Travail en
groupes sur un chapitre du programme -1) Choisir un
chapitre du livre de la classe (on s'en
sert si peu !) - 2) Faire 10
minutes de cours ex cathedra pour
présenter ce chapitre et en
particulier indiquer les paragraphes
importants à étudier, ceux
à lire et ceux qu'on peut passer
(les élèves marquant au
crayon sur le livre au besoin) -3) Donner ce
chapitre à étudier pour le
cours suivant. - 4) Le jour
arrivé, mettre les
élèves par 4 et leur
demander d'échanger entre eux sur
leurs difficultés. Préciser le
temps imparti pour cet échange.
Ceux qui ont compris expliquent aux
autres. Si personne n'a compris une
question on appelle le prof qui vient dans
le groupe momentanément pour
apporter la réponse ou une piste de
réflexion. - 5) Laisser ensuite
le groupe choisir les exercices du livre
qu'il veut chercher ou donner à
tous un travail à faire. Durant ce
travail l'enseignant se déplace de
groupe en groupe suivant les
appels - 6) On peut faire
un autre jour un devoir sur table par
groupe de 4 (un seul devoir pour 4 est
rendu). Ceci pour évaluer les
questions qui restent à
préciser. ( 3' 31) -
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les Vidéos Phillipe
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C'est une
méthode qui s'apparente à la
première: "sous groupe avec compte rendu".
Mais ici on a une succession de périodes de
6 minutes chacune avec des groupes de 6
personnes
Voir la très
bonne description en PDF:http://formathon.fr/formation_cres/Docs/O_anim/6.pdf Autour
d'un mot (J'ai
pratiqué cette méthodologie dans un
amphi de 300 étudiants)
Cette
méthodologie est utile pour étudier
les représentations d'un groupe sur un sujet
donné. On peut l'utiliser pour
introduire une partie nouvelle d'un programme ou
pour comparer les représentations d'une
discipline en début et en fin
d'année.
On se
reportera au texte "Autour
d'un mot"
. Ce qui change avec
un grand groupe: - les consignes
doivent être plus
précises, dites plus lentement,
répétées. On
doit en particulier indiquer comment
chaque élève ou
étudiant circulera pour aller au
tableau. Autrement dit il faut
instituer un schéma de
circulation dans la classe ou
l'amphi. On pourra supprimer
la 3 ème partie (barrer les mots)
pour gagner du temps.
On définira la
formation des groupes de la 4 ème partie (
par exemple, dans un amphi demander aux
étudiants de rang pair de se retourner vers
leurs camarades de rang impair (et en
précisant le minimum et le maximum de
participants à un groupe). Les
comptes-rendus devront être plus rapides et
ne rapporter que ce qui est nouveau ou
différent par rapport aux
précédents. Avantages -Faire découvrir la
variété des représentations
présentes dans un grand groupe Difficultés Jeu de
rôle en 3 cercles
(se référer au texte:
"Jeu
de rôle")(fait
avec 50 enseignants de
mathématiques)
Sur une idée
de Didier Anzieu, j'ai pratiqué des jeux de
rôle en grand groupe (une cinquantaine de
personnes) en disposant les participants en trois
cercles concentriques: - le deuxième,
intermédiaire, garde le silence durant le
premier temps, celui du jeu de rôle, mais
participera à la deuxième partie,
c'est-à-dire à l'échange
sur le jeu. - le troisième, au
centre, constitué des participants
acceptant de rentrer dans le jeu de
rôle
Retrouver le
déroulement du jeu de rôle dans la
page correspondante, de même que
l'échange avec le deuxième
cercle.
On peut y ajouter une
partie pendant laquelle on demande à tous
les participants de se regrouper par deux (en
mélangeant les cercles) pour un
échange d'une durée
précisée.
Didier Anzieu compare
les cercles (extérieur) au Surmoi,
(intermédiaire) au moi et (central) au
ça. Avantage Brain-storming
(se référer à la page:
créativité)
Cette
méthodologie convient
particulièrement au groupe
important; elle peut servir: - de
procédure pour partir de
représentations
repérées afin de faire
des mises au point et donner de
l'information - de
méthode pour "réveiller"
un groupe "endormi" ! Blason en
grand groupe
(à généraliser en
construction de paper board) Se
référer à la page
"Exercice
du blason" Dans le cas d'un grand groupe
il faut prévoir un temps plus
long.
On peut
généraliser cette
méthode avec un grand groupe pour
lui faire étudier un sujet
quelconque en demandant de réaliser
sur un paper boad, par petits groupes de 4
à 6, un résumé, le
développement d'un aspect ou une
représentation graphique ou
symbolique d'une question, avec affichage
sur un mur. De nouveaux
petits groupes peuvent être
formés avec pour consignes de
mettre en commun ce qui les
"frappe". Puis on peut
proposer une analyse des
différences et ressemblances
entre les façons d'aborder la
question
étudiée.
Une mise en
commun générale est
proposée ensuite. On est souvent
surpris par la créativité de
certains groupes ! Vidéoconférence
C'est ma
dernière découverte ! J'ai
pu tout d'abord converser avec un groupe
de formateurs de Cali en Colombie puis
faire une conférence à un
groupe d'enseignants de Bogota (Colombie)
avec une traductrice compétente
!.
J'en retire
l'impression que cette nouvelle technique
peut apporter au travail d'un grand groupe
(une classe) une possibilité de
liens multiples avec peu de frais
(vidéo caméra 50 €, logiciel
skipe gratuit et vidéo projecteur
(plus cher !). Des opportunités
pour les langues et pour des contacts
entre pays ...
Elle demande
certainement une expérience: le
choix de phrases courtes et simples pour
la traduction; une pensée claire et
structurée car le temps est
court. Mais tout cela est utile
à apprendre aux
élèves me
semble-t-il.
Il existe
bien d'autres méthodes comme "la
méthode des cas" par exemple... ce
ne sont ici que quelques
exemples. Remarques
et aspect psychologique
On peut
trouver intérêt, parfois,
à réunir deux classes pour
un cours ex-cathedra ou pour faire un des
exercices proposés plus haut: cela
dégage des heures pour des travaux
en groupe plus petits. On pourrait
également (mais je ne l'ai pas
fait!) remplacer les travaux de groupe
décrits plus haut par des travaux
sur des pages Facebook où se
retrouvent les membres de chaque petit
groupe puisque de plus en plus
d'élèves ou étudiants
ont un ordinateur portable; Les
mises en commun et l'intervention de
l'enseignant seraient alors à
repenser. L'avantage réside dans le
fait qu'il n'y a pas de changement de
salles ou de tables mais la relation n'est
pas de même nature ! Si certains ont
fait une expérience de ce type je
serais heureux de la connaître et de
la faire partager.
Il est
difficile de changer ses "routines" et
abandonner, à l'occasion, un cours
ex cathedra ne se fait pas sans soulever
des défenses plus encore chez les
élèves peut-être que
chez nous-mêmes. En effet les
élèves, eux aussi, n'aiment
pas changer leurs habitudes, leur position
passive à l'écoute d'un
cours leur est souvent agréable,
elle leur permet de rêver, de penser
à autre chose et ne leur demande
pas d'effort. A l'inverse leur
proposer de prendre en main leur
activité, de travailler en groupe
risquent de se heurter à un refus:
"ça ne sert à rien",
"on n'a pas le temps", "on ne
sait pas faire"...
Autrement
dit l'enseignant doit être
suffisamment convaincu de l'utilité
de ces méthodes pour faire face
à ces réactions et ne pas
avoir peur des imprévus que suscite
un grand groupe. http://www.unil.ch/webdav/site/cse/shared/brochures/memento_grands_groupes_v2.pdf U.S.
Schools Forge Foreign Connections Via
Web <<Monsieur
Nimier, Un grand merci pour ce partage de vos
expériences très inspirantes et
instructives. Dans un autre contexte, vos
expériences me font penser à
l’expérience pédagogique
développée en Colombie depuis les
années 80, par la Fondation Escuela Nueva.
De la pédagogie collaborative avec multiples
grandes succès. Bien à vous>>
Arturo Uscategui <<Votre
présentation est révélatrice
de votre parcours de formateur chevroné.
Toutefois, l’environnement et les outils
d’apprentissage déterminerons de tout
temps l’efficacité de toute
méthode d’enseignement. Cette que vous
décriver marche certes mais
présentera des limites dans un cadre ou la
classe n’est pas toujours
homogène.>> <<J’ai
eu la chance de 1972 à 1974 d’avoir
Jacques Nimier comme prof et je confirme que le
travail en groupe , tout d’abord
déroutant, a été la clef de
mon succès au bac C avec un niveau de maths
qui est passé de déplorable à
moyen! >> <<Merci pour
les outils pertinents, il reste à savoir
comment les adapter à la cyber-formation.
>> <<Il est vrai
que la formation à distance, prenons par
exemple une formation en étude
supérieure en FOAD, propose des travaux de
groupe mais en petit nombre, où les
participants s'auto-régulent eux-mêmes
après l'énonciation de consignes par
un tuteur dédié. Pourquoi ne pas
envisager un mixte de ces deux approches, l'une en
grand groupe sur un thème
général, l'autre en petits groupes
sur des problématiques plus
spécifiques, pour revenir ensuite à
une mise en commun en grand groupe ?>>
<<de quoi
s'agit-il ? une offre de bienfaisance ou une
prestation payante ???? >>
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