Faire
pousser la paix, c'est faire pousser la
compréhension, le dialogue, la
communication et non la violence ".
Stephan Hessel
C'est
pour tendre vers cet objectif qui
caractérise le mouvement Pax Christi, que je
propose de mettre en perspective quelques
repères théoriques essentiels et
d'orienter le projecteur sur celles des
émotions qui peuvent jouer un rôle
particulier dans cette dynamique de paix pour un
monde moins violent.
Que savons-nous des
émotions ?
Parmi les définitions colorées
par leur époque et leur posture
idéologique, je m'appuierai volontiers sur
celle-ci. Elle offre l'avantage de présenter
un visage de complexité, dans une alchimie
entre intérieur et extérieur, corps
et psyché, soi et l'autre.
"Une
émotion est la résultante de
manifestations psychiques impliquant
l'inconscient avec des retentissements
corporels (neurovégétatifs,
voire moteurs), largement involontaire et
induite par une réactivité
personnelle à des
événements intérieurs ou
extérieurs à
soi-même." Philippe
Clémençot, praticien en
développement personnel et
professionnel
Les classifications consensuelles retiennent
le plus souvent les émotions de base comme
la joie, la surprise, la peur, la colère, le
dégoût, la tristesse ,(
Définies par l'anthropologue Paul Ekman ) et
indiquent qu'elles seraient à peu
près universelles avec des manifestations de
mimiques reconnaissables, tandis que d'autres
auteurs déclinent des émotions dites
" secondaires " qui seraient la combinaison
d'émotions primaires, comme la honte,
croisement de la colère et du
dégoût, ou la compassion, plus
rarement citée.
C'est ici l'occasion de rappeler que la
frontière entre l'émotion et le
sentiment est parfois ténue, marquée
notamment par la notion de durée ;
l'ambigüité du langage commun le
traduit bien en parlant de " sentiment de tristesse
" ou " sentiment de joie " et Antonio Damasio
opère à ce sujet une distinction peu
courante en évaluant l'émotion comme
la partie émergée de l'iceberg des
sentiments qui eux, sont
intériorisés.
Les émotions, un
territoire partagé avec
l'animal
" Le
sentier qui mène au-dedans et celui
qui débouche sur l'extérieur
font une seule et même voie "
René Girard
Selon les époques, la
littérature, les grands textes mythiques ont
valorisé l'émotion tandis qu'au
quotidien de la vie, la famille, l'école,
tendaient à en dénoncer les effets
pernicieux.
Sartre, pourtant
peu enclin à se faire un parangon de vertu,
y voyait encore en 1960, le lieu du
désordre. La publicité et les medias
ont su, quant à eux, en mobiliser le
formidable réservoir
énergétique, et les grandes affaires
judiciaires, sociales, ou les réactions aux
catastrophes naturelles montrent l'impact de
l'utilisation consciente ou pas de cet
inépuisable vivier.
Réaction spontanée à
l'environnement, l'émotion, contrairement
aux sentiments -du moins semble t'il -, est
partagée avec l'animal. A ce titre, elle
divise depuis toujours, philosophes, psychologues
et depuis ces derniers temps, les
spécialistes des neurosciences, qui
armés des dernières ressources de
l'imagerie médicale, valident ou invalident
les interprétations selon les
idéologies sous-jacentes qui les mobilisent
ou les avancées technologiques.
Les connaissances, acquises à
l'occasion des lésions désormais
observables, chez les traumatisés
crâniens, permettent de mieux
déterminer la localisation des
émotions, leur circulation dans le cerveau
mais aussi d'observer les mécanismes
compensateurs que l'organisme humain
développe ou non pour en pallier les
désordres.
Mais les émotions, qui pour certains
sont les vestiges du cerveau reptilien, ne se
contentent de suivre les circuits limbiques ou de
stimuler l'amygdale où siège aussi la
mémoire émotionnelle. Elles
infiltrent les sentiments et les passions, qui eux
s'inscrivent dans la durée en associant les
représentations issues du néocortex.
Elles marcottent dans le champ du désir et
de l'envie, ramifient dans celui des croyances et
des idéologies, essaiment, brouillent et
vivifient celui de la raison.
Un modèle possible
d'interactions entre cognitif et affect
Les
interactions cognitivo-
émotionnellessont
alimentées par la part objective de
ce qui déclenche l'émotion (
le fait ou la situation)
affectées par
l'imaginaire individuel ou collectif
chargé d'expériences
antérieures, de l'histoire de
l'individu ou du groupe, qui agissent sur
les représentations
de ces faits ou de cette situation . Le
registre rationnel est ainsi
traversé par ces dimensions
affectives et émotionnelles et va
lui-même réagir sur les
autres plans dans un système de
boucle qui en fait des partenaires
totalement imbriqués.
Selon
les situations, individuelles ou
collectives, selon le contexte, il est
possible d'agir à l'un ou l'autre
des points de jonction.
- agir sur
les somatisations dans une situation de
stress
-
décoder les différents
niveaux de langage
- proposer
des lieux de médiations, des
espaces de parole, mettre des mots sur les
émotions individuelles ou
collectives afin de réintroduire du
lien
- faire
évoluer les représentations
par la formation, l'enseignement, une
éthique des medias
Si les émotions semblent être
constituées d'un socle commun, avec quelques
universaux d'indices ou d'expression, elles vont
cependant se manifester différemment en
fonction de critères culturels et sociaux ,
d'âge, de pays ou d'époques et ne nous
donnent pas pour autant la clé de ce qui se
passe chez l'autre. C'est une des raisons pour
lesquelles, l'illusion selon laquelle " on se
comprend à travers nos émotions "
doit être relativisée par une mise en
mots qui permette d'en décoder le sens.
Le psychanalyste Serge Tisseron
nous
invite lui, à débusquer les
pièges du " ressenti ", vécu comme
gage de vérité . A la lumière
des théories du développement de
l'enfant et de la psycho-généalogie
nous savons en effet, que les émotions se
constituent à partir de nos
expériences actuelles mais s'enracinent dans
des situations originaires, le plus souvent
oubliées, parfois même issues de
transmissions transgénérationnelles
inconscientes. (Voir ex colère)
La
colère, à la croisée
des chemins
Si
une situation déclenche une
réaction de colère (travail
non rendu par un collaborateur,
affrontement de couple sur un sujet qui
fâche, injures reçues dans la
cour de récréation, mauvaise
foi ), elle peut conduire le sujet
à un passage à l'acte
(violence verbale ou physique, partir en
claquant la porte, jeter ses papiers
à la tête du gendarme qui
verbalise, démissionner ), en
tout état de cause, couper la
relation. Quels enjeux dans cette
manière de faire souvent
disproportionnée avec
l'élément déclencheur
?
Le
bébé, fait l'impasse et pour
cause sur le langage pour dire l'indicible
: la colère est le chemin pour
faire entendre sa détresse ;
certains adultes ne trouvent encore que ce
chemin là pour faire entendre leurs
besoins et il serait judicieux que nous
puissions discerner en nous les traces de
ces émotions originaires, afin de
ne pas s'installer dans une
répétition compulsive. Il
peut nous arriver aussi d'être
habité par cette émotion qui
est en fait une formation
réactionnelle face à des
sentiments, affects, désirs
inavouables. L'agressivité que nous
pouvons éprouver à
l'égard d'autrui, mais que nous ne
nous m'autorisons pas à exprimer
-et même à imaginer- pour des
raisons éducatives, morales,
religieuses, trouvera un chemin de choix
dans la colère avec un
cortège de violence, physique,
verbale ou des passages à l'acte
anodins ou graves, y compris contre soi,
ou des somatisations .
Pourtant,
la colère n'est ni bonne, ni
mauvaise en soi, elle est ajustée
ou non à la situation.
Si elle
est répétitive et
destructrice, c'est probablement que la
situation fait émerger des
situations plus archaïques
d'impuissance, de peur, d'abandon, de
honte ou d'injustice, et mérite
vigilance.
Si
elle est source d'énergie pour
l'action et le maintien du lien, elle n'a
pas lieu d'être censurée. La
colère initiale peut ainsi
s'orienter dans une autre direction. Le
sujet peut prendre du recul, garder
l'énergie, la vitalité de
cette émotion et la transformer en
réflexion et action
créatrice : réaffirmer ses
exigences de responsable ou de conjoint,
exprimer ses attentes, écrire pour
protester contre la verbalisation
jugée injustifiée etc. :
socialiser sa colère et garder
vivante la relation. (Voir articleReforme n° 3274 juin 2008 " De la
bonne violence du Christ "
Emotions
collectives
Ce qui se passe au niveau individuel et dont
je ne donne ici qu'un bref aperçu, se
complexifie dans le registre du groupe et bien plus
encore dans les manifestations collectives qui
relèvent de la psychologie des foules. Car
le groupe, petit ou grand, n'additionne pas
seulement les inconscients ou les manifestations
physiques des personnes qui le composent. A la
lumière de la psychanalyse, nous savons la
porosité des inconscients et la collusion de
ses composants dans des phénomènes de
groupes
où
agissent les résonances fantasmatiques
groupales et les représentations
collectives.
Par ailleurs, les connaissances
récentes de la biologie nous permettent de
comprendre les réactions physiologiques "
contagieuses " par le biais du système
hormonal et qui sont mobilisées dans la
peur, la colère, l'agressivité ou la
sexualité. L'association du cognitif, de
l'affectif et de l'émotionnel avec ses
composants physiologiques et culturels constitue
ainsi un cocktail trop souvent détonant et
nous en connaissons les effets aussi bien dans les
quartiers difficiles, que dans les stades ou dans
les rangs de ceux qui n'hésitent pas
à se laisser emporter dans la violence
anti-OGM ou dans la mise à sac d'un
Macdonald.
Dans ce qui génère ainsi des
émotions collectives, notamment par petit
écran interposé, on observe aussi que
l'émotion suscitée par les
évènements qui défrayent la
chronique génère des
mécanismes d'identification, de
contre-identification ou de projection, au niveau
individuel, comme au niveau collectif.
C'est ainsi que dans une affaire comme celle
d'Outreau, les émotions produisent un
mécanisme d'identification aux
victimes ou à leur familles, ou au
juge-justicier, et une expulsion
projetée sur les " monstres " de tout
ce qui en soi peut couver dans nos zones grises,
sur un registre ou un autre, dans la logique du
bouc-émissaire.
La joie collective
s'embrase aussi de la même manière
comme on le voit dans les fêtes, concerts,
rassemblements spirituels ou libération
d'otages, dans un même jeu d'identifications
ou de contre -identifications au sein d'une
éphémère illusion
groupale.
Dans ce que certains qualifient "
d'émotions sociales ", la honte, par
ses ambigüités, me parait être
très intéressante dans le cadre de
nos questionnements pour une amplification des
conditions de la paix. Elle est en hausse dans les
histoires de vie, ou du moins dans son expression
et analysée largement dans les mouvements
mémoriels de la déportation, de
l'histoire de l'esclavage ou des exclus de la
croissance. La peur d'avoir honte, qui est
un régulateur interne, pare-feu de nos
errances, est paradoxalement en baisse. Il faut y
voir sans doute l'altération des
repères, l'exhibitionnisme
déculpabilisant des reality-shows, et
l'absence de cadre structurant dans la vie
éducative. C'est ainsi que des jeunes
arrêtés après une " tournante
", la destruction de voitures ou un vol à
l'étalage, ne semblent pas manifester de
honte et encore moins de culpabilité, selon
les acteurs judiciaires ou leurs éducateurs,
ce qui ne les empêchera pas d'autre part de
vivre la honte de la marginalisation de leur statut
social. Bien des adultes sont eux aussi -
regrettons le- " immunisés " contre la peur
de la honte de leurs actes, et cette absence est
une des nombreuses voies vers la
violence.
Humaniser nos
émotions pour les transformer en partenaires
de la paix
"Que je
ne connaisse plus d'autres tristesses que
celle provenant d'un excès de
bonheur ". F. Nietzsche
Nous voyons bien que c'est la manière
dont s'organise notre monde interne qui nous fait
voir notre monde externe, et la distinction que
font nombre de praticiens de la psychologie
actuelle entre émotions positives et
émotions négatives ne me parait pas
pertinente .Toute émotion est positive dans
le sens où elle remplit une fonction
d'équilibre intérieur et d'
ajustement à l'environnement.
L'émotion est là, mais comment
en faire bon usage? Les émotions sont un
prodigieux réservoir d'énergie. Elles
peuvent diminuer ou assurer notre vigilance
pourtant bien utile face aux dangers .Elles nous
font accéder à l'art, elles gardent
vif notre capacité désirante mais
elles peuvent aussi nous couper de l'autre, quand
leur irruption brutale, fracture le lien. Elles
mobilisent nos capacités à agir,
à apprendre, à nous indigner, nous
ouvrent à la sympathie ou nous replient sur
nous- mêmes.
Nous savons comment les tentatives de
maîtrise extrême des émotions
peuvent avoir des effets très pervers. La
fameuse injonction "perinde ac cadaver " qui
a fait une des force des Jésuites, a aussi
ouvert la porte dans des formulations moins
latines, à des manipulations de soumissions
collectives nécessitant un véritable
clivage interne pour survivre dans des postures de
bourreaux, de complices ou de victimes
anesthésiées.
Censurer ou dénoncer la violence ne
fait que la redoubler, parce qu'elle est un
langage, un signe d'alerte, un symptôme
qui demande à être entendu. Une vie
sans violence n'est pas concevable, ne serait-ce
que parce que la mort - violence radicale - en est
fondatrice. Il convient de la penser comme une
énergie vitale qui affecte l'âme, la
psyché et le corps, et qu'il faut savoir
interpréter non pour s'en libérer,
mais pour en garder le bénéfice dans
une mobilisation d'énergie pour une action
créatrice et pas seulement pour une
libération cathartique.
Beaucoup de violences dites " de situation
", expriment ainsi l'énergie d'une rencontre
impossible ouvrant sur une désaffection du
lien. Mais voilà : comment transformer
l'explosion ou la peur qu'elle inspire en "
rencontre ", dure mais féconde ? C'est cela
même qu'il s'agit d'inventer pour
rétablir une relation au quotidien de nos
vies, comme dans les responsabilités des
institutionnels.
" C'est
en faisant croître la lumière
que l'on triomphe de l'obscurité et
non en lui livrant combat " Charif
Bouzouk, philosophe kabyle
Certains auteurs ont mis en valeur la
compassion comme émotion sociale et pas
seulement individuelle. Elle se
révèle être une des voies
possibles pour aller vers les autres, s'investir
dans des actions collectives, dépasser sa
peur pour signer une autorisation de don d'organe,
défendre une cause humanitaire et nous
entrainer vers un monde plus
pacifié.
Et la joie, individuelle ou collective ?
Selon les travaux de recherche il semble qu'elle
soit plus facilement observable dans les
sociétés plus centrées sur
l'être, mais non dans les ilots de
pauvreté de nos sociétés de
bien-être matériel que la richesse
environnante renvoie à l'injustice. Et
pourtant, elle est l'enfance retrouvée, elle
ouvre à l'altruisme, à la
créativité et à la motivation
à agir, et constitue comme la compassion, un
antidote possible aux forces de la
nuit.
Nous avons vu que au-delà de
l'émotion, c'est ce qu'elle provoque en nous
et chez l'autre, et ce que nous en faisons qui va
colorer la relation avec soi, avec l'autre, ou avec
le monde.
S'en protéger, ce serait pour les
hommes, " calfeutrer les interstices par où
la vie peut les atteindre " selon l'expression du
théologien Jean Sulivan,
et s'installer dans une hibernation du cur
bien sclérosante. Les censurer, les
refouler, c'est prendre le risque de les voir
ressurgir masquées.
" En renforcer les
berges ", selon l'expression de Serge Tisseron,
c'est au contraire ouvrir un possible chemin vers
l'autre et les autres, dans une relation vivante
mais plus apaisée.
" Le
poète a toujours raison
écrivait Aragon ".
Laissons-lui le dernier
mot.
Il
meurt lentement
Celui
qui évite la
passion
Et
son tourbillon
d'émotions
Et
celles qui redonnent la
lumière
Et
réparent les curs
blessés
Pablo
Neruda
En savoir plus
:
Antonio
Damasio .Spinoza avait raison. Joie et
tristesse, le cerveau de nos émotions .Odile
Jacob .2003 .
François
Lelord et Christophe André. La force des
émotions ; Amour, colère, joie. Odile
J
Jacob
.2001
Olivier
Luminet .Psychologie des émotions.
Confrontation et évitement. De Boeck,
2002.
<<Maîtriser
ses émotions, cest nier son
réel (intérieur)au profit de la
réalité (extérieur). Depuis
que nous sommes enfants, nous avons
été formatés autant que faire
se peut à cette maîtrise.Un
garçon ne pleure pas, la colère
nest quun caprice etc... Un monde
socialement polissé où il nest
pas bon de montrer ce que lon ressent.En
effet, nous ne pouvons sans cesse laisser libre
cours à lexpression de celles-ci que
je différencie de la maîtrise.
>>
<<Curieux ...
il y a 40 ans lorsque nous entrions dans une
entreprise, nous étions formés
à laisser notre personnalité à
la porte et endossions notre rôle sans
état d'âmes. Les "émotions" ont
pris une place prépondérante dans les
relations humaines, au travail, comme dans la vie
privée, ou vie publique si l'on observe nos
politiciens. Que pensez vous de ce que j'ose
appeler "dérive comportementale" ????
>>
<<L'émotion
est un paramètre important dans le
comportement humain. Les publicitaires l'ont bien
compris. En jouant sur le côté
émotionnel, on capte beaucoup plus
l'attention. Les réactions
émotionnelles sont mieux gravées dans
la mémoire. C'est important pour faire
passer un message que l'on souhaite durable.
Maitriser son émotion, c'est autre chose. On
peut néanmoins y travailler.
>>
<<Maîtriser
ses émotions : un joli challenge qui reste
pourtant accessible à tous... (ça
c'est la bonne nouvelle). Puisque nos
émotions forgent nos pensées, et que
nos pensées construisent notre
représentation du monde ainsi que notre
relation au monde (et aux personnes qui
l'habitent), il me semble essentiel de
développer ces capacités.
Malheureusement les approches "psy" ou spirituelles
qui peuvent aider les individus à
maîtriser leur émotions (avec des
outils vraiment très simples) sont encore
trop mal perçues en France. Les connotations
"thérapeutiques" et "religieuses" sont des
barrières solides qui ne permettent pas
à ces techniques de franchir la
frontière de l'entreprise. C'est bien
dommage car tous et toutes auraient à y
gagner, y compris les enterprises
elles-mêmes. >>
<<Les
comédiens qui travaillent pour les
entreprises font travailler avec l'émotion.
Ils tentent de faire comprendre nos comportements
relationnels sous l'angle de cette émotion.
En revanche, certains stagiaires sont
réfractaires à cette approche du
comportement par le travail sur l'émotion.
>>
<<Le travail
sur les émotions met à nu... c'est un
peu comme demander aux personnes de se
déshabiller, clairement !
>>
<<je pense
que lémotion est la petite flame qui
fait vivre un coeur bon, sans elles on pourra pas
ressentir le monde ni le sentiment de
lautre.>>