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DU SITE
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Evaluer sans
dévaluer
et
évaluer les
compétences
Gérard De
Vecchi
Editions Hachette
ISBN:
978-2-01-171302-5
(2011) 19,70 €
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Dernière de
couverture
ENCORE un ouvrage
sur l'évaluation ! Oui, mais un livre
résolument tourné vers la pratique et
qui prend en compte les élèves non
pas pour les distinguer, les classer... les
récompenser ou les punir, mais pour leur
permettre de mieux apprendre et de se construire en
tant que personne; un livre qui montre que
l'évaluation n'est pas la notation mais un
travail de tous les instants et un
élément essentiel de formation.
L'enseignant n'est plus un juge mais un formateur,
un éducateur qui ne se sent plus
coincé entre les élèves, les
parents, l'administration et les programmes, mais
qui est en empathie avec ceux qui
apprennent.
Gérard De
Vecchi s'appuie abondamment sur des exemples,
et propose de nombreux outils et des
démarches pratiques qui permettent de
répondre aux demandes officielles tout en
conservant comme priorité absolue...
l'élève !
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Table des
matières
Introduction
Chapitre 1 :
Des problèmes d'actualité à la
problématique
Chapitre 2 :
Une psychologie de l'évaluation ? Plus
qu'un préalable, une réflexion
incontournable !
Chapitre 3 :
Une pratique de l'évaluation qui
s'appuie sur le psychologique ?
Chapitre 4 :
Une ou des évaluations ?
Chapitre 5 :
La docimologie : une science que l'on
préfère... ignorer !
Chapitre 6 :
Faut-il bannir les notes ?
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Chapitre 7 :
Des exercices pour les évaluations
sommatives ?
Chapitre 8 :
Évaluer autrement que par les notes
?
Chapitre 9 :
Compétences : quelques préalables
!
Chapitre 10
: Quels outils pour évaluer et
gérer la progression des compétences
?
Chapitre 11
: Les corrections... une activité
particulièrement barbante ou un moment
d'apprentissage privilégié
?
Chapitre 12
: Des appréciations... mais
lesquelles
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Chapitre 13 :
L'autoévaluation... un leurre
Chapitre 14 :
Métacognition... la vraie
autoévaluation !
Chapitre 15 :
Et l'évaluation... du maître
?
Chapitre 16 :
Les inspections : pertinentes et utiles pour
l'évaluation des maîtres ?
En guise de
conclusion
Bibliographie
Index des
fiches
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Un passage
Les
évaluations évolutives
La Suède,
par exemple, n'utilise que trois niveaux
d'appréciations durant toute la
scolarité obligatoire : on pourrait les
traduire par passable, bien, très bien. Mais
surtout, les professeurs ne sanctionnent pas les
apprentissages inachevés, considérant
que si l'élève doit encore
progresser, il le fera à son rythme et en
son temps.
Si les notes
existent, on peut au moins les soumettre à
un rattrapage possible : nous avons
déjà remis en cause les
évaluations à court terme qui ne
prennent pas en compte les acquis issus d'une
correction par exemple. On peut partir du principe
qu'une note peut être améliorée
si l'acquisition d'un savoir se fait
ultérieurement. Ce pourrait être le
dernier résultat qui compte. Outre les
réévaluations pouvant s'effectuer
lors d'un contrôle ultérieur, on peut
aussi organiser des séances de
remédiation à la carte, au cours
desquelles chacun pourra choisir lui-même la
ou les compétences sur lesquelles il
souhaite être évalué à
nouveau. Souvent les élèves sont en
forte demande de réévaluation, y
compris ceux qui sont en grande difficulté
en début d'année.
Et, bien sûr,
à la fin de chaque trimestre, il n'est tenu
compte que du dernier résultat obtenu, ce
que l'on pourrait traduire par : «
Aujourd'hui, voilà ce que sait (ou ne sait
pas encore) tel élève.
»
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Commentaire
Un livre
particulièrement intéressant parmi le
grand nombre de livres sur
l'évaluation. A lire.
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