Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur

PLAN DU SITE

 

 

Notre attitude par rapport au temps

"Aurai-je fini le programme à temps?"

C'est la question obsédante que se pose tout enseignant, à un moment ou à un autre.

 

Mais qu'est-ce qu'un "programme"?

             Quelle est la part de réalité et quelle est la part d'imaginaire dans cette affaire de programme?

             Un programme, est-ce les quelques lignes du B.O.? Ou ce qui est présenté dans tel ouvrage ? Est-ce la démonstration ou l'exposé de toutes les questions données dans le B.O? ou leur approfondissement? ou leur survol?

Ce programme peut être fait en cinq minutes s'il s'agit de lire le B.O., en plusieurs mois s'il s'agit d'un survol de questions nommées, de plusieurs années si on désire approfondir toutes les questions. L'importance du temps passé sur les diverses questions est prégnante.

 

( 3' 43 ) Vidéo 24 - Toutes les Vidéos

             "Faire le programme", "appliquer le programme" cela consiste-t-il à mettre tous les titres de chapitre dans le cahier de texte? à aborder toutes les questions en classe de façon à n'avoir rien à se reprocher si l'une d'entre elles tombe à l'examen? à se mettre à l'abri de toutes surprises? à faire "tout" comprendre à "tous" les élèves?

             Nous sentons bien que la réalité du programme existe, mais il y a également un imaginaire du programme. Cela se joue dans sa construction au cours des réunions de commissions : "je veux bien qu'il y ait tel sujet mais à condition que tu acceptes qu'il y ait celui-ci ! " L'imaginaire est bien présent dans cette défense rigide de la discipline; il y est également dans la marge de manoeuvre qui est laissée, dans cette part d'incertitude dans ce que nous allons privilégier ou au contraire dont nous ferons l'impasse. Un imaginaire dans lequel nous aimerions pouvoir "tout" maîtriser pour ne pas avoir de "reproches" (de l'inspection, des parents, des élèves...). En quelque sorte, à coté du programme réel existe un programme "surmoïque"!

<<L'enseignement reste trop figé et ne réussit pas à faire passer le plaisir de la découverte scientifique. Pour cela, il faudrait changer les programmes... Mais avec dix ans de pratique, je doute des moyens réels du CNP pour parvenir à faire évoluer les programmes. Ceux-ci sont produits par des experts qui gèrent leur discipline comme des bijoux de famille. Le poids des lobbies disciplinaires est considérable. Vous avez l'inspection générale que je compare à une énorme cité avec une multitude de châteaux en son sein pour chaque discipline. Vous avez les agrégés, les associations de professeurs, les syndicats qui veulent tous mettre leur nez dans les programmes. Vous avez enfin la direction des enseignements scolaires (Desco) dont les pouvoirs sont souvent méconnus. Au milieu de toutes ces féodalités, le CNP n'est pas grand chose. La volonté que nous avions de promouvoir une approche transdisciplinaire, de rendre les programmes plus attractifs, plus lisibles, ne suffit pas: on finit toujours par se heurter à la résistance des disciplines, et je m'en désole.>> Jean-Didier Vincent, neurobiologiste, membre de l'Académie des sciences, ancien président du Conseil National des Programmes (CNP). Le Monde 20/03/04

             Nous savons pourtant que plus un système est complexe plus il devient incertain et que nous avons alors à nous habituer à l'incertain et à former nos élèves à l'incertitude.

Et cette contradiction est difficile à vivre.

             Nous avons sans doute du mal à accepter cette marge d'incertitude liée au programme avec tout ce que cela entraîne de choix et de responsabilités. Et pourtant c'est là que se situe notre valeur! Ne pas être un "exécutant" mais avoir certaine "responsabilité". Faut-il traiter le programme en fonction de l'intérêt de la classe (son niveau...)?, en fonction de l'examen? en fonction d'une culture nécessaire à la vie? d'une culture générale émancipatrice? Autant de choix possibles que nous faisons en définitive plus ou moins consciemment. Allons-nous viser le court terme (le prochain devoir, le passage dans la classe supérieure), un programme comme contrainte de l'immédiat en quelque sorte; le moyen terme (le bac, l'entrée dans le supérieur) ou le long terme (la culture générale), un programme comme recherche du sens? Autant de choix au travers desquels nous naviguons au jour le jour tout au long de l'année.

 

Autrement dit, quelle est

notre ATTITUDE à l'égard du TEMPS?

             Un sujet auquel je suis sensible, par ma famille (mon père, mon oncle ont passé leur vie à travailler sur les horloges) et par mon âge!

             Cette question du temps n'est pas le fait du seul enseignant! Elle se pose à chacun.

-Dans les médias c'est, le plus souvent, le règne de "l'immédiat", immédiat des informations, immédiat du désir dans le zapping. L'objectif étant de garder le spectateur ici et maintenant, même si certaines stations, malgré tout, visent une culture générale à plus long terme.

-Pour le Chef de l'État se pose le choix par exemple de remanier un gouvernement pour résoudre des revendications immédiates (court terme), pour tenir jusqu'aux prochaines élections (moyen terme), ou pour résoudre des problèmes de long terme? Dans un même domaine, par exemple la recherche, un gouvernement peut prendre des décisions pour éviter des manifestations (court terme), pour permettre aux entreprises de progresser grâce à la recherche appliquée (moyen terme) ou développer la recherche théorique sans application immédiate prévisible (long terme).

-Ce problème du temps se pose de façon cruciale aux "urgentistes" qui doivent juger dans l'instant si telle personne doit être prise en charge immédiatement ou s'il y a possibilité d'attente. On remarquera que la formation des "urgentistes" est paradoxalement particulièrement "longue" dans le temps! (ce qui n'est pas le cas des journalistes!)

Poésie -Poésie - Poésie - Poésie - Poésie - Poésie - Poésie

 

HEURES LENTES

Solitaire, je goûte au doux amusement

Du temps qui se prélasse au gré des heures lentes;

Et j'écoute, immobile, un chant qui, joliment,

Vient se blottir au creux de ma secrète attente.

 

La tiédeur de l'automne amuse ma rancœur

Et dans ma gorge, amer, l'alcool d'une rencontre

Heurte ma rêverie en taraudant mon cœur.

Je caresse un rameau du soleil qui me contre…

 

Sur mon épaule passe un vent délicieux.

Puis quand le jour frémit, l'espoir, fragile écume,

Au fil de l'ombre meurt, s'éloignant de mes cieux.

Il ne viendra personne... et ma chair se consume !

 

Soudain, la nuit s'invite à frapper en biseau ;

Le velours du silence effleure chaque chose…

Comme un baume à mon âme, ou comme un vol d'oiseau,

Tout à coup me surprend l'amitié d'une rose!

Chantal Nimier

             Le président du conseil de surveillance d'AXA, M. BEBEAR s'élève contre les normes comptables européennes (I.A.S.) "Il fallait empêcher, dit-il, l'I.A.S. et faire prendre conscience du danger pour l'Europe", car ces normes "risquent de se traduire par une volatilité croissante dans l'ensemble de l'industrie dans le monde."

             -un conflit existe actuellement au niveau européen sur les normes comptables I.F.R.S. Doit on comptabiliser les éléments figurant au bilan à "leur juste valeur", c'est-à-dire à la valeur obtenue s'ils étaient "immédiatement" vendus en bourse (valeur fluctuant continuellement dans le court terme) alors que jusqu'à présent c'est "la valeur historique" qui prime (valeur de long terme). On peut deviner que les conséquences du choix sur la gouvernance d'une entreprise sont importantes.

L'enseignant comme médiateur du temps.

             L'immédiat c'est ce qui est "sans médiation". Et nos élèves sont souvent dans l'immédiat. "Tout, tout de suite"! Des résultats sans travail! L'immédiat c'est ce qui est dans le réactionnel c'est-à-dire dans l'émotion; c'est ce que cherchent à provoquer le plus souvent les "médias"!

             L'immédiat c'est notre réaction devant toute nouvelle proposition:" je suis débordé(e)"! Nous nous fermons ainsi des portes à des activités qui nous auraient intéressé(e) alors qu'après réflexion nous pourrions probablement y répondre positivement, quitte ensuite à faire des choix pour en avoir le temps.

             Notre rôle d'enseignant pourrait être celui de médiateur du temps, c'est-à-dire celui qui serait capable de provoquer "la rupture de l'instantanéité", qui pourrait introduire le temps là où l'immédiat est prégnant. Poser un "silence" (une coupure) dans son discours est parfois très efficace. J'ai été fort étonné qu'on me rapporte, dix ans plus tard, avoir été très impressionné par un silence d'une minute que j'avais posé au cours d'une de mes conférences!

             <<A mon groupe d'élèves je pose une question; tout de suite l'un d'entre eux veut répondre, je l'arrête et leur dis "on réfléchit 3 minutes". Après je récolte les réponses, au besoin en interrogeant certains "as-tu eu des idées?"; cette coupure permet que ce ne soit pas toujours les mêmes qui répondent, cela donne une chance aux autres. Par la suite les gamins eux-mêmes me disent "on réfléchit". Ils ont intégré ce ralentissement qui permet la réflexion.>>

Le temps n'est plus alors "surmoïque" mais devient porteur de "limites".

             L'enseignant a continuellement à "poser" des limites, à fixer des limites supportables par l'autre:

             A quelle date rendre le devoir; à quelle heure se terminera l'interrogation; dans combien de temps le devoir sera-t-il corrigé; Quand la cloche ou la sonnerie sonne comment réagir? combien de temps passer sur telle partie du programme; Quel temps d'échange accorder à ce jeune, à ce parent pour l'orientation d'un élève? Fixer la fin d'une réunion et respecter cette fin; Acceptons-nous de prendre le temps de nous former (faire une coupure, avoir une vision à moyen ou long terme) même si cela entraîne des heures "perdues" (vision à court terme) pour nos élèves?

A travers toutes ces décisions se modèlent notre rapport au temps, notre façon de médiatiser le temps pour les élèves.

Le temps dans l'institution

             Le temps est différent pour un ministre de l'E.N., pour un enseignant ou pour un élève. Le Ministre sait qu'il est là pour "peu de temps" (j'ai lu, je ne sais plus où, que la moyenne est de moins d'un an!), l'élève a l'impression qu'il est à l'école pour "longtemps", l'enseignant sait que l'élève lui est confié pour "un temps limité". Là aussi l'imaginaire existe:

          Le pouvoir d'un Ministre est peut-être moins important qu'on ne le pense, si cela dépend de sa durée!

             Nos possibilités sont donc plus grandes que nous le pensons souvent. Notre tentation de critiquer les autorités et l'importance qu'on donne à leurs décisions ne servent-elles pas souvent à nous disculper de notre désir de ne rien changer nous-mêmes dans le temps? Nous préférons penser que nous n'avons pas de "marge de manoeuvre", de "grain à moudre".

             Dans les stages de formation nous avons souvent constaté que les stagiaires rajoutent eux-mêmes des contraintes supplémentaires à celles imposées au départ par l'animateur. Le stagiaire disant après coup: "je croyais que ce n'était pas permis!". N'est-ce pas ce que nous nous disons souvent? La liberté fait parfois peur! Elle demande en effet de faire des choix et donc d'être responsable

<<Lutter contre « l'effet-Bunuel »

             Le but de ces formations est de faire entendre et comprendre qu'il y a réellement diverses manières de faire, plusieurs voies où s'engager, cheminer, chercher et trouver des issues. J'usais à cet effet d'une métaphore, que j'appelais effet-Bunuel, inspiré de son film "L'ange exterminateur", où le cinéaste montre des gens réunis dans un grand hôtel après une soirée à l'Opéra, se convainquant verbalement les uns et les autres que toutes les portes et fenêtres sont bloquées, qu'ils ne peuvent plus sortir de l'hôtel. Ils en sont tellement convaincus qu'aucun ne va vérifier si une seule porte ou une fenêtre peut encore s'ouvrir... Toutes mes actions visaient à lutter contre ce phénomène d'autosuggestion négative. Ainsi, les enseignants s'auto-enferment-ils dans une conception lourde et figée des programmes, une conception linéaire de leur activité d'enseignement, de leur relation aux élèves, au lieu de cultiver des souplesses circulaires, des façons de travailler et aussi des stratégies inventives, non répétitives.>> André de Peretti in Revue de la motivation °36 p.13

-Dans la question des "emplois du temps", avec ce qu'elle représente d'intérêt personnel, de négociation avec le chef d'Établissement ou ses adjoints, de projet d'établissement et de travail en équipe, se joue le rapport au temps d'un point de vue collectif. Quel rapport au temps a ce collège, ce lycée?

             Ce rapport est-il surmoïque (contraignant) ou est-il une recherche de "limites" pour un objectif donné? (efficacité plus grande, possibilité de travail en équipe, utilisation plus importante des TIC?)

-Il y a tout un aspect imaginaire également dans le temps de l'institution: Il suffit de voir le nombre de circulaires envoyées et qui restent lettre morte. Comme si on n'avait pas pris conscience du temps nécessaire pour effectuer telle action. Comme si on croyait qu'il suffisait de décider et d'envoyer une circulaire pour que les choses se fassent. Un temps instantané tout puissant!

-De l'imaginaire également dans ces formations d'une journée ou deux qui, doivent, en principe, aboutir à des changements de pratiques.

-De l'imaginaire dans ces réunions qui n'arrivent pas à se terminer comme si on croyait pouvoir maîtriser complétement un sujet.

-De même n'est-on pas dans l'imaginaire quand on croit qu'il suffit de 8 mois pour former un enseignant? (voir le texte ci dessous).

              <<Nous avons, par exemple, avec mon département de recherche à l'Institut national de recherche pédagogique (INRP), expérimenté des modalités diverses d'organisation des emplois du temps, et montré que des séquences d'enseignement de trois heures se révélaient d'une efficience très supérieure à trois fois une heure. Nous vivons dans un système trop morcelé et qu'il faut repenser, réorganiser avec intelligence et souplesse. Voyez les jeunes dans les collèges qui doivent changer six ou sept fois par jour de salle, d'enseignant>>André de Peretti in Revue de la motivation °36 p.13

<<Ensuite elle (une enquête) montre les difficultés réelles à introduire les TIC dans le cadre scolaire classique hérité du XIXème siècle. Interrogés sur les facteurs qui freinent l'utilisation des TIC, la moitié des professeurs du secondaire mentionnent l'emploi du temps de la classe et la difficulté de gestion de la classe. Cela veut dire que les TIC gardent une réelle capacité à faire évoluer les pratiques scolaires, voir la culture de l'institution. Elles sont moins "récupérables " qu'on peut le craindre.>>François Jarraud, Le café Pédagogique

La formation des enseignants

             <<La durée de la formation est théoriquement correcte sur le papier (cinq ans après le bac), elle est inadéquate pour les objectifs visés dont nous savons la complexité. Notre système éducatif, unique en Europe, consistant en trois années à l'université sans réelle visée professionnelle, suivies d'une quatrième année (première année d'IUFM, institut universitaire de formation des maîtres) pour préparer un concours toujours très axé sur la discipline à enseigner, laisse simplement la cinquième année pour transformer, en huit mois, un étudiant en professeur, tout en étant déjà en responsabilité dans un établissement scolaire. C'est le fruit inévitable d'un compromis historique, datant de 1989, pour une avancée pédagogique remarquable mais inachevée.

             Enseigner est un métier qui doit s'apprendre dans la continuité, d'abord en formation initiale. Ce n'est pas le cas actuellement, d'où parfois, à la fin de cette formation, un sentiment de frustration que l'institution tente de corriger avec plus ou moins de bonheur par de courts temps de formation, lors des deux premières années d'exercice. Comme pour d'autres métiers, il apparaît indispensable de choisir, dès son entrée à l'université, de devenir professeur ou a minima de prendre une option sérieuse sur ce futur métier. Certains objecteront que ce n'est pas justifié, qu'il faut attendre, ne pas fermer telle ou telle voie, que cela se fera au détriment des connaissances disciplinaires. Mais cela ne résiste pas à une analyse sérieuse. Tout d'abord, dans d'autres domaines à caractère aussi professionnel (médecins, psychologues, ingénieurs...), personne n'ose contester que le choix se fasse dès l'entrée dans l'enseignement supérieur. Pourquoi l'institution ne ferait-elle pas de même pour une filière de première importance, puisqu'elle concerne plus de 20 % des étudiants ?>>Raymond-Philippe Garry Directeur de l'IUFM d'Auvergne. Libération

             Il y a un temps du coté du principe de plaisir, un temps sans temps (comme dans l'inconscient où le temps n'existe pas) un temps tout puissant, un temps illimité, un temps dont on on a l'impression d'être "le Maître";

et il y a un temps du coté du principe de réalité, un temps avec ses limites, son début et sa fin, (l'origine et la mort) un temps limité mais dont on peut d'autant profiter qu'on sait qu'il a une limite. Savons-nous alors "prendre le temps nécessaire" et non fuir le temps, le nier, le combattre, en boucher continuellement les trous pour ne pas le voir avancer?

Prendre un temps suffisant

-prendre un temps suffisant pour que l'élève construise ses connaissances

-prendre un temps suffisant pour changer nos pratiques sans tout bousculer (sans nous bousculer!)

-prendre un temps suffisant pour faire comprendre à un jeune et à ses parents qu'une orientation est préférable à une autre

-prendre un temps suffisant pour nous former (même si cela nous paraît faire perdre du temps aux élèves!)

-prendre un temps suffisant pour faire évoluer nos attitudes à l'égard des élèves.

Notre rapport au temps conditionne bien notre enseignement.

Notre rapport au temps est formatrice du rapport aux temps de nos élèves dans leur vie professionnelle future

Voir aussi:

 

http://lesvendredisintellos.com/donner-du-temps-au-temps/

Vos  Réactions

Adresse mail facultative

Commentaire

Réaction:

<<Un complément pour le "rapport au temps" http://hm.coherences.com/BLOG-HM/2012/06/28/022-lespace-et-le-temps/ >>

<<document intéressant et riche. J’ai eu l’occasion de travailler aussi sur les concepts du temps et de mettre au point différents outils et programmes. Mon thème préféré a touhours été celui de la manianite, un mot nouveau que j’ai créé pour relancer la bonne vieille notion de procrastination. bien à vous>> paul ohana

<<A propos de cette première réaction qui invite au dialogue, j’apporte le témoignage d’une ancienne élève qui a plutôt le souvenir que c’est le professeur qui attendait la résolution immédiate du problème posé, et c’est lui qui le posait à l’élève et non l’élève qui se le posait à lui-même. L’élève voulait aussi satisfaire son professeur ou répondre à son attente , surtout s’il lisait dans ses yeux un enthousiasme>>

<<Intéressant votre façon d'aborder le temps. Puis-je me permettre d'y aborder une contribution: l'histoire des maths et en particulier le livre de Simon Singh sur le théorème de Fermat m'ont permis de comprendre que historiquement la résolution d'un problème n'était pas immédiate contrairement à ce que pensent les petits élèves de 6ème; une personne donne naissance à un problème qui se transforme et qui un jour est résolu, de même il arrive souvent que "la nuit porte conseil" à un élève qui cherche une question difficile. Cette évolution de la conception des mathématiques de nos élèves me parait essentielle>> M.C.

Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur