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AGNES - agression physique à mains nues, menaces de mort, insultes SYLVIE - baiser forcé ADELINE - objet par destination, non reçu RENAUD - menaces, insultes ANDRÉE - diffamation SABINE - menaces de mort ELA - diffamation, attitudes/propos pornographiques et scatologiques CLAIRE - lettre d'insultes SOLANGE - menaces, insultes CATHERINE-1 - violation de propriété |
CATHERINE-2 - chantage ERIC - agression physique armée HERVÉ - harcèlement, menaces AUDE - rumeur INGRID - harcèlement GILLES - insultes, harcèlement DANIEL - menace physique, insultes FLORIENT - agression physique à mains nues MARTINE - agression physique à mains nues MARC - coup de poing ODILE - objet par destination MONIQUE - agression physique à l'arme blanche |
Sexe et age
Les enseignants de collège représentent 71,4% de l'échantillon. Les 28,6% d'enseignants restant s'organisent de la façon suivante: 4,8% exercent en Lycée d'enseignement général et technologique et 23,8% exercent en lycées professionnels.
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La première étape a consisté en un entretien relatif à l'agression, à la façon dont celle-ci a été vécue par l'enseignant et à ses conséquences aux niveaux personnel et professionnel à plus ou moins long terme. Les représentations de l'enseignant sur son métier sont également abordées. Les échanges sont enregistrés pour des raisons de disponibilité de l'écoute à l'égard des sujets, de fidélité à leur discours, et afin de faciliter le travail d'analyse ultérieur. Bien évidemment, les personnes interrogées devaient être volontaires, entièrement libres d'accepter ou de refuser, et assurées d'une confidentialité totale concernant leurs propos. J'ai assuré que l'anonymat serait préservé : leurs noms ne seraient pas mentionnés, ni même celui des établissements, des collègues, de la hiérarchie ou des élèves. Réaliser un entretien auprès de victimes d'agressions, quelques jours ou même quelques années après les faits n'est pas anodin. Les risques de faire resurgir des souvenirs douloureux sont inévitables, et ceux d'accentuer ou de provoquer des troubles symptomatiques évidents. Néanmoins, c'est leur témoigner ainsi un intérêt auquel nous avons pu constater qu'ils étaient extrêmement sensibles. Enfin, les sujets eux-mêmes peuvent éprouver de l'intérêt à s'associer à une étude scientifique, en faisant de leur vécu une expérience utile à tous. La seconde étape a consisté en la passation d'échelles et de questionnaires permettant d'évaluer, l'impact psychologique de l'agression, quatre caractéristiques individuelles (estime de soi, anxiété-trait, dépression et lieu de contrôle), les représentations de l'enseignant sur le monde qui l'entoure, ainsi que ses stratégies d'adaptation à l'agression. Un compte-rendu personnalisé concernant les résultats aux différents questionnaires était systématiquement adressé aux enseignants. Chaque sujet a été rencontré individuellement à une ou deux reprises. Selon les disponibilités de chacun, ces deux étapes dans le recueil des données ont nécessité une ou deux entrevues. Il est arrivé également que je laisse les questionnaires à remplir au sujet et qu'il me les adresse par voie postale. |
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