Thèse
de Doctorat de Anne
JOLLY a
soutenu le 11 Décembre 2002 une
thèse de Doctorat à
l'Université de
Reims. Le jury
était composé des
Professeurs Alain Laflaquière
(Université de Bordeaux), Dominique
Lassare (Université de Reims),
Gérard Poussin (Université
de Grenoble), Elisabeth Rosnet
(Université de Reims), Michel
Wawrzyniak (Université
d'Amiens). Elle a été
reçue avec la mention "Très
honorable" à l'unanimité
avec félicitation du
jury.
Il
n'est pas possible de retransrire cette
thèse en entier malgré son
intérêt (près de 1000 pages).
(Ceux qui veulent la voir dans son
intégralité peuvent se rendre sur le
site:
http://www.anne-jolly.com).
Les
choix des parties et les découpages
nécessaires, la présentation, les
couleurs sont donc de ma
responsabilité. Hypothèses
de cette
recherche
- Corpus
et
méthodologie
- stress
et
du
traumatisme
psychique
sur lesquelles reposent essentiellement la grille
d'analyse des thèmes
explorés. Plan
de ce qui sera exposé ici
C'est une présentation de
la manière dont a été
vécue l'agression par les
enseignants sur les plans affectif,
cognitif et physique. Il rassemble les
données concernant les
réactions de stress
immédiates et
post-immédiates à la
confrontation avec l'élève,
les manifestations psychotraumatiques
ainsi que les formes cliniques et
évolutives de la pathologie
chronique, les répercussions
matérielles de l'agression sur le
plan professionnel, et enfin, la clinique
liée au vécu de
l'événement. LES
REPERCUSSIONS MATERIELLES SUR LE PLAN
PROFESSIONNEL
et LE
VECU ATTACHE A
L'AGRESSION
Cette partie est consacré
à une présentation du
soutien social reçu des partenaires
professionnels (le chef
d'établissement, les
collègues, l'inspecteur
d'académie, le directeur des
ressources humaines...), des proches (le
conjoint, les enfants, les parents, les
amis...), et de la société
(l'élève agresseur et ses
parents, les élèves et les
parents d'élèves, la police
et la justice, les médecins, les
journalistes...). Il s'attache
également à décrire
la manière dont ont
été ressenties par les
enseignants ces différentes marques
de soutien.
Cette partie vise à
dresser l'inventaire des stratégies
de coping déployées par
l'enseignant pour faire face à
l'événement qui s'impose
à lui, en en distinguant les
différents moments et aspects
stressants : l'agression et ses phases de
pré-, péri- et
post-confrontation, le manque de soutien
social de la hiérarchie et la
symptomatologie traumatique.
LES
STRATEGIES DE COPING OPPOSEES A LA
SYMPTOMATOLOGIE
TRAUMATIQUE COMBATTRE,
FUIR OU SUBIR
?
Quelle
attitude pour les enseignants ayant
supporté des
violences
Cette partie rend compte de
l'image et des sentiments que l'enseignant
a vis-à-vis de
l'élève qui l'a
agressé. Il expose également
les représentations de ces
enseignants par rapport à deux
portraits-robots qu'il leur a
été demandé de
décrire : celui de «
l'enseignant qui encoure le plus de risque
de se faire agresser » et celui de
« l'élève agresseur
type ». *Portrait-robot
des élèves
agresseurs *Portrait-robot
de l 'enseignant qui encourt le plus de
risques d'être
agressé