Des
pages en ANGLAIS
Les "bonnes
pratiques" en éducation Désir
d'uniformisation partout ...: mêmes
écoles, mêmes dipômes,
mêmes concours de recrutement,
mêmes types d'évaluation des
élèves et des enseignants,
mêmes pratiques. Bien sûr
cela peut se comprendre pour
réaliser une certaine justice, une
certaine "égalité des
chances", mais attention au risque de
"standardisation" que cela peut
entraîner dans notre mêtier.
Or celui-ci est un mêtier de
l'humain et non un mêtier de
technicien, de financier ou de
scientifique. Il s'adresse à la
singularité de la personne de
l'élève pour le faire
grandir dans ses connaissances et ses
compétences, ce qui est
difficilement compatible avec une
"standardisation" !
Introduire la notion de "bonnes pratiques"
en éducation peut elle apporter une
aide positive aux enseignants ou
fera-t-elle polémique comme
actuellement dans leur introduction, le
8/3/2012, par la Haute Autorité de
Santé, pour le soin des autistes (
"Autisme
Questions/Réponses").
Qu'il s'agisse de "bonnes pratiques", de
"bonnes idées", de "bonne distance"
à l'autre, nous désirons
toujours des "recettes" car travailler
dans l'humain est difficile, plein
d'imprévus, d'incertitudes et nous
implique continuellement. Mais la
réalité humaine est
complexe, imprévisible, non
totalement maîtrisable; c'est
là notre difficulté mais
aussi notre intérêt et la
noblesse de notre métier. L'attrait
pour le métier d'enseignant, si
nécessaire en ce moment, ne peut
pas reposer seulement sur le désir
de continuer à pratiquer la
discipline qu'on a aimée durant ses
études, elle peut également
avoir pour origine le désir de
travailler sur "la pâte
humaine". Les
français sont dépressifs,
plus que d'autres, nous dit-on.
Or
la
dépression
est causée, entre autres, par la
trop grande distance entre notre
idéal, nos attentes et la
réalité. Et la
période qui approche risque de
renforcer cette tendance dépressive
si nous n'y prenons pas garde!
Certains enseignants seront
déçus de ne pas voir
élu leur "favori", les autres
risquent de l'être un peu plus tard
quand ils s'apercevront que le leur, sous
le poids des contraintes et des
résistances, ne leur donne pas ce
qu'ils attendaient.
Alors soyons modestes dans nos attentes,
dans nos jugements, ne nous laissons pas
complètement envahir par cet
"imaginaire
collectif". Profitons,
au contraire, de ce moment pour voir
surgir de partout des idées
intéressantes et étudions
les sans parti pris. En voici deux,
par exemple, auquelles je trouve
personnellement de
l'intérêt. - la
priorité donnée aux
maternelles et aux premières
classes du primaire car c'est là
que se joue la véritable
égalité des chances et
c'est là que l'efficacité
est la plus
grande.
Encore faut-il que dans ces
maternelles
on favorise l'apprentissage de
l'investissement de la
réalité par les enfants
et l'apprentissage de la
diversité des relations entre
personnes.
Des bonnes
idées
existent un peu partout mais n'oublions
jamais que les
changements,
les évolutions ne se
décident pas par décrets
ou par lois mais sont la
conséquence d'un long travail
persévérant de ces
enseignants qui ont le courage de se
former (parfois à leurs frais)
et d'innover dans leur sphère de
travail ainsi que de l'aide que leur
apportent les associations
pédagogiques et leur grand
nombre de bénévoles. Ces
associations permettent aux enseignants
de se retrouver, de se former,
d'échanger et de partager leurs
expériences. En particulier pour
ceux qui,comme moi, aiment le
Cafépédagogique ils
pourront lire l'article
des
Echos
sur son responsable François
Jarraud. C'est cela qui peut nous
rendre optimiste.
L'article de Marie-Françoise
Bonicel "Le lien, la loi et le sens"
m'a paru particumièrement
d'actualité et
l'expérience "d'improvisation
théâtrale" décrite
par Florence Pire est une illustration
des méthodologies
d'apprentissage par "Mise en situation"
qui font l'objet d'un
dossier. Le
Lien, la Loi et le
Sens
par
Marie-Françoise Bonicel
Que
savons-nous en effet des
traces que nous laissons chez
ceux dont nous avons la charge
?
"Il
n'y a pas d'amour sans Loi, il
n'y a pas de Loi sans
amour". Jean-Marie
Petitclerc...
"
Pour vivre un lien, il faut
avoir vécu un lien ;
ces choses-là se
transmettent ; nul ne plante
sur du granit et nul ne
crée de liens à
partir du néant ".
Daniel Sibony...
Vous
aurez compris au passage que
nous ne pouvons pas inviter
des jeunes à
dégager du sens dans
leur vie, si nous ne sommes
pas aussi interrogés
par cette question
récurrente mais jamais
totalement
aboutie... Limprovisation
théâtrale, outil
dintervention
systémique
par
Florence
Pire
Et si
tout nétait
quune histoire
dinteractions
? Improviser
ne simprovise pas. Pour
que ça marche, la
règle de base est la
co-construction...
Lautre
nous fait
pénétrer dans un
monde incertain et parfois
contradictoire avec ce que
nous avions prévu. En
posant une brique au
départ, on ne sait pas
où on va mais on y va
ensemble. Les résultats
ne sont pas programmés
et nous surprennent.
Limpro demande
daccepter que
lautre fasse autre chose
que ce que je
prévoyais, quil
vienne avec dautres
idées que les
miennes... La
mise en situation est une
méthodologie
d'apprentissage qui prend en
compte toutes les ressources
de la personne. Elle ne
s'adresse pas uniquement
à l'intellect, au
raisonnement mais
également à son
imaginaire, à son
inconscient. C'est de
là qu'elle tire son
efficacité. << Larticulation
entre lindividuel et le collectif
est évidemment le défi de
lEcole de notre temps, y compris
pour ceux qui en attendent des vertus
démocratiques. Face à la
difficulté scolaire, «
lécole doit pouvoir
répondre sur la question des
connaissances et de la socialisation
» explique A. Van Zanten, pour qui
accompagnement personnalisé
ne peut quêtre
bénéfique si on maitrise les
conditions dans lesquelles ça a
lieu : non pas dans
lextériorité ou les
dispositifs ségrégatifs,
mais dabord à linterne
de la classe et en coordonnant les
interventions
différentes.>>
Cafépédagogique
(Edito de Marcel Brun
9/01/12).
Effectivement c'est d'abord dans la classe
qu'il est nécessaire de chercher
à tenir compte des
différences personnelles des
élèves. Ceci demande de
la part des enseignants une
capacité d'invention, de
création de nouvelles façons
de travailler en groupe, dans les
classes. Or la réponse est
souvent "oui on voudrait bien mais
comment faire quand on a une classe
surchargée, une classe
nombreuse?".
C'est pourquoi je propose ce mois- ci,
d'une part, le témoignage d'un
grand pédagogue, André
Giordan, qui montre, dans sa "leçon
d'adieu", comment il a passé son
temps à inventer de nouvelles
façons de travailler avec des
grands groupes " Ce qui a
transformé parfois la salle de
cours en champ de bataille ! " ,
et comment il n'a pas eu peur des
échecs, condition indispensable de
l'apprentissage et de la
création.
On trouvera également quelques
exemples d'outils que j'ai tous
utilisés pour travailler avec des
grands groupes. Il n'est pas question de
les appliquer tels quels mais de s'en
servir dans un processus de
création personnelle en les
adaptant à la situation et à
son propre
tempéramment.
Introduire la créativité
dans l'école cela peut être
entousiasmant pour un enseignant et un
souhait pour cette nouvelle année
2012.
Président de la
"Commission internationale de
Biologie, Éthique et
Éducation (CBE-IUBS)"
et expert pour"Sciences et
Société de la
Commission européenne",
ses recherches sont connues
à plusieurs titres. Il
a été, dans le
champ de
léducation au
développement durable,
un pionnier sur le plan
international, notamment pour
lUNESCO et la
Communauté
européenne.
Il donne ici une
synthèse de ces
travaux, de ses échecs
et de ses
espoirs.
Voici quelques idées
à adapter à
chaque situation.J'ai
vécu et pratiqué
tous ces
exemples
A travers les bouleversements
actuels de l'école,
allons-nous passer de
l'individu (l'individualisme?
!) à la personne et
retrouver une
possibilité de
développer la
créativité
à l'école et une
certaine solidarité
grâce à elle ?
La prise en compte de
l'individu, n'est pas celle
des personnes. Il reste un
chemin à faire
!
Le concept d'accompagnement
est utilisé
actuellement dans bien des
champs. C'est donc une bonne
chose qu'il s'introduise
également dans
l'enseignement. C'est pour moi
mettre un peu d'humain dans un
contexte souvent uniquement
informatif ou
instructif. Editorial:
Un
certain nationalisme Un
certain nationalisme refait surface
actuellement. N'est-il pas utile que les
enseignants rappellent à leurs
élèves quelques principes
importants: -
les pays sont de plus en plus
interdépendants et leur
souveraineté est donc devenue
relative comme la liberté des
personnes: elles consistent le plus
souvent à choisir ses
dépendances (si possible !)
plutôt que de ne pas en
avoir. -
l'unité de l'Europe est utile
comme structure intermédiaire
apportant la paix et une certaine
régulation de
l'interdépendance. - la
Terre-Patrie est notre bien à
tous à protéger et
à sauvegarder comme le dit Edgar
Morin
Le monde évolue vite; actuellement
la guerre paraît bien loin de la
France, mais nos jeunes ne doivent-ils pas
la connaître de façon
sensible, à leur niveau de jeune,
pour ne pas l'oublier
naïvement. C'est dans ce but que
je mets quelques pages du journal que j'ai
écrit quand j'avais 10 ans en
1939.
Jacques Demorgon avec sa grande
connaissance de l'interculturel nous
montre comment la globalisation
entraîne l'interdépendance
des peuples, comment la création
d'une Europe des échanges est
importante car "Une perspective comme
celle de la construction européenne
ne peut se faire seulement par
décret. Elle ne peut vraiment "
prendre " que si les citoyens des
différentes nations trouvent des
raisons de vouloir vivre mieux ensemble.
Mais cela peut-il se faire sans
rencontres, sans échanges, sans
coopérations multiples, sans
réflexions, sans
élaborations de sentiments et de
pensées ?"
François Bonicel dévoile la
complexité de la globalisation au
niveau économique et les
intérêts divergents des
pays.
Enfin nous trouverons la pensée
d'Edgar Morin sur la
Terre-Patrie
Avec l'espoir que nos
élèves et nos
enfants ne retrouveront jamais
ce climat !
Quand
on traite, aujourd'hui, de
globalisation et de
développement, il
s'agit essentiellement de
globalisation
économique avec son
excroissance singulière
de globalisation
financière. Or cette
globalisation, on le sait,
entraîne du
développement, mais
aussi du
sous-développement :
croissance des
inégalités et
dégradation grave de
l'écologie
planétaire par
Jacques
Demorgon
Au sens strict, la croissance
décrit un processus
d'accroissement de la seule
production économique.
Elle ne renvoie donc pas
directement à
l'ensemble des mutations
économiques et sociales
propres à une
économie en expansion.
Ces transformations sont
conventionnellement
désignées sous
le terme de
développement
économique. Nelson
Vallejo-Gomez Les diverses
dimensions de la formation
des enseignants Editorial en
vidéo (Attendre
la fin du chargement) On
parle de la formation des
maîtres en sous-estimant
le plus souvent sa
complexité et ses
différentes dimensions
que nous développerons
ci-dessous ...
La
formation des enseignants est de nouveau
sur le devant de la scène.
Grâce au Cafépédagogique
nous avons connaissance de l'état
de la mise en place de l'accompagnement
des enseignants dans leur démarrage
professionnel. La plupart des
observateurs retiennent de ce document la
phrase suivante: <<Il
ressort que ceux-ci ( les stagiaires)
commencent à connaître, en
octobre, un état de fatigue. Il
leur semble difficile de concilier, dans
lurgence, lorganisation de
leurs classes (préparation des
cours, gestion de la classe) et leur
formation. Les stagiaires estiment manquer
de méthodes et du recul
nécessaire pour effectuer leur
travail et lapprentissage de leur
futur métier.>>. Mais
en réalité ce document
(Etude
relative au dispositif d'accueil,
d'accompagnement et de formation des
ensseignants stagiaire des premier et
second
degrés)
mérite
d'être lu dans son
intégralité. Il
nous permet de savoir, pour la
première fois à ma
connaissance, que 12 professeurs des
écoles stagiaires ont
démissionné en septembre et
octobre 2010, contre 44 démissions
de stagiaires IUFM en septembre et octobre
2009 pour le premier degré; 65
démissions contre 48
lannée dernière durant
la même période, pour le
second degré. "Toutefois une
enquête réalisée
début octobre sur ce point
spécifique avait montré que
pour leur grande majorité, les
démissions sont intervenues avant
la rentrée scolaire et pour des
raisons qui ne sont pas liées avec
la difficulté du
métier". Et ces
résultats sont variables suivant
les académies. Pour
le premier degré, 3,1% des
stagiaires ont pris un congé de
maladie ordinaire en septembre 2010. Ce
chiffre est inférieur à
celui constaté lannée
dernière sur la même
période. Il en est de
même pour le second degré
où <<le taux
dabsence chez les enseignants
stagiaires à la rentrée 2010
nest, ...pas supérieur
(à celui des) ex-stagiaires IUFM ou
(des) néo-titulaires de lan
dernier.>> On
découvre également dans ce
document que des formations sont
instituées de façon
très variable suivant les lieux et
parfois de façon très
tardive et que certains stagiaires
"redoutent le retour devant
leur classe après la formation
groupée lorsquelle est sur
plusieurs semaines." Par
ailleurs, dans certains lieux "ces
formations prévoient des ateliers
danalyse de pratiques permettant un
partage dexpérience entre des
tuteurs chevronnés et de nouveaux
tuteurs.Il sagit notamment
dapprendre à observer une
séquence de classe, savoir
évaluer les compétences
professionnelles, apprendre à
communiquer et à mener des
entretiens avec les stagiaires.La
formation prévoit, lorsquelle
est sur toute lannée de faire
un point sur lévolution des
pratiques professionnelles des stagiaires
et les stratégies à
développer pour les amener à
une maîtrise des compétences
attendues. Ces formations ont
été adaptées en
fonction de lexpérience du
tuteur et peuvent être transversales
ou déclinées par
discipline." Autrement dit, on a
ici la mise en place de ce qu'on appelle
"une
supervision"
comme je l'avais instituée pour les
"groupes de suivi "à l'IUFM de
Reims . On
voit ainsi que, finalement, les
indications de ce document sont plus
nuancées qu'il n'y paraît et
de plus on constate que ces
résultats sont variables suivant
les académies. Résultat
de la décentralisation? Avec ce
qu'elle peut apporter de bon et de mauvais
: adaptation aux conditions locales ou
résultats de la compétence
plus ou moins grande des acteurs?
Mais
comme il est demandé dans la
conclusion du document: "il
conviendra de réaliser un bilan au
terme dune année scolaire
complète afin de mesurer de
façon plus exhaustive tous les
effets de la réforme du recrutement
des enseignants, notamment en termes de
gestion des ressources humaines".
C'est à ce moment-là
qu'on y verra plus clair sur ce partage
des responsabilités entre le
Ministère de l'Enseignement
supérieur pour la formation
initiale des enseignants et le
Ministère de l'Education nationale
pour le recrutement et l'accompagnement
dans le démarrage du métier
comme je l'indiquais il y a
déjà pas mal de temps (voir:
la
réforme de la formation des
maîtres). Ce
qui pose des problèmes comme le
signale Debarbieux:
"là on est pris dans un
noeud de contradictions incroyable.
L'éducation nationale ne peut pas
changer les masters enseignement qui sont
construits par des universités
autonomes. Il va donc falloir
négocier avec les autorités
universitaires si on veut qu'enfin les
enseignants français soient
formés en ce domaine." (celui de la
violence) Evidemment
les décideurs qui comparent
l'état actuel à
l'état antérieur trouvent un
changement et sont donc satisfaits (ils
sont efficaces !), les critiques qui
comparent l'état actuel à un
idéal ne peuvent que constater que
ce dernier est loin d'être atteint
et ils ne peuvent que s'en plaindre. Mais
comme le dit encore Debarbieux:
"Il
est temps maintenant de
dé-idéologiser le
débat scolaire et de chercher le
consensus. C'est aussi ce que proposera la
prochaine rencontre des Etats
généraux qui
s'intéressera aux politiques
publiques de prévention contre le
harcèlement. Je les prépare
avec les Rased qui auront toute leur place
dans ce dispositif." et ceci
après une formation de formateur
pour les questions de violence (voir plus
bas). Pour
mon compte je me contenterai de
présenter des documents permettant,
à ceux qui le désirent, de
se former à cette dimension de
l'enseignement tellement absente dans la
formation, celle de la psychosociologie
(les relations, les groupes, les
changements dans l'institution,
l'importance de la culture...)
Comment
un enseignant peut s'informer et
se former à la
psychosociologie Textes
fondamentaux de psychologie
sociale anglais et
américains
présentés
par André Lévy et
Sylvain
Delouvée La
confiance ! On la réclame
partout. -
Les financiers espèrent que la
Bourse la retrouvera et les
enseignants se demandent comment la
faire revenir et l'entretenir dans
leurs classes ( les
élèves français
étant déclarés par
PISA parmi les plus
défaitistes). Et
pourtant la confiance paraît
présente continuellement dans notre
vie de tous les jours c'est Didier Martz
qui remarque que "les automobilistes
laissent passer les piétons, chacun
se rend à son travail
ponctuellement et en sort tout aussi
ponctuellement. Et le collégien de
la même manière. Tout est
parfaitement prévisible"... car on
a confiance dans les autres
! Alors
la confiance est-elle un don de la nature
ou un chantier humain au long cours comme
le suggère Marie Françoise
Bonicel? L'important
n'est-il pas d'apprendre à vivre
avec les autres pour retrouver la
confiance des autres et indirectement
d'eux-mêmes? (Jacques
Salomé) Les
enseignants ont, tout
particulièrement, à
retrouver la confiance en eux-mêmes,
en leurs valeurs et en leur utilité
dans la société, car
"mettant à bien ou à mal
le besoin essentiel d'estime et de
confiance en soi de l'enfant,
l'école fortifie la
sociabilité ou renforce la
rivalité"
(Armen
Tarpinian)
. Les enseignants en témoignent :
certaines formations peuvent les y aider ,
mais rien ne sera fait dans cette
direction tant que les concours de
recrutement ne changeront pas car
<<Eric Debarbieux, lorsqu'il
présente son rapport sur le
harcèlement, met l'accent sur la
formation des enseignants: il sait qu'il
sera suivi sur ce point par les
médias, curieux de la
réponse du ministre, qui ne peut
rien faire, sinon "transmettre à sa
collègue" Valérie
Pécresse, laquelle ne peut pas
grand chose, puisque les
universités sont autonomes.
>>TOUTEDUC.
Les concours de recrutemnt conditionnent
la formation, c'est donc sur leur
changement que doivent porter toutes les
demandes. Que
ceux qui aiment les définitions se
posent la question: quelles
différences y-a-t-il entre: image
de soi, image idéale, estime de
soi, confiance en soi... Bonne
lecture. Dans
une société
où la réussite
sociale constitue la
référence,
où la concurrence
à l'école, dans
la vie professionnelle et dans
la cité favorise
l'individualisme, où la
compétition
internationale redistribue les
cartes des premiers et des
derniers à l'aune du
PIB, le concept d'estime de
soi donne lieu à de
multiples publications et
réflexions, notamment
sur son impact dans les
apprentissages scolaires,
comme s'il fallait un antidote
aux surenchères de
l'efficacité. A
regarder la
société des
hommes tourner on est
frappé par sa presque
parfaite cohésion. Une
mécanique parfaitement
rodée, huilée.
Quand bien même les
valeurs se perdraient, il n'en
reste pas moins que les
automobilistes laissent passer
les piétons,que chacun
se rend à son travail
ponctuellement et en sort tout
aussi ponctuellement. Et le
collégien de la
même manière.
Tout est parfaitement
prévisible. Je sais,
sans même y
réfléchir, que
dès mon réveil,
la journée va se
dérouler comme
prévu. Le décor
est en place, les acteurs
aussi, attendus chacun dans
leur
rôle.... Apprendre
à vivre avec les autres
supposera qu'on puisse
apprendre à chaque
enfant à
découvrir et à
respecter quelques balises ou
repères (en sachant
qu'à défaut de
père il vaut mieux
avoir des repères !),
concernant leur propre
existence. Balises qui leur
permettront de commencer
à s'auto
apprécier, de pouvoir
se faire confiance, d'accepter
de se responsabiliser et peut
être d'apprendre
à
s'aimer. Image
de soi - Image idéale
de soi - estime de soi -
confiance en soi quelles
différences? L'
augmentation de la confiance en
soi au cours d'un stage de
formation clinique
d'enseignants <<Nous
ne sommes pas reconnus,
nous ne sommes pas
écoutés,
notre compétence
n'est pas reconnue, on est
jamais encouragé,
complimenté. Il
faut une haute estime de soi
pour résister. La
hiérarchie n'a pas
d'intérêt pour
les problèmes humains;
ils nient tous la parole des
gens. Il n'y a pas de
travail collectif, d'où
l'indifférence
générale; chacun
est dans son coin. On est
des simples
exécutants. On a
une tâche à faire
et elle n'a plus de sens. Si
on rouspète, on vous
dit "vous n'avez qu'à
partir".>> Comme
tout enseignant, je suis sensible,
actuellement, à tout un ensemble de
symptômes qui me paraissent avoir un
point commun: "l'autorité".
Les
enseignants savent concrètement,
tous les jours, combien le problème
de l'autorité est permanent dans
leur classe. Beaucoup aimeraient avoir des
"recettes", connaître les "bonnes
pratiques", les "gestes professionnels"
qui assurent l'autorité
indispensable à qui veut se faire
entendre sans avoir à passer une
partie importante de son temps à
faire de la discipline... Mais
est-ce bien là que se trouve la
solution? Ce qui se vit dans nos classes
est lié (interagit) avec ce qui se
vit dans le monde comme je tente de le
montrer dans mon billet
d'humeur. Jacques
Salomé nous montre comment les
enfants n'écoutent pas ce qu'on dit
ou ce qu'on fait, mais entendent ce qu'on
est. C'est
un des points qu'aborde également
le collectif "Ecole changer de cap" dans
sa lettre sur les dix changements
nécessaires pour réformer
l'école. On
pourra relire les réflexions
intéressantes de Françoise
Rossetti-Herbelin et trouver un livre pour
approfondir ce thème de
l'autorité. A
L'ECOLE DIX
TRANSFORMATIONS
POSSIBLES
Collectif
École changer de cap :
Laurence
Baranski, Marie-Françoise
Bonicel, Henri Charpentier,
Olivier Clerc, Daniel Favre,
Jacques Fortin, André
Giordan, Maridjo Graner,
Véronique Guérin,
Claire Héber-Suffrin,
Georges Hervé, Jacques
Lecomte, Brigitte Liatard, Bruno
Mattéi, Edmond Marc, Edgar
Morin, Jacques Nimier, Aline
Peignault, Brigitte Prot, Paul
Robert, Charles Rojzman,
Théa Rojzman, Vincent
Roussel, Claire
Rueff-Escoubès,
François Soulard, Armen
Tarpinian, Eliane Tarpinian,
Édith
Tartar-Goddet. L'autorité
au sens initial du terme c'est:
La
transmission Une
intiation à la philosophie est
envisagée en seconde. Pourquoi pas,
même s'il s'agit encore de rajouter
une discipline! Cette initiation
existe bien depuis plusieurs années
dans différents pays dès
l'école primaire (Québec
entre autres). Mais comment
"transmettre" la philosophie?
Autrement
dit, il s'agit de "programme", de
connaissances" , de "notions" et de
"préparation à la classe de
terminale" et non d'apprentissage des
élèves à la
réflexion à partir de leurs
questions sur la vie, sur le monde, sur
l'actualité dans un climat
où ils peuvent découvrir
également l'écoute mutuelle
et le respect de leurs différentes
opinions. C'est cette esprit
philosophique que développent
différentes expérimentations
.(voir par exemple "La
philosophie en lycée
professionnel"
ou "Paroles
d'élèves").
On a là un nouvel exemple de la
"dégradation
des bonnes
idées"
! Derrière cet exemple se joue la
conception que l'on a de la
"transmission". Transmettre
des connaissances, n'est-ce pas à
cette fonction que certains veulent
réduire le métier
d'enseignant? Pourquoi pas, si l'on prend
ce concept de "transmission" dans toute sa
complexité. C'est
ce que fait Marie-Françoise
Bonicel, avec le brio et le style qu'on
lui connaît dans un livre qui vient
de paraître: "Entre
mémoire et avenir. Essai sur la
transmission". Chaque
enseignant pourra y découvrir les
multiples dimensions de cette fonction de
transmission au centre de ses
préoccupations. Elle nous
livre des "bonnes feuilles" de son livre
dans le texte ci-dessous.
Jacques Salomé nous aide, lui,
à repenser la transmission de
connaîssances à des enfants
en difficultés scolaires; Cela
nécessite une "implication
relationnelle" de l'enseignant et il nous
propose un exemple de cette
implication. C'est
aussi à travers le nouveau site de
"Ecole
changer de
cap"
que l'on peut constater toute la dimension
humaine de ce concept de
Transmission. On
pourra également voir ou revoir le
dossier sur l'évaluation pour
savoir s'il faut transmettre avec ou sans
note dans le primaire.
Quelques
balises relationnelles pour
transmettre à des enfants
en difficultés
scolaires Tout
dabord renoncer à
utiliser lexpression
« enfants difficiles
» ou « enfants en
retard », pour la
remplacer par une expression
qui implique directement et
clairement lenseignant :
« Je me sens en
difficulté avec tel ou
tel enfant ». Cela veut
dire que cest bien moi,
lenseignant, qui accepte
de reconnaître que je
ny arrive pas, que je
suis mis en échec, que
je suis désarmé
ou impuissant devant tel ou
tel enfant... Quand
nous constatons ce que nous
avons transmis à nos
enfants, c'est souvent une
surprise. Souvent des
injonctions
répétées
n'ont pas eu d'effet alors que
des comportements
calqués sur les
nôtres
(appréciés ou
non par nous!) sont
adoptés sans
volonté
particulière de notre
part! Comme si nous leur
avions transmis des parties de
nous-mêmes à
notre insu. Notes
ou pas : où est le
problème
?
(Pdf) par
Daniel
Favre Sa
pensée
devrait
intéresser
tout
particiulièrement
les
enseignants. En
effet ses
réflexions
sont parmi
celles qui
peuvent
redonner du
sens à
l'école
et aux
changements
actuels. C'est
pourquoi j'ai
cherché
à la
présenter
à ceux
qui ne la
connaissent pas
du tout et
proposé
des liens et
des livres
à ceux
qui veulent
l'approfondir.
Il peut nous
aider
"Pour
entrer dans le
XXI ème
siècle"! Les
relations entre parents et
professeurs sont importantes pour
l'enfant, pour son
éducation, pour sa
motivation
à apprendre. Mais les
difficultés liées
à la rencontre de ce
couple sont nombreuses car il
s'agit bien d'un véritable
couple avec tous les
problèmes qui lui sont
inhérents. Il est
donc utile de chercher à
comprendre cette relation
à la lumière des
études faites sur le
couple. Cette relation a bien des
dimensions: espace, temps,
demandes... et nous les
aborderons par la
suite. La
motivation est "interne"
ou "externe" à
l'élève.
La motivation externe
est connue, elle se
réduit à "
la carotte ou le baton",
les bonnes notes et les
punitions, c'est la
méthode de
dressage des
animaux...et il ne faut
pas oublier que l'homme
est un animal! ... Mais
pas seulement! Ce qui le
différencie de
l'animal c'est son
imaginaire. La
motivation interne
s'appuie sur cet
imaginaire. Diriger,
suivre, guider, tutorer,
former, soutenir, coacher,
superviser, étayer,
cheminer avec, conduire,
mener, parrainer, escorter,
faire alliance, superviser,
accueillir en groupe de
paroles, d'analyse de la
pratique ou en espaces de
médiations
sans
oublier l'accompagnement
musical qui est censé
soutenir la voix du soliste,
du chur ou du danseur,
et même "le soutien au
soutien" (Jacques
Levine) Accompagnement
d'enfants et d'adolescents en
difficulté
scolaire Dr.
Cyrille Cahen,
neuropsychiatre Voulez-vous
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) Abonnement
au
groupe: Sexualisation précoce On peut voir aussi sur ce thème pour
les abonnés au Monde: abonnes.lemonde.fr/claude-halmos-il-faut-que-les-parents-reapprennent-a-dire-non et sur ce site: <<Nombre
de neuroscientifiques pensent que, pour
prédire des
événements au
caractère incertain, la machinerie
cérébrale opère
suivant les principes de
l'inférence statistique....Il
ressort de cette étude, et de
plusieurs autres, que les sujets tendent
systématiquement à
surestimer la probabilité des
événements positifs. Pire,
Tali Sharot montre que ce biais
résiste à la confrontation
avec les statistiques
objectives...Estimations et
prévisions vont bon train en cette
période de campagne
présidentielle. Les candidats
déclarés et
présumés, lorsqu'on les
écoute bien, font clairement preuve
du biais optimiste, et on peut penser que
le futur président est celui qui
saura le mieux attacher son nom à
l'optimisme des électeurs.
Néanmoins, la seule certitude,
c'est que candidats et électeurs
devront tôt ou tard réajuster
leurs attentes.>> Angela Sirigu. Le
MONDE Science & tecno
11/02/12 La pédagogie
Freinet de
livres
de psychopédagogie
plus
de 1400 pages pour
vous y retrouver Mon
hébergeur Un livre qui me touche
personnellement ! La reconnaissance du sujet
sensible en éducation Qu'entend-on
alors par sensible? Tout à la fois
les sens, les émotions, la
sensibilité et, au-delà de
tout cela, une manière d'être
et de sentir le monde, qui n'est pas
réductible au langage ni à
la rationalité. Dans un contexte
éducatif et formatif qui a tendance
à être abandonné
à l'illusion de la maîtrise,
cela signifie qu'il y a à cultiver
des dimensions oubliées du sujet et
en même temps, à les
protéger. Lettre ouverte du
collectif "Ecole: changer de cap"
Coordination :
Armen Tarpinian: Laurence Baranski,
Marie-Françoise Bonicel, Henri Charpentier,
Olivier Clerc, Daniel Favre, Jacques Fortin,
André Giordan, Maridjo Graner,
Véronique Guérin, Claire
Héber-Suffrin, Georges Hervé, Jacques
Lecomte, Brigitte Liotard, Bruno Mattéi,
Edmond Marc, Adriana Monzon, Edgar Morin, Jacques
Nimier, Aline Peignault, Brigitte Prot, Paul
Robert, Charles Rojzman, Vincent Roussel, Claire
Rueff-Escoubès, François Soulard,
Éliane Tarpinian, Édith Tartar-Goddet
Avec la
participation de : Claire Blain,
Daniel Calin, Pierre Delion, Pierre Frackowiak,
Vincent de Gaulejac, Nathalie Georges, Sylviane
Giampino, Bernard Golse, Roland Gori, Tim Greacen,
Marina Julienne, Christopher Lane, Isabelle Millon,
Sylvain Missonnier, Hubert Montagner, Michel
Parazelli, Christiane Simon-Lang, Pierre Suesser,
Serge Tisseron. avec un chapitre sur
"l'estime de
soi" 851 +1 722 +2 657 -2 441 -1 409 = 375 +1 297 N 232 -2 216 = 207 = Un livre de
Serge Ginger Un livre
de Didier MARTZ Un livre d'Armen
Tarpinian -
Formation des eenseignant et
pasychosociologie -Aider
les élèves? Oui mais
comment? -
Portiques, sanctuarisation et
Cie -
La
réforme de la formation des
maîtres et celle du
lycée Un livre de
Marie-Françoise
BONICEL Claude
Thélot Didier
Martz Emmanuel
Davidenkoff
Cafépédagogique:
-
Le bac n'échappe pas à la
subjectivité -
Ne
pas trop "mettre la pression" Jacques
Nimier Reproduction
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j'aurais mal analysés en amont. |