Cette
évaluation impossible
et
pourtant
nécessaire
Avec
quels mythes vivons-nous quand nous
abordons l'évaluation? Nous
désirons la justice, la justesse de
nos décisions: le concours
identique pour tous, sur tout le
territoire, l'examen anonyme, le
barème commun. C'est ce
désir qui conditionne le nombre
important de concours (C.A.P.E.S,
Agrégation...), c'est ce
désir qui fait recommencer le
concours d'agrégation si quelques
étudiants arrivent en retard dans
un des lieux d'examen.
Et
pourtant quand il s'agit de notre
évaluation dans les notes
pédagogiques ou administratives,
quand le ministère veut mettre en
place une évaluation des
études (donc des enseignants) chez
les étudiants ou des
établissements , alors nous sommes
bien plus septiques sur l'utilité
de cette évaluation et sur son
objectivité!
Ne
vivons-nous pas sur ce mythe d'une
évaluation "objective", d'une
évaluation qui nous a fait
"intelligent" puisqu'évalué
dans un concours? N'est-ce pas ce mythe
qui vient d'être
dévoilé par le changement de
mode de concours d'entrée à
l'Ecole des Sciences Politiques pour les
élèves de
Z.E.P?
Bien
sûr ces réflexions sont
influencées par mon
expérience d'élève
renvoyé du lycée en fin de 3
ème pour "inaptitude scolaire".
Bien sûr j'ai aussi
été marqué par mes
nombreuses expériences de
"Président de jury de bac"
où cette complexité de
l'évaluation apparaissait dans
toute son ampleur.
Depuis
quelques années on multiplie les
procédures pour améliorer
l'évaluation: commission de
barème, commission d'harmonisation,
évaluation nationale (en 6
ème...), cahier de
bord...
Pour
ma part, tout en voyant l'utilité
de ces mesures, je crois qu'une
évolution des esprits sur
l'évaluation est indispensable.
L'extrême rigueur et le laxisme sont
proches (les extrêmes se touchent!).
On passe facilement de l'un à
l'autre car c'est toujours une solution de
facilité) La difficulté se
situe dans la prise en compte de la
COMPLEXITÉ de l'évaluation.
C'est là que le changement
d'état d'esprit est
nécessaire me semble
t-il.
Alors
nous serons moins enclins à nous
"accrocher" à nos notes, moins
sûrs de nos jugements
définitifs sur les
élèves dans l'orientation.
Une souplesse s'introduira dans les
procédures. Un
message que l'enseignant
envoie,
il
dit à
l'élève la
représentation que son
enseignant a de lui Conseiller,
évaluer, voilà deux
fonctions attribuées aux
Inspecteurs (au cours de leurs
visites), aux formateurs d'IUFM
(dans les formations et dans
leurs participations à
l'évaluation des
stagiaires) et à tous les
enseignants (dans l'aide aux
élèves et la
notation des devoirs). Deux
fonctions souvent
entremêlées:
"l'inspecteur vient-il pour me
conseiller ou pour
m'évaluer?". Deux
fonctions souvent mal
définies et dont
l'ambigüité
soulève bien des
questions.
La
sanction, c'est une
réponse, de type privatif,
à une
transgression.
La
punition est une sanction
majorée par la
subjectivité de celui qui
la donne.
par
Jacques
Salomé -
qu'on s'intéresse à
une personne ou à un
système -
qu'on a un
référentiel clair
ou non -
qu'on cherche une mesure
précise grâce
à "une mesure
d'écart" ou non -
qu'on cherche à donner "du
sens" (par la proposition d'une
interprétation à ce
qu'on constate) ou
non. -
qu'on s'intéresse à
une personne ou à un
système -
qu'on a un
référentiel clair
ou non -
qu'on cherche une mesure
précise grâce
à "une mesure
d'écart" ou non -
qu'on cherche à donner "du
sens" (par la proposition d'une
interprétation à ce
qu'on constate) ou
non. Il
me semble que dans mes plus
lointains souvenirs, je devais
porter à l'égard de
l'évaluation une certaine
suspicion. Mon enfance me laisse
des traces de ma
perplexité d'alors face
aux images évocatrices de
la pesée des âmes.
Le jour du grand soir celles-ci
devaient être
dirigées vers les lieux
adaptés : Paradis ou
Enfer, sans compter ces
inquiétantes zones grises
que constituaient le Purgatoire
et les Limbes. par
Marie-Françoise
Bonicel Marie-Françoise
Bonicel Les
expériences existent
depuis bien longtemps mais tout
se passe comme si elles n'avaient
jamais eu
lieu.
Soit
on ne les connaît pas, soit
on n'y "croit pas Second ou avant
dernier ? Admis à
l'agrégation ou
éliminé ?
Professeur
émérite en
psychologie sociale,
Université de Paris 13.
Ancien président du
CIRFIP
(1993-2003). Membre du
Comité de Rédaction
de la Nouvelle
Revue de
Psychosociologie. Psychanalyste,
Professeur de Psychopathologie
Clinique à
lUniversité
dAix- Marseille. Un des
responsables de: L'appel
des
appels"
Pour
quoi faire ? Â quelles
conditions l'évaluation
est-elle utile
?
par Claude
Thélot 1.
En un premier temps, je vais donc
tenter de vous faire une
espèce d'état des
lieux de la problématique
de l'évaluation des
élèves dans le
système éducatif
français, pour que vous
puissiez inscrire vos
réflexions sur ce premier
fond de décor : quelles
sont les réflexions en
cours, les évolutions en
cours ? 2.
Puis je brosserai un
deuxième fond de
décor, un peu plus
englobant encore, qui est celui
de m'interroger devant vous sur
les passerelles, sur les ponts
à construire ou à
ne pas construire entre les
problématiques
d'évaluation des
élèves et celles de
l'évaluation des services
de l'Etat. par
Roger-François
GAUTHIER Evaluation
: le système éducatif
à un tournant Conférence
de André Antibi à l'ESEN sur
la constante mac <<je
suis prof de math sp au college le sujet
de l evaluation m interesse car j ecris un
memoire sur l apport de l outil
statistique dans l evaluation au college
bonne continuation et succes pour toute l
equipe merci infiniment>> <<je
suis professeur au collège et je
prépare une thèse de fin
détude sur
lévaluation en Algérie
ce genre de réflexion
minteresse >> <<bonjour,
je suis formatrice den langue francaise
pour les classes de primaire.Votre travail
est tres interesseant, jai a
preparer une formation sur
levaluation au primaire , travailler
autour devaluations avec des profs
de primaire dont le but est
dameliorer le niveau de nos eleves
libanais dans les ecoles publics.
>> <<
Ce genre de réflexion
minteressent particulièrement
puisque je prépare une thèse
sur lévalution en
Algérie.>> <<je
suis tres satisfait de ce travail et je
souhaite du succes a toute
lequipe>> <<Science
sans conscience n'est elle pas que ruine
de l'âme» ? De
l'avènement de la dichotomie de la
part d'ombre. par Frederic Fappani
Quoiqu'il
en-soit, cette histoire de
l'évaluation éducative
-developpée dans son (J.N) site
(celui ci), me fait penser à
quelque-chose de plus
générale. En effet il y a
vraisemblablement une sorte de dichotomie
qui s'installe de manière plus
forte actuellement dans la
société. Ce que je veux dire
c'est que d'une part la
société devient plus
exigeante en terme de norme et de respect
de celles-ci ( donc aussi sur ce qui est
des évaluations ) et d'autre par la
société entre de plus en
plus dans l'absence de sens et d'en
l'écroulement de sens.
Évidement «de plus en plus de
norme », cela pourrait paraître
bien au moins en ce qui concerne
l'exigence sauf que d'être trop
exigent produit que personnes ne peut plus
atteindre grands choses et que l'on se
retrouve donc a être maltraitant, a
force de trop d'exigence. Évidement
«de moins en moins de sens»,
dans cette perspective est un
désatre car cette dichotomie,
«de plus en plus de norme , de moins
en moins de sens», conduit les
individus qui y cèdent et/ou ceux
n'y résistent que très peu :
- Soit a toujours plus de dureté,
de froideur
imbécile pour
ceux qui n'ont pas d'âme - Soit a
toujours plus de non sens et
d'écrasement de soi et de repli sur
soi .. irraisonné pour ceux qui
n'arrive pas a mettre du sens ! Bref il y
a là, de la perte d'âme et
une augmentation de plus des
pseudo-technique ou pseudo-science et
pourtant nous savons cela depuis longtemps
: «Science sans conscience n'est elle
pas que ruine de l'âme»
?>> sur Facebook
<<la
passion et parfois déraison, Avec
André de Peretti, nous
évoquions même le synbdrome
Bunuel d'auto-enfermement collectif; qui
empécherait toute équipe de
voir autrement, d'ouvrir d'autres portes.
A ce titre, s'intéresser de plus
près à une évaluation
POUR Les apprentissages présente
dans certains pays anglo-saxons, a
beaucoup d'avantage pour tous;
évaluer moins et apprendre plus !
voir notamment à partir de
INRP <<Je
lis et je comprends bien et je suis sur la
même longueur d'onde que vous car
moi en tant que responsable de
l'éducation d'une partie dans une
commune de la gonave, je donne des
séminaires sur la docimologie.
QUESTIONS:N'existe t-il pas un moyen
d'uniformiser les notes attribuees a un
même copie dans un espace de temps
éloigne?>> <<Bonjour,
je m'appelle J"ean-Charles. J'ai
assisté à une
conférence sur la constante
macabre, par son auteur. Bien que je
partage son analyse sur la
subjectivité de
l'évaluation, je ne suis pas en
accort avec certaines de ses affirmations.
Il confond évaluation et notation.
Je l'ai entendu dire qu'il fallait
absolument dissocier évaluation et
apprentissage. Il ne semble pas
maîtriser les concepts
d'évaluation formative, et surtout
formatrice. L'évaluation formatrice
est pour moi indissociable de
l'apprentissage. Et dire cela à des
jeunes professeurs, me paraît
très grave. Je pense qu'il veut
parler de notation , ce qui n'est qu'un
facette de l'évaluation
(certificative). Donc je pense que ce
monsieur ne sait pas de quoi il parle et
qu'il véhicule un message
tronqué. De plus il critique
fortement les évaluations du
primaire (mises sous forme de
compétences),il dit que cela est
ahurissant de complexité ..... Je
suis d'accord sur la complexité,
mais je pense que ce travail leur a permis
une connaissance extraordinaire des
élèves et une analyse
(didactique) de leur contenus
d'enseignement
extraordinaire.>> <<dossier
très exhaustive Recevez mes
sincères
remerciements>>