MATHEMATIQUE et
IMAGINAIRE L'objet
mathématique est "investi" par un
imaginaire personnel et social. Ce qui
entraîne
diverses
représentations des
mathématiques chez les
élèves, les enseignants et
les chercheurs en mathématiques.
La présence constante de cet
imaginaire aura bien des
conséquences dans des domaines
comme le choix d'une profession
(enseignant de maths, chercheur en
mathématiques,
ingénieur...), les
difficultés rencontrées par
les élèves dans cette
discipline, l'évaluation et la
sélection dans les écoles.
Il est donc important pour un professeur
de prendre conscience de cette dimension
dans son enseignement, dans sa
compréhension des échecs et
dans la rééducation de cette
discipline. "la
catastrophe résultant de
l'opération d'un corps
dégénéré
épointé
après coupure et dont les
restes séparés sont
décomposables"! Cet
entretien fait apparaître
une articulation possible de la
représentation
individuelle et de la
représentation sociale.
des maths. Cette dernière
est présente dans l'image
de "barrière", puis de
"mur" (quelque chose qui marque
une limite). Claire prend en
compte la représentation
sociale mais elle ne la fait pas
sienne, elle en a un
personnel Différents
fantasmes de type oral, anal,
phallique, oedipien
projetés sur les
maths. Des
exemples. Sommaire
de la thèse de Mauret :
Ethnologie et nombre - La
rédaction sur "le pays des
chiffres"
- Entretien
avec une élève de
C.A.P.(Sophie) -
Entretien avec une
élève de
C.A.P.
(Christelle)
- Approche de l'intrication de
l'affectif et du cognitif -
Affectivité et invariants
opératoires -
Affectivité et
régles
d'action
-
Affectivité
et inférences ou calculs -
Prédictions ou attentes et
affectivité. Mathématique
et affectivité au
QUEBEC Pour
illustrer ce processus voici des
passages d'entretiens avec un
garçon de 18 ans,
très bon en maths, il
s'appelle Jean Pierre Voici
l'exemple d'une
élève de 15 ans,
pas très bonne en maths,
mais pas trop nulle. Ce qui m'a
étonné tout de
suite dans son entretien, c'est
qu'elle a séparé
algèbre et
géométrie! Voici
l'exemple d'une fille de 14 ans
qui a des difficultés en
mathématiques. Voici
l'exemple d'un garçon de
17 ans qui est très bon en
français et qui se dit
inapte en maths . L'entretien
de Pascale est intéressant
dans la mesure où il
montre comment un "processus de
pensée" aboutit à
un comportement AUTOMATIQUE de la
personne. Son
intérêt est aussi de
présenter un
problème propre à
beaucoup d'enseignants, à
savoir celui du maniement de la
frustration. Lacan,
dans un raccourci,
présente la
réalité comme
comprenant trois domaines :
l'imaginaire, le symbolique et le
réel. Comment
se situent les différentes
représentations des maths
les unes par rapport aux
autres Présentation
des six utilisations possibles
des maths. Voir le
détail ci
après: A
quoi servent les maths dans la
structuration de la
personnalité de
quelqu'un? Cette
histoire est une illustration de
la complexification de la
représentation du
psychisme Chez
un professeur: François. et
celui d'un chercheur Maitre de
Conférence: Son
site Un mail d'un étudiant allant
passer le CAPES de Maths qui montre son
état d'esprit Jean-Claude
Duperret Cap Canal
(Vidéos en ligne
) Depuis
plus de trente ans, il existe une
remarquable stabilité de la
représentation imaginaire des
mathématiques renvoyée par
la presse. Cela peut être une (parmi
d'autres) des causes du manque de jeunes
se dirigant vers les sciences. Un cours de
géometrie
vectorielle Un cours
original, clair et
rigoureux Voici
différents exemples de
représentation chez des
élèves: Les
maths comme champ de
prunes Pierre
et la "rigueur" des
maths Jusqu'où
peut aller l'angoisse d'un bon
élève en
maths? Qu'est
ce qui motive la
recherche? Les
enseignants aussi ont des
représentations! Les
maths au service du
surmoi Rosine
s'enferme dans les
maths François
qui prend ses
distance Les
mathématiques comme moyen
de communication Un
témoignage
d'une
enseignante sur son "gout" des
mathématiques Tout
sujet, qu'il soit
élève, professeur
de mathématiques ou
mathématicien,
établit avec les
mathématiques une certaine
relation d'objet,
c'est-à-dire que le sujet
a, avec les mathématiques,
une relation «qui est le
résultat complexe et total
d'une certaine organisation de la
personnalité, d'une
appréhension plus ou moins
fantasmatique des objets et de
tels types
privilégiés de
défense » Le
travail créateur en
mathématique Le
travail développé
dans ce site est le
résultat d'une recherche
dans le cadre d'un doctorat
d'Etat. Recherche qui s'est
appuyée sur des entretiens
cliniques, des questionnaires,
une analyse de contenu ; des
analyses cliniques ; des analyses
factorielles en composantes
principales; une analyse
hyérarchique . ou extrait: sur
le plaisir de faire des
maths spécialiste
de la théorie des
nombres hollandais,
ancien
Directeur de l'Institut des
Hautes Études
Scientifiques Comment
la motivation d'une discipline
s'inscrit dans la
personnalité père
de la théorie moderne des
graphes "
j'ai continué à
travailler là-dessus; je
ne connaissais rien au sujet des
équations aux
dérivés partielles
et puis après, en ayant
fait ma thèse, je me suis
aperçu que j'étais
un spécialiste connu du
sujet, alors je me suis mis
à l'apprendre
(rires)." Pour les
étudiants: Quel prof de maths allez vous
devenir? Pour les prof des écoles:
Comment allez vous enseigner les
maths? De la
difficulté des changements
pédagogiques M²Real
est un groupe de recherche qui se situe
à la confluence des
Mathématiques pour
lingénieur et des Sciences
humaines... Le nom
M²Real se rapporte à
lappellation en espagnol
Matemáticas del Mundo Real et en
portugais Matemáticas do Mundo Real
; il joue sur les associations
concrètes, imaginaires et
symboliques (carrés ou réels
des maths et des sciences humaines), fait
référence au monde
réel dEdgar Morin et souligne
lexistence du Réseau Europe
Amérique Latine que nous
prétendons développer.
Ouvrez vos
baffes Cliquez
ici ,
puis sur "accés aux vidéos", puis sur
les différentes parties La polémique sur le calcul dans le
primaire
l'avis
de l'Académie des
Sciences par
Gérard Vergnaud Des sites
utiles: (Association des
Professeurs de Mathématique de
l'Enseignement Public) Un
site pour ceux qui aiment les
maths sur les
"défenses contre les
mathématiques" Pour accompagner en
Mathématiques les élèves et
les parents Kidimath propose de très
nombreuses ressources pour réviser,
s'entraîner, se perfectionner,
s'évaluer en Mathématiques...
à travers des animations, des exercices
intéractifs, des devoirs corrigés...
mais aussi pour jouer avec quelques jeux
mathématiques Georges
Glaeser
(Mathématicien,
Didacticien) LA
DIDACTIQUE DES MATHÉMATIQUES AU
TRAVERS D'UN RÉCIT DE
VIE ENTRETIENS
AVEC GEORGES GLAESER Jean-Claude
REGNIER
et Françoise PERRIER (I. R. E. M.
de Strasbourg) <<Dans
vos écrits vous mettez en relief
des éléments que les
étudiants, les élèves
et les enseignants ressentent mais
personne ne les explicite ni n'en fait par
aux autres , chose qui ,sans doute,
aiderait les apprenants, les enseignants
et formateurs à connaître
d'autres aspects des mathématiques
(dynamique vivacité) que la rigueur
et la rigidité. Je ne suis pas la
seule à faire ces remarques, les
collègues qui vous lisent
l'expriment aussi. merci de m'avoir lue.
cordialement>> <<Salut
pour quoi vous utilisez le mot
representation et c'est pas le mot
conception merci>> <<Merci
de toutes ces precisions.....je profite de
cette liste de mail pour vous remercier
d'un livre que vous avez ecrit il y a un
certains temps "Mathematiques et
affectivite" et qui m'a bcp
interessee....que j'approuve dans une
large mesure et qui m'a ete en tant
qu'enseignante souvent plus utile que les
UV de maths que j'ai suivis.J'ajouterais
que je suivais, à l'epoque ou je
l'ai lu, un DEA de didactique des sciences
option mathematiques ou Monsieur Revuz
animait des cours tout a fait
interessants. C'est donc dans ce contexte
que j'ai connu votre livre. Les
mathematiques restent une discipline
difficile a enseigner parce que dans une
large mesure deconnectee de la vie
quotidienne...sauf milieu exceptionnel il
est bien rare que les conversations du
quotidien portent sur les
mathematiques!!..Le professeur reste donc
le seul mediateur de cette discipline ce
qui augmente la portee affective de la
connotation que peuvent avoir les
mathematiques dans la tete des jeunes
eleves. Il me semble donc tres important
que les enseignants de maths en
particulier gardent a l'esprit cette
dimension et votre livre m'avait semble on
ne peut plus salutaire a cet egard. Je
l'ai conseille de nombreuses fois et
reconnaitre cette dimension affective tout
a fait differente du potentiel de l'eleve
permet a quelques uns ou quelques unes de
se decomplexer vis a vis de leur manque
d'interet pour les mathematiques.....et si
cela peut apporter du credit a mes propos
j'ajoute que j'etais normalienne (Fontenay
aux roses) en maths et que c'est donc en
toute connaissance de cause que je me suis
sentie concernee...cote succes pas cote
echec en l'occurrence........et je n'ai
pourtant pas un public vraiment difficile,
j'enseigne actuellement les mathematiques
dans une ecole d'ingenieur...Bonne
continuation a vous,Bien
cordialement>>Maryse <<J'ai
lu votre ouvrage : "Les modes de relations
aux mathématiques" J'en suissorti
troublé. Déstabilisé
dans un premier temps. Pas facile
d'accepter l'évidence. En effet, si
j'avais bien décelé le mode
persécuteur de relation aux
mathématiques chez certains de mes
élèves, j'étais loin
d'imaginer que j'étais... dans leur
"camp". Et pourtant, quel choc en
découvrant le tableau p226 ! "
Homme reprise étude SCI-EDU
" (Je m'inscris en licence à la
rentrée) ;" Travail sur
fiches " (je travaille sur une
cinquantaine de fiches personnelles par
niveau) ; " Reçoit
collègue dans sa classe " (je
suis conseiller pédagogique) ; "
A côté des
élèves pour attaquer les
maths " (J'ai toujours
manifesté de la
considération (compassion ?) pour
les élèves qui
éprouvaient des difficultés
essentiellement en math) ; " Aime que
les élèves parlent de leurs
problèmes personnels " (Ils se
sont en effet beaucoup confié :
c'est sans doute que j'étais
consentant) ; " Elève compte
plus que maths " (Sûr !) ; "
Note globalement " (Aux notes de
mes contrôles s'ajoutent un certain
nombre de bonus et de malus
destinés à considérer
l'élève de façon
globale). Cette révélation,
troublante je le répète, m'a
permis de voir ma carrière d'un
regard différent. C'est vrai : j'ai
toujours tout fait pour ne pas me faire
"envahir" par les maths, pour les
"maintenir à distance". J'ai
enseigné par vocation mais je
voulais être reconnu par mes
élèves (et mes
collègues ?) pour autre "chose"
qu'un prof de math (je m'occupais du
journal du collège, de photos, de
théâtre...). J'ai toujours
refusé de participer à des
"projets" pour lesquels le prof de math
était sollicité pour ses
seules compétences
mathématiques (mesurer
l'écran sur lequel serait
projeté un film
réalisé pardes
élèves, par exemple). Je
suis devenu formateur du CLEMI
(Comité Liaison Enseignement Moyens
Information). Puis je décide, une
autre année, de retourner en fac
pour préparer l'agrégation,
et alors que je commençais à
être efficace, j'abandonne, pris
d'un vertige (l'impression de me faire "
bouffer "). Enfin j'ai participé
à la formation universitaire d'un
an qui m'a permis de devenir formateur
informatique pendant trois ans. Mais
venons-en à l'essentiel. Une phrase
de votre livre m'a bouleversé :
"Mais on a pu voir que ce mode de
relation pouvait donner lieu
également à une vocation. Il
n'est pas négligeable en effet de
pouvoir placer, extérieurement
à soi, sur un objet précis
tel que les mathématiques, le
persécuteur que l'on ressent
intérieurement et de pouvoir alors
par la suite le combattre ou chercher
à le maîtriser" Une
révélation. Je connais bien
sûr le persécuteur que j'ai
longtemps essayé de
maîtriser. Il s'agit de mon
père dont les relations avec ma
mère et ses enfants ont
été souvent conflictuelles.
Ouvrier, mais qui n'a jamais cessé
de se cultiver, il était
très ambitieux pour ses enfants qui
se devaient de réussir par les
études. Je me souviens que,
déjà tout petit, je vivais
très mal la vanité qu'il
affichait auprès des visiteurs
lorsqu'il évoquait mes "brillants
résultats scolaires" (j'avais
l'impression d'en être
dépossédé). J'ai
malgré tout poursuivi mes
études (mes frères ont tous
abandonné avec ou sans le bac). Je
me suis retrouvé en "moderne" alors
que j'étais bon en anglais et en
français. Ma réussite au
CAPES l'a comblé. Je réalise
aujourd'hui la réalité de
cette "cohabitation". Je comprends mieux
mon intérêt pour les
difficultés de certains
élèves. Car, justement, ce
qui m'avait interpellé chez eux,
c'est leur évocation du
père, "absent", "inaccessible"...
Je me dis que j'aurais pu être comme
eux. En tout cas, je sens que je dois
poursuivre ma démarche actuelle :
elle participe, sans doute, à la
volonté que j'ai, d'être
toujours plus
"moi-même".>> <<J'ai
21 ans, je suis étudiant en
sciences appliquées à
l'université ,actuellement en cours
de 4ième année. Si je vous
écris ici, c'est parce que le
contenu de votre site me laisse croire que
vous pourriez être
intéressé par mon
témoignage et que vous pourriez
peut-être m'aider. Je suis un
garçon très renfermé.
J'ai toujours eu de grandes
difficultés sociales et je pense
que c'est cela qui m'a fait me tourner
très jeune vers le monde des
maths.Non par goût, mais parce que
on cherche tous à posséder
quelque chose en plus que les autres, pour
obtenir la reconnaissance sociale. Je n'ai
jamais été drôle ni
beau ni fort et je ne pense pas être
un génie, mais en faisant en sorte
d'être bon dans une branche aussi
ardue que les maths, je me distinguais
malgré tout un peu du reste des
éleves. Cette tendance à
faire des math m'a conduit à
choisir mes études et mon futur
métier......>>
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