Frédéric
Fappani a fait paraître un article dans
"Le Monde", le 27/03/09, intitulé: "Les
jeunes n'ont appris ni à s'aimer ni à
aimer". Il m'a proposé de développer
ses idées sur PedagoPsy.eu. (Voir son
premier article sur: Profencampagne
).
C'est l'occasion de
réfléchir sur notre attitude
vis-à-vis des jeunes. Frédéric
Fappani voit, dans le service de prévention
qu'il dirige à Paris 19 ème, des
jeunes qui ont besoin d'avoir devant eux des
adultes "authentiques et sincéres
articulant inconscient et conscient, féminin
et masculin, sensibilité et plan
intellectuel, action et ressenti, se questionnant
sur eux-mêmes, sur leurs discours et sur
leurs actes et ainsi advenant un peu plus
eux-mêmes et agissant en conformité
avec eux-mêmes chaque jour".
Autrement dit, ils
espèrent rencontrer des adultes qui
acceptent leur complexité et celle de
l'autre, qui cherchent, en particulier, à
enseigner avec leur intelligence et leurs
émotions à des jeunes capables de
"péter les plombs" un jour mais de se
passionner le lendemain. On entend encore "des
discours tout faits" sur l'obligation de
choisir entre "répression" et
"prévention" vis à vis des jeunes,
alors que l'une ne va jamais sans l'autre lorsque
la "répression" n'est autre que l'action de
mettre le jeune face au cadre de la Loi avec les
conséquences que cela entraîne pour
lui. Les deux sont indispensables pour qu'il
participe au banquet.
Éléments
de réflexion sur l'éducation
des adolescents et des jeunes adultes des
quartiers populaires.
Frédéric
Fappani
"La
société occidentale, qui n'a
retenu de Socrate que
la
raison,
le plus souvent vue comme plan
intellectuel loin de tout
sentiment...
et qui s'est égarée
paradoxalement dans un
sentimentalisme
de la
raison
a-t-elle tant progressé que cela ,
dans son éducation auprès de
la jeunesse ?
A
vouloir tant reléguer
les
sentiments,
les sensations à la porte de lui
même, et à ne pas vouloir
l'articuler avec
la
raison,
l'Homme (fut-il une femme), se
déséquilibre.
Il en
va, d'ailleurs, de même pour ceux
qui, découvrant ce fait, inversent
le procédé et se lancent
dans la quête éperdue du
sensible, de la méditation, du zen,
du bouddhisme, ... de consommation, allant
jusqu'à se
déséquilibrer, à
vouloir tant bien traiter leur
féminité, presque
paradoxalement par la «force». "
FF
Socrate
cherchait un Homme vertueux,
dénonçant sur son
chemin les discours tout faits
tant dans la forme que dans le
fond, dénonçant
aussi les élites, les
cadres, les éducateurs qui
prétendaient avoir les
techniques, les méthodes
permettant à l'Homme
d'advenir un peu plus lui-
même, sur ce chemin que
nous menons tous et qui va de
notre naissance jusqu'à
notre mort.
Dans
ce chapitre, sont
regroupées les
représentations de
l'autorité,
c'est-à-dire - les
représentations que les
jeunes ont d'un patron- et
comment les chefs d'entreprise se
représentent leurs
fonctions d'autorité et ce
qu'ils attendent des jeunes.
Les
idées associées au
désir, au plaisir,
à la motivation, à
la passion, à l'envie sont
presque souvent
présentées comme
invalidées dans le cadre
du lycée. L'ennui
apparaît important, mais il
est souvent justifié par
des arguments " logiques "
(importance de la matière
pour le diplôme, pour avoir
un métier plus
tard ). Les
élèves reprennent
en fait le discours de
l'institution, et leurs discours
apparaissent comme
aseptisés.>>
J'observe deux
phénomènes
concernant les "âges de la
vie"( la scolarisation, le
travail et la retraite), la
variation de leur durée et
la remise en cause de leur
étanchéité.
Causes et
remèdes se
présentent comme les deux
faces d'un même
problème. Les facteurs de
l'ennui, ainsi que les solutions
envisageables, admettent
d'ailleurs un certain nombre de
caractéristiques communes
: ils dépendent
fréquemment du sexe et de
la situation scolaire de
l'individu qui les mentionne, ils
sont souvent relatifs à
une discipline scolaire en
particulier.
Le travail
présenté ici est le
résumé d'un
mémoire
rédigé par Marie
Liesse NIMIER pour l'obtention du
diplôme d'Ingénierie
pédagogique dans le cadre
de la MIFCA (Reims) et du CNAM
(FFPS;Paris)
Nous
avons été, tous,
très concernés par
ce qui est arrivé à
certains de nos collègues
agressés physiquement.
Qu'aurions-nous fait à
leur place et dans quelle mesure
cela peut-il aussi nous
arriver?
Il est bien
évident que nous n'avons
pas à nous laisser
injurier, agresser verbalement
(et encore moins physiquement!).
Il est certain que nous avons
à chercher, dans ces cas,
à mettre les limites
nécessaires et utiles aux
jeunes et à
nous-mêmes.
Il
faut se savoir étranger
l'un à l'autre pour
dialoguer. J'ai un frère
qui a été soudeur
à l'arc: quand on
éloigne trop les deux
pôles, il n'y a plus d'arc;
s'ils se touchent, il n'y a plus
d'arc non plus. Eh bien, le
dialogue, c'est ça:
apprendre la bonne distance."
(Jean Grosjean)
Depuis
bientôt quatre ans, je
reçois des lettres
d'enfants, (8 ans - 11 ans) et de
nombreuses lettres d'adolescents
(12 à 17 ans) dans
lesquelles reviennent
régulièrement ces
quelques questions
:Comment
apprendre à communiquer
avec nos parents
?
Comment
pouvons-nous les aider à
mieux communiquer avec nous
?Comment leur apprendre à
mieux nous comprendre
?
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j'aurais mal analysés en amont.