Limaginaire
dans
lenseignement par Jacques
Nimier http://www.pedagopsy.eu/livre.htm Vivre
avec les
mathématiques JEAN-MICHEL
SALANSKIS Editions
du Seuil ISBN:
978-2-02-098203-0
(2009) 17 € SALANSKIS(J.M.).
Vivre avec les mathématiques. Ed.
du Seuil (2009) par: Nicole
Mosconi, Jacky Beillerot, Claudine
Blanchard-Laville Edition
l'Harmattan (2000) Variations
sur une leçon de
mathématiques (Analyses
d'une séquence:
"l'écriture des grands
nombres") Que
peuvent bien apprendre des
élèves lorsqu'ils
sont enseignés? Apprennent-ils
tous la même chose au
même moment? Comment
la manière de l'enseignant
intervient-t-elle dans
l'apprentissage de tel ou tel
élève? Suffit-il
de "pousser la porte de la
classe" pour pouvoir
répondre? Pour
aborder ces questions, une
équipe de chercheurs
d'horizons disciplinaires
différents a mené
un travail collectif sur une
leçon de
mathématiques à
l'École
élémentaire. Les
analyses
épistémologique,
didactiques, psychosociologiques
d'inspiration psychanalytique
proposées composent les
variations sur cette
leçon. Les
auteurs: Pierre BERDOT,
Claudine BLANCHARD-LAVILLE,
Marcelo CAMARA Dos SANTOS,
Françoise HATCHUEL,
Francia LEUTENEGGER, Josette
LOUDET-VERDIER, Alain MERCIER,
Nicole MOSCONI, Suzanne NADOT,
Marie-Hélène SALIN,
Maria Luisa SCHUBAUER-LEONI,
Gérard SENSEVY. Un
passage Nous
donnerons comme extrait le
témoignage final de
l'enseignante de cette
classe. <<Je
suis l'enseignante qui a
participé à cette
expérience. Je travaille
dans une école (à
statut expérimental) pour
l'observation de l'enseignement
des mathématiques (Jules
Michelet, Talence, Gironde). De
ce fait, depuis une dizaine
d'années, j'ai l'habitude
de travailler en équipe,
de préparer les
séances de
mathématiques et de
français en commun avec
mes collègues ayant les
classes de même niveau. Une
aide ponctuelle nous est fournie
en mathématiques par un
formateur IUFM.
Régulièrement, nous
sommes observés et
enregistrés par un
dispositif vidéo
semi-professionnel sur des
séances de
mathématiques. La
séance est ensuite
analysée à chaud
avec l'ensemble des observateurs
: collègues didacticiens,
professeurs d'IUFM, et
l'enseignant qui l'a
menée. Tout
ce dispositif permet une analyse
approfondie tout en garantissant
le respect et
l'intégrité de la
personne « enseignant »
: c'est le contenu de la
leçon, ses objectifs, les
savoirs enseignés, les
conditions d'acquisition du
savoir par les
élèves, la relation
enseignant / enseignés, le
contrat didactique... qui en font
l'objet. Notre
école, avec ce
fonctionnement, était donc
un bon instrument pour ce travail
de recherche mené par
l'équipe des auteurs de
cet ouvrage. Cependant
à la lecture du premier
jet de certains articles, je me
suis rendu compte à quel
point un enseignant pouvait
être touché
personnellement par certaines
analyses. Après
avoir communiqué à
l'équipe mes
premières impressions,
assez fortes, nous avons pu
échanger. Ceci m'a permis
d'acquérir des
connaissances indispensables
à une lecture plus
professionnelle des analyses et
à toute l'équipe de
préciser le cadre des
analyses et d'en nuancer
certaines. A
la suite de toutes ces
réflexions, de tout ce
travail, nous avons pu à
nouveau mettre en évidence
: -
la nécessité d'un
contrat institutionnel entre le
chercheur et
l'enseignant -
celle d'une régulation des
rapports entre les deux avec une
information réciproque de
ce que chacun attend de l'autre
et de ce que chacun va devoir
donner à
l'autre, -
toutes les précautions
qu'il il faut prendre envers
l'enseignant car malgré
toute la distance que l'on peut
essayer de prendre entre la
personne privée et la
personne professionnelle, ce
métier entraîne
obligatoirement l' implication de
la personne privée
(consciente et inconsciente) dans
ses actes
professionnels. Cette
expérience a
été très
enrichissante pour moi, sur un
plan professionnel :
jusque-là, mes
collègues et
moi-même avions la pratique
d'une analyse plus
spécifique et j'ai
découvert un champ
d'analyse plus varié, qui
permet de mieux réaliser
la complexité du
fonctionnement de l'acte
d'enseigner. Ce travail peut
permettre aux enseignants et
à leurs formateurs de
prendre conscience de
l'extrême diversité
des facteurs auxquels ils sont
confrontés dans leur
classe et les faire progresser
dans leur connaissance du
métier
d'enseignant.>>(page
343-344) Commentaires Il
réunit en effet des
visions différentes
(didactiques, psychologie
cognitive, sociologie,
psychologie clinique...) sur une
même leçon d'une
heure en CM1 (qui est
donnée en annexe) montrant
par là, la
complexité de
l'enseignement et permettant donc
à tout enseignant
d'élargir sa
réflexion et son champ
d'intervention.
On
peut regretter, peut-être,
de ne pas avoir le vécu
des élèves
après cette heure de
classe et donc quelque chose de
leur représentation des
mathématiques, mais ce
livre est déjà
tellement riche! «
Mélanie tiens passe au
tableau...» Claudine
Blanchard-Laville (sous la direction de
) Édition
l'Harmattan (2003)
Apprendre
à aimer les
mathématiques Par:
Françoise HATCHUEL
Edition: P.U.F.
(2000) Conditions
socio-institutionnelleset
élaboration psychique dans
les ateliers
mathématiques A
quelles difficultés se
heurte-t-on quand on apprend ?
Pourquoi ce qui paraît
évident à
certain(e)s semble insurmontable
à d'autres, notamment
quand il(elle)s viennent d'un
milieu social
défavorisé ? Dans
cet ouvrage, issu d'un travail de
doctorat, ces questions se posent
en termes de rapport au Savoir,
entendu dans sa dimension
fantasmatique. L'auteure y montre
en effet qu'apprendre, c'est
accepter de s'approprier du
Savoir, et que cette
appropriation peut être
considérée comme
dangereuse, voire impossible, par
le psychisme. L'ouvrage
commence par une étude
approfondie de la place des
mathématiques dans
l'enseignement et dans la
société, suivie par
une réflexion sur
l'apprentissage. Le tout permet
de constituer un panorama des
différents enjeux
(historiques, sociaux, cognitifs,
psychiques) auxquels se confronte
l'enseignement des
mathématiques. Dans ce
cadre, l'étude du discours
d'élèves
travaillant librement dans des
ateliers mathématiques,
en-dehors des contraintes
institutionnelles habituelles
montre alors le rôle tenu
par l'enseignant(e) dans
l'accompagnement de
l'apprentissage de
l'élève, tandis que
le volontariat des
élèves met à
jour l'importance d'une
adéquation entre
structures psychiques des un(e)s
et des autres : les
élèves
fréquentent les ateliers
qui leur correspondent,
psychiquement parlant. Mais on se
confronte alors au risque de voir
l'élève demeurer
sous l'emprise de l'adulte, et ce
d'autant plus si l'enseignant(e)
ne questionne pas son
désir de créer un
atelier et reste prisonnier
d'enjeux affectifs et
narcissiques. Ce faisant, le
travail d'élaboration de
la relation à
l'élève, et donc
son autonomisation
ultérieure, peuvent
devenir difficiles, à
moins que l'élève
n'ait déjà
durablement engagé, par
ailleurs, un mouvement
d'émancipation qui lui
permette de
bénéficier
pleinement des avantages de
l'atelier. Les
entretiens d'élèves
et d'enseignant(e)s, qui sont ici
analysés dans une
perspective clinique, interrogent
donc à la fois les
théories de
l'apprentissage et les
problématiques de
l'institution et de l'innovation.
A quelles conditions
institutionnelles une innovation
peut-elle aider des
élèves à
apprendre, notamment quand
il(elle)s sont en
difficulté ? Françoise
Hatchuel est maîtresse de
conférences en sciences de
l'éducation à
l'université Paris
X-Nanterre, dans l'équipe
« savoirs et rapport au
savoir » du centre de
recherche en éducation et
formation. Agrégée
de mathématiques, elle a
enseigné plusieurs
années dans un
collège de la banlieue
parisienne. Un
passage <<Dans
tous les cas, la participation a
a atelier apparait comme un
elément de
stratégie scolaire de
l'élève en fonction
d'un ensemble de contraintes
externes et internes
(C'est-à-dire psychiques).
Cette partici ation s'entend
ëssentiellement en termes
d'image de soi et de
bénéfices
symboliques et intervient dans
une dynamique globale. C'est
pourquoi il n'est guère
utile de se déinander,
comme j'en avais
été initialement
tentée, si le rapport aux
mathématiques des
élèves a
été modifié
durant leur participation
à l'atelier : en effet,
même si une telle
modification intervient, ce que
semblent confirmer certains
extraits d'entretien, cette
modification n'est jamais due
uniquement à l'atelier,
mais bien à un mouvement
d'ensemble, le plus souvent
impulsé avant la
participation à l'atelier.
Dire que le rapport au savoir se
modifie pendant la participation
à l'atelier ne voudrait
donc pas dire qu'il est
modifié par cette
participation mais simplement que
celle-ci sert de support à
la mobilisation qui trouve
là, lorsqu'elle existe
antérieurement, un bon
point d'ancrage. Ces
questions de stratégies
scolaires amènent alors
à deux remarques : d'une
part, elles plaide pour des
formations de haut niveau proches
(géographiquement et
symboliquement) des
établissements les plus
défavorisés
susceptibles d'être ainsi
plus faciles d'accès
à des jeunes chez qui la
mobilisation est vite
découragée par une
trop grande accumulation
d'obstacles. D'autre part, elles
soulignent le rôle
particulier joué par les
matématiques discipline
culturellement plus neutre et
apparemment plus accessibe dans
la mobilisation
d'élèves. Commentaires Livre
indispensable à qui veut
se lancer dans l'aventure d'un
atelier ou d'un café
mathématique. Livre issu
d'une recherche donc pas toujours
facile mais qui justement ne
recule pas devant la
nécessité
d'explorer la complexité
de la situation dans toutes ses
dimensions, mathématique,
clinique,
sociologique... Mathématiques
ma chère terreur Anne
Siety Édition
Calmann-Lévy (2001) Claudine
Blanchard-Laville Edition:
Presse Universitaire de France (P.U.F.)
2001 par Annick
BOISSEAU, Véronique CHAUVEAU,
Françoise DELON, Gwenola
MADEC Edition:
Aléas (Lyon),
2002 D'UN USAGE DE LA PENSEE MATHEMATIQUE Clinique
psychanalytique d'une potentialité
psychotique.
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