Quelques
         repères 
         
         
            
               | Questions -Y a t-il
                  probabilité d'un
                  passage à l'acte
                  (coup...)? *Ce
                     jeune en a -t-il l'habitude?
                     
                     *S'exprime
                     t-il peu (par des sons ou des gestes:
                     rigidité du corps)?            Moins
                  un jeune s'exprime par des mots ou par son attitude
                  corporelle, plus il y a de chance pour qu'il soit
                  obligé de s'exprimer par des
                  actes. - Que
                  provoque-t-il en moi? * De
                     la pitié, de la tendresse... ou de la
                     peur?
                     
                     * Une
                     envie de l'agresser, de me défendre, de
                     l'aider, de fuir...?           
                  Certains
                  jeunes cherchent à provoquer la peur chez
                  l'autre , c'est leur façon de se sentir
                  exister et puissant :"Je suis capable de lui faire
                  peur". On n'est pas obligé de
                  répondre à leur demande !   | 
   
 | 
         
           
          
         
         
            
               | Une
                  attitude            
                  Le calme
                  est quelque chose qui se transmet d'une personne
                  à une autre (comme l'angoisse ou la peur).
                  Si on peut le garder, il y a des chances pour que
                  le jeune le retouve à son tour au bout d'un
                  certain temps plus ou moins long. Rester ZEN!!
                  (C'est là qu'une
                  formation psychologique
                  peut être utile)             
                  Si on ne
                  le peut pas, la fuite est une solution acceptable
                  (voir le livre de Laborie "Eloge de la fuite")
                  Aller chercher de l'aide et ne pas rester seul est
                  tout à fait normal. Eviter           
                  Les
                  prises de décision trop rapides qu'on
                  regrette ensuite ou qu'on ne peut tenir. - Agresser
                  l'agresseur: on entre alors dans le cycle de la
                  boule de neige qu'on ne maîtrisera sans doute
                  plus ensuite.   | 
         
          
         
         
            
               | Plus
                  fondamentalement comprendre: - que
                     l'agressivité extérieure du jeune
                     est l'expression de l'état de sa
                     désorganisation interne.
                     
                     - qu'il demande donc de
                     l'aide. Proposer un cadre (struture externe)
                     peut être une aide pour retrouver une
                     structure interne. - qu'un cadre solide
                     est nécessire; la discipline
                     enseignée participe à ce cadre
                     (voir Les
                     mathématiques comme
                     loi) - que le jeune doit
                     sentir en face de lui un "adulte solide"capable
                     de le rassurer: "Il ne me laissera pas tout
                     faire " | 
         
          
         
          
         
         
            
               | Qu'est-ce
                  qu'un adulte solide? *c'est celui
                  qui a fait le deuil de la perfection: "je
                     peux me tromper; je ne sais pas tout, et je suis
                     capable de le reconnaître sans en
                     être affecté" *c'est celui
                  qui distingue ce qui est moi et ce qui est
                  l'autre "ce
                     n'est pas parce qu'un élève me dit
                     que je suis un "connard" que je le suis
                     réellement!" *c'est celui
                  qui a appris à survivre en
                  pensant à soi, à son confort, en
                  sachant qu'on ne résoudra pas tous les
                  problèmes, en ayant un ailleurs qui
                  l'intéresse. *c'est celui
                  qui est capable de travailler avec les
                  autres           
                  Les
                  jeunes ont besoin de sentir qu'on appartient
                  à un "groupe d'adultes" et non pas qu'on est
                  "isolé". C'est donc ne pas avoir honte de
                  demander l'aide des autres adultes de
                  l'institution, à charge de
                  réciprocité. * c'est celui
                  qui a appris à ne pas avoir peur des
                  jeunes           
                  Les
                  jeunes ressentent aussi la peur de l'autre comme
                  une raison de le mépriser. Or on peut
                  "travailler" sur sa propre violence: la violence de
                  l'autre nous renvoie à notre propre violence
                  .             
                  il est
                  nécessaire d'aider le jeune à
                  structurer, intégrer davantage son
                  agressivité pour qu'elle ne le
                  détruise plus. Car l'agressivité peut
                  devenir une source de motivation si elle est
                  sublimée:(voir: Jean
                  Pierre et le mur à
                  abattre
                  ) | Un
                  témoignage:           
                  Un jeune me
                  dit:<<Pourquoi c'est toujours moi que vous
                  regardez?>>           
                  J'aurais pu lui
                  répondre : <<Mais ce n'est pas
                  uniquement vous que je regarde>>, ce qui
                  aurait été une attitude de
                  défense et de justification.           
                  Au contraire, j' ai
                  accepté ce qu'il disait et l'ai
                  interrogé sur son ressenti :
                  <<Qu'est-ce que vous voyez dans mes
                  yeux?>> Il ne m'a rien répondu
                  mais il n'a pas renouvelé ses remarques et
                  j'ai pu de nouveau le regarder par la suite. Il m'a
                  une autre fois sorti:   <<Vous avez des yeux
                  de harengs frits, je n'aime pas être
                  regardé>> ce qui était un
                  progrès car il pouvait utiliser un terme
                  affectif et c'est difficile pour certains jeunes.La
                  première fois cela a tout stoppé, la
                  fois suivante cela a permis de commencer une
                  relation. 
                  
                  Les gamins qui
                  disent:<< on s'ennuie, vous nous faites
                  rien faire>>, qui accusent et cherchent
                  à me culpabiliser, je les renvoie à
                  leurs responsabilités en leur
                  demandant:<< pourquoi choisissez-vous de
                  vous ennuyer, je veux bien réfléchir
                  avec vous sur les difficultés que vous avez
                  à être capables de vous
                  intéresser à ce qui est
                  proposé.>>
           
                  J'aime bien qu'ils me
                  disent ce qu'ils pensent réellement car
                  quand ils sentent que cela ne me détruit
                  pas, ils peuvent  basculer dans un autre
                  type de travail et de relation avec moi. Mon
                  boulot, c'est de les amener à prendre
                  conscience que je suis capable d'entendre vraiment
                  ce qu'ils pensent sans en être
                  affectée. Cela m'arrive de mettre en mots,
                  tout haut, leurs soupirs: <<Qu'est-ce
                  qu'on se fait chier, vivement que l'heure se
                  termine.>> | 
         
          
         
         
         
          
            
               | Comment
                  aider le jeune à intégrer
                  (structurer) son agressivité? L'agressivité
                  a diverses formes: 
                     
                        | On
                           passe de l'acte, aux
                           cris, aux
                           mots,  à
                           l'argumentation | Exemples
                           de formes de
                           l'agressivité: -
                           je tape sur la maîtresse (la forme
                           la plus primitive) -
                           je tape sur la table (pour ne pas taper
                           sur la maîtresse) -
                           je crie et fais de grands gestes (sortir
                           des sons sans formes) -
                           j'injurie ma maîtresse par une
                           série d'insultes (qui sont des
                           mots) -
                           j'exprime mon désaccord et j'en
                           explique les raisons (la forme la plus
                           évoluée) -
                           un cas particulier: je retourne
                           l'agressivité vers moi car je ne
                           peux la tourner vers l'autre par
                           culpabilité et il faut bien que je
                           l'exprime. | 
 | 
         
          
         
         
            
               | Paradoxalement,
                  pour certains jeunes, injurier est un
                  progrès !   Les aider,
                  c'est leur permettre de faire le passage d'une
                  forme à la suivante             
                  Demander
                  à des jeunes de passer directement de la
                  forme la plus primitive à la forme la plus
                  évoluée est utopique!  
                     
                        | -
                                    On
                           peut ainsi aider à passer de l'acte
                           à l'injure par une phrase du genre:
                           <<Qu'est-ce
                           que tu as envie de me
                           dire?>>           
                           On
                           peut aider à passer de l'injure aux
                           mots en reflétant le sentiment
                           qu'on perçoit chez le
                           jeune:<<Pourquoi
                           es-tu furieux après
                           moi?>>           
                           On
                           peut aider à passer du mot à
                           l'argumentation par une question du
                           genre:<<Quels
                           arguments donnerais-tu pour que
                           j'accepte...>> |  | 
         
          
         
         
            
               | Des
                  exemples: - Dans
                  certaines entreprises japonaises on autorise les
                  employés à taper sur des mannequins
                  représentant leurs patrons!!! - En
                  formation Gestaltiste des exercices proposent de
                  taper sur des coussins pour permettre aux
                  stagiaires de revivre leur violence contre une
                  personne donnée et de la mettre ensuite en
                  mots.   
                     
                        | Les
                           aider, c'est aussi leur offrir un cadre
                           solide et rassurant (voir:
                           cadre) C'est
                           ne pas confondre
                           "punition"
                           et
                           "réparation". Les
                           jeunes ont besoin de savoir (par la
                           définition du cadre) et de sentir
                           (par la solidité de celui qui est
                           en face de lui) que tout passage à
                           l'acte entraînera l'obligation d'une
                           réparation. | 
   Deux
                  livres intéressants: | 
         
          
         
         
            
               |   | Maryse
                  Vaillant La
                  réparation: De la délinquance
                  à la découverte de la
                  responsabilité. Préface
                  de Boris Cyrulnik Ed. Gallimard
                  (2002)           
                  Beaucoup
                  de gens ont le sentiment qu'une certaine
                  impunité protège les jeunes
                  délinquants. Les professionnels de la
                  justice dénoncent, quant à eux, les
                  effets néfastes des incarcérations de
                  mineurs, qui engendrent bien souvent un nombre
                  important de récidives. C'est dans ce
                  contexte que sont nées les réflexions
                  sur la réparation pénale
                  appliquée aux mineurs. Depuis la loi du 4
                  janvier 1993, de nombreuses actions de
                  réparation ont été mises en
                  place, à l'initiative des juges pour enfants
                  ou des parquets. La mesure de réparation est
                  une demande que la société, via la
                  justice, le juge et l'éducateur, fait au
                  mineur.           
                  En lui
                  proposant une mesure de réparation, la
                  justice permet à l'adolescent de prendre
                  conscience de la portée de ses actes et d'en
                  être responsable. Elle le reconnaît
                  capable de réparer les préjudices
                  qu'il a causés à des personnes ou
                  à la collectivité.           
                  La
                  réparation n'est pas seulement une notion
                  juridique, c'est aussi un concept psychanalytique,
                  issu des travaux de Melanie Klein, qui rend compte
                  d'un des processus inconscients les plus
                  féconds.           
                  Maryse
                  Vaillant montre à travers des exemples
                  concrets comment la réparation, en tant que
                  principe d'éducation, peut s'appliquer
                  à des situations de la vie quotidienne en
                  contribuant à une éthique de
                  responsabilité et de solidarité, de
                  respect de soi et de l'autre.   
 | 
            
               | Maryse
                  Vaillant est psychologue clinicienne
                  chargée de mission à la Protection
                  judiciaire de la jeunesse. Elle a notamment
                  publié De la dette au don. La
                  réparation pénale à
                  l'égard des mineurs (ESF Éditeur,
                  1994) et L'adolescence au quotidien. De quelques
                  principes utiles à l'usage des parents
                  (Syros, 1997). sur le champ, collection
                  dirigée par Catherine
                  Dolto-Tolitch. | 
            
               |   |           
                  Il ne se
                  passe guère de jour sans que les
                  médias ne portent à la une de
                  l'actualité un phénomène de
                  rixe entre bandes, ou une agression violente de
                  jeunes. Souvent ces derniers sont
                  présentés comme auteurs de violences,
                  et il est vrai que nous assistons à une
                  véritable explosion de la délinquance
                  juvénile. Mais n'oublions pas qu'ils
                  sont aussi le plus fréquemment les
                  premières victimes, et que notre devoir
                  d'adulte consiste à les
                  protéger. Car ce qui est en fait
                  nouveau, ce n'est pas tant la violence (elle a
                  toujours été observable entre
                  adolescents) que la difficulté actuelle des
                  adultes à jouer leur rôle
                  éducatif, permettant l'apprentissage par les
                  jeunes de la régulation de leur propre
                  agréssivité.           
                  Pour
                  tenir un tel rôle, il est indispensable de
                  commencer par comprendre la signification des
                  comportements violents. Comprendre, non pas
                  pour excuser mais pour élaborer des
                  réponses pertinentes, tant attendues par les
                  jeunes d'aujourd'hui.           
                  Dans ces
                  pages, largement inspirées par sa pratique
                  d'éducateur de rue en banlieue et par sa
                  lecture de l'évangile, Jean Marie
                  Petitclerc, ouvre des chemins nouveaux pour mieux
                  comprendre les enjeux actuels et mieux
                  réagir aux provocations qui minent le tissu
                  social. | 
         
          
         
         Réactions
         
         0
         
         
            
               |  | 
                    | 
            
               |  Réactions << Mon fils
                  de 30 ans, sans emploi, sans amie, vivant chez nous
                  : comportement de plus en plus violent: grande
                  crise à tout casser, nous hurler dessus de
                  tous les noms... et maintenant violence physique
                  sur moi sa maman: etranglement, coups menaces
                  perpetuelles de me tuer: jai peur+++.FAIT AL
                  DEmarche daller consulter un psy qui me dit
                  de demander internement doffice, je men
                  sens incapable et trop peur des représailles
                  après.merci pour ce que jai lu sur
                  votre site, mais je sens ma vie tres tres en danger
                  ET J4AI HONTE DE SE QUE LES VOISINS DOIVENT
                  ENTENDRE.MERCI>> <<Je suis
                  tombée sur cet article, je suis
                  daccord que réagir à la
                  violence par la violence nest pas une
                  solution. Je suis professeure dans un lycée
                  général et technologique Zep du 93,
                  et nous sommes confrontés à des actes
                  dincivilité, permanents, de la part
                  délèves , allant du niveau
                  seconde, jusquà terminale. Il est
                  effarant de voir des classes terminales,
                  regroupement délèves
                  >> <<Je suis
                  tombée sur cette artcle par hasard et il
                  ma beaucoup apporté. En effet,
                  actuellement des jeunes filles dun
                  collèges agressent dautres jeunes
                  filles dun autre collège don la
                  mienne. Lorsque cela nous arrive on recherche le
                  pourquoi justement et on peut, à notre tour
                  se montrer agréssif et oublier que face
                  à nous ce sont des enfants également
                  ce qui souvent se termine mal. Vous mavez
                  bien confirmé par votre article que leur
                  violence reflétaient dun mal
                  être personnel et jessaierai de faire
                  mettre au collège un dispositif important
                  afin que lon détecte ses enfants le
                  plus tôt possible. Dès la
                  6èmè. Organiser des groupes de
                  paroles, car léducation ce nest
                  pas quenseigner cest aussi beaucoup de
                  pédagogie mais malheureusement sur le
                  terrain, ce nest pas toujours le cas par
                  manque de personnel, de moyen etc. Heureusement que
                  des personnes comme vous se penchent sur la
                  question et apporte des réponses
                  concrètes et visionnaires. Merci et bonne
                  continuation.>> << Agreable a
                  lire ,pratique positif >> <<Mon fils,
                  23 ans, sest montré à plusieurs
                  reprises violent envers moi. Insultant et menacant.
                  Il aurait des troubles psychotiques. Je vis seule
                  avec lui. Jusque là, je nai absolument
                  rien fait. Pour moi, cétait tout
                  simplement impossible de croire ce qui se passe
                  avec lui. Impossible pour moi daccepter cela.
                  Jai dabord tout pris pour moi et
                  à ses premières attitudes agressives,
                  je réagis en me justifiant et je continue
                  encore. Je réagis comme une adolescente si
                  jose dire. Tout ceci est très
                  difficile pour moi. Mon fils reste pour moi cette
                  personne dabsolument géniale que
                  jai toujours connue et je ne veux tout
                  simplement pas que mon fils soit violent. Il se
                  renferme, na pas damis. Il est en
                  étude de droit en 3ème. Il est
                  bourré de compétences. Jai
                  très mal géré son
                  agressivité. Lagressivité
                  ma toujours fait très peure. Je me
                  sens responsable de ce que jai laissé
                  arrivé, telle que la violence...cest
                  grave..je commence maintenant à
                  réaliser quil y a problème. je
                  vis cela seule et me sens épuisée.
                  Ya til des groupes pour parler de cela
                  à Genève? MERCI>> <<Tentative
                  de réponse à E (enseignante en
                  collège dans une zone difficile mais pas en
                  ZEP). Votre témoignage écrit ma
                  touchée. Alors je me dis que sil
                  ma touchée, moi, pourquoi ne
                  toucherait-il pas aussi cette élève ?
                  Pourquoi pas le mettre par écrit et lui
                  donner à lire tel quel ? La violence
                  dirigée vers une personne est souvent le
                  signe quon sintéresse à
                  cette personne et quon ne sait pas le lui
                  dire autrement, on veut linterpeler
                  dune façon ou dune autre, on
                  veut que cette personne sintéresse
                  à nous, quoi ! La violence peut servir de
                  vecteur, contre toute attente, et je lai vu
                  dans de nombreux cas. Jai travaillé
                  avec des jeunes en difficultés #à
                  tous les niveaux#>> <<Eleve en
                  terminale sms, je me suis reconnue dans certains de
                  vos propos étant plus jeune, et ayant
                  évoluée depuis, je trouve que ce que
                  vous dites est génial, que si j'avais pu
                  comprendre cela à l'époque, ça
                  m'aurait bien aidé! laetitia
                  H>> <<Je suis
                  professeur au collège et je trouve que vous
                  avez totalement raison.Il est vrai qu'il ne faut
                  point chatier un élève pour sa (ou
                  ses) faute(s).Votre site est particulierement bien
                  adapté aux soucis que subissent certains
                  professeurs en ce moment.Je recomanderais à
                  mes collègues de venir faire un tour sur
                  votre site très
                  explicite.>> <<J' ai vu
                  dans une école un enfant qualifié de
                  violent qui avait quelques problèmes
                  familiaux (divorce de ses parents) . Si la maman
                  refuse de rencontrer la psychologue c' est son
                  droit le plus légitime . Un travail avec
                  l'élève est cependant indispensable
                  en particulier dans la classe. Ses actes et ceux d'
                  autres élèves ne doivent pas rester
                  sans réaction . A la maternelle , demander
                  à une Atsem de s'isoler avec l' enfant pour
                  le calmer. Au cycle 2 ou 3 ( isolement dans une
                  autre classe en expliquant à l' enfant que
                  c' est pour lui permettre de se calmer ,
                  renforcement positif dire à l'
                  élève tout ce qu'il y a de positif
                  chez lui (l'être) et que le maître
                  n'est pas d' accord avec ce qu'i l fait ( les
                  actes) , copie de la charte de vie .. à l'
                  équipe de choisir et de mettre en place un
                  protocole pour toutes les situations . Ne pas
                  oublier de féliciter cet élève
                  chaque fois qu'il a passé une demi
                  journée sans problème, simple bon
                  sens pour amener l' élève à
                  s'auto-féliciter quand tout va bien. Lui
                  permettre d' exprimer ce qui s' est passé
                  pour lui en cas de crise et lui faire prendre
                  conscience de la gravité de ses actes .
                  Faire apprendre et mémoriser les
                  règles et les sanctions à toute la
                  classe. L' élève aura moins un
                  sentiment d' arbitraire. Essayer de comprendre la
                  cause , la nature et le moment d' apparition du
                  problème. Ne pas intervenir auprès de
                  cet élève devant le groupe mais
                  après l' avoir envoyé se calmer en
                  parler en dehors pour éviter l'
                  étiquetage. En classe si l'
                  élève commence à s'
                  énerver s' approcher de lui pour le rappeler
                  à l' ordre sans interrompre le cours. Si l'
                  enfant a une simple "crise de nerf " ponctuelle ,
                  en trouver la cause et si le changement de classe
                  ne suffit pas à le calmer , appeler la maman
                  en lui indiquant que son enfant ne va pas
                  bien. A la rentrée
                  demander aux parents des adresses et numéros
                  de téléphone de personnes qui peuvent
                  prendre leur enfant en charge s'il a un
                  problème de santé . Les contacter ,
                  après avoir prévenu la maman et
                  obtenu son accord , si elle ne peut se rendre
                  disponible . Demander au
                  psychologue scolaire de venir en observation dans
                  la classe pour avoir son regard sur l' attitude non
                  seulement de cet élève mais des ses
                  pairs à son égard. On ne peut tout
                  voir , être en même temps juge et parti
                  dans la classe . Informer par courrier le
                  secrétaire de CCPE pour lui relater les
                  faits précis et envisager avec lui si le
                  comportement persiste une équipe
                  éducative .Pour des cas (assez rarissimes)
                  envisager un signalement auprès du
                  médecin de santé scolaire Cet enfant
                  peut également être lui même
                  victime de violence dans son environnement
                  familial. Si le comportement persiste ou s' aggrave
                  un signalement aux services sociaux ou au juge peut
                  éventuellement être
                  envisagé.>>Bénédicte
                  Berthemy <<bonjour, je
                  suis animatrice en centre de loisir. Les jeunes de
                  6.8ans sont violents mais pas méchants.
                  Jaimerai agir pour quils prennent
                  conscience que la violence nest pas la seule
                  solution. Mais je me heurte aussi à mes
                  partenaires qui ont pris labitudes de crier,
                  punir et intervenir au moindre faits quel
                  quil soit. Il ne comprennent pas que je
                  désire agir sans violence, punition,
                  autrement quoi. Jai besoin dapprofondir
                  ma technique par des expériences
                  écrites de professionnels, des
                  méthodes déjà utilisées
                  et ayant portées ses
                  fruits.>> << Je vois
                  pas ou vous voulez en venir en cherchant des
                  excuses a des comportements violents... Je ne vis
                  pas la violence comme un appel au secour, mais
                  plutot comme une reproduction de schémas vus
                  et revus dans un environnement quelquonque (tv,
                  rue, parent, amis...). On n'est pas forcement
                  violent parce qu'on est en difficulté...
                  c'est trouver des excuses toutes faites a des
                  problemes de sociabilisation secondaire!!! Je ne
                  crois qu'en se culpabilisant et en jouant la
                  personne aimante, concernées... on va
                  reussir a atténuer ces faits de
                  violence...l'acces a la culture et au sport peut
                  etre une solution pour canaliser de l'energie mais
                  pas pour faire evoluer un individu!!! Vivre dans le
                  "laisser-faire ca va s'arranger" en baissant la
                  tete n'est pas acceptable et ne changera rien!!! Il
                  faut avoir des comportements adultes!!!! Depuis
                  quand un gamin de 15 ans vous fait peur!!!??? Ce
                  qu'il faut c'est modifier les modeles et les schema
                  de société auxquels les gens ont
                  acces (et ce n'est pas que les "jeunes"!!!) La
                  réalité Americaine n'est pas la
                  réalité Européenne... et
                  pourtant on nous l'impose dans les series, les
                  films... et si la culture etait un moyen de
                  dissiper ces malentendus sur la question dela
                  violence!!! Ce n'est pas parce que l'on vit en ZEP
                  ou ZUP qu'on est (nait) violent! je connais des
                  enfants de tres bonnes familles qui sont tres
                  violents... et ce, en actes!!! Ce que vous appelez
                  violence, surtout dans le cadre scolaire, je le vis
                  plus comme de la frime et une demande d'un utopique
                  respect qui n'a jamais exister et qui ne pourrat
                  jamais exister car non reciproque... moi le premier
                  j'insultais mes profs.. au college.... c'est de la
                  connerie de gamins... aujourd'hui je fait des
                  études supérieur (Bac+5), et pourtant
                  je suis issu de ZUP!!.. je ne faisait que
                  reproduire des comportements que je voyais autour
                  de moi... Arretons de consideré les "jeunes"
                  comme des victimes et des individus aussi
                  refléchi que les adultes... ils n'ont pas
                  d'experience, aucun recul, un sens critique peu
                  developpé, et sont naifs.. c'est normal...
                  pourkoi la majorité est elle a 18ans?? c'est
                  pas pour rien!!! c'est qu'on a estimeé qu'a
                  cet age on avait un semblant de maturité...
                  je ne vois toujours pas pourquoi on devrait changer
                  pour des "enfants"... reprenons nos places
                  d'adulte!!! et arrétons la deconne!!! nous
                  avons des responsabilité!! ON A QUE LA
                  JEUNESSE QU ON MERITE!!!!!!!!>> <<Moi;Je
                  deteste votre langue aussi.>> 03/06 -
                  <<je trouve que c'est pas
                  bien>> <moi je
                  très aggréssive est je n'arrive pas
                  à l'enlever>> <<
                  très bon site, très interressant pour
                  l'ECJS, qui pôrte sur ce sujet!
                  merci.>> <<C'est
                  encore avec grand plaisir que je me plonge dans les
                  pages de votre site. Bravo! Votre contribution sur
                  la violence m'amène à quelques
                  remémorations dont je souhaite vous faire
                  part. Je lis la présentation de l'ouvrage de
                  Maryse Vaillant "la réparation" après
                  avoir posté une contribution sur fed
                  concernant une atteinte à la pudeur commise
                  par trois collégiens. Bien que n'ayant pas
                  lu ce livre, je suis surpris d'y voir le concept de
                  réparation sous forme psychanalytique. De
                  mon coté, j'y plaçais le sens
                  avancé par Erving Goffman en terme de rite
                  d'interaction. Mais peut-être n'y a t il pas
                  trop de distance ? D'un autre coté, bien que
                  le professeur Laborit soit cité
                  (l'éloge de la fuite), je trouve qu'il
                  serait intéressant de décliner son
                  explication de l'agressivité comme condition
                  biologique nécessaire au maintien de
                  l'organisation neuro cogntivo motrice adaptative.
                  Le parcours sur la violence à partir de ce
                  point est riche de surprises.
                  Amicalement.>>JDC <<Encore
                  un incompétent pas foutu de tenir ses
                  élèves ou qui a laché le
                  métier depuis des lustres. J'ai déja
                  entendu ce baratin en 2eme année d'IUFM :
                  l'inspectrice qui en était l'auteur n'avait
                  JAMAIS enseigné en collège ou en
                  lycée. Jamais ! (sans
                  restriction).>>H. <<Se
                  demander à quelle violence nous les
                  soumettons !!! Non ? >> Nathalie <<je
                  suis directeur d'une ecole spé dans un
                  institut de rééducation... votre site
                  est incroyablement interessant-nous avons de gros
                  problemes de violences...et votre article sur
                  comment gerer un jeune violent a fait tilt........
                  Je suis tres demandeur de formation pour mes instit
                  ds ce domaine...l'asso gestionnnaire serait prete a
                  financer une formation pourriez vous me dire qui
                  contacter ? quel intervenant? le cout?avec mes
                  felicitations et mes remerciements.>> J.
                   <<j'ai
                  parcouru votre edito. Interessant ! Mon sentiment
                  la dessus se base sur mon experience. J'ai
                  l'impression qu'on a besoin de violence. On a
                  besoin de l'exterioriser,de l'exercer pour savoir
                  ce que l'on vaut et ceux que les autres valent
                  (sic!).Malheureusement, je pense que la violence
                  peut etre jugulee par une violence (ou un choc) qui
                  pose un semaphore dans notre conscient. Voila,
                  bonne continuation.>>P. <<Félicitation
                  pour la page sur la violence des jeunes. C'est du
                  beau boulot, merci !>> Guillaume. <<Je
                  viens de découvrir votre site qui m'a
                  beaucoup intéressée. Je suis
                  enseignante au collège (dans un
                  collège relativement difficile mais pas ZEP)
                  et j'ai une élève de 4ème qui
                  me pose problème : elle est
                  extrêmement agressive vis-à-vis de
                  moi, je ne peux lui faire aucune remarque sans
                  qu'elle sorte de ses gongs. Apparemment, c'est
                  comme ça chaque année avec cette
                  élève : elle se braque contre un
                  professeur (toujours une femme) et se comporte
                  comme-ci c'était le professeur qui
                  s'acharnait contre elle. Pourtant, je vous assure
                  que je ne suis pas le genre de prof qui a "ses
                  têtes" et je ne suis pas rancunière
                  (heureusement !). J'ai choisi ce métier par
                  vocation si l'on peut dire et à chaque fois
                  qu'un élève se montre agressif,
                  violent ou a simplement de grandes
                  difficultés sur le plan scolaire, cela me
                  touche et son cas me tient à coeur dans le
                  sens où je vais essayer par tous les moyens
                  de l'aider, surtout en dialoguant ou en l'aidant
                  davantage s'il s'agit d'une difficulté
                  scolaire. Bref, tout cela pour dire que cette
                  élève ne m'indiffère pas,
                  j'aimerais comprendre ce qui la pousse à
                  agir et réagir de la sorte, j'aimerais
                  surtout qu'elle comprenne que les professeurs ne
                  sont pas des adversaires, des dictateurs ou des
                  tyrans (moi en l'occurence) mais qu'ils sont bien
                  là pour accompagner les élèves
                  tout au long de leur scolarité, même
                  dans les moments les plus difficiles, quels qu'ils
                  soient. Dernière petite chose : je ne suis
                  pas une enseignante dominée par ses
                  élèves. En général,
                  j'arrive à les tenir et à les faire
                  travailler, je pense qu'ils me respectent dans la
                  mesure où ce terme a une signification pour
                  eux. J'impose certaines limites et je sanctionne
                  ceux qui les dépassent, surtout lorsque
                  l'élève est provocateur ou
                  récidiviste (sinon, je leur laisse en
                  général toujours une certaine marge
                  de manoeuvre, car je sais qu'à cet
                  âge, on a du mal à tenir en place.
                  Donc droit à l'erreur, mais pas trop loin ni
                  trop souvent.). Je n'attends pas de vous un
                  remède miracle car s'il y en avait un
                  ça se saurait depuis longtemps, mais
                  simplement quelques petits conseils
                  suppléméntaires (à ceux
                  déjà découverts dans votre
                  site). Je sais que le bon sens est primordial ainsi
                  que la justice ou plutôt la justesse du
                  professeur vis-à-vis de ses
                  élèves, mais comme on dit : "il n'y a
                  pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre"
                  et malheureusement, ce dicton va comme un gand
                  à cette élève lorsqu'elle se
                  sent agressée Je vous remercie par avance
                  pour votre réponse.>>E. |