour montrer l'ambiance
dans laquelle baignaient des
jeunes comme moi à cette
époque. Avec
l'espoir que nos
élèves et nos
enfants ne retrouveront jamais ce
climat ! Synthèse
par François
BONICEL Synthèse
par François
BONICEL Ecrire
un article ou une
dépêche sur la
violence scolaire relève a
priori de la même intention
d'informer. Il s'agit de
décrire des faits ou
l'état d'avancement de
réflexions sur la
question. Pourtant ces deux types
de description de la violence
scolaire se font en subissant une
certaine subjectivité avec
plus ou moins de force . Extrait
de la thèse de
Benjamin
PATY Mon
lieu de travail : le Technicum de
Ain-Benian ,ville coquette au
bord de la mer avec un port de
plaisance célèbre :
La Madrague... Huit heures je
suis en classe de dessin avec un
groupe de 17 élèves
de terminale de la filière
" bâtiment et travaux
publics. Midi : fin du cours ,je
m'engouffre rapidement dans mon
véhicule , direction Hydra
(16 Km à parcourir)
quartier chic de la nomenklatura
D'Alger où j'enseigne la
technologie dans un
collège d'enseignement
privé français.
Française
et enseignante de FLE (
français langue
étrangère) à
Terni, au coeur de l'Ombrie (
à 90 km à l'est de
Rome ), je vais essayer de vous
raconter ma journée
type...ou plutôt mes
journées types car je dois
courir beaucoup et accepter
toutes sortes de contrats avec
les écoles italiennes afin
de gagner à peu
près le SMIC
français chaque mois. ( et
je suis au chômage
l'été !
) Enseigner
le français dans une
société arabophone
n'est pas aisé. Aussi me
suis-je dicté une ligne de
conduite précise : ne
m'exprimer qu'en français
et exiger des réponses en
français, introduire la
dimension ludique dans mon cours
pour faire " passer la pilule
"... 9
h. - La cantinière passe
de classe en classe pour demander
le nombre d'élèves
présents à midi.
Aujourd'hui, c'est du poulet,
donc inutile de demander ceux qui
ne mangent ni buf (les
indiens tamouls), ni porc (les
musulmans) ou cabri (certains
d'origine malgache), sans parler
de ceux qui sont allergiques au
poisson ou aux
crustacés... On
arrive à 7 heures du soir
mais la journée de travail
n´est pas finie encore . A 8
heures du nuit je dois continuer
à enseigner
mathématiques dans le
Lycée Public Nocturne N010
. Comme disait une amie
professeur : c´est difficile
d´aller à travailler
quand tous les gens retournent de
leurs travaux, mais étant,
BEA et moi, deux enseignants en
Uruguay, il faut travailler
beaucoup pour pouvoir payer les
dépenses d´avoir une
maison, une voiture, Internet,
une famille; enfin il faut
travailler beacoup pour vivre
. Une
journée d'un prof au
Mozambique: c'est difficile,
complexe et un défi chaque
journée. En
tant que lectrice de langue, la
norme est d'enseigner trois cours
par semestre - quatre jours par
semaine pour les cours au niveau
élémentaire et
trois jours par semaine pour le
niveau intermédiaire.
Néanmoins, comme je suis
seule responsable du programme de
birman, je ne refuse jamais
d'étudiants, et je finis
donc toujours par enseigner de
quatre à cinq cours, tout
compris, par semestre. Par
conséquent, j'ai un emploi
du temps plus chargé que
celui de mes
collègues. 6h30
bruit infernal du réveil
de mon mari. Je me
réveille et reste
tranquillement au lit car j'ai
cours qu'à 9hoo. L'homme
de ma vie est professeur aussi
mais doit commencer à 8hoo
et a un trajet plus long et plus
stressant . Depuis presque 20 ans
déjà il m'apporte
une tasse de café au lit
et j'adore ça. Dans ma
tête je fais le planning de
la journée. Mes
premières
préoccupations sont
d'ordre privé et familial
. Rappeler à ma fille de
11 ans de prendre sa clé,
son sac de gym, son portable etc
Je me demande aussi ce que je
vais cuisiner à midi et je
fais la liste des commissions
dans ma tête. C'est
à ma demande que le
premier brouhaha de mes
vingt-cinq élèves
de dix ans se tait, pour
finaliser avec eux l'organisation
de l'horaire de la
journée. Une heure dans
une journée peut
être consacrée
à une
spécialité, nous
organisons les autres en fonction
des défis que nous avons
choisis de relever et
l'échéancier de nos
projets. L'orchestre
arrive devant les rangées
d'élèves et
là on commence la
cérémonie. Il y a 8
élèves d'une classe
qui vont automatiquement devant
les drapeaux (deux devant le
drapeau du pays et les autres 6
devant les 6 drapeaux de couleur
de l'école. On chante
l'hymne national puis l'hymne de
l'école pendant que les 8
élèves tirent le
fil pour que les drapeaux montent
le plus haut possible. Puis on
prie en Bali, la langue que l'on
utilise pour prier
Demorgon