Dans cette
perspective, il faut mettre en place une structure,
dans le fonctionnement de la formation, favorisant
l'analyse des phénomènes d'interface
entre le stagiaire et le groupe de
stagiaires.
Il ne s'agit plus
seulement de faire travailler individuellement les
stagiaires, ni seulement de faire travailler le
groupe en tant que groupe mais d'avoir le souci...
(attribution de places, de
fonctions parfois réductrices pour le sujet
... ) - ou des stagiaires sur le
groupe (manipulations plus ou moins conscientes ...
).
À
l'enseignant, par la suite, de
repérer dans sa classe, les
attributions de rôles (de cancre, de
chahuteur, etc.) qui enferment
l'élève dans une attitude
dont celui-ci n'est que partiellement
responsable et qui lui assurent la
reconnaissance de la classe même
s'il doit le payer, parfois, de son
échec. C'est à
l'enseignant d'assouplir certaines de ces
situations bloquées.
Voir également: Comment je me représente ma classe?
Pour se former
à ces aspects: <<Je
suis enseignante mais aussi dans ma vie personnelle
en thérapie de groupe en gestalt depuis
quelques années . ce que vous dites ici me
parle énormément. Je serai
extrêmement heureuse que de tels groupes
d'analyse de pratique professionelle voit le jour
pour les stagiaires des iufm et pour les profs qui
ont plus de bouteille.Il y a quelques
années, j'avais tenté avec la
principale de mon collège de dégager
des moyens pour payer une personne
extérieure à l'éducation
nationale spécialisée en gestalt pour
animer dans l'établissement un tel groupe .
Cela m'avait été refusé au
titre que l'éducation nationale avait
dejà des personnes qui pouvait faire ce
travail!!! Ce qui est bien entendu faux evidement
...et ce groupe n'a jamais pu se faire .J'en suis
très frustrée...Connaissez vous
l'existence de telles structures ailleurs
?>> |