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QUE FAIRE  DEVANT UN JEUNE VIOLENT?

Les cactus: à coté des épines, la fleur.

             Les jeunes: à coté de la violence, la demande de reconnaissance.

Quelques repères

Questions

-Y a t-il probabilité d'un passage à l'acte (coup...)?

*Ce jeune en a -t-il l'habitude?

*S'exprime t-il peu (par des sons ou des gestes: rigidité du corps)?

          Moins un jeune s'exprime par des mots ou par son attitude corporelle, plus il y a de chance pour qu'il soit obligé de s'exprimer par des actes.

- Que provoque-t-il en moi?

* De la pitié, de la tendresse... ou de la peur?

* Une envie de l'agresser, de me défendre, de l'aider, de fuir...?

           Certains jeunes cherchent à provoquer la peur chez l'autre , c'est leur façon de se sentir exister et puissant :"Je suis capable de lui faire peur". On n'est pas obligé de répondre à leur demande !

 

 

 

Une attitude

           Le calme est quelque chose qui se transmet d'une personne à une autre (comme l'angoisse ou la peur). Si on peut le garder, il y a des chances pour que le jeune le retouve à son tour au bout d'un certain temps plus ou moins long. Rester ZEN!! (C'est là qu'une formation psychologique peut être utile)

           Si on ne le peut pas, la fuite est une solution acceptable (voir le livre de Laborie "Eloge de la fuite") Aller chercher de l'aide et ne pas rester seul est tout à fait normal.

Eviter

           Les prises de décision trop rapides qu'on regrette ensuite ou qu'on ne peut tenir.

- Agresser l'agresseur: on entre alors dans le cycle de la boule de neige qu'on ne maîtrisera sans doute plus ensuite.

Plus fondamentalement comprendre:

- que l'agressivité extérieure du jeune est l'expression de l'état de sa désorganisation interne.

- qu'il demande donc de l'aide. Proposer un cadre (struture externe) peut être une aide pour retrouver une structure interne.

- qu'un cadre solide est nécessire; la discipline enseignée participe à ce cadre (voir Les mathématiques comme loi)

- que le jeune doit sentir en face de lui un "adulte solide"capable de le rassurer: "Il ne me laissera pas tout faire "

 

Qu'est-ce qu'un adulte solide?

*c'est celui qui a fait le deuil de la perfection:

"je peux me tromper; je ne sais pas tout, et je suis capable de le reconnaître sans en être affecté"

*c'est celui qui distingue ce qui est moi et ce qui est l'autre

"ce n'est pas parce qu'un élève me dit que je suis un "connard" que je le suis réellement!"

*c'est celui qui a appris à survivre en pensant à soi, à son confort, en sachant qu'on ne résoudra pas tous les problèmes, en ayant un ailleurs qui l'intéresse.

*c'est celui qui est capable de travailler avec les autres

           Les jeunes ont besoin de sentir qu'on appartient à un "groupe d'adultes" et non pas qu'on est "isolé". C'est donc ne pas avoir honte de demander l'aide des autres adultes de l'institution, à charge de réciprocité.

* c'est celui qui a appris à ne pas avoir peur des jeunes

           Les jeunes ressentent aussi la peur de l'autre comme une raison de le mépriser. Or on peut "travailler" sur sa propre violence: la violence de l'autre nous renvoie à notre propre violence .

 

           il est nécessaire d'aider le jeune à structurer, intégrer davantage son agressivité pour qu'elle ne le détruise plus. Car l'agressivité peut devenir une source de motivation si elle est sublimée:(voir: Jean Pierre et le mur à abattre )

Un témoignage:

           Un jeune me dit:<<Pourquoi c'est toujours moi que vous regardez?>>

           J'aurais pu lui répondre :

<<Mais ce n'est pas uniquement vous que je regarde>>, ce qui aurait été une attitude de défense et de justification.

           Au contraire, j' ai accepté ce qu'il disait et l'ai interrogé sur son ressenti : <<Qu'est-ce que vous voyez dans mes yeux?>> Il ne m'a rien répondu mais il n'a pas renouvelé ses remarques et j'ai pu de nouveau le regarder par la suite. Il m'a une autre fois sorti:

<<Vous avez des yeux de harengs frits, je n'aime pas être regardé>> ce qui était un progrès car il pouvait utiliser un terme affectif et c'est difficile pour certains jeunes.La première fois cela a tout stoppé, la fois suivante cela a permis de commencer une relation.


           Les gamins qui disent:<< on s'ennuie, vous nous faites rien faire>>, qui accusent et cherchent à me culpabiliser, je les renvoie à leurs responsabilités en leur demandant:<< pourquoi choisissez-vous de vous ennuyer, je veux bien réfléchir avec vous sur les difficultés que vous avez à être capables de vous intéresser à ce qui est proposé.>>

           J'aime bien qu'ils me disent ce qu'ils pensent réellement car quand ils sentent que cela ne me détruit pas, ils peuvent basculer dans un autre type de travail et de relation avec moi. Mon boulot, c'est de les amener à prendre conscience que je suis capable d'entendre vraiment ce qu'ils pensent sans en être affectée. Cela m'arrive de mettre en mots, tout haut, leurs soupirs: <<Qu'est-ce qu'on se fait chier, vivement que l'heure se termine.>>

 
Comment aider le jeune à intégrer (structurer) son agressivité?

L'agressivité a diverses formes:

On passe de l'acte,

aux cris,

aux mots,

à l'argumentation

Exemples de formes de l'agressivité:

- je tape sur la maîtresse (la forme la plus primitive)

- je tape sur la table (pour ne pas taper sur la maîtresse)

- je crie et fais de grands gestes (sortir des sons sans formes)

- j'injurie ma maîtresse par une série d'insultes (qui sont des mots)

- j'exprime mon désaccord et j'en explique les raisons (la forme la plus évoluée)

- un cas particulier: je retourne l'agressivité vers moi car je ne peux la tourner vers l'autre par culpabilité et il faut bien que je l'exprime.

Paradoxalement, pour certains jeunes, injurier est un progrès !

 

Les aider, c'est leur permettre de faire le passage d'une forme à la suivante

 

           Demander à des jeunes de passer directement de la forme la plus primitive à la forme la plus évoluée est utopique!

-          On peut ainsi aider à passer de l'acte à l'injure par une phrase du genre:

<<Qu'est-ce que tu as envie de me dire?>>

           On peut aider à passer de l'injure aux mots en reflétant le sentiment qu'on perçoit chez le jeune:

<<Pourquoi es-tu furieux après moi?>>

           On peut aider à passer du mot à l'argumentation par une question du genre:

<<Quels arguments donnerais-tu pour que j'accepte...>>

Des exemples:

- Dans certaines entreprises japonaises on autorise les employés à taper sur des mannequins représentant leurs patrons!!!

- En formation Gestaltiste des exercices proposent de taper sur des coussins pour permettre aux stagiaires de revivre leur violence contre une personne donnée et de la mettre ensuite en mots.

Les aider, c'est aussi leur offrir un cadre solide et rassurant (voir: cadre)

C'est ne pas confondre "punition" et "réparation".

Les jeunes ont besoin de savoir (par la définition du cadre) et de sentir (par la solidité de celui qui est en face de lui) que tout passage à l'acte entraînera l'obligation d'une réparation.

 

Deux livres intéressants:

 

Maryse Vaillant

La réparation: De la délinquance à la découverte de la responsabilité.

Préface de Boris Cyrulnik Ed. Gallimard (2002)

           Beaucoup de gens ont le sentiment qu'une certaine impunité protège les jeunes délinquants. Les professionnels de la justice dénoncent, quant à eux, les effets néfastes des incarcérations de mineurs, qui engendrent bien souvent un nombre important de récidives. C'est dans ce contexte que sont nées les réflexions sur la réparation pénale appliquée aux mineurs. Depuis la loi du 4 janvier 1993, de nombreuses actions de réparation ont été mises en place, à l'initiative des juges pour enfants ou des parquets. La mesure de réparation est une demande que la société, via la justice, le juge et l'éducateur, fait au mineur.

           En lui proposant une mesure de réparation, la justice permet à l'adolescent de prendre conscience de la portée de ses actes et d'en être responsable. Elle le reconnaît capable de réparer les préjudices qu'il a causés à des personnes ou à la collectivité.

           La réparation n'est pas seulement une notion juridique, c'est aussi un concept psychanalytique, issu des travaux de Melanie Klein, qui rend compte d'un des processus inconscients les plus féconds.

           Maryse Vaillant montre à travers des exemples concrets comment la réparation, en tant que principe d'éducation, peut s'appliquer à des situations de la vie quotidienne en contribuant à une éthique de responsabilité et de solidarité, de respect de soi et de l'autre.

 

Maryse Vaillant est psychologue clinicienne chargée de mission à la Protection judiciaire de la jeunesse. Elle a notamment publié De la dette au don. La réparation pénale à l'égard des mineurs (ESF Éditeur, 1994) et L'adolescence au quotidien. De quelques principes utiles à l'usage des parents (Syros, 1997). sur le champ, collection dirigée par Catherine Dolto-Tolitch.

           Il ne se passe guère de jour sans que les médias ne portent à la une de l'actualité un phénomène de rixe entre bandes, ou une agression violente de jeunes. Souvent ces derniers sont présentés comme auteurs de violences, et il est vrai que nous assistons à une véritable explosion de la délinquance juvénile. Mais n'oublions pas qu'ils sont aussi le plus fréquemment les premières victimes, et que notre devoir d'adulte consiste à les protéger. Car ce qui est en fait nouveau, ce n'est pas tant la violence (elle a toujours été observable entre adolescents) que la difficulté actuelle des adultes à jouer leur rôle éducatif, permettant l'apprentissage par les jeunes de la régulation de leur propre agréssivité.

           Pour tenir un tel rôle, il est indispensable de commencer par comprendre la signification des comportements violents. Comprendre, non pas pour excuser mais pour élaborer des réponses pertinentes, tant attendues par les jeunes d'aujourd'hui.

           Dans ces pages, largement inspirées par sa pratique d'éducateur de rue en banlieue et par sa lecture de l'évangile, Jean Marie Petitclerc, ouvre des chemins nouveaux pour mieux comprendre les enjeux actuels et mieux réagir aux provocations qui minent le tissu social.

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<< Mon fils de 30 ans, sans emploi, sans amie, vivant chez nous : comportement de plus en plus violent: grande crise à tout casser, nous hurler dessus de tous les noms... et maintenant violence physique sur moi sa maman: etranglement, coups menaces perpetuelles de me tuer: j’ai peur+++.FAIT AL DEmarche d’aller consulter un psy qui me dit de demander internement d’office, je m’en sens incapable et trop peur des représailles après.merci pour ce que j’ai lu sur votre site, mais je sens ma vie tres tres en danger ET J4AI HONTE DE SE QUE LES VOISINS DOIVENT ENTENDRE.MERCI>>

<<Je suis tombée sur cet article, je suis d’accord que réagir à la violence par la violence n’est pas une solution. Je suis professeure dans un lycée général et technologique Zep du 93, et nous sommes confrontés à des actes d’incivilité, permanents, de la part d’élèves , allant du niveau seconde, jusqu’à terminale. Il est effarant de voir des classes terminales, regroupement d’élèves >>

<<Je suis tombée sur cette artcle par hasard et il m’a beaucoup apporté. En effet, actuellement des jeunes filles d’un collèges agressent d’autres jeunes filles d’un autre collège don la mienne. Lorsque cela nous arrive on recherche le pourquoi justement et on peut, à notre tour se montrer agréssif et oublier que face à nous ce sont des enfants également ce qui souvent se termine mal. Vous m’avez bien confirmé par votre article que leur violence reflétaient d’un mal être personnel et j’essaierai de faire mettre au collège un dispositif important afin que l’on détecte ses enfants le plus tôt possible. Dès la 6èmè. Organiser des groupes de paroles, car l’éducation ce n’est pas qu’enseigner c’est aussi beaucoup de pédagogie mais malheureusement sur le terrain, ce n’est pas toujours le cas par manque de personnel, de moyen etc. Heureusement que des personnes comme vous se penchent sur la question et apporte des réponses concrètes et visionnaires. Merci et bonne continuation.>>

<< Agreable a lire ,pratique positif >>

<<Mon fils, 23 ans, s’est montré à plusieurs reprises violent envers moi. Insultant et menacant. Il aurait des troubles psychotiques. Je vis seule avec lui. Jusque là, je n’ai absolument rien fait. Pour moi, c’était tout simplement impossible de croire ce qui se passe avec lui. Impossible pour moi d’accepter cela. J’ai d’abord tout pris pour moi et à ses premières attitudes agressives, je réagis en me justifiant et je continue encore. Je réagis comme une adolescente si j’ose dire. Tout ceci est très difficile pour moi. Mon fils reste pour moi cette personne d’absolument géniale que j’ai toujours connue et je ne veux tout simplement pas que mon fils soit violent. Il se renferme, n’a pas d’amis. Il est en étude de droit en 3ème. Il est bourré de compétences. J’ai très mal géré son agressivité. L’agressivité m’a toujours fait très peure. Je me sens responsable de ce que j’ai laissé arrivé, telle que la violence...c’est grave..je commence maintenant à réaliser qu’il y a problème. je vis cela seule et me sens épuisée. Y’a t’il des groupes pour parler de cela à Genève? MERCI>>

<<Tentative de réponse à E (enseignante en collège dans une zone difficile mais pas en ZEP). Votre témoignage écrit m’a touchée. Alors je me dis que s’il m’a touchée, moi, pourquoi ne toucherait-il pas aussi cette élève ? Pourquoi pas le mettre par écrit et lui donner à lire tel quel ? La violence dirigée vers une personne est souvent le signe qu’on s’intéresse à cette personne et qu’on ne sait pas le lui dire autrement, on veut l’interpeler d’une façon ou d’une autre, on veut que cette personne s’intéresse à nous, quoi ! La violence peut servir de vecteur, contre toute attente, et je l’ai vu dans de nombreux cas. J’ai travaillé avec des jeunes en difficultés #à tous les niveaux#>>

<<Eleve en terminale sms, je me suis reconnue dans certains de vos propos étant plus jeune, et ayant évoluée depuis, je trouve que ce que vous dites est génial, que si j'avais pu comprendre cela à l'époque, ça m'aurait bien aidé! laetitia H>>

<<Je suis professeur au collège et je trouve que vous avez totalement raison.Il est vrai qu'il ne faut point chatier un élève pour sa (ou ses) faute(s).Votre site est particulierement bien adapté aux soucis que subissent certains professeurs en ce moment.Je recomanderais à mes collègues de venir faire un tour sur votre site très explicite.>>

<<J' ai vu dans une école un enfant qualifié de violent qui avait quelques problèmes familiaux (divorce de ses parents) . Si la maman refuse de rencontrer la psychologue c' est son droit le plus légitime . Un travail avec l'élève est cependant indispensable en particulier dans la classe. Ses actes et ceux d' autres élèves ne doivent pas rester sans réaction . A la maternelle , demander à une Atsem de s'isoler avec l' enfant pour le calmer. Au cycle 2 ou 3 ( isolement dans une autre classe en expliquant à l' enfant que c' est pour lui permettre de se calmer , renforcement positif dire à l' élève tout ce qu'il y a de positif chez lui (l'être) et que le maître n'est pas d' accord avec ce qu'i l fait ( les actes) , copie de la charte de vie .. à l' équipe de choisir et de mettre en place un protocole pour toutes les situations . Ne pas oublier de féliciter cet élève chaque fois qu'il a passé une demi journée sans problème, simple bon sens pour amener l' élève à s'auto-féliciter quand tout va bien. Lui permettre d' exprimer ce qui s' est passé pour lui en cas de crise et lui faire prendre conscience de la gravité de ses actes . Faire apprendre et mémoriser les règles et les sanctions à toute la classe. L' élève aura moins un sentiment d' arbitraire. Essayer de comprendre la cause , la nature et le moment d' apparition du problème. Ne pas intervenir auprès de cet élève devant le groupe mais après l' avoir envoyé se calmer en parler en dehors pour éviter l' étiquetage. En classe si l' élève commence à s' énerver s' approcher de lui pour le rappeler à l' ordre sans interrompre le cours. Si l' enfant a une simple "crise de nerf " ponctuelle , en trouver la cause et si le changement de classe ne suffit pas à le calmer , appeler la maman en lui indiquant que son enfant ne va pas bien.

A la rentrée demander aux parents des adresses et numéros de téléphone de personnes qui peuvent prendre leur enfant en charge s'il a un problème de santé . Les contacter , après avoir prévenu la maman et obtenu son accord , si elle ne peut se rendre disponible .

Demander au psychologue scolaire de venir en observation dans la classe pour avoir son regard sur l' attitude non seulement de cet élève mais des ses pairs à son égard. On ne peut tout voir , être en même temps juge et parti dans la classe . Informer par courrier le secrétaire de CCPE pour lui relater les faits précis et envisager avec lui si le comportement persiste une équipe éducative .Pour des cas (assez rarissimes) envisager un signalement auprès du médecin de santé scolaire Cet enfant peut également être lui même victime de violence dans son environnement familial. Si le comportement persiste ou s' aggrave un signalement aux services sociaux ou au juge peut éventuellement être envisagé.>>Bénédicte Berthemy

<<bonjour, je suis animatrice en centre de loisir. Les jeunes de 6.8ans sont violents mais pas méchants. J’aimerai agir pour qu’ils prennent conscience que la violence n’est pas la seule solution. Mais je me heurte aussi à mes partenaires qui ont pris l’abitudes de crier, punir et intervenir au moindre faits quel qu’il soit. Il ne comprennent pas que je désire agir sans violence, punition, autrement quoi. J’ai besoin d’approfondir ma technique par des expériences écrites de professionnels, des méthodes déjà utilisées et ayant portées ses fruits.>>

<< Je vois pas ou vous voulez en venir en cherchant des excuses a des comportements violents... Je ne vis pas la violence comme un appel au secour, mais plutot comme une reproduction de schémas vus et revus dans un environnement quelquonque (tv, rue, parent, amis...). On n'est pas forcement violent parce qu'on est en difficulté... c'est trouver des excuses toutes faites a des problemes de sociabilisation secondaire!!! Je ne crois qu'en se culpabilisant et en jouant la personne aimante, concernées... on va reussir a atténuer ces faits de violence...l'acces a la culture et au sport peut etre une solution pour canaliser de l'energie mais pas pour faire evoluer un individu!!! Vivre dans le "laisser-faire ca va s'arranger" en baissant la tete n'est pas acceptable et ne changera rien!!! Il faut avoir des comportements adultes!!!! Depuis quand un gamin de 15 ans vous fait peur!!!??? Ce qu'il faut c'est modifier les modeles et les schema de société auxquels les gens ont acces (et ce n'est pas que les "jeunes"!!!) La réalité Americaine n'est pas la réalité Européenne... et pourtant on nous l'impose dans les series, les films... et si la culture etait un moyen de dissiper ces malentendus sur la question dela violence!!! Ce n'est pas parce que l'on vit en ZEP ou ZUP qu'on est (nait) violent! je connais des enfants de tres bonnes familles qui sont tres violents... et ce, en actes!!! Ce que vous appelez violence, surtout dans le cadre scolaire, je le vis plus comme de la frime et une demande d'un utopique respect qui n'a jamais exister et qui ne pourrat jamais exister car non reciproque... moi le premier j'insultais mes profs.. au college.... c'est de la connerie de gamins... aujourd'hui je fait des études supérieur (Bac+5), et pourtant je suis issu de ZUP!!.. je ne faisait que reproduire des comportements que je voyais autour de moi... Arretons de consideré les "jeunes" comme des victimes et des individus aussi refléchi que les adultes... ils n'ont pas d'experience, aucun recul, un sens critique peu developpé, et sont naifs.. c'est normal... pourkoi la majorité est elle a 18ans?? c'est pas pour rien!!! c'est qu'on a estimeé qu'a cet age on avait un semblant de maturité... je ne vois toujours pas pourquoi on devrait changer pour des "enfants"... reprenons nos places d'adulte!!! et arrétons la deconne!!! nous avons des responsabilité!! ON A QUE LA JEUNESSE QU ON MERITE!!!!!!!!>>

<<Moi;Je deteste votre langue aussi.>> 03/06 - <<je trouve que c'est pas bien>>

<moi je très aggréssive est je n'arrive pas à l'enlever>>

<< très bon site, très interressant pour l'ECJS, qui pôrte sur ce sujet! merci.>>

<<C'est encore avec grand plaisir que je me plonge dans les pages de votre site. Bravo! Votre contribution sur la violence m'amène à quelques remémorations dont je souhaite vous faire part. Je lis la présentation de l'ouvrage de Maryse Vaillant "la réparation" après avoir posté une contribution sur fed concernant une atteinte à la pudeur commise par trois collégiens. Bien que n'ayant pas lu ce livre, je suis surpris d'y voir le concept de réparation sous forme psychanalytique. De mon coté, j'y plaçais le sens avancé par Erving Goffman en terme de rite d'interaction. Mais peut-être n'y a t il pas trop de distance ? D'un autre coté, bien que le professeur Laborit soit cité (l'éloge de la fuite), je trouve qu'il serait intéressant de décliner son explication de l'agressivité comme condition biologique nécessaire au maintien de l'organisation neuro cogntivo motrice adaptative. Le parcours sur la violence à partir de ce point est riche de surprises. Amicalement.>>JDC

<<Encore un incompétent pas foutu de tenir ses élèves ou qui a laché le métier depuis des lustres. J'ai déja entendu ce baratin en 2eme année d'IUFM : l'inspectrice qui en était l'auteur n'avait JAMAIS enseigné en collège ou en lycée. Jamais ! (sans restriction).>>H.

<<Se demander à quelle violence nous les soumettons !!! Non ? >> Nathalie

<<je suis directeur d'une ecole spé dans un institut de rééducation... votre site est incroyablement interessant-nous avons de gros problemes de violences...et votre article sur comment gerer un jeune violent a fait tilt........ Je suis tres demandeur de formation pour mes instit ds ce domaine...l'asso gestionnnaire serait prete a financer une formation pourriez vous me dire qui contacter ? quel intervenant? le cout?avec mes felicitations et mes remerciements.>> J.

<<j'ai parcouru votre edito. Interessant ! Mon sentiment la dessus se base sur mon experience. J'ai l'impression qu'on a besoin de violence. On a besoin de l'exterioriser,de l'exercer pour savoir ce que l'on vaut et ceux que les autres valent (sic!).Malheureusement, je pense que la violence peut etre jugulee par une violence (ou un choc) qui pose un semaphore dans notre conscient. Voila, bonne continuation.>>P.

<<Félicitation pour la page sur la violence des jeunes. C'est du beau boulot, merci !>> Guillaume.

<<Je viens de découvrir votre site qui m'a beaucoup intéressée. Je suis enseignante au collège (dans un collège relativement difficile mais pas ZEP) et j'ai une élève de 4ème qui me pose problème : elle est extrêmement agressive vis-à-vis de moi, je ne peux lui faire aucune remarque sans qu'elle sorte de ses gongs. Apparemment, c'est comme ça chaque année avec cette élève : elle se braque contre un professeur (toujours une femme) et se comporte comme-ci c'était le professeur qui s'acharnait contre elle. Pourtant, je vous assure que je ne suis pas le genre de prof qui a "ses têtes" et je ne suis pas rancunière (heureusement !). J'ai choisi ce métier par vocation si l'on peut dire et à chaque fois qu'un élève se montre agressif, violent ou a simplement de grandes difficultés sur le plan scolaire, cela me touche et son cas me tient à coeur dans le sens où je vais essayer par tous les moyens de l'aider, surtout en dialoguant ou en l'aidant davantage s'il s'agit d'une difficulté scolaire. Bref, tout cela pour dire que cette élève ne m'indiffère pas, j'aimerais comprendre ce qui la pousse à agir et réagir de la sorte, j'aimerais surtout qu'elle comprenne que les professeurs ne sont pas des adversaires, des dictateurs ou des tyrans (moi en l'occurence) mais qu'ils sont bien là pour accompagner les élèves tout au long de leur scolarité, même dans les moments les plus difficiles, quels qu'ils soient. Dernière petite chose : je ne suis pas une enseignante dominée par ses élèves. En général, j'arrive à les tenir et à les faire travailler, je pense qu'ils me respectent dans la mesure où ce terme a une signification pour eux. J'impose certaines limites et je sanctionne ceux qui les dépassent, surtout lorsque l'élève est provocateur ou récidiviste (sinon, je leur laisse en général toujours une certaine marge de manoeuvre, car je sais qu'à cet âge, on a du mal à tenir en place. Donc droit à l'erreur, mais pas trop loin ni trop souvent.). Je n'attends pas de vous un remède miracle car s'il y en avait un ça se saurait depuis longtemps, mais simplement quelques petits conseils suppléméntaires (à ceux déjà découverts dans votre site). Je sais que le bon sens est primordial ainsi que la justice ou plutôt la justesse du professeur vis-à-vis de ses élèves, mais comme on dit : "il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre" et malheureusement, ce dicton va comme un gand à cette élève lorsqu'elle se sent agressée Je vous remercie par avance pour votre réponse.>>E.

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