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L'organisation du travail :

l'histoire de son évolution

Marie-Liesse Nimier 

           Entre le travail d'hier et d'aujourd'hui, de grandes étapes ont marqué l'évolution du travail en lien avec les principaux courants d'idées qui se sont succédé.

Document réalisé dans le cadre de l’Unité d’Enseignement (UE) intitulée «Connaissance des milieux professionnels » du master professionnel Ingénierie Pédagogique en Formation d’Adultes (IPFA). Université de Nanterre, mars 2008

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 A l'origine, le courant de l'école classique

          Jusqu'au début des années 1900, les théories de l'organisation du travail s'inscrivent dans le courant de l'école classique. Il y a une division horizontale du travail importante car celui-ci est décomposé, les tâches sont segmentées, morcelées. C'est la période du taylorisme qui se définit par le travail à la chaîne, par pièces où c'est la force physique, l'activité manuelle qui dominent. On parlera de pénibilité du travail.

Concernant la division verticale du travail, les rapports hiérarchiques s'établissent entre chef et ouvriers. La distribution du travail se fait par une transmission d'ordres et la définition stricte des tâches permet au premier de pouvoir mieux contrôler les seconds. L'homme est " un muscle " obéissant.

          Un peu plus tard, la révolution industrielle de 1850 exige de produire davantage pour vendre. C'est la production qui conditionne la consommation. On se dirige vers la standardisation des biens de production car il s'agit de produire en masse. La mécanisation du travail s'accentue. La répétition continue d'un même geste entraîne la déqualification du travail. L'homme est un rouage dans une organisation destinée à produire des biens et des services.

          Dans cet environnement, la compétence attendue est de savoir reproduire un geste. On apprend en faisant et l'individu acquiert, au fil du temps, un savoir pratique ou " un savoir y faire " propre et issu de son expérience. Le travail intellectuel de pensée est réalisé au niveau le plus haut de la hiérarchie ce qui démontre une réelle dichotomie entre le cerveau et la main humaine et donc une vision très appauvrie du potentiel humain. A cette époque, on fait appel à une main d'œuvre rurale, peu qualifiée et à une population d'immigrés.

 

Variation avec le courant des relations humaines

          A la fin de cette période, une réflexion commence à s'engager sur la fonction de commandement. Cependant, même si les activités de décision et de contrôle sont interrogées sur le savoir planifier et le savoir organiser, elles restent au niveau hiérarchique le plus élevé. Le prochain courant qui s'annonce alors, est celui des relations humaines.

          Ce mouvement est né dans le cadre de la crise économique de 1929 avec les travaux d'Elton Mayo. En cherchant les conditions d'une meilleure efficacité dans l'activité de production, cet auteur retient l'importance du climat psychologique sur le comportement des travailleurs. L'enjeu consistera désormais à rationaliser à son tour le facteur humain, après avoir rationalisé la structure de travail que représente l'entreprise.

          D'autres formes d'organisation vont se développer qui adopteront plutôt des structures de type coopératif. Les individus seront regroupés entre eux et le groupe deviendra une valeur. En prenant en compte que l'homme a un cœur et éprouve des sentiments, la préoccupation portera davantage sur la personnalité des salariés et des relations entre eux à l'intérieur des situations de travail car on estimera qu'elles ont un impact sur le rendement. Les ouvriers se verront confier des tâches enrichies puis élargies (suppression de certains contrôles, introduction de tâches plus complexes, réduction des strates hiérarchiques avec certaines responsabilités et initiatives transmises aux niveaux inférieurs). L'élargissement des tâches sera considéré nécessaire pour que les membres de l'organisation s'intéressent à son bon fonctionnement.

Elton Mayo
          Dans ce cadre, les décisions seront, pour une partie, décentralisées et la coordination des hommes reposera davantage sur la confiance que sur l'autorité. Le chef deviendra un guide qui anime, informe et oriente son équipe.

          Dans cet environnement, les individus ne possédant pas une éducation de base suffisante ont été fragilisés devant ces nouvelles avancées. Ils ont développé des stratégies de contournement ou d'évitement face aux nouvelles situations rencontrées. C'est le sentiment de danger qui a développé chez eux un système de défense contre les agressions extérieures et ils ont fini par s'enfermer petit à petit dans un espace qui leur était familier et qu'ils ne souhaitaient surtout plus voir changer. Ces salariés se sont retrouvés murés dans une logique de répétition de gestes et de comportements ; leur principal souci étant d'éviter à tout prix d'être mis en avant et de se fondre dans la masse afin de ne pas se distinguer des autres salariés. C'est pourquoi ils ont fait souvent preuve (et encore maintenant) d'une grande imagination pour cacher leur handicap. La perte d'autonomie au travail rendait ces personnes dépendantes de " tiers " (le chef d'équipe ou les collègues) et l'esprit de solidarité qui pouvait se manifester entre les individus a concouru à mettre en place des stratégies de compensation au sein des équipes de travail. Néanmoins, même si cet assistanat partait d'un bon sentiment, cela pouvait entretenir des rapports de soumission et des attitudes de dépendance (rester très disponible pour rendre service, être irréprochable concernant la ponctualité) qui entretenaient la personne dans son incapacité à assumer la responsabilité de sa propre production et ne lui permettait pas d'en rendre compte par elle-même (par exemple, ne pas pouvoir restituer de manière fiable une opération effectuée sur une chaîne de production et la quantité de pièces effectivement produite sans être secondé par un collègue pour attester de la validité des informations transmises).

 

Développement avec le courant socio-technique

          A partir de 1970, la perspective socio-technique qui cherche à optimiser à la fois l'aspect technique et social du travail émergera dans le cadre de travaux conduits dans un centre de recherche à Londres le Tavistock Institute of Human Relations.

          Pour cette école, ces deux aspects sont totalement imbriqués. L'homme sera complément à la machine et l'environnement de travail, pour être productif et satisfaire les équilibres psychologiques de ses membres, devra proposer des tâches suffisamment variées, favoriser l'apprentissage par le travail et reconnaître socialement le travailleur. On verra progressivement se développer des groupes de travail, des équipes semi-autonomes de travail, des groupes projets puis des îlots de production avec la responsabilité d'un produit, de sa production jusqu'à son expédition.

          Les progrès technologiques impliquant davantage un travail sur signes, sur écran et le regroupement des tâches dans un système de collaboration qui engage les salariés, construira une démarche participative et entraînera une requalification du travail. Le management participatif conduira vers un contrôle basé sur l'autorégulation et des relations clients / fournisseurs se développeront à l'intérieur des organisations. La circulation de l'information jouera un rôle important en tant que facteur de production et outil de création des synergies dans l'organisation pour assurer la performance économique des entreprises.

          Le travail tendra à s'intellectualiser et l'autonomie, la responsabilité et la polyvalence seront les capacités requises pour s'inscrire dans ces dynamiques de travail.

          On comprend que dans cet environnement, l'exclusion puisse atteindre de plein fouet les personnes qui ne possèdent pas la maîtrise des savoirs de base. Et qu'en sera-t-il demain ? Le risque d'une aggravation de ce phénomène est réel car, aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation les évolutions s'accélèrent.

 

A l'avenir, un courant technico-stratégique ?

          Dans notre monde moderne de concurrence effrénée où c'est la demande qui conditionne la production, des pans de l'économie industrielle s'externalisent et se délocalisent afin de réduire les coûts de production et de pouvoir proposer aux consommateurs des prix compétitifs. Le maintien, sur le territoire français, des entreprises et des emplois de l'industrie exige une haute qualité de production avec une technologie de pointe. La machine tend de plus en plus à se substituer à l'homme. Pour rester compétitif, il devient essentiel d'innover et dans ce cas, il faut se surpasser avec une mobilisation accrue de l'intelligence et la mise en œuvre de nouveaux savoirs. Les technologies de l'information et de la communication construisent un monde virtuel et un fonctionnement en réseau, on parle de dématérialisation des entreprises. De plus, ces technologies génèrent, avec l'instantanéité des échanges, la nécessité d'une réactivité importante. La collecte et le traitement d'une information qui arrive en masse doit être organisée par l'entreprise car elle est utile pour prendre des décisions et l'ensemble des salariés est plus ou moins incité à y participer.

          Ces technologies produisent de nouvelles exigences de travail pour les salariés
qui, par exemple, doivent être en capacité d'entrer leur production via un clavier d'ordinateur et aussi de dépasser leurs résistances aux technologies pour pouvoir démystifier le rôle de l'ordinateur et en comprendre sa fonction (une mémoire qui va traiter et transmettre les informations communiquées). Il est incontournable d'accepter de changer de fonction en basculant sur un dispositif de production piloté par automate programmable. Cela fait passer d'un travail direct à un travail indirect qui consiste à garantir la surveillance et anticiper les risques de panne propres à un processus de fabrication informatisé et non plus à intervenir directement sur la machine pour produire.

          Indiquons également que les pratiques deviennent circonstancielles parce que les décisions sont prises avec l'objectif de " gagner ", de prendre des parts de marché en fonction de l'immédiateté des situations. Ce monde de l'opportunité a tendance à créer un climat d'insécurité, de rivalité et de pression dans de nombreuses entreprises car il faut être performant à tout prix. Dans ce contexte, la compétitivité des organisations repose sur des situations de travail qui exigent d'agir de manière raisonnée par l'analyse des situations, la mise en relation de paramètres, la construction d'hypothèses, l'anticipation de résultats mais aussi d'appréhender des situations en jugeant selon différents critères, en admettant le point de vue des autres, en tenant compte des règles et des contraintes. De plus, l'arrivée des démarches qualité exige aussi de stabiliser et d'écrire les modes opératoires.

 

Quelques freins à la compétitivité des entreprises

          Une relation est certainement à établir entre le niveau de qualification des salariés et le niveau de compétitivité des entreprises. Il est probable que le faible niveau de certains salariés ou un manque de qualification dans l'entreprise contribue à grever la compétitivité d'une organisation en introduisant de la non qualité laquelle peut avoir de lourdes conséquences financières (production jetée pour non-conformité, rebuts…). Cela peut rendre impossible l'obtention d'une certification de type ISO 9002 pour attester d'un niveau de qualité visé ou exigé par les clients ou les fournisseurs. On peut aussi mentionner le risque de sécurité des personnels qui sont incapables de comprendre des consignes de sécurité (texte, symbole ou dessin). Une consigne de sécurité diffusée par écrit étant inopérante, une sensibilisation à l'oral deviendra indispensable mais aussi beaucoup plus astreignante. Les coûts pour l'entreprise sont plus importants qu'il n'y paraît. Citons, à titre d'exemples les accidents de travail, les arrêts maladie, les erreurs dues à des problèmes de transmission des informations, des ordres ou des consignes, les pénalités financières en proportion du nombre d'accidents survenus et du degré de leur gravité, le gonflement du personnel de contrôle…). La perte d'efficacité et de productivité peut avoir comme origine, plus souvent qu'on ne le pense, un manque de connaissance de base et un niveau de formation insuffisant.

 

L'émergence du modèle de compétence

          Le premier grand moment se concrétise dans la longue négociation du nouvel accord de classification de la métallurgie, qui débouche fin 1974 (classification dite à critères classants). Dès le lendemain de la signature, l'UIMM (Union des Industries Métallurgiques et Minières) diffusera un document expliquant à ses adhérents que la notion d'emploi est absolument centrale pour l'application de l'accord " le classement devra être opéré uniquement en se fondant sur le contenu même de l'emploi et à l'aide des nouveaux critères ". Il y a là un paradoxe car trois des critères (responsabilité, autonomie, formation requise) n'ont de signification que si l'on en fait des attributs d'individus humains, mais l'accord dans son ensemble affirme que ce sont les emplois qui sont classés.

          L'existence de ce paradoxe dans l'opposition qualification de l'individu / qualification du poste est déjà un premier signe important d'émergence du modèle de la compétence (bien que le mot compétence soit absent du vocabulaire de l'époque). Les critères d'autonomie et de responsabilité sont décisifs bien qu'il faille faire le détour par l'analyse de l'emploi. Ils signifient concrètement le fait suivant :

on est d'autant plus qualifié (et donc rémunéré) qu'on est autonome dans son travail.

 

L'autonomie est définie par le contraire de la prescription. C'est un véritable renversement de valeur par rapport à la tradition taylorienne. Le recul de la prescription devient un bien ce qui indique que les emplois à forte prescription sont une situation peu enviable et peu valorisée. La référence à l'autonomie et à la responsabilité est une véritable nouveauté mais c'est dans le critère d'autonomie que l'essentiel se condense à cette époque.

Autonomie signifie conceptuellement : définir soi-même les règles de sa propre action. Et empiriquement cela voulait dire, à cette époque " j'ai le pouvoir de déterminer moi-même la manière de conduire mon existence ". Avec cette question de l'autonomie, c'est en profondeur la reconnaissance de la place et du rôle de l'individualité qui émerge. Chaque individu a des aspirations et des capacités de jugement qui lui sont propres, singulières qui ne peuvent être niées, étouffées et dissoutes dans l'affirmation directe d'un intérêt collectif. Dans ce contexte, on peut avancer deux premières significations de la notion de compétence :

La compétence:

- c'est l'occupation experte de l'espace d'autonomie dévolu (reconnu) au salarié, espace d'indétermination, de non prescription, que l'action de l'individu " compétent " doit remplir.

- c'est aussi l'expression de capacités individuelles, singulières au sein d'un ensemble collectif.

 

          Mais dans cette période de crise économique et de montée du chômage, cette question de la compétence qui vient implicitement d'une évolution sociétale profonde ne s'imprègne pas encore dans les organisations du travail qui évoluent peu. Même si des changements sont entamés dans les grandes entreprises, ils sont encore loin de se généraliser.

          Au moment de la reprise économique (vers 1984 / 1985), la thématique de la compétence va rebondir. L'enjeu est de taille car c'est la capacité de l'économie française à sortir du marasme de la crise des années 70 et à s'élever au niveau des nouveaux défis productifs et concurrentiels qui est interpellée. Dès lors, deux impératifs vont intervenir :

- D'une part, la nécessité de sortir de la crise par le haut, par une montée en qualité des produits, une personnalisation de la relation aux clients, une complexification des performances (coût, qualité, flexibilité, délai, innovation). Si l'on peut toujours prescrire un résultat, il devient désormais difficile de prescrire la manière de l'atteindre car on considère qu'il y a intérêt à décentraliser les capacités d'arbitrage au plus près du marché. La compétence s'adjoint alors la signification suivante : décentraliser une partie du pouvoir de décision auprès des équipes de base pour qu'elles puissent répondre à la montée en complexité des performances.

- D'autre part, la nécessité de faire face à la montée de l'incertitude. Incertitude de la reprise économique, incertitude de l'évolution des marchés, montée des variations en quantité et en qualité des commandes des clients. Incertitude profonde qui naît d'un environnement économique turbulent et d'une complexification des technologies et des produits, à rythme de renouvellement rapide.

Un exemple

Prenons comme exemple les propos d'un chef d'atelier dans une PME de l'ameublement " la production de mon atelier se complexifie. Nous introduisons des machines outils à commande numérique. Nous travaillons de plus en plus à la commande. Les exigences de qualité et de personnalisation des produits demandés par les clients ne cessent de monter et nous ne pourrons survivre qu'en y faisant face. Or je ne connais pas réellement mon personnel. Je ne sais pas ce qu'il est capable de faire. La grande majorité d'entre eux est classée OS, ce qui ne veut strictement rien dire. Je ne connais pas les compétences de chacun et moins encore la manière de les développer et de les mettre en valeur. Je suis totalement bloqué par l'approche en termes de postes. Je rêve qu'un jour on puisse gérer en fonction des compétences de chaque personne de mon atelier et les reconnaître en salaire ".

          Ces différents éléments contextuels donnent plus de poids à la notion d'autonomie, d'analyse et d'action dans et sur les situations.

 

La définition de la compétence se précise alors :

assumer une responsabilité locale, en situation, savoir prendre la bonne décision dans un temps court, face à un événement. Dans le langage des managers, le mot clé est responsabilisation.

 

Personne ne sait comment faire pour sortir du modèle du poste de travail mais on sent qu'il faut le faire.

Ajoutons que les salariés sont aussi en attente d'une nouvelle approche de leur qualification. Le modèle révèle non seulement son inefficacité et son inadaptation (une large partie des qualités effectivement mobilisées par les salariés ne sont plus du tout nommées par les descriptifs du poste) mais aussi son injustice. Injustice face à l'employeur. Les compétences réelles ne sont ni reconnues, ni rémunérées (le mot compétence est utilisé très naturellement par les salariés, il s'impose par son évidence). Injustice aussi entre salariés. Les salariés connaissent parfaitement les différences de compétences et d'engagement entre eux. Or les systèmes de gestion (des salaires, des promotions etc.) soit, hiérarchisent des positions occupées et protégées par les " gens de métiers " qui résistent à des remises en question de leur professionnalisme et de leur position dominante soit, favorisent des acquis d'attribution de poste. Ceci est vécu comme profondément injuste par les salariés et développe, chez certains, des comportements amers " je fais juste ce qui est écrit dans la fiche de poste, pas plus, pas moins ". Il devient donc impossible de faire face aux nouveaux défis productifs et concurrentiels en restant bloqué sur les définitions de poste.

          Néanmoins, malgré une prise de conscience du besoin de s'appuyer sur un nouveau modèle qui s'écarte de celui du poste de travail, les innovations organisationnelles vont être placées au second plan pendant la première moitié des années 90. La priorité sera donnée à une recherche de hausse de la rentabilité.

          On se retrouve dans une période dite de redéploiement industriel qui s'amplifie sous l'impact d'un phénomène nouveau : la financiarisation de l'économie. Concilier les résultats financiers et le développement des compétences ne va pas de soi et impose de facto une double négociation : avec la direction de l'entreprise avec laquelle il est possible de discuter d'une démarche compétence et d'en mesurer la portée. Mais encore faut-il que cette direction en légitime la signification auprès des actionnaires dominants notamment si cela entraîne une évolution de la masse salariale. On verra ainsi apparaître des évolutions hybrides : d'un côté des réductions fortes d'effectifs, de l'autre un véritable investissement dans le développement des compétences des salariés restants. Mais ce type de démarche ne peut que saper le modèle à la base. On peut certes accroître les compétences des salariés, ne serait-ce que pour accroître leur polyvalence au sein d'équipes à taille réduite, mais on n'instaure pas pour autant les conditions d'une prise d'initiatives du salarié sur son activité. L'initiative est forcée ; il faut faire face au manque d'effectifs. Elle n'est donc pas prise et assumée en positif pour le sujet.

 

          La thématique de la compétence resurgira à nouveau à la fin des années 90 en prenant une dimension nouvelle car il s'agira de faire face aux nouvelles données de la concurrence internationale. Les marchés fortement concurrentiels expriment des bouleversements profonds impactant les conditions de productivité. Le débat prend alors une ampleur soudaine et inédite autour de la conviction que ce seront le développement et la mobilisation des compétences (et non pas les technologies, ni les structures organisationnelles, ni les niveaux de salaire) qui feront la différence au sein de cette compétition mondiale.

 Voir sur ce site:

pedagopsy.eu/definition_des_competences

pedagopsy.eu/competences_vergnaud

pedagopsy.eu/salome_competence_relationnelle

Evolution de la Formation

D'où viennent les compétences clefs?

Qu'est-ce que la performance?

 

Voir sur d'autres sites:

Le management par le stress

Le stress comme carburant de la performance

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<< J’apprécie la richesse des notions évoquées par Marie-Liesse surtout l’historique de l’organisation du travail, j’utiliserai ces notions pour illustrer mon cours des questions approfondies de Psychologie du travail et je la citerai dans ma bibliographie.>>

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