La
motivation est "interne" ou "externe"
à l'élève. La
motivation externe est connue, elle se
réduit à " la carotte ou le
baton", les bonnes notes et les punitions,
c'est la méthode de dressage des
animaux...et il ne faut pas oublier que
l'homme est un animal! ... Mais pas
seulement! Ce qui le différencie de
l'animal c'est son imaginaire. La
motivation interne s'appuie sur cet
imaginaire.
Principe 1:
La
motivation a besoin de sécurité et
d'espace de liberté
Pour la sécurité
il faut un cadre
, un contenant ( ici on ne peut pas faire
n'importe quoi...) S'il n'y a pas ce
cadre, ce contenant bien solide,
l'élève est trop
préoccupé par ses
émotions, peurs, angoisses (je vais
être puni, on va se moquer de moi
......) mais en réalité ce
sont des peurs ou angoisses de ne pouvoir
contenir soi-même ses propres
pulsions agressives et autres pulsions
redoutées. Autrement dit peurs,
angoisses d'un imaginaire
débridé qu'on ne pourrait
plus contrôler soi-même. Le
cadre est là pour rassurer. Et dans
la mesure où l'élève
le sent solide et pense pouvoir s'appuyer
sur lui pour contrôler son
imaginaire, il retrouve la
possibilité de s'intéresser
à autre chose qu'à ses
affects.
Les élèves
eux-mêmes réclament souvent
une sévérité plus
grande de la part des enseignants; c'est
leur façon de manifester qu'ils ont
besoin de ce cadre rasurant pour pouvoir
travailler. Ce cadre doit être
solide sans pour autant tout
maîtriser; car il doit clairement
définir un espace de
liberté
un espace de liberté;
le cadre ne doit pas ressembler à
une cage, car l'investissement
de l'élève n'y serait plus
possible; Dans un exercice où tout
est programmé, qui ne peut
être qu'exécuté (par
obéissance et non par
intérêt)
l'élève peut, certes, y
trouver de la sécurité mais
guère de plaisir. Ceux qui aiment
les exercices "mâchés"
où on avance pas à pas, sont
à la recherche de
sécurité plutôt que de
plaisir et d'intérêt. Si
l'enseignant cherche à tout
maîtriser dans sa classe, alors il
n'y a plus de cadre ni d'espace de
liberté, tout est confus.
Or il faut être conscient que
nous avons tendance à essayer de
tout maîtriser pour notre propre
sécurité; avec l'illusion
que tout marchera mieux si tout se passe
comme nous l'avons prévu. La
distinction claire, pour tous, entre ce
qui est le cadre et ce qui fait partie de
l'espace de liberté est donc
fondamentale. Le cadre impose les
contraintes, l'espace de liberté
favorise l'expression des
élèves et en particulier
leur motivation. Cette condition est
valable pour tous les
élèves.
Un exemple: Le temps pendant
lequel l'enseignant organise un
échange entre élèves
sur le
vécu d'une
discipline...
Le cadre est obtenu par les consignes
données aux élèves
(on ne parle pas tous en même temps
etc... ) et l'enseignant devra les faire
respecter scupuleusement; l'espace libre
c'est la possibilité qu'a
l'élève, quand il a la
parole, de dire ce qu'il ressent vraiment.
(sans être jugé,
ridiculisé etc...).
Principe2: La
motivation s'installe si le thème
étudié a un rapport plus ou moins
direct avec certains des intérêts de
l'élève.
En s'observant soi-même on
est bien obligé d'admettre qu'on ne
s'intéresse pas à tout,
qu'on n'est pas "motivé" pour tout,
qu'on privilégie certains secteurs
(ce n''est pas pour rien qu'on est devenu
prof de telle matière et pas d'une
autre!). On peut observer également
qu'on se souvient mieux des faits,
évènements, thèmes
qui nous ont touchés, montrant
ainsi que la motivation est un
élément important de la
mémorisation. Une deuxième
condition est donc de permettre aux
élèves (dans la mesure
où c'est possible) d'exercer un
certain choix sur le sujet, la
méthode, le moment où on
apprend... On pourrait laisser choisir les
thèmes de TPE par exemple et non
les distribuer selon son propre
intérêt ou ses propres
connaissances, demander aux
élèves quels sujets il
faudrait approfondir ou bien faire
préparer des sujets
différents par plusieurs
élèves.... Evidemment cela
ne peut être fait pour tout, mais on
peut garder ce principe à l'esprit
.....
Il n'y a pas de thème
universellement motivant, d'outil
universel, de gadget. Ce qui a pu
réussir dans une classe ne marche
pas forcément dans une autre, ce
qui a été favorable une
année ne l'est plus l'année
suivante, ce qui a été
utilisé avec succès par un
collègue échoue avec nous...
Le métier d'enseignant ne consiste
pas à appliquer de "bonnes pratiques"
définies une fois pour toutes mais
relève davantage d'un art qui se travaille
et se cultive, d'une capacité
d'écoute du groupe et des
élèves qui permet, par
expérience, de poser l'hypothèse que
pour cet élève ou cette classe il est
préférable de pratiquer ainsi. Les
temps où la parole est libre ( ...dans un
cadre défini) sont précieux pour
entrevoir les fantasmes du groupe, les
intérêts des uns et des autres et pour
essayer ensuite d'en tenir compte dans la
structuration de sa classe et de son programme,
sans être obnubilé par ce dernier
(Voir: Notre
attitude par rapport au
temps)
Principe3:
La
motivation peut être aidée par la mise
en place d'un cadre construit autour d' un
"objectif commun"
Les jeunes sont alors "actifs" et
"responsables": penser à la mise en
place d'une chorale, d'une pièce en
latin ou d'un auteur classique etc...
L'objectif commun sera à l'origine
de phénomènes de groupes
(désir d'appartenir au groupe //
bande de jeunes). Il donnera la
possibilité de se sentir en
responsabilité vis-à-vis de
ses camarades, de trouver parfois une
place particulière (un rôle)
qui valorise; il n'est plus seulement un
individu dans une classe. De plus c'est
l'occasion de sortir d'une position
passive où il faut enregistrer ce
qui est dit (position mal vécue par
certains élèves qui la
considèrent dans leur imaginaire
comme position féminine). (Voir:
La
peur
d'apprendre).
Ces élèves auront alors la
possibilité d'accéder
à une position active dans laquelle
ils incarneront plus facilement certains
éléments de leurs
désirs
imaginaires.
Il faut qu'ils puissent mettre en acte, sous
une forme sublimée, ces désirs
à la base de leur motivation
interne, (on peut retrouver, par exemple, Jean
Pierre qui a l'impression de détruire un mur
quand il fait un problème ( voir:
Jean
Pierre ).
"Sous une forme sublimée"
c'est-à-dire acceptable dans le cadre
défini précédemment. Si Jean
Pierre n'était pas dans une classe où
il doit faire des mathématiques, que
détruirait-il dans la réalité?
Bien des violences pourraient avoir ainsi un destin
autre que dans la réalité.
Cette valorisation que le jeune trouve dans
ces constructions collectives lui permet de
modifier l'image qu'il a de lui-ême. Les
compliments, réussites, réassurances
donnés par l'enseignant, les camarades,
parfois le public, sont des éléments
de l'évolution continuelle de cette image
montrant ainsi que la motivation est
également liée à "l'image de
soi".
Cependant certains élèves ont
du mal à s'intégrer dans un groupe;
ils ont peur du groupe; ils ont peur d'être
absorbés, détruits par le groupe;
d'autres ne sont capables que de se réfugier
dans la passivité (ce sont parfois de bons
élèves!! ).
Principe 4:
La
motivation peut être suscitée par
certaines techniques: le jeu, la
compétition...
Le jeu est universel (voir le
livre
de
Winnicott),
il persiste même chez les adultes,
cela montre son importance. C'est le
lieu où l'imaginaire peut
s'exprimer sans danger, sans
conséquences dans la
réalité,. C'est un moyen de
s'exercer à des situations
nouvelles sans prendre trop de risque
(voir le
jeu de
rôle).
C'est le moyen d'apprentissage de l'enfant
qui peut imiter "les grands" et ainsi
assimiler des schèmes de
comportement liés à ses
désirs (son imaginaire). C'est
le moyen pour s'identifier à des
adultes qu'il aime ou craint (le jeu de la
maîtresse, le jeu du docteur avec
une poupée...). Certains
élèves veulent ressembler
à la maîtresse, d'autres
devenir enseignant comme tel professeur
qu'ils ont eu...
Dans le jeu on retrouve le cadre
(les règles du jeu) et l'espace de
liberté (le jeu lui-même
où l'imaginaire peut
s'exprimer).
Dans le jeu on peut faire
intervenir la compétition. La
compétition peut s'exercer entre
élèves mais aussi avec
soi-même ou encore entre
équipes (plus supportable pour bien
des élèves). Il y a une
différence entre la
compétition dans un jeu (sans
conséquence dans la
réalité) et la
compétition par les notes d'un
devoir (au pire rendu aux
élèves par ordre
décroissant!! ) ou la
compétition par la remise de Prix
en fin d'année. Mais cette
condition, là encore, n'est pas
valable pour tous les
élèves: certains aiment
jouer, pas d'autres; certains aiment la
compétition, pas
d'autres.
Les TBI (Tableau blanc
interactif) peuvent apporter cet aspect
ludique, à condition, comme pour
tout outil, qu'il ne soit pas
utilisé à l'ancienne,
façon cours magistral, mais comme
moyen donné aux
élèves d'être plus
actif s, créatifs et
participatifs.
Principe5:
La
motivation peut encore être
éveillée par certains dispositifs :
travail par deux, par petit groupe...
:
En effet ce travail
à plusieurs permet de
relancer l'intérêt
de l'un par
l'intérêt de
l'autre. Un élève
ne peut soutenir son attention
durant plusieurs heures et
l'enseignant ne peut rappeler
à l'ordre chaque
élève
continuellement .
Dans
un petit
groupe
les élèves ne sont
pas inattentifs ensemble, au
même moment; si l'un ne
fait plus attention, les autres
vont instinctivement le relancer;
l'entraide joue.
C'est en fonction de
l'objectif visé que l'on
déterminera la composition
des groupes. Veut-on utiliser
l'amitié pour motiver
certains; on laissera alors les
élèves constituer
leurs propres groupes
après en avoir fixé
le cadre (tant de personnes par
groupe, par
exemple). Veut-on stimuler
la motivation
générale par la
compétition de groupe; on
constituera des groupes
équilibrés
etc...
Là
encore, il faut savoir s'adapter
et varier les dispositifs
d'apprentissage dans une classe.
On peut en quelque sorte parler de
"motivation de groupe" (par opposition
à la motivation individuelle), il s'agit
là encore du fantasme qui préside
dans une classe (l'atmosphère de classe).
L'enseignant peut réfléchir aux
dispositifs (ingénierie
de formation)
qui peuvent faciliter la création d'une
admosphère de travail. Chaque enseignant
peut être centré davantage sur la
motivation individuelle ou celle de groupe suivant
ce qu'il est., suivant sa propre attitude
vis-à-vis des groupes (voir:
Comment
je me représente ma
classe?)
Principe 7:
Nécessité de perdre l'illusion qu'on
peut "contrôler" la motivation des
élèves:
La plupart du temps on ne saura pas
pourquoi tel élève est
motivé et pas l'autre, car la
motivation s'inscrit dans un procesus qui
est souvent inconscient (voir:
entretien
en maths..);
elle est liée à
"l'investissement" de
l'élève dans telle
discipline ( voir: Qu'est-ce
qu'un élève
motivé?).
Vouloir "motiver" tous ses
élèves est le même
fantasme que vouloir les faire tous
réussir; c'est se croire
tout-puissant. Quand la
réalité s'impose, alors nous
nous sentons coupables. La
culpabilité est le prix à
payer pour garder ce fantasme de
toute-puissance! Nous avons à
naviguer entre ce fantasme, le
désintérêt, le
dilettantisme et la passion pour notre
travail et pour les élèves
!
La motivation externeest
bien commode, simple et bien pratique et
c'est habituel de l'utiliser, mais un
enseignement qui ne s'appuie que sur elle
encourage la dépendance à
l'opinion d'autrui (le prof , mes parents
seront contents ou non... ). La relation
à la discipline (maths, langue...)
n'est pas encouragée;
l'élève travaille pour la
bonne note, pour faire plaisir à
son enseignant, ses parents ou bien il
travaille par peur de la mauvaise note,
des punitions, des résultats aux
examens. L'intérêt pour la
recherche, le savoir, la découverte
ne sont pas là. On peut
vraiment assurer que tel type
d'enseignement entraine tel type
d'éducation; les deux sont
liés. ( Voir: Instruire
ou
éduquer
)
On peut chercher
à réfléchir à
l'attitude que l'on a vis-à-vis de la
motivation grâce à trois
échelles:
Liberté dans la
classe
<------------------------------------------------------------->
Recherche de maîtrise
Attention à la
motivation interne
<------------------------------------------>
Attention à la motivation
externe
Attention à la
motivation groupale
<------------------------------------>
Attention à la motivation
individuelle
Comment se situe
t-on sur chacune de ces
échelles?
- on laisse
beaucoup de liberté ou on cherche à
tout maitriser? (Voir le questionnaire:
Attitude
vis-à-vis des
élèves)
- on motive les
élèves par des notes,
récompenses.. ou on cherche à
favoriser une motivation interne (investissement)
- on cherche
à motiver les individus ou à motiver
la classe (phénomènes
de groupe,
travail de groupe, se servir des interactions entre
élèves)
Principe 6:
La
motivation requiert la perte de l'illusion que tous
les élèves doivent être tout le
temps motivés en classe!
Un élève doit pouvoir
apprendre à travailler sans être
motivé. Il en est de même pour nous:
notre motivation à corriger des copies n'est
pas la même que celle de préparer un
cours ou de le faire. Il y a des fois où
"C'est barbant mais il faut bien!."..on peut
le dire aux élèves qu'on n'est pas
"motivé" aujourd'hui ou pour telle partie du
cours mais que devenir adulte c'est pouvoir aussi
faire, par moment, des choses pour lesquelles on
n'est pas motivé ! Le montrer pour soi est
souvent plus efficace que de le dire de
façon générale (toujours
à cause du processus d'identification:
"j'ai le droit moi aussi de ne pas être
motivé parfois puisque la maîtresse
l'est, ce n'est pas coupable, mais cela ne me
dispense pas de faire ce que j'ai à
faire". On ne s'étonnera donc pas non
plus que certaines classes soient "plus
motivées" que d'autres ou que certaines
années les élèves soient plus
motivés. On aura peut être
seulement à en chercher des raisons mais pas
à se sentir coupable de cet état. Et
les raisons peuvent être multiples:
atmosphère de la classe c'est-à-dire
fantasme collectif qui règne dans cette
classe (voir: Ecoute
d'un groupe);
la composition de la classe (nombre de redoublants,
originaires de classes diverses l'année
passée ou d'une seule...), les professeurs
qu'ils ont eus l'année d'avant
(méthodes de travail ou cadre
différents...) etc...
<<Je viens de
terminer un livre d'Antonella Verdiani : "Ces
écoles qui rendent nos enfants heureux".
Intéressant de constater que la longueur
d'onde est assez similaire à vos 7
principes. Intéressant également de
constater que les 7 principes de base se retrouvent
également dans les conditions de base de la
méthodologie que j'utilise en matière
de management alternatif. Je suis de plus en plus
convaincu qu'il y a lieu d'aborder les choses de
manière systémique et
intégrale. Systémique car tout est
lié et que séparer les choses n'a
pour conséquence que de séparer
l'être du sens qu'il pourrait donner à
son parcours. Intégral car un cheminement ne
peut se faire sans aborder le développement
personnel, l'amélioration des
capacités relationnelles avec les membres de
son équipe, le développement des
connaissances et des compétences et enfin,
la responsabilisation face à l'appartenance
de l'individu à ses différents
collectifs. Ce modèle convient tant à
la démarche de développement des
organisations qu'à celle de
l'éducation et/ou de la formation. En tout
cas, j'y vois des réactions spectaculaires
de changement et de conscientisation.
>>
<<La
motivation des équipes enseignantes ne
relève pas forcément des mêmes
principes mais je retiendrai comme premier dans mes
missions quotidiennes le principe 6 : accepter la
perte de l'illusion que tous les membres de
l'équipe ne soient pas motivés tout
le temps au même moment. Merci pour cette
lecture fort enrichissante >>
<<Un
extraordinaire voyage au pays des possibles.
Jutiliserai les principes en groupe tout en
validant les participants...>>
<<Cest
interessant merci beaucoup>>
<<Concernant
la maitrise de la classe je pense quil faut
etre au huste millieu comme on dit avoir une main
de fer dans un gant de velour etre autoritaire mais
avec diplomacie>>
<<Tout est
fantastique! japprends de nouvelles choses en
matiere de pedagogie.nous vous souhaitons beaucoup
dinspiration et force afin de meubler nos
actions pedagogique dans les classes.
merci!>>
<<Très
intéressant ... cela donne à penser.
Mais apprendre cest aussi se mettre en
danger, nest-ce pas le premier obstacle
à la motivation ?>>
<< Je cite
Benoît Galland: "Comme la motivation est
largement un processus relationnel et affectif, je
peux aussi m'interroger sur le degré de
respect, d'équité et de soutien que
je manifeste à mes élèves,
sachant que ce sont des éléments
auxquels leur motivation scolaire est très
sensible." Comme enseignante et doctorante, pour
avoir effectuer une étude en m'appuyant
pricipalement sur ce principe, j'ai fait mentir
plusieurs études qui disent que la
motivation diminue dans une même année
scolaire. Mais je crois sincèrement, qu'il
faut mieux comprendre la situation des enseignants
et que ceux-ci soient mieux
entourés.>>
<<Voilà
qqs réflexions que je vais partager avec mes
collègues vacataires...De super profs
puisqu'ils n'ont pas besoin d'être
formés! >>
<<Ces
principes peuvent être appliqués
également dans le domaine de la formation
continue en entreprise ou encore dans celui de
l'andragogie (Formation des adultes). La motivation
étant à mon sens la clé de
voûte dans ces types de formation.Elle est
aussi la condition siné-qua-non pour
atteindre les objectifs de la formation en milieu
professionnel.Je suis consultant formateur au
Maroc,je sais par expérience à quel
point la motivation peut contribuer au
résultat attendu d'une formation et sans
vouloir épiloguer sur ce sujet je me
contente de vous dire avec votre permission au
préalable que la ''motivation,quand elle
n'exixte pas il faut la créer''. Merci, avec
tous mes encouragements.>> 10/07
<<Pour
réviser...>>
<<Merci pour
la qualité de vos apports. Je suis
enseignante en Terminale et je suis coach
diplômée universitaire et je trouve le
contenu de vos mails de très bon contenu
sans être de la "pédagogie
intellectualisée"... Merci et surtout
continuez.>>