Quelques
repères
Questions
-Y a t-il
probabilité d'un
passage à l'acte
(coup...)?
*Ce
jeune en a -t-il l'habitude?
*S'exprime
t-il peu (par des sons ou des gestes:
rigidité du corps)?
Moins
un jeune s'exprime par des mots ou par son attitude
corporelle, plus il y a de chance pour qu'il soit
obligé de s'exprimer par des
actes.
- Que
provoque-t-il en moi?
* De
la pitié, de la tendresse... ou de la
peur?
* Une
envie de l'agresser, de me défendre, de
l'aider, de fuir...?
Certains
jeunes cherchent à provoquer la peur chez
l'autre , c'est leur façon de se sentir
exister et puissant :"Je suis capable de lui faire
peur". On n'est pas obligé de
répondre à leur demande !
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Une
attitude
Le calme
est quelque chose qui se transmet d'une personne
à une autre (comme l'angoisse ou la peur).
Si on peut le garder, il y a des chances pour que
le jeune le retouve à son tour au bout d'un
certain temps plus ou moins long. Rester ZEN!!
(C'est là qu'une
formation psychologique
peut être utile)
Si on ne
le peut pas, la fuite est une solution acceptable
(voir le livre de Laborie "Eloge de la fuite")
Aller chercher de l'aide et ne pas rester seul est
tout à fait normal.
Eviter
Les
prises de décision trop rapides qu'on
regrette ensuite ou qu'on ne peut tenir.
- Agresser
l'agresseur: on entre alors dans le cycle de la
boule de neige qu'on ne maîtrisera sans doute
plus ensuite.
|
Plus
fondamentalement comprendre:
- que
l'agressivité extérieure du jeune
est l'expression de l'état de sa
désorganisation interne.
- qu'il demande donc de
l'aide. Proposer un cadre (struture externe)
peut être une aide pour retrouver une
structure interne.
- qu'un cadre solide
est nécessire; la discipline
enseignée participe à ce cadre
(voir Les
mathématiques comme
loi)
- que le jeune doit
sentir en face de lui un "adulte solide"capable
de le rassurer: "Il ne me laissera pas tout
faire "
|
Qu'est-ce
qu'un adulte solide?
*c'est celui
qui a fait le deuil de la perfection:
"je
peux me tromper; je ne sais pas tout, et je suis
capable de le reconnaître sans en
être affecté"
*c'est celui
qui distingue ce qui est moi et ce qui est
l'autre
"ce
n'est pas parce qu'un élève me dit
que je suis un "connard" que je le suis
réellement!"
*c'est celui
qui a appris à survivre en
pensant à soi, à son confort, en
sachant qu'on ne résoudra pas tous les
problèmes, en ayant un ailleurs qui
l'intéresse.
*c'est celui
qui est capable de travailler avec les
autres
Les
jeunes ont besoin de sentir qu'on appartient
à un "groupe d'adultes" et non pas qu'on est
"isolé". C'est donc ne pas avoir honte de
demander l'aide des autres adultes de
l'institution, à charge de
réciprocité.
* c'est celui
qui a appris à ne pas avoir peur des
jeunes
Les
jeunes ressentent aussi la peur de l'autre comme
une raison de le mépriser. Or on peut
"travailler" sur sa propre violence: la violence de
l'autre nous renvoie à notre propre violence
.
il est
nécessaire d'aider le jeune à
structurer, intégrer davantage son
agressivité pour qu'elle ne le
détruise plus. Car l'agressivité peut
devenir une source de motivation si elle est
sublimée:(voir: Jean
Pierre et le mur à
abattre
)
|
Un
témoignage:
Un jeune me
dit:<<Pourquoi c'est toujours moi que vous
regardez?>>
J'aurais pu lui
répondre :
<<Mais ce n'est pas
uniquement vous que je regarde>>, ce qui
aurait été une attitude de
défense et de justification.
Au contraire, j' ai
accepté ce qu'il disait et l'ai
interrogé sur son ressenti :
<<Qu'est-ce que vous voyez dans mes
yeux?>> Il ne m'a rien répondu
mais il n'a pas renouvelé ses remarques et
j'ai pu de nouveau le regarder par la suite. Il m'a
une autre fois sorti:
<<Vous avez des yeux
de harengs frits, je n'aime pas être
regardé>> ce qui était un
progrès car il pouvait utiliser un terme
affectif et c'est difficile pour certains jeunes.La
première fois cela a tout stoppé, la
fois suivante cela a permis de commencer une
relation.
Les gamins qui
disent:<< on s'ennuie, vous nous faites
rien faire>>, qui accusent et cherchent
à me culpabiliser, je les renvoie à
leurs responsabilités en leur
demandant:<< pourquoi choisissez-vous de
vous ennuyer, je veux bien réfléchir
avec vous sur les difficultés que vous avez
à être capables de vous
intéresser à ce qui est
proposé.>>
J'aime bien qu'ils me
disent ce qu'ils pensent réellement car
quand ils sentent que cela ne me détruit
pas, ils peuvent basculer dans un autre
type de travail et de relation avec moi. Mon
boulot, c'est de les amener à prendre
conscience que je suis capable d'entendre vraiment
ce qu'ils pensent sans en être
affectée. Cela m'arrive de mettre en mots,
tout haut, leurs soupirs: <<Qu'est-ce
qu'on se fait chier, vivement que l'heure se
termine.>>
|
Comment
aider le jeune à intégrer
(structurer) son agressivité?
L'agressivité
a diverses formes:
On
passe de l'acte,
aux
cris,
aux
mots,
à
l'argumentation
|
Exemples
de formes de
l'agressivité:
-
je tape sur la maîtresse (la forme
la plus primitive)
-
je tape sur la table (pour ne pas taper
sur la maîtresse)
-
je crie et fais de grands gestes (sortir
des sons sans formes)
-
j'injurie ma maîtresse par une
série d'insultes (qui sont des
mots)
-
j'exprime mon désaccord et j'en
explique les raisons (la forme la plus
évoluée)
-
un cas particulier: je retourne
l'agressivité vers moi car je ne
peux la tourner vers l'autre par
culpabilité et il faut bien que je
l'exprime.
|
|
Paradoxalement,
pour certains jeunes, injurier est un
progrès !
Les aider,
c'est leur permettre de faire le passage d'une
forme à la suivante
Demander
à des jeunes de passer directement de la
forme la plus primitive à la forme la plus
évoluée est utopique!
-
On
peut ainsi aider à passer de l'acte
à l'injure par une phrase du genre:
<<Qu'est-ce
que tu as envie de me
dire?>>
On
peut aider à passer de l'injure aux
mots en reflétant le sentiment
qu'on perçoit chez le
jeune:
<<Pourquoi
es-tu furieux après
moi?>>
On
peut aider à passer du mot à
l'argumentation par une question du
genre:
<<Quels
arguments donnerais-tu pour que
j'accepte...>>
|
|
Des
exemples:
- Dans
certaines entreprises japonaises on autorise les
employés à taper sur des mannequins
représentant leurs patrons!!!
- En
formation Gestaltiste des exercices proposent de
taper sur des coussins pour permettre aux
stagiaires de revivre leur violence contre une
personne donnée et de la mettre ensuite en
mots.
Les
aider, c'est aussi leur offrir un cadre
solide et rassurant (voir:
cadre)
C'est
ne pas confondre
"punition"
et
"réparation".
Les
jeunes ont besoin de savoir (par la
définition du cadre) et de sentir
(par la solidité de celui qui est
en face de lui) que tout passage à
l'acte entraînera l'obligation d'une
réparation.
|
Deux
livres intéressants:
|
|
Maryse
Vaillant
La
réparation: De la délinquance
à la découverte de la
responsabilité.
Préface
de Boris Cyrulnik Ed. Gallimard
(2002)
Beaucoup
de gens ont le sentiment qu'une certaine
impunité protège les jeunes
délinquants. Les professionnels de la
justice dénoncent, quant à eux, les
effets néfastes des incarcérations de
mineurs, qui engendrent bien souvent un nombre
important de récidives. C'est dans ce
contexte que sont nées les réflexions
sur la réparation pénale
appliquée aux mineurs. Depuis la loi du 4
janvier 1993, de nombreuses actions de
réparation ont été mises en
place, à l'initiative des juges pour enfants
ou des parquets. La mesure de réparation est
une demande que la société, via la
justice, le juge et l'éducateur, fait au
mineur.
En lui
proposant une mesure de réparation, la
justice permet à l'adolescent de prendre
conscience de la portée de ses actes et d'en
être responsable. Elle le reconnaît
capable de réparer les préjudices
qu'il a causés à des personnes ou
à la collectivité.
La
réparation n'est pas seulement une notion
juridique, c'est aussi un concept psychanalytique,
issu des travaux de Melanie Klein, qui rend compte
d'un des processus inconscients les plus
féconds.
Maryse
Vaillant montre à travers des exemples
concrets comment la réparation, en tant que
principe d'éducation, peut s'appliquer
à des situations de la vie quotidienne en
contribuant à une éthique de
responsabilité et de solidarité, de
respect de soi et de l'autre.
|
Maryse
Vaillant est psychologue clinicienne
chargée de mission à la Protection
judiciaire de la jeunesse. Elle a notamment
publié De la dette au don. La
réparation pénale à
l'égard des mineurs (ESF Éditeur,
1994) et L'adolescence au quotidien. De quelques
principes utiles à l'usage des parents
(Syros, 1997). sur le champ, collection
dirigée par Catherine
Dolto-Tolitch.
|
|
Il ne se
passe guère de jour sans que les
médias ne portent à la une de
l'actualité un phénomène de
rixe entre bandes, ou une agression violente de
jeunes. Souvent ces derniers sont
présentés comme auteurs de violences,
et il est vrai que nous assistons à une
véritable explosion de la délinquance
juvénile. Mais n'oublions pas qu'ils
sont aussi le plus fréquemment les
premières victimes, et que notre devoir
d'adulte consiste à les
protéger. Car ce qui est en fait
nouveau, ce n'est pas tant la violence (elle a
toujours été observable entre
adolescents) que la difficulté actuelle des
adultes à jouer leur rôle
éducatif, permettant l'apprentissage par les
jeunes de la régulation de leur propre
agréssivité.
Pour
tenir un tel rôle, il est indispensable de
commencer par comprendre la signification des
comportements violents. Comprendre, non pas
pour excuser mais pour élaborer des
réponses pertinentes, tant attendues par les
jeunes d'aujourd'hui.
Dans ces
pages, largement inspirées par sa pratique
d'éducateur de rue en banlieue et par sa
lecture de l'évangile, Jean Marie
Petitclerc, ouvre des chemins nouveaux pour mieux
comprendre les enjeux actuels et mieux
réagir aux provocations qui minent le tissu
social.
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Réactions
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Réactions
<< Mon fils
de 30 ans, sans emploi, sans amie, vivant chez nous
: comportement de plus en plus violent: grande
crise à tout casser, nous hurler dessus de
tous les noms... et maintenant violence physique
sur moi sa maman: etranglement, coups menaces
perpetuelles de me tuer: jai peur+++.FAIT AL
DEmarche daller consulter un psy qui me dit
de demander internement doffice, je men
sens incapable et trop peur des représailles
après.merci pour ce que jai lu sur
votre site, mais je sens ma vie tres tres en danger
ET J4AI HONTE DE SE QUE LES VOISINS DOIVENT
ENTENDRE.MERCI>>
<<Je suis
tombée sur cet article, je suis
daccord que réagir à la
violence par la violence nest pas une
solution. Je suis professeure dans un lycée
général et technologique Zep du 93,
et nous sommes confrontés à des actes
dincivilité, permanents, de la part
délèves , allant du niveau
seconde, jusquà terminale. Il est
effarant de voir des classes terminales,
regroupement délèves
>>
<<Je suis
tombée sur cette artcle par hasard et il
ma beaucoup apporté. En effet,
actuellement des jeunes filles dun
collèges agressent dautres jeunes
filles dun autre collège don la
mienne. Lorsque cela nous arrive on recherche le
pourquoi justement et on peut, à notre tour
se montrer agréssif et oublier que face
à nous ce sont des enfants également
ce qui souvent se termine mal. Vous mavez
bien confirmé par votre article que leur
violence reflétaient dun mal
être personnel et jessaierai de faire
mettre au collège un dispositif important
afin que lon détecte ses enfants le
plus tôt possible. Dès la
6èmè. Organiser des groupes de
paroles, car léducation ce nest
pas quenseigner cest aussi beaucoup de
pédagogie mais malheureusement sur le
terrain, ce nest pas toujours le cas par
manque de personnel, de moyen etc. Heureusement que
des personnes comme vous se penchent sur la
question et apporte des réponses
concrètes et visionnaires. Merci et bonne
continuation.>>
<< Agreable a
lire ,pratique positif >>
<<Mon fils,
23 ans, sest montré à plusieurs
reprises violent envers moi. Insultant et menacant.
Il aurait des troubles psychotiques. Je vis seule
avec lui. Jusque là, je nai absolument
rien fait. Pour moi, cétait tout
simplement impossible de croire ce qui se passe
avec lui. Impossible pour moi daccepter cela.
Jai dabord tout pris pour moi et
à ses premières attitudes agressives,
je réagis en me justifiant et je continue
encore. Je réagis comme une adolescente si
jose dire. Tout ceci est très
difficile pour moi. Mon fils reste pour moi cette
personne dabsolument géniale que
jai toujours connue et je ne veux tout
simplement pas que mon fils soit violent. Il se
renferme, na pas damis. Il est en
étude de droit en 3ème. Il est
bourré de compétences. Jai
très mal géré son
agressivité. Lagressivité
ma toujours fait très peure. Je me
sens responsable de ce que jai laissé
arrivé, telle que la violence...cest
grave..je commence maintenant à
réaliser quil y a problème. je
vis cela seule et me sens épuisée.
Ya til des groupes pour parler de cela
à Genève? MERCI>>
<<Tentative
de réponse à E (enseignante en
collège dans une zone difficile mais pas en
ZEP). Votre témoignage écrit ma
touchée. Alors je me dis que sil
ma touchée, moi, pourquoi ne
toucherait-il pas aussi cette élève ?
Pourquoi pas le mettre par écrit et lui
donner à lire tel quel ? La violence
dirigée vers une personne est souvent le
signe quon sintéresse à
cette personne et quon ne sait pas le lui
dire autrement, on veut linterpeler
dune façon ou dune autre, on
veut que cette personne sintéresse
à nous, quoi ! La violence peut servir de
vecteur, contre toute attente, et je lai vu
dans de nombreux cas. Jai travaillé
avec des jeunes en difficultés #à
tous les niveaux#>>
<<Eleve en
terminale sms, je me suis reconnue dans certains de
vos propos étant plus jeune, et ayant
évoluée depuis, je trouve que ce que
vous dites est génial, que si j'avais pu
comprendre cela à l'époque, ça
m'aurait bien aidé! laetitia
H>>
<<Je suis
professeur au collège et je trouve que vous
avez totalement raison.Il est vrai qu'il ne faut
point chatier un élève pour sa (ou
ses) faute(s).Votre site est particulierement bien
adapté aux soucis que subissent certains
professeurs en ce moment.Je recomanderais à
mes collègues de venir faire un tour sur
votre site très
explicite.>>
<<J' ai vu
dans une école un enfant qualifié de
violent qui avait quelques problèmes
familiaux (divorce de ses parents) . Si la maman
refuse de rencontrer la psychologue c' est son
droit le plus légitime . Un travail avec
l'élève est cependant indispensable
en particulier dans la classe. Ses actes et ceux d'
autres élèves ne doivent pas rester
sans réaction . A la maternelle , demander
à une Atsem de s'isoler avec l' enfant pour
le calmer. Au cycle 2 ou 3 ( isolement dans une
autre classe en expliquant à l' enfant que
c' est pour lui permettre de se calmer ,
renforcement positif dire à l'
élève tout ce qu'il y a de positif
chez lui (l'être) et que le maître
n'est pas d' accord avec ce qu'i l fait ( les
actes) , copie de la charte de vie .. à l'
équipe de choisir et de mettre en place un
protocole pour toutes les situations . Ne pas
oublier de féliciter cet élève
chaque fois qu'il a passé une demi
journée sans problème, simple bon
sens pour amener l' élève à
s'auto-féliciter quand tout va bien. Lui
permettre d' exprimer ce qui s' est passé
pour lui en cas de crise et lui faire prendre
conscience de la gravité de ses actes .
Faire apprendre et mémoriser les
règles et les sanctions à toute la
classe. L' élève aura moins un
sentiment d' arbitraire. Essayer de comprendre la
cause , la nature et le moment d' apparition du
problème. Ne pas intervenir auprès de
cet élève devant le groupe mais
après l' avoir envoyé se calmer en
parler en dehors pour éviter l'
étiquetage. En classe si l'
élève commence à s'
énerver s' approcher de lui pour le rappeler
à l' ordre sans interrompre le cours. Si l'
enfant a une simple "crise de nerf " ponctuelle ,
en trouver la cause et si le changement de classe
ne suffit pas à le calmer , appeler la maman
en lui indiquant que son enfant ne va pas
bien.
A la rentrée
demander aux parents des adresses et numéros
de téléphone de personnes qui peuvent
prendre leur enfant en charge s'il a un
problème de santé . Les contacter ,
après avoir prévenu la maman et
obtenu son accord , si elle ne peut se rendre
disponible .
Demander au
psychologue scolaire de venir en observation dans
la classe pour avoir son regard sur l' attitude non
seulement de cet élève mais des ses
pairs à son égard. On ne peut tout
voir , être en même temps juge et parti
dans la classe . Informer par courrier le
secrétaire de CCPE pour lui relater les
faits précis et envisager avec lui si le
comportement persiste une équipe
éducative .Pour des cas (assez rarissimes)
envisager un signalement auprès du
médecin de santé scolaire Cet enfant
peut également être lui même
victime de violence dans son environnement
familial. Si le comportement persiste ou s' aggrave
un signalement aux services sociaux ou au juge peut
éventuellement être
envisagé.>>Bénédicte
Berthemy
<<bonjour, je
suis animatrice en centre de loisir. Les jeunes de
6.8ans sont violents mais pas méchants.
Jaimerai agir pour quils prennent
conscience que la violence nest pas la seule
solution. Mais je me heurte aussi à mes
partenaires qui ont pris labitudes de crier,
punir et intervenir au moindre faits quel
quil soit. Il ne comprennent pas que je
désire agir sans violence, punition,
autrement quoi. Jai besoin dapprofondir
ma technique par des expériences
écrites de professionnels, des
méthodes déjà utilisées
et ayant portées ses
fruits.>>
<< Je vois
pas ou vous voulez en venir en cherchant des
excuses a des comportements violents... Je ne vis
pas la violence comme un appel au secour, mais
plutot comme une reproduction de schémas vus
et revus dans un environnement quelquonque (tv,
rue, parent, amis...). On n'est pas forcement
violent parce qu'on est en difficulté...
c'est trouver des excuses toutes faites a des
problemes de sociabilisation secondaire!!! Je ne
crois qu'en se culpabilisant et en jouant la
personne aimante, concernées... on va
reussir a atténuer ces faits de
violence...l'acces a la culture et au sport peut
etre une solution pour canaliser de l'energie mais
pas pour faire evoluer un individu!!! Vivre dans le
"laisser-faire ca va s'arranger" en baissant la
tete n'est pas acceptable et ne changera rien!!! Il
faut avoir des comportements adultes!!!! Depuis
quand un gamin de 15 ans vous fait peur!!!??? Ce
qu'il faut c'est modifier les modeles et les schema
de société auxquels les gens ont
acces (et ce n'est pas que les "jeunes"!!!) La
réalité Americaine n'est pas la
réalité Européenne... et
pourtant on nous l'impose dans les series, les
films... et si la culture etait un moyen de
dissiper ces malentendus sur la question dela
violence!!! Ce n'est pas parce que l'on vit en ZEP
ou ZUP qu'on est (nait) violent! je connais des
enfants de tres bonnes familles qui sont tres
violents... et ce, en actes!!! Ce que vous appelez
violence, surtout dans le cadre scolaire, je le vis
plus comme de la frime et une demande d'un utopique
respect qui n'a jamais exister et qui ne pourrat
jamais exister car non reciproque... moi le premier
j'insultais mes profs.. au college.... c'est de la
connerie de gamins... aujourd'hui je fait des
études supérieur (Bac+5), et pourtant
je suis issu de ZUP!!.. je ne faisait que
reproduire des comportements que je voyais autour
de moi... Arretons de consideré les "jeunes"
comme des victimes et des individus aussi
refléchi que les adultes... ils n'ont pas
d'experience, aucun recul, un sens critique peu
developpé, et sont naifs.. c'est normal...
pourkoi la majorité est elle a 18ans?? c'est
pas pour rien!!! c'est qu'on a estimeé qu'a
cet age on avait un semblant de maturité...
je ne vois toujours pas pourquoi on devrait changer
pour des "enfants"... reprenons nos places
d'adulte!!! et arrétons la deconne!!! nous
avons des responsabilité!! ON A QUE LA
JEUNESSE QU ON MERITE!!!!!!!!>>
<<Moi;Je
deteste votre langue aussi.>> 03/06 -
<<je trouve que c'est pas
bien>>
<moi je
très aggréssive est je n'arrive pas
à l'enlever>>
<<
très bon site, très interressant pour
l'ECJS, qui pôrte sur ce sujet!
merci.>>
<<C'est
encore avec grand plaisir que je me plonge dans les
pages de votre site. Bravo! Votre contribution sur
la violence m'amène à quelques
remémorations dont je souhaite vous faire
part. Je lis la présentation de l'ouvrage de
Maryse Vaillant "la réparation" après
avoir posté une contribution sur fed
concernant une atteinte à la pudeur commise
par trois collégiens. Bien que n'ayant pas
lu ce livre, je suis surpris d'y voir le concept de
réparation sous forme psychanalytique. De
mon coté, j'y plaçais le sens
avancé par Erving Goffman en terme de rite
d'interaction. Mais peut-être n'y a t il pas
trop de distance ? D'un autre coté, bien que
le professeur Laborit soit cité
(l'éloge de la fuite), je trouve qu'il
serait intéressant de décliner son
explication de l'agressivité comme condition
biologique nécessaire au maintien de
l'organisation neuro cogntivo motrice adaptative.
Le parcours sur la violence à partir de ce
point est riche de surprises.
Amicalement.>>JDC
<<Encore
un incompétent pas foutu de tenir ses
élèves ou qui a laché le
métier depuis des lustres. J'ai déja
entendu ce baratin en 2eme année d'IUFM :
l'inspectrice qui en était l'auteur n'avait
JAMAIS enseigné en collège ou en
lycée. Jamais ! (sans
restriction).>>H.
<<Se
demander à quelle violence nous les
soumettons !!! Non ? >> Nathalie
<<je
suis directeur d'une ecole spé dans un
institut de rééducation... votre site
est incroyablement interessant-nous avons de gros
problemes de violences...et votre article sur
comment gerer un jeune violent a fait tilt........
Je suis tres demandeur de formation pour mes instit
ds ce domaine...l'asso gestionnnaire serait prete a
financer une formation pourriez vous me dire qui
contacter ? quel intervenant? le cout?avec mes
felicitations et mes remerciements.>> J.
<<j'ai
parcouru votre edito. Interessant ! Mon sentiment
la dessus se base sur mon experience. J'ai
l'impression qu'on a besoin de violence. On a
besoin de l'exterioriser,de l'exercer pour savoir
ce que l'on vaut et ceux que les autres valent
(sic!).Malheureusement, je pense que la violence
peut etre jugulee par une violence (ou un choc) qui
pose un semaphore dans notre conscient. Voila,
bonne continuation.>>P.
<<Félicitation
pour la page sur la violence des jeunes. C'est du
beau boulot, merci !>> Guillaume.
<<Je
viens de découvrir votre site qui m'a
beaucoup intéressée. Je suis
enseignante au collège (dans un
collège relativement difficile mais pas ZEP)
et j'ai une élève de 4ème qui
me pose problème : elle est
extrêmement agressive vis-à-vis de
moi, je ne peux lui faire aucune remarque sans
qu'elle sorte de ses gongs. Apparemment, c'est
comme ça chaque année avec cette
élève : elle se braque contre un
professeur (toujours une femme) et se comporte
comme-ci c'était le professeur qui
s'acharnait contre elle. Pourtant, je vous assure
que je ne suis pas le genre de prof qui a "ses
têtes" et je ne suis pas rancunière
(heureusement !). J'ai choisi ce métier par
vocation si l'on peut dire et à chaque fois
qu'un élève se montre agressif,
violent ou a simplement de grandes
difficultés sur le plan scolaire, cela me
touche et son cas me tient à coeur dans le
sens où je vais essayer par tous les moyens
de l'aider, surtout en dialoguant ou en l'aidant
davantage s'il s'agit d'une difficulté
scolaire. Bref, tout cela pour dire que cette
élève ne m'indiffère pas,
j'aimerais comprendre ce qui la pousse à
agir et réagir de la sorte, j'aimerais
surtout qu'elle comprenne que les professeurs ne
sont pas des adversaires, des dictateurs ou des
tyrans (moi en l'occurence) mais qu'ils sont bien
là pour accompagner les élèves
tout au long de leur scolarité, même
dans les moments les plus difficiles, quels qu'ils
soient. Dernière petite chose : je ne suis
pas une enseignante dominée par ses
élèves. En général,
j'arrive à les tenir et à les faire
travailler, je pense qu'ils me respectent dans la
mesure où ce terme a une signification pour
eux. J'impose certaines limites et je sanctionne
ceux qui les dépassent, surtout lorsque
l'élève est provocateur ou
récidiviste (sinon, je leur laisse en
général toujours une certaine marge
de manoeuvre, car je sais qu'à cet
âge, on a du mal à tenir en place.
Donc droit à l'erreur, mais pas trop loin ni
trop souvent.). Je n'attends pas de vous un
remède miracle car s'il y en avait un
ça se saurait depuis longtemps, mais
simplement quelques petits conseils
suppléméntaires (à ceux
déjà découverts dans votre
site). Je sais que le bon sens est primordial ainsi
que la justice ou plutôt la justesse du
professeur vis-à-vis de ses
élèves, mais comme on dit : "il n'y a
pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre"
et malheureusement, ce dicton va comme un gand
à cette élève lorsqu'elle se
sent agressée Je vous remercie par avance
pour votre réponse.>>E.
|