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LES MATHEMATIQUES : FAILLIBLES OU INFAILLIBLES ?

BERNARDO CAMOU  

PROF Uruguayen de Maths, MASTER EIAHD à Grenoble, Etudiant de PhD à Georgia

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             S'il y a une branche de la connaissance qui a la réputation d'être exacte, infaillible ou parfaite, il s'agit certainement des mathématiques.

             Dans le langage courrant, quand on veut souligner l´exactitude d´une proposition ou d'un résultat on dit souvent : "Avec une précision mathématique''.

             A propos des propriétés et des théorèmes, on cite généralement les noms de ceux qui les ont découverts ainsi que les époques, comme si les vérités mathématiques existaient indépendamment des mathématiciens qui les ont trouvées.

Les vérités mathématiques apparaissent comme des vérités objectives, parfaites, immuables à travers les siècles.
             Mais on peut aussi se poser la question suivante : Si les mathématiques sont créées par l´être humain qui est faillible, sont-elles alors réellement infaillibles?

 

Comment un être imparfait peut créer des objets parfaits ?

             On peut aussi se poser une question peut-être équivalente à celle du titre : Les maths sont-elles découvertes ou inventées ?

             Si les maths étaient toujours découvertes elles pourraient être infaillibles mais si au contraire elles sont inventées alors on peut s'attendre à ce qu´elles soient faillibles.

 

             Leheman (1983), cité par Thompson (1992) a identifié deux conceptions alternatives sur la nature des mathématiques qu'il a appelées absolutiste et faillibiliste et qui correspondent à deux points de vue concurrents en philosophie des mathématiques : Euclidien et quasi empirique (Lakatos 1978).

             D´un point de vue absolutiste toute la mathématique est basée sur des fondements universels, c´est le paradigme de la connaissance qui est absolue, dépourvue de valeur personnelle, abstraite et avec des connexions de nature platonicienne avec la réalité.

             Par contre, d´un point de vue faillibiliste, on considère que les mathématiques se développent à travers des conjectures, preuves et réfutations et l´incertitude est acceptée comme inhérente à la discipline.

 

             Le théoreme de Gödel qui affirme que dans tout système axiomatique il y a toujours des propositions qui sont indécidables, c´est-à-dire pour lesquelles on ne peut prouver qu´elles sont vraies ni qu´elles sont fausses, introduit ainsi d´une façon formelle la notion d´incertitude dans les maths. Gödel avec son théorème semble soutenir l'approche faillibiliste des maths.

             Davis and Hersh (1986), cité par Cooney, Shealy and Arvold (1998), revendiquent l'idée que les mathématiques sont moins un domaine rempli de certitudes qu'un domaine qui construit du sens ; c´est-à-dire que les maths sont une des voies cruciales où le sens est transformé et parfois perdu.

             Il est intéressant d'analyser comment ces deux visions opposées des maths agissent sur les professeurs car elles sont responsables en grande partie de l´image et des conceptions des mathématiques que se forment les nouvelles générations.

 

             Thompson (1988) affirme que lorsque les professeurs sont les médiateurs primaires entre la matière et l´étudiant, il est naturel d´inférer que les conceptions des professeurs sont communiquées aux élèves à travers les pratiques en classe.

             Bernardo pense que le professeur de mathématiques peut devenir le représentant des mathématiques, d´où l´importance que pourrait revêtir une formation psychologique des profs de maths. Il étudie l´image que les professeurs et les élèves ont des maths. Il met en évidence à travers des enquêtes et des entretiens que très souvent les mathématiques représentent la pensée parfaite et l´ordre. C´est un ordre idéal vers lequel il faut tendre. Il n´y a qu´en mathématiques que je puisse être sûr de la vérité.

             Les mathématiques sont le support de la projection du narcissisme de l´enfance, et en faisant des mathématiques on vise à tendre vers cet idéal pour retrouver cette perfection paradisiaque. Les maths véhiculent l'image d'une pensée parfaite qui permet d´atteindre la vérité en allant de la diversité à l´unité.

 

Le style déductiviste

             Lakatos (1978) affirme que dans le style déductiviste le résultat final en mathématiques est exalté et élevé à une infaillibilité sacrée.

             On semble détacher le résultat du vraisemblablement long et zigzaguant processus qui a conduit au résultat ; un processus qui tout probablement a été plein d'incertitudes et de failles.

             Comme Lakatos l´exprime très clairement " Le style déductiviste cache la lutte, dissimule l´aventure. L´histoire toute entière disparaît ".

             De plus, l'obtention d'un résultat que l'on trouve beau et parfait ne garantie en rien contre une future amélioration de ce résultat par autrui, aussi minime soit-elle, mais qui viendra remettre en cause la perception initiale de perfection et de vérité absolue.

             Lakatos affirme aussi que le style déductiviste fait tomber du ciel les définitions d´une façon artificielle et autoritaire.

             Ne pas prendre en compte cette lutte, ce procesus d´essais et erreurs, c´est une grande et double omission : d´une part c´est ignorer l´essence humaine et fragile de la création et de la découverte mathématique au delà de cet idéal collectif et universel de perfection et d´autre part, c'est ignorer que les conceptions de chaque élève sont les briques avec lesquelles on peut construire une connaissance mathématique utile et pleine de sens pour chacun de nos étudiants.

 

 Les difficultés des changements pédagogiques

             Toutes les réformes proposées pour l´amélioration de l´enseignement et l'apprentissage des mathématiques rencontrent le même obstacle : les croyances des professeurs.

             Nimier (1988) l´exprime clairement en disant qu´il est nécessaire d´accompagner les enseignants dans leur changement d´attitude.

             L´apparition des logiciels de géometrie dynamique tels que Cabri, GSP et Cinderella représente une vraie et profonde révolution pour apprendre et faire des mathématiques, mais pour les professeurs qui ont été formés sans cette technologie et ont enseigné longtemps ainsi, il n'est pas évident de les faire utiliser ces environnements informatiques pour tirer profit de leurs grandes possibilités.

             Nimier (1988) écrit " Il ne suffit pas de mettre des ordinateurs dans les classes pour qu´ils soient utilisés et à fortiori pour qu´ils changent les méthodes d´enseignement "

             Nespor (1987) cité par Pajares (1992), affirme que les croyances sont en principe inchangeables et que lorsqu'elles changent ce n´est pas suite à un argument de la raison mais plutôt à une " conversion gestaltique ". Les croyances personnelles des individus n´ont pas besoin d´être cohérentes à l´intérieur de leur système de croyances.

 

             Harvey (1986), cité par Pajares (1992) a défini une croyance comme une représentation qui a assez de validité, de vérité et de crédibilité pour guider la pensée et le comportement de l´individu.

             Pour Rokeach (1968), toutes les croyances ont une composante cognitive qui représente la connaissance, une composante affective capable de susciter l´émotion et une composante de comportement qui s´active quand une action s´impose.

             Quand des groupes de croyances s´organisent autour d´un objet ou une situation, avec une prédisposition pour l´action, cette organisation holistique devient une attitude.

             Les croyances varient en intensité ou en pouvoir en fonction de la dimension périphérique ou centrale qu´elles occupent. Plus la position d´une croyance est centrale, plus elle résiste au changement.

 

             Nisbett and Ross (1980) considèrent que des expériences prématurées ont une forte influence sur les jugements finals en devenant des théories ou des croyances très résistantes au changement.

             A cause de ce phénomène, plus tôt une croyance est acquise et introduite dans le système de croyances, plus difficile il sera de la modifier, car ces croyances affectent par la suite la perception et influencent fortement le processus d'intégration de nouvelles informations.

             Ainsi, les individus conservent des croyances basées sur des connaissances incorrectes ou incomplètes malgré le fait de recevoir des explications correctes et scientifiques.

             Quand une évidence nouvelle et conflictuelle apparaît, l´individu a tendance à déformer les données pour conserver ses croyances, même si elles ne constituent plus une représentation correcte de la réalité.

             Cette structure apparemment rigide est pourtant importante pour l´individu, pour se comprendre, comprendre les autres et s´adapter au monde dans lequel il vit. De plus, les systèmes de croyances réduisent, sur le plan personnel et le plan social, la dissonance et la confusion.

 

 Processus de fonctionnement des croyances

Assimilation et accomodation

             Posner et al. (1982) utilisent les concepts d´assimilation et d'accommodation de Piaget.

             L'assimilation est le processus selon lequel une information nouvelle s´incorpore aux croyances existantes dans l´écologie, tandis que l´accomodation a lieu quand une nouvelle information ne peut pas s´assimiler et que les croyances doivent être remplacées ou réorganisées.

             Quand les croyances métaphysiques et épistémologiques sont profondes et fortes, l´individu utilisera probablement plus l´assimilation que l´accommodation pour l'intégration de la nouvelle information.

             Pour réaliser l´accommodation, l´individu doit être insatisfait avec des croyances existantes et les nouvelles croyances doivent apparaître intelligibles et cohérentes avec d´autres conceptions de l´écologie.

              Le procesus d´accommodation semble être, du point de vue de la psychologie cognitive, le processus nécessaire pour surmonter les obstacles épistémologiques, concept introduit par Bachellard (1938), repris et étendu par Brousseau (1986).

 

 Type de relation entre croyance

             Green (1971), cité par Cooney (1998) identifie trois dimensions ou types de relations parmi les croyances d´un système.

             La première est qu´il existe une relation quasi-logique parmi les croyances : elles peuvent être primaires ou dérivées.

             La deuxième porte sur leur organisation spatiale ou leur force psychologique : elles peuvent être centrales ou périphériques.

             La troisième est liée au fait qu´elles existent en groupes plus ou moins isolés les uns des autres et de ce fait protégées des autres ensembles de croyances.

             Les caractéristiques de ces croyances ne sont pas liées au sujet même des croyances mais seulement à la façon dont on les retient.

             L´isolation permet le développement de structures de croyances contradictoires, car ces dernières ne sont pas comparées de façon explicite.

 

 Diverses visions des mathématiques

             Thompson (1992) affirme que nombreux enseignants du lycée transmettent une vision autoritaire et limitée des mathématiques et Green (1991) fait la distinction entre enseigner et endoctriner, ce qui signifie pour lui, faciliter la connaissance basée sur l´autorité.

             Quand les fondements de l´apprentissage sont basés sur la non évidence, apprendre devient un procesus d´accumulation d´informations, fournies par une autorité.

             Une vision endoctrinée des mathématiques diminue l´impact de la rationalité pour favoriser la mémorisation. Cette vision des mathématiques s'oppose à celle qui considère les mathématiques comme un défi et une aventure de l'esprit humain.

             Il existe donc une certaine tension entre une orientation vers un savoir basé sur une autorité externe avec croyances non évidentes et une autre orientation vers un savoir intégré avec des croyances construites sur l´évidence, ce que permet la réflexion et la prise en compte du contexte. Dans une vision autoritaire, l´assimilation continue à être possible mais l´accommodation se trouve très difficile à faire.

          Il semble aussi que cette vision favorise l´isolation des croyances car ayant une existence donnée par l´autorité et non par la raison, elles n´ont pas besoin d´être comparées pour vérifier leur cohérence. Leur isolation les préserve de la découverte de contradictions probables.

 

             Il est intéressant d'observer comment l´accommodation Piagétienne (dans la recherche sur les croyances) apparaît comme le mécanisme capable de changer une croyance, spécialement quand elle a une dimension centrale, et ainsi le mécanisme d´accommodation semble être l´outil convenable pour surmonter les obstacles épistémologiques et cognitifs dont il est question dans La Didactique Francaise.

 

             Pajares (1992) finit en affirmant que le cadre théorique sur les croyances est moins compliqué, beaucoup plus propre et clair qu´il n'y paraît. Quand les croyances sont clairement conceptualisées, quand leurs hypothèses clés sont examinées, quand les sens précis sont compris avec consistance et adhésion et quand les constructions spécifiques sur les croyances sont bien évaluées et investiguées, les croyances peuvent être, comme Fenstermacher (1979) l'a prédit, le plus important cadre théorique sur la recherche en éducation.

             En reprenant la question du titre on a vu qu'une conception philosophique des mathématiques comme infaillibles, mise en œuvre avec un style purement déductiviste, débouche par son caractère autoritaire, plutôt sur l'endoctrinement que sur l'éducation.

 

             Les mathématiques supposées être un formidable outil pour apprendre aux individus à penser par eux-mêmes, à discerner la vérité de ce qui ne l´est le pas, à trouver les invariants derrière la diversité, en fait un instrument performant pouvant être mis en œuvre dans de nombreuses activités, risque de se transfomer pour beaucoup d'étudiants en une simple exécution d'interminables algorithmes et calculs sans aucune signification personnelle, ou en la répétition de définitions et de démonstrations qu'ils n´ont pas toujours eu la possibilité de construire, la seule voie restante pour les apprendre ayant été la mémorisation.

             Il est paradoxal que cette vision dogmatique et autoritaire des mathématiques soit contraire à son essence, à sa nature profonde et à son but pour l´éducation qui est justement de susciter chez chaque apprenant le développement de sa rationalité, qui peut seulement se développer par la mise en situation et la production de sens.

 

Le rejet des mathématiques

             Il faut pourtant faire une distinction.

             Malgré le fait de considérer l´infaillibilité et la perfection des mathématiques à la limite, comme un idéal inspirateur , on ne peut jamais négliger ni mépriser les approximations, les essais, les erreurs, les tâtonnements et les représentations concrètes qui sont les matériaux faillibles avec lesquels la construction des mathématiques devient possible.

 

             Philipp (2006) rapporte qu'en 2005 the Associated Press sondage (AP-AOL.News, 2005) a montré que presque 40% des adultes interrogés ont ressenti de la haine envers les maths quand ils étaient étudiants, et bien que ces adultes avaient également éprouvé de la haine pour d´autres matières, le taux de haine ressenti à l'égard des maths était le double de celui ressenti envers les autres matières.

              La présentation des mathématiques comme une discipline parfaite et achevée les rend ennuyeuses ou incompréhensibles pour une part importante de la population. Mais il y a encore d'autres causes à cette attitude de rejet constatée par plusieurs enseignants et chercheurs.

 

 Les maths sélectives

             Nimier (2006) écrit que les mathématiques sont souvent perçues comme négatives et dangereuses, moyen de sélection et source d´échec. Les mathématiques sont largement employées comme instrument de sélection et cela n'est pas sans conséquences plus ou moins graves.

             D´abord, comme instrument de sélection, il peut s'avérer peu intéressant pour le système éducatif et la société. Les résultats des évaluations en mathématiques tendent à étiqueter les individus selon leur intelligence alors que nombreux sont les exemples de personnes qui n´ont pas réussi à l'école en mathématiques et qui ont été ensuite brillants dans leurs activités professionnelles. Inversement, être à l'aise avec les mathématiques n´a jamais été l'assurance d'une vie réussie, trop de facteurs entrant en ligne de compte par ailleurs.

             Bien que convaincu de l´utilité et de la valeur formatrice des maths pour la plupart des personnes, il semble qu'en ce qui concerne les évaluations sélectives, il vaudrait mieux faire des évaluations plus holistiques, qui prennent en compte d'autres aspects de la personnalité de l´individu.

             Ces types d'évaluations traditionnelles et partielles sont peu valorisant pour l´individu qui peut trouver le résultat injuste et sévère, car basé sur des données insuffisantes.

             Finalement on pourrait dire que faire des mathématiques le principal critère de sélection dans l'éducation est appauvrissant pour la société et pour les mathématiques elles-mêmes.

 

Les maths anxiogènes

             En effet, comme Nimier l'enseigne, les maths peuvent devenir un outil dangereux, capable de générer anxiété et peur.

             Ainsi, beaucoup de personnes s´éloignent des mathématiques et inversement les mathématiques s´éloignent de beaucoup de personnes.

             D´une part les mathématiques ne s'enrichissent pas des découvertes potentielles que de nombreuses personnes pourraient faire, particulièrement dans des branches non traditionnelles des maths. D´autre part, beaucoup d'individus se privent des avantages que pourraient leur apporter les maths dans bon nombre d'activités humaines.

 

             Bien que l'on soit libre d'aimer ou non les mathématiques, tout le monde devrait cependant pouvoir expérimenter un tant soit peu la vraie démarche mathématique, cette aventure formidable pleine de découvertes et de créations de l'esprit humain qui, à partir de concepts simples et concrets peut nous mener à des objets Ô combien complexes, mais qui apparaissent soudain compréhensibles et emplis d'une beauté indicible.

 

             Ces mathématiques, qui inexplicablement sont infaillibles et faillibles à la fois…

             Ces mathématiques, on les veut infaillibles, mais en découvrant qu'elles sont faillibles, alors on les aime encore plus.

 Montevideo, Uruguay le 14 Juillet 2009

 

REMERCIEMENTS

             Je veux merecier la Professeur uruguayenne Yoselin Frugoni qui m'a posé la question philosophique de la faillibilité des mathématiques.

Aussi je voudrais remercier la Professeur Patricia Wilson qui m´a introduit a la recherche sur les croyances fait aux Etats Unids et finalement a mon ami français Christophe Foucher qui a tout gentilment voulu corriger et améliorer le français de l´article pour le rendre plus compréhensible.

BIBLIOGRAPHIE

 Cooney, T. J., Shealy, B. E., & Arvold, B. (1998). Conceptualizing belief structures of preservice secondary mathematics teachers. Journal for Research in Mathematics Education, 29(3), (pp 306-333).

 Lakatos I. (1976) Cambridge University Press.Edition Française 1984, Hermann, Paris. Traduction fait par N. Balacheff et J.M. Laborde.

 Nimier J. (1988) Les modes de relations aux mathématiques .Collection Psychologie sociale . Paris, Méridiens Klincksieck.

 Nimier J. (2006) Camille a la haine et ... Léo adore les maths, l´imaginaire dans l´enseignement. Lyon, Aléas Editeur.

 Pajares, F (1992) Teachers´s Beliefs and Educational Research: Cleaning up a Messy Construct . Review of Educational Research, Vol 62 No3 .

 Philipp, R., (2007). Mathematics teachers' beliefs and affect. In F. K. Lester, Jr. (Ed.), Second handbook of research on mathematics teaching and learning (pp. 225-256). Reston: NCTM.

 Thompson A.G. (1992) Teacher´s Beliefs and Conceptions : A Synthesis of the research. In D.A. Grouws (Eds) Handbook of research on mathematics teaching and learning (pp 127-146) New York:McMillan

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Commentaire

Réaction
<<Bravo. Confronté aux conséquences de cet autoritarisme chez des élèves en cours particuliers, je leur propose parfois ce qui serait une sorte de 3eme voie par rapport à la dichotomie présentée ici : les Maths (et leur fille Informatique) sont à étudier dans la perspective du FLEMMARD : se fatiguer un peu dans l’espoir de se reposer beaucoup lorsqu’on aura (un résultat plus général) (un théorème plus efficace) (un programme d’ordinateur plus rapide)(etc...)P Delannoy>>
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