Une dyslexie,
une dyscalculie, une dysorthographie
c'est quoi?
Sujet
qui me touche car je suis moi-même
"dyslexique". Si j'ai pu devenir
enseignant, c'est que j'ai
rencontré sur ma route des
professeurs (pas tous..!) qui n'ont pas
confondu "connaissance de l'orthographe"
et "capacité de faire des
études" . Il n'y a pas
équivalence entre les deux, l'un
n'entraîne pas l'autre, on le sait.
Mais on sait moins qu' il n'y a pas
équivalence non plus entre "ne pas
réussir en orthographe" et "ne pas
être capable de faire des
études". J'en suis une preuve! Ceci
dit ma dyslexie a été pour
moi une source de difficultés et de
souffrances jusqu'au bac. Après
plus rien! On est plus indulgent avec vous
; on a des moyens de se faire
corriger.
- la
dysgraphie = atteinte de la fonction graphique
alors que les structures morphosyntaxiques ne sont
pas touchées. - la
dyscalculie = impossibilité d'effectuer
des opérations formelles et d'utiliser les
symboles numériques. - la
dyslexie = 1) acquise: troubles de la lecture
consécutifs à un traumatisme ou
à une lésion cérébrale.
2) développementale: ensemble des
difficultés spécifiques de l'enfant
lors de l'apprentissage de la lecture. - la
dysorthographie = trouble électif
portant sur l'apprentissage de la langue
écrite chez des enfants normalement
intelligents, indemnes de toute atteinte
sensorielle ou motice. - la
dysphasie = altération et retard
important du langage marqués par une
insuffisance de l'articulation et de la
différenciation perceptive des
sons. Sleon
une édtue de l'Uvinertisé de
Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un
mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe
ipmrotnate est que la pmeirère et
la drenéire soit à la bnnoe
pclae. Le rste peut êrte dnas
un dsérorde ttoal et vuos puoevz
tujoruos lrie snas porlbème. C'est
prace que le creaveu hmauin ne lit pas
chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot
cmome un tuot. De qui
parle t-on?
Autrement dit, quand on catalogue un
élève comme"dyslexique", on
simplifie souvent le problème. Une
vision plus "complexe" exige que l'on soit
prudent sur nos
jugements.
Ceci est encore un domaine où on imagine
volontiers que "l'instruction" doit tenir compte de
la "personne de l'élève"(Voir:
Instruire
et/ou éduquer)
Qu'on me comprenne bien, il n'est pas question que
l'enseignant soit spécialiste de toutes ces
questions, mais qu'il soit suffisamment
alerté, au courant, pour ne pas porter des
jugements définitifs et orienter ainsi,
parfois, toute la vie d'un jeune.
Les spécialistes sont eux-mêmes
très prudents car on ne sait pas, toujours
pas, grand chose sur ces troubles et c'est encore
l'occasion de voir s'opposer les "neurologues" et
les "psy." VIDEO 23: Exemple de ma
propre orientation ( 5' 33 ) -
Toutes
les Vidéos -au plan
génétique: certains pensent que
des gènes seraient susceptibles d'intervenir
dans ces troubles (intervenir ne veut pas dire
causer). -au plan
psychologique: certains pensent que des
conditions environnementales et culturelles
agissent sur ces troubles, et évidemment la
lecture et l'écriture sont justement des
éléments culturels (agir n'est
toujours pas causer) - au plan cognitif: on
caractérise ces sujets par la
difficulté qu'ils ont : *à découper le
discours (analyser la parole) en différents
segments de différentes
dimensions *la difficulté de
nommer rapidement des images, comme s'ils en
restaient plutôt à une pensée
par images que par mots *une difficulté
à mobiliser leur attention - au plan neuronal on
remarque des variations d'activité dans
certaines zones du cerveau, mais bien sûr
personne ne conteste que pour lire ou écrire
on se serve du cerveau! et que des
difficultés peuvent être
"corrélèes" à des variations
d'activité de certaines zones
On
peut connaître des
"corrélations" mais on
est bien plus ignorant sur les
causes. Il y a
risque
réductioniste.
Seule une
vision systémique dans laquelle on cherche
à prendre en compte de multiples variables
dans des plans différents permet d'approcher
ces questions.
Bonjour,
Je pense que peut etre les gênes
sont en cause. Avant mon arrivé en
france je ne me souviens pas d'avoir eu
des difficultés scolaires. Ne
parlant pas un mot de francais a
l'arrivé je pensais que c'etait
pour cela que je n'ai pas eu de notes
superieur à zéro en
dictée! Et je ne sais toujours pas
aujourd'hui si je n'avais pas simplement
un probleme de dyslexie??? Puisque je
confondais les m, n à
l'écrit, les v et f (j'ai toujours
besoin d'un grand moment de concentration
meme aujourd'hui pour certain petits
mots.... il vaut il faut , je fais je
vais... mais uniquement sur des mots
à orthographe identique...
Finalement aujourd'hui je suis contente et
je trouve que je ne fais plus trop de
grosses fautes (avant je n'arrive pas moi
meme à comprendre ce que j'avais
écrit alors pour apprendre ses
lecons !)mais je suis obligée de
réfléchir à la
moindre choses et c'est fatiguant!! Si je
lis a haute voix, je ne comprends pas ce
que j'ai lu!!!! obligé de relire
plusieurs fois ! encore aujourd'hui.
Maman
aujourd'hui d'un fils de 11ans et demi en
6 eme qui est dyslexique (suivi depuis le
cp). Le Cp cela a ete terrible pour lui ,
une maitresse qui l'a descendu plus bas
que terre qui lui faisait peur!!! Une
preuve pendant une semaine il a ecrit de
gauche à droite en commencant par
la fin des mots.. le debut de phrase se
trouvait en dessous! un truc de fou!!!
nous sommes allés plusieurs fois
lui demander de se calmer, mais disait que
nous n'allions pas lui apprendre son
boulot ! et que notre fils etait trop
sensible qu'il fallait l'envoyer au psy!
mon fils à un autre handicap il est
daltonien ce qui énervait sa
maitresse, puis qu'il etait lent a trouver
la bonne couleur avant de se mettre au
travail. Il a une chance de tomber sur des
maitres et maitresses en 'or' au ce1, ce2,
cm1 et cm2 qui ont reussit a
réparer les dégats fait par
son ancienne maitresse. Il se sent quand
meme different, et plus bete que les
autres et en retrait, c'est sur, mais
à un peu confiance en lui. La 6eme
semble plus difficile, la prof de francais
prend en partie compte de son handicap, un
de ses prof de math aussi (il est dys!)
par contre le prof d'anglais, pas du tout,
il a gribouillé sur toute sa copie
en rouge! une horreur pour mon fils!
surtout qu'il a mis 4h a apprendre la
leçon resultat 8/20, normalement il
aurait du avoir 12,5 mais comme il a mis
des numeros pour remettre les phrases en
ordres il a mis zero. Le prof m'a
expliquait qu'un enfant avec un Qi un peu
limite n'etait pas considerer comme
dyslexique et un enfant avec un bon Qi
l'était et qu'il ne trouvait pas
cela juste. Mon fils
peut collectionner les zeros en francais,
( je trouve ridicule de leur faire
recopier la dictée, ca leur prend
tellement de temps!) On analyse
ensemble chaque faute rapidement :
dabitude c'ecrit d'habitude parce que
c'est "une habitude" à force il
arrive "en prenant du temps" à
corriger ses propres fautes, et je le
félicite! Je le félicite et
l'encourage pour chaque chose bien. Il
veut faire du theatre cette année
il va bientot commencer... Je pense qu"il
a eu une bonne idée et que cela
l'aidera à l'oral .... je suis fier
de mon fils, il veut y arriver ca va etre
dure, mais il faut lui en donner les
moyens comme le dit si bien le
Professeur de socioologie Bernard Lahire dans Le
Monde (21/6/2002) <<Lorsque
le Ministère parle , dans un plan
de lutte contre l'illettrisme, d'actions
concernant les dyslexies ou les
dysphasies, il prend le risque de glisser
du traitement pédagogique de
l'illétrisme vers un traitement
médical. En réalité,
les enfants qui ont des difficultés
à l'écrit à cause de
problèmes médicaux
représentent une proportion
infime. Ne médicalisons pas ce
problème qui est dabord social ou
culturel. Ne faisons pas des enfants en
difficultés à l'écrit
des malades.>>
Il
peut exister , bien sûr, une pression des
laboratoires pharmaceutiques pour
médicaliser toutes ces difficultés,
c'est leur intéret! A nous de rester
vigilant et de nous rappeler que nous sommes
déjà le pays le plus consomateur de
psychotropes!
Un rapport a
été remis au premier ministre par
l'Inspecteur d'Académie Jean Charles Ringard
(Voir: La lettre de l'éducation
n°299) Juin
2002
Luc
Ferry lance un plan contre l'illétrisme dans
lequel il est dit: <<Concernant
les dyslexies et les dysphasies, une information en
ligne présentera les grandes
caractéristiques et les traitements
souhaitables; elle précisera les
institutions à
contacter.>> 23 Mars
2001 :Le
gouvernement décide d'un plan d'action
contre la dyslexie-prévention
et repérage en maternelle dés la
prochaine rentrée-dépistage des
troubles graves vers 4 ans par le médecin de
protection infantile -Même chose vers
7 ans avec consultation de spécialiste si
besoin -Des batteries de tests seront
constituées au plan national -prise
en charge des troubles graves dans des
établissements spécifiques
-aménagement des examens pour certains
enfants - formation des enseignants à
ces aspects -financement de la recherche sur
la dyslexie
Dans tous les cas ces élèves ont
besoin d'un soutien narcissique (par les parents,
les enseignants et au besoin, un psychologue) de
façon à ce qu'ils ne perdent pas
confiance en eux-mêmes, qu'ils ne se sentent
pas devenir "celui qui fait des fautes
d'orthographe"ou celui qui est
"malade". Il
est utile qu'on valorise chez eux leurs autres
qualités, qu'on voit en eux leurs
capacités dans d'autres domaines,
qu'ils restent "des sujets". Quelques
sites Des
conseils pour aider les enfants
dyslexiques Actes des
"Journées de l'Observatoire", diffusion
ONL onl.inrp.fr/ONL/publications/publi2005/lestroubles Un site
simple et très bien fait en particulier pour
les enseignants: "L'enfant dyslexique en
classe" membres.lycos.fr/dyslexie/ Des textes sur
la dyslexie:
http://daniel.calin.free.fr/lire.html#2 Des
explivations plus
complètes:
genevieve.cavaye/dyslexie Commentaires
sur une revue traitant de la
dislexie: maurice.villard/noteslec.htm#dyslexie Une
fédération d'associations de parents
d'enfants dyslexiques http://www.apedys.org/ Voir
également: Deux livres
intéressants pour la classe -SAVOIR
ORTHOGRAPHIER, d'André Angoujard,
Hachette. -L'ORTHOGRAPHE
AU COLLEGE : POUR UNE AUTRE APPROCHE, par Catherine
Brissaud et Daniel Bessonat, coll. 36,
CNDP/Delagrave, 2001. Sur les
dictées:
http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=1394 On peut
consulter: Un
Centre de ressources illettrisme Un
logiciel intéressant pour les
dyslexiques http://www.segec.be/Entrees-Libres/n29_pdf/presse.pdf <<Je me sent
très concernée mes trois enfants sont
dyslexique et mon petit-fils de 9ans est suivi en
orthophonie . Et sans doute moi aussi , mais
à mon époque il ny avait pas de
dépistage à lécole) se
qui me fais faire des recherches : cest
très difficile dépauler ma
fille pour les devoirs le soir au moins 2 h de
travail.>> <<jai mon
fils a 15 ans il la ete cher un orthophoniste pour
des probleme de dyslexique je suis tres inquite
pour l,ecol il passe son brevt en mai a bientot et
merci . Oufkir>> <<Les
réactions des parents lues sur ce site
mangoissent et en même temps, comme
nous sommes nombreux inquiets pour la
scolarité de nos enfants dys. Oui, MA a
raison, le Mammouth accepte de moins en moins les
enfants différents et la loi de 2005 est ,
dans la réalité, impossible à
faire appliquer par nous parents. Ma fille est en
5eme et déjà jen ai marre de me
battre!! enfin je nai pas le choix, mais
aucun prof ne croit en son avenir!!il ny a
plus que les palmarès au brevet et au bac
qui intéressent les profs et les
établissements donc ils ne prennent plus
aucun risque avec des enfants dyslexiques donc
risquant déchouer et de faire baisser
leurs statistiques de rêve!!
>> <<Merci pour
toutes ces informations, ainsi que pour les
commentaires. en tant qu'enseignant, je ne suis pas
formé pour "diagnostiquer" ce type de
problèmes, souvent douloureux et mal
vécus par l'enfant. chaque année, je
soupconne des troubles de ce type, et oriente les
enfants vers un orthophoniste pour un bilan.
Jusqu'à présent, les 2 à 4
enfants chez qui je préssent chaque
année des difficultés ont eu besoin
de séances de ré-éducation, en
plus de l'aide en classe et de l'aide
spécifique du Rased. Là ou
j'enseigne, le problème est plus de faire
prendre conscience aux parents que c'est important,
qu'il faut agir vite. Il faut parfois deux ans pour
que le bilan orthophonique soit enfin
réalisé... Il y a donc un manque
d'information et de coordination
préjudiciable pour les enfants. parfois ce
sont les enseignants qui ne sont pas formés
pour voir, parfois les parents qui ne veulent pas
savoir. mais dans tous ces cas, c'est l'enfant qui
trinque.Il est urgent, je pense, de mettre en place
une "chaîne d'alerte" simple et
compréhensible par tous. A méditer
par plus compétent que
moi.>> << je suis
actuellement en secoude est dysléxique, je
voudrée savoir si T. qui avait 23 ans et
titullaire d'une metrice de droit quand il a
écrit son témoignage, je
voudrée savoir qu'elle rythme de vie a tu
pour étre arrivé à ce niveau?
Tu as du beaucoups travailler?! Moi en
troisième, les profs, dans l'ensemble
auraient préfèrés que je ne
parte pas ds du générale, mais moi je
ne voyais pas une filière professionnel qui
pouvais me convenire, alors je suis partie en
seconde générale. j'ai baissée
ma moyenne de 2pt depuis l'année dernier au
premièr trimestre mais je ne me
décourage pas, je suis passée par des
étapes plus dures qu'aujourd'hui. Mais par
contre j'ai un peu abandonnée mon
idée de 4ème de devenir avocate, je
ne pensait pas que quelqu'un dysléxique
pouvait arriver à ce niveau c'était
pour moi un peu comme devenir contable pour un
discalculique , alors grand merci pour ton
témoyage!>> 1/08 <<Bonjour, Je
suis étudiante au secondaire, et je suis
dyslexique, ca m'a été
découvert au primaire, maintenant je fais
une recherche sur la dyslexie pour un travail, et
je trouve votre site très intéressant
pour ma recherche, depuis le primaire je sais que
je suis dyslexie mais j'ai jamais voulu en savoir
plus c'est aujourd'hui que je me décide
afin. Merci pour le site. >> 10/07 << mon fils C
de 9ans vient de terminer son CE2. devant les
difficultés d'apprentissages il a
consulté une ortho (déjà suivi
en grde sect° et CP), + psychomot et psycho.
la psycho nous a dit que malgré son QI
normal il faudrait l'envoyer en classe de CLISS
dès l'an prochain car "il ne paut pas "
apprendre. après deux nuit difficiles et
qqes larmes...un nouveau rdv avec résultat
bialn ortho: d'avis opposé, notre fils est
dysl et il faut au contraire le soutenir et
l'accompagner! Bref, comme ds la plupart des
témoignages que je viens de lire, on lui
note en rouge partout" beaucoup trop lent", "qd
prendras tu l'école au
sérieux?"...aucun effort..dès la
prochaine rentrer nous allons expliquer ses
difficultés et demander un enseignement
adapté acr il est effectivemnt plus lent
qu'un enft de son age. Il faut je pense oser
être très présent à
l'école pour éviter les
dérrapages et les "oublis" de la
différence et du handicap.>>
7/07 <<Bonjour.
Vous citez Lahire et le risque de
"médicalisation". Il faudrait sortier de nos
cloisonnements français et de ce faux
débat. Au Canada les enfants "dys" ont peu
de séances de rééducation
orthophonique, mais, en classe, ils ont des
orthopédagogues qui savent adapter
l'enseignement en tenant compte de leurs
difficultés cognitives. L'ecole pourrait
faire bien plus pour les "dys" si elle avait moins
peur de la neuropsychologie. Cela permettrait de
laisser, justement, moins de place au "pouvoir
médical" dans ce domaine. Certains
confondent encore diagnostic et discrimination Bien
amicalement.>> Ariel Conte Président
de Coridys. 2/07 <<mon fils de
11 ans est dyslexique j en ai parlé a ses
prof mais rien a faire pouvez vous s il vous plait
me dire si un enfant dyslexique a un droit
supplementaire lors d examens car celui ci ne peut
jamais finir son travail il est doublement
pénalisé car beaucoup de faute et pas
de temps pour finir et encore moins pour se relire.
Vous en remerciant par avance cela pourrez m aider
a faire avancer les choses et laisser un peu plus
de temps a mon fils car il souffre aussi de manque
de mémoire et de concentration du coup il
fait le clown pour faire oublier son handicap je ne
sais plus quoi faire il est rentré en 6eme
en septembre et ses notes ne sont pas terrible et
il est systématiquement
dévalorisé par les anotations de ces
professeurs lundi j ai son conseil de classe et je
le redoute car il va falloir de nouveau que je
leurs explique ce dont quoi souffre mon fils j ai
entendu dire qu un enfant dyslexique avait un temps
supplementaire de 15 mn par heure d examen pouvez
vous me dire ou puis je trouver l info je vous
remercie de bien vouloir m aider ce qui aidera
aussi mon fils il est suivi depuis 3 ans par une
orthophoniste,en plus il a 2x par semaine des aides
aux devoirs et moi qui lui en remet une couche il n
est jamais tranquille et arrive a saturation; je
vous souhaite une bonne journée et vous
remercie de votre prochaine aide.>>
12/06 <<Bonjour, J.
.. a 13 ans et elle est en 4em; nous avons
découvert qu'elle était dyslexique
l'année dernière.Petite, elle avait
du mal à s'exprmimer à l'oral. En CP
elle a du aller voir une orthophoniste pour
apprendre à lire. Son instit ne
s'était même pas apperçu qu'il
y avait un problème...j'ai cru qu'elle
redoublerait son CE1 mais non.. Elle s'est au
contraire super épanouie cette année
là. Pourtant, je savais intuitivement que
quelque chose clochait même si ses notes
étaient correctes. En fait elle a
réussi grace à son intelligence elle
à compenser et obtenir des notes qui
n'étaient pas inqiètantes pour ses
instit.Mais je voyais bien le mal qu'elle se
donnait à la maison. Elle passait un temps
infini a apprendre, relire, comprendre...En 6em,
elle a commencé l'année avec des
notes moyennes et toujours ce temps infini à
faire ses devoirs.Puis elle s'est fais harceler par
des enfants de sa classe et nous l'avons
changé d'établissement pour
l'année suivante.En 5 em elle était
dans un établissement privé. Son prof
de français faisais 2 dictées par
semaine!!! Catastrophe.. En plus, J... avait du mal
à suivre dans toute les matières et
j'ai commencé à paniquer. Je l'ai
envoyé chez une orthophonique qui a
constaté sa dyslexie. En math, son prof
s'est beaucoup intéressé à
elle et a remarqué que souvent elle faisait
des fautes de calcul. Il m'a demandé d'aller
voir une orthophoniste spécialisée en
dyscalculie. Là encore, Cela s'est
révélé positif. Aujourd'hui,
elle est en 4em mais elle n'arrive plus à
compenser...Elle voit deux orthophonistes par
semaine. J'ai toujours eu l'habitude de lui
réexpliquer les cours à chaque fois
pour essayer de l'aider à mieux comprendre.
Pourtant je me demande si finalement ce n'est pas
une erreur. D'autant plus que je me suis
apperçue que cela ne changeait pas grand
chose à ses notes.. Il faut savoir que ce
handicape lui pose un problème dans tout les
domaines.. Elle a des problèmes
d'organisation, dans ses rapports avec le temps,
dans la retranscription de ses connaissances lors
des interrogations écrites. Les
appréciations de ses professeur sont
à mourir de découragement..Il va
falloir que nous recommencions les rendez vous afin
d'expliquer le pourquoi du comment devant des profs
complétement hermétiques pour la
plupart et qui contuerons à penser que mon
enfant me manipule et que finalement s'il ne
réussi pas c'est qu'il est paresseux et
qu'il n'a pas appris ses leçons... vraiment
décourageant.. J'aimerai savoir comment ces
enfants dyslexiques dont on peux lire les
témoignages ont réussis finalement
à faire des études
supérieures. Ont ils été
aidés par leurs parents? De quelle
manière ont ils réussi à
compenser?>> 10/06 <<Bonjour, je
me lance enfin pour vous livrer mon histoire ou
plutôt celle de mon fils âgé de
13 ans et qui SOUFFRE d'une grave dyslexie. Ce qui
nous a mis la puce à l'oreille (mon mari et
moi) c'était sa difficulté à
s'exprimer dès l'âge de 3ans mais qui
n'inquiéter personne, ni son instit à
l'école maternelle ni notre
ex-médecin de famille... donc ayant pris
l'initiative de l'emmener chez une orthophoniste
pour lui faire passer un bilan, à
l'âge de 4ans le verdict a été
"retard de langage" avec séances de
rééducation (qui lui ont fait
énormément de bien). Mais là
où ça se gate, c'est quand il arrive
au CP et que le verdict tombe "dyslexie"...
très peu informée à
l'époque ainsi que son instit qui se donnait
un réel plaisir à le noter avec cette
terrible lettre qui est le D comme
Découragement pour lui. La suite de sa
scolarité s'est déroulée tant
bien que mal avec tjs le même discours en
début d'année pour TENTER d'expliquer
aux instits son HANDICAP afin qu'ils puissent le
prendre en compte car mon fils ne "fait pas
exprès"... arrivé au collège
(sans échec scolaire ni redoublement) mais
blasé et saturé de toutes ses
années de rééducation
(jusqu'à 2 fois par semaine)depuis la
maternelle... il perd de + en + confiance en lui,
se ronge les ongles, pleure souvent (et moi aussi)
car on se demande ce que lui réserve
l'avenir ? Au collège, c'est pire car il n'y
a + qu'1 seul interlocuteur en face mais pleins de
profs qui ne sont pas formés à ce
problème et qui ne font rien pour l'aider.
Je suis désespérée et
épuisée de devoir reprendre tous ses
cours tous les soirs afin de les rendre lisibles
afin qu'il puisse les étudier, on lui
demande tjs + d'efforts et j'ai peur qu'il craque
une fois pour toute...Merci de m'avoir lu.>>
9/06 <<Bonjour,
Moi aussi je suis dyslexique. J'ai 50nas en
primaire j'ai beaucoup souffert. Dictee 5 fautes 0
ce fameux 0 m'a collé toute ma scolaritee
qui a été courte CAP VENDEUSE. Je
souahitais être employée de bureau.
Pas de bepc non plus puisse que assez de
collèges en 1967 alors on allait au
certificat d4etudes. Parcontre j'ai toujours
aimé lire. mais pas a haute voix. la
c'était l'horreur. l'instite qui se moquait
ainsi que mes camarade de cm1. Heuruesement, j'au
eu des enfants, je voulait leurs lire des
histoire.. la magie, car je me suis
améliorée dans la lecture à
haute voix et aujourd'hui j'ai moins peur de lire
un texte devant les autres.Dans mon travail, je
suis assistante commerciale dans une holding, j'ai
toujours des soucis de dyslexie, N° tel
melanger ( à refaire) et comme beaucoup
d'entre nous heureusement, il y a la correction
word qui nous sauve. Pour mes loggins, meme mon nom
est tout mélanger, je dois sans cesse
refaire. Mais je ne ma rend pas. Je gagne en ayant
toujours soif de connaissance. j'aimme la lecture
et les livres. La lecture silencieuse est un boheur
pour moi. Merci >>BM 7/06 <<merci
pour le site,pourriez vous me dire,ce qu'il faut
faire,avec des enseignants imperméables au
problemes de la dyslexie. merci ,une maman de
dyslexique.>> <<Je viens de
tomber par hasard sur votre site, et à mon
tour je souhaite témoigner,ayant un enfant
légèrement dyslexique, d'après
son orthophoniste, mais suffisamment pour que
l'école devienne pour lui une source
d'angoisses au point qu'il se ronge les ongles
jusqu'au sang. Etant moi-même professeur de
lettres classiques, je voudrais déjà
dire que dans ma génération, -j'ai 42
ans-, nous n'avons reçu aucune formation
concernant ce problème, rencontré
cependant dans de nombreuses familles. Notre
préparation au métier d'enseignant
était, dans les années 80,
strictement universitaire, jusqu'aux concours
'C.A.P.ES. et agrégation pour les plus
brillants, suivis d'une année de formation
auprès d'un C.P.R. (centre
pédagogique régional,) où nous
rejoignions un jour par semaine, des formateurs,
souvent enseignants eux-mêmes dans le
secondaire, pour des actions ponctuelles à
caractère didactique, le plus souvent. La
seule formation "psycho-pédagogique" que
j'aie reçue, était faite par un
professeur d' E.N. qui s'adressait à nous
dans un jargon incompréhensible, larguant la
moitié de son public la première
journée ! Depuis, je me suis fait
moi-même une opinion sur les
difficultés rencontrées par certains
de mes élèves, que je prenais bien
entendu pour des comédies dans mes
premières années d'enseignement, et
la dyslexie de mon fils M. a levé encore un
peu plus ce qui étaient des oeillères
dues à l'ignorance... Et puis,
l'année du C.E.2 de M., sur les conseils
d'une voisine, j'ai consulté une
orthophoniste à C., et ça a
été le déclic ! Ancienne
dyslexique, elle comprend parfaitement la
souffrance de l'enfant et le désarroi des
parents et a su redonner confiance à
l'enfant et à la maman qui en avait bien
besoin. Cette femme merveilleuse et toujours en
recherche m'a conseillé d'appareiller M. de
semelles proprioceptives auprès d'une
orthopédiste confirmée, et les
résultats ont été très
probants. A B., nous avons la chance d'avoir
près de chez nous un ophtalmologiste qui
fabrique des verres avec des prismes qui
rééduquent les yeux de l'enfant qui
en a besoin. J'attends un rendez-vous avec ce
médecin pour savoir si M. relève de
cette rééducation
oculaire. Dorénavant,
dans mes classes, même si je continue bien
sûr, d'enseigner l'orthographe qui fut pour
moi, dans mes jeunes années, source de bien
des joies et bien des succès, je n'en fais
plus aujourd 'hui le seul critère de
"selection", du reste je suis convaincue qu'il
faudra un jour ou l'autre en passer par une
simplication de notre langue à
l'écrit, si l'on veut "rester dans la
course"... Cessons de vouloir couler les gens dans
des moules, ou alors donnons nous les moyens
d'enseigner correctement les choses, et alors
laissons du temps au temps. Les gamins de 6°
n'ont plus que 5 heures de français
hebdomadaires, contre 9 en 1975! On ne
commençait une langue
étrangère qu'au collège, au
C.E.2 aujourd'hui. Pour sauver des classes
d'allemand, on institue un peu partout des classes
bilangues, en 6° reconstituant les
élites latinistes et germanistes d'antan ...
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Le latin
démarre en 5° alors qu'on en
démarrait l'étude en 4° ...
Quant aux effectifs, ils affichent des classes
à 29 élèves, dans bien des
communes, là où 23/24 sufiraient
amplement. Voilà, j'ai
tout dit. Merci de me lire et de continuer de
diffuser de l'information sur la "dyslexie"pour les
grands et les petits qui veulent en savoir un peu
plus. amicalement.
>> <<Moi aussi
je voudrais témoigner de la souffrance de
ces enfants et de celle de leurs parents par
rapport à la dyslexie. Mon fils, R. a
aujourdhui 10 ans, il est en CM2, donc
apparemment scolarité normale mais ce qui
est moins normal cest le travail quil
doit fournir et la non connaissance de cette «
maladie » auprès des enseignants. R.
depuis le CP a eu de grandes difficultés
pour apprendre à lire, à
mémoriser les mots puisque la méthode
utilisée était la semi-globale et
nous parents nous nous sommes acharnés oui
cest bien le mot acharnés pour
quil y arrive. Jai commencé
à me poser des questions en cours de CE1 car
il était très en retard par rapport
aux autres et comme javais quelques notions
concernant la dyslexie jai eu quelques doutes
que jai voulu faire partager à son
maître. Sil connaissait le mot il
nen connaissait aucun des symptômes, R.
a été orienté vers un
psychologue scolaire en fin dannée qui
a diagnostiqué une dyslexie galopante. Dans
la foulée on a pris rendez vous chez un
orthophoniste qui avait déjà vu R.
plus petit pour un problème de langage !
Depuis R. est suivi, il y a de
lamélioration. Chez ses maîtres
respectifs aussi puisque depuis le CE2 lors des
contrôles il a toujours un peu plus de temps
que les autres ou bien les professeurs lui lisent
les consignes. Mais que dacharnement subi que
de souffrance vécue par R. que de confiance
et de temps perdus. Nous parents nous ne savons pas
forcément comment faire face à ce
genre de problème, comment réagir
comment laider, encore aujourdhui. Et
si en primaire il est suffisamment entouré
quadviendra t il de lui en 6ème ?
Sera-t-il assez autonome pour faire face aux
exigences du collège ? Nous parents sommes
inquiets mais nous ne voulons pas
linquiéter nous essayer de le rendre
autonome mais ces enfants ont tellement perdu
confiance en eux, que leur comportement sen
ressent. Voilà vos témoignages me
rassurent jespère que nous aussi plus
tard on pourra témoigner pour apporter
à tous ces enfants beaucoup despoir
pour leur vie dhomme.>>A. <<Merci de
l'information qui est désormais largement
transmise aux participants du forum dyspraxie. L.
notre jeune étudiant. il n'arrive pas
à écrire graphiquement de
manière lisible et apparemment aucun
programme utilisé par lui, permet en
situation d'examen de taper à l'ordinateur
assez vite l'écriture mathématique.
Il suit au niveau de la compréhension sans
difficulté apparente, et les tests du
premier semestre étaient honorables( entre
12 et 14) y compris en physique. Les
résultats de l'examen du semestre ne sont
pas du tout concluant aux deux épreuves
maths/physique 4 et demi. Il est sorti
rassuré des épreuves car il avait
trouvé les solutions. Il a la moyenne de 8
qui autorisera le rattrapage de septembre et des
unités malgré tout sont
validées comme "statistique". Bien que
gêné il reste dans la course. C'est
terrible cet abattage du premier semestre où
des jeunes mal préparés ( bien
qu'ayant tous suivi la
pré-rentrée)sont
pulvérisés . C'est la loi du genre ,
en tant que mère mais surtout en tant
qu'enseignant j'ai un pincement au cur devant
cette hécatombe, ce gâchis
d'intelligence mal dirigée. Il a
décidé d'activer son dossier à
la cellule handicap et santé de
l'Université de ...ce qu'il voulait
éviter par souci d'indépendance bien
compréhensible. Il y aura une réunion
avec certains des enseignants concernés afin
de trouver des solutions. Il a déjà
mis au point une entraide avec ses camarades afin
que tous aient des cours entiers , en faisant le
maximum d'exercices etc... L...certainement ne
développe pas assez d'autant qu'il
échafaude dans sa tête avant que
d'écrire , donc il rédige il me
semble en repartant de la solution trouvée
au préalable et occulte des étapes.
Dans une matière "sciences humaines" je
saurai l'orienter ,ce que je fais avec beaucoup de
jeunes car souvent juste un réajustement de
méthode, de réappropriation de
connaisances suffit à situer
l'étudiant dans la"norme de
l'examen"....L...ne se décourage pas
facilement, au contraire il avance en faisant sien
les expériences et en étant de plus
en plus "mature et abouti" Effectivement le contact
avec ses enseignants et les aménagements
possibles seront utiles et sont déjà
prévus , ce que je cherchais c'est plus
à anticiper . L...est épaulé
par son père et ses soeurs, .... L... baigne
dans ce milieu qui le comprend et le respecte.
Néanmoins cette formation demande des
qualités de vitesse de méthode qui
échapent encore à L... L... a
construit son projet de concert d'abord avec son
lycée qui a su le convaincre d'un chemin
moins ardu que celui de la classe prépa ,(
cette étape n'a pas été
évidente il a du faire deuil d'un chemin en
apparence plus brillant ), puis par la discussion
avec des enseignants qui lui ont assuré que
via le DEA qui est dispensé à ... il
serait à même de finaliser par un
troisième cycle approprié son projet.
Il envisage aussi si ses résultats le lui
permettent une solution "ERASMUS" avec la
Norvège, pays qu'il apprécie. Il veut
éviter le parcours de nature plus technique
que conceptuelle de l'école
d'ingénieur de ...Il a rencontré des
concepteurs et chefs d'entreprise de la
région. Le seul écueil mais nous
sommes certains qu'il trouvera une solution c'est
sa difficulté à écrire et donc
le besoin de logiciel hyper rapide
d'écriture mathématique pour son
portable. Pour le reste votre site est tout
à fait passionnant et j'aime beaucoup la
dynamique positive et ouverte qui en émane.
Bien cordialement >> J.M <<Bonjour
Monsieur Nimier, J'ai consulté vos infos sur
internet. Juste une petite remarque dans votre
énumération de la sphère
"dys", vous avez oublié la dyspraxie voir le
site : http://www.dyspraxie.info/ Je vous
recommande aussi la lecture de
http://www.oecd.org/dataoecd/50/39/18268884.pdf sur
la dyscalculie. Difficile d'émettre des
doutes sur l'origine neurologique des troubles
"dys" à l'heure actuelle. La science avance
à grands pas. (voir aussi revue Science et
Avenir n° spécial mars 2003)
Cordialement>> Pierrette <<Voilà
maintenant près de 15 ans qu'on a
décelé ma dyslexie et ma
dysorthographie. J'ai actuellement 23 ans et je
suis titulaire d'une maîtrise en droit, je
prépare le concours d'avocat cette
année et autant dire que ce n'est pas
gagné d'avance! En effet jusqu'en
deuxiéme cycle j'avais un tiers temps qui me
permettait de me corriger mais cette "faveur" m'est
retirer dans tout les concours et autres examens
ouvrant l'entrée a une
profession. J'ai eu la chance
en deuxième année de deug de
rencontrer un professeur de travaux dirigé
qui était outré par mes fautes
d'orthographes et le mélange des mots qui
apparaissait dans mes copies. Apres un bref
entretien en fin de cours il s'est renseigné
auprès de l'université et ma donne
des coordonnées pour que je puisse obtenir
un tiers temps. Ainsi lorsque les autres ont 3
heures d'examens j'en ai 4. La dernière
heure me permet de prendre le temps de faire un
brouillon avant de recopier au propre. Ce tiers
temps me permet d'enlever environ deux tiers des
fautes de syntaxe et d'orthographe que je fais,
mais malheureusement ça ne fait pas tout. De
nombreux professeurs m'ont enlève des
points, malgré mon tiers temps, et je suis
souvent passe d'un12 a un 7 sur 20. En droit il y a
beaucoup d'oral même s'il a un coefficient
inférieur, je peux dire que c'est
grâce à lui que j'ai toujours eu mes
années d'études en juin et sans trop
de difficultés. Aujourd'hui mes notes
à la préparation du concours d'avocat
sont, disons le, catastrophiques. La même
petite phrase qui a toujours existée sur mes
devoirs réapparaît de plus belle:
beaucoup trop de fautes d'orthographe; ou encore
orthographe inexistante! La dernière
étant ma preferee. Je dois dire quand
même que lorsque ma première
orthophoniste avait dis à ma mère ":
Votre fille n'aura jamais son bac", je ne l'ai pas
cru et j'ai bien fait j'ai eu un bac scientifique
et désormais je suis niveau bac +5,
sympathique revanche qui se paie tout de même
par une perte de confiance en soit des qu'il faut
que j'écrive (sans mon ordinateur sous les
yeux avec ce cher correcteur d'orthographe) et
encore plus grosse panique lorsqu'on me fait passer
au tableau et que le professeur me dicte quelque
chose! En bref les
études obtenues malgré une dyslexie
ne permettent pas d'être alaise dans la vie
de tout les jours : Je ne fais jamais de cheque et
je me débrouille toujours pour
récupérer chez moi les dossiers que
je dois remettre à une administration
quelconque. Enfin mon ordinateur est essentiel dans
tout ce que je fais que ce soit pour le travail,
pour les cartes de vux ou pour des lettres de
motivations tous passent par le correcteur
d'orthographe de Word qui ne fait pas tout mais
fait déjà beaucoup! (comme maintenant
par exemple!)>>T. <<Depuis 4
ans, je suis confrontee au probleme de Louise et de
sa " dyslexie ". En CP elle avait des problemes
d'ouie, repares par une greffe de tympan, qui ont
retarde le diagnostic. Elle a ete systematiquement
cataloguee " Cancre " et placee au fond de la
classe. Son enseignante de CP l'a laissee
s'enfoncer sans secours. En CE1 son institutrice
n'a eu de reponse a lui donner pour l'aider que de
la faire redoubler contre l'avis formel de sa
psychotherapeute et de son orthophoniste. J'ai du
inscrire Louise dans une ecole privee afin qu'elle
retrouve un peu de confiance en elle. Ses
partenaires scolaires actuels sont unanimes a
reconnaitre qu'elle travaille trois fois plus que
les autres, mais que les difficultes persistent.
L'orthophoniste demande a present un bilan "
logique mathematique ". Ma fille ne voit pas le
bout du tunnel, et j'ai beau lui donne des exemples
multiples de reussite, elle voudrait savoir si elle
peut garder espoir ou si son cas s'aggrave. Je suis
ravie de constater que l'education nationale va
s'attaquer au probleme... Nous avons besoin de
beaucoup de soutien pour faire vivre a nos enfants
" particuliers " une scolarite normale.Merci de
votre aide.>>Christine REGNAULT <<Bonjour,
C'est effectivement réconfortant de voir que
tout espoir n'est pas perdu. Mon fils a eu des
problèmes au C.P. d'apprentissage de la
lecture. Il a été suivi par une
orthophoniste qui n'a pas posé de nom sur
son problème. Après 18 mois, la
lecture courante était acquise ce qui nous a
laissé pensé que le problème
était réglé. Mon fils est
maintenant en 4e. On a diagnostiqué il y a
seulement 2 mois sa précocité en
effectuant des tests. Après une analyse de
ces tests il s'est avéré qu'il
souffrait d'une dysorthographie qu'il a
réussi grâce à sa
précocité a masqué .
Voilà en quelques mois je suis
plongée dans deux univers méconnus la
précocité et la dysorthographie.
C'est pourquoi je consulte tous les sites qui sont
susceptibles de m'aider à mieux comprendre
car jusqu'à présent je n'ai pas
été d'un grand secours pour mon fils.
C'est vraiment frustrant. Merci encore
>>P. <<Merci
beaucoup pour vos mots d'encouragement. J'ai
effectivement besoin d'écouter le
témoignage d'autres dyslexiques pour arriver
à gérer ma propre angoisse
vis-à-vis des problèmes de mon fils.
Bonne journée>>G. << La
réussite des Dyslexiques je n'en doute pas,
et j'avais trouvé dans les
témoignages de votre site beaucoup de
similarité avec ce que nous vivons dans
notre milieu familial:- Mon beau-père,
Ophtalmo en retraite passionné par
l'Histoire et par l'Antiquité en
particulier, souvent plongé dans les livres,
et qui pourtant ne reconnaît toujours que
très difficilement les b des d (
d'après lui on peut très bien s'en
passer). -Mon mari et papa de Pierre,
Vétérinaire par passion des animaux,
reconnu dyslexique dans son enfance comme 3 de ses
4 soeurs. En fin de cinquième, ses
enseignants voulaient l'orienter vers un
apprentissage . Son orthographe est toujours
catastrophique, pourtant lui aussi lit beaucoup.
-Mes belles soeurs ont elles aussi fait des
études supérieures et font des
métiers qui les passionnent. -Pour moi,
venant d'un milieu modeste, je ne sais toujours pas
si je suis Dys, mais l'orthographe m'a toujours
posé des problèmes, la gauche et la
droite ...je dois réfléchir, et je
m'égare souvent sur les routes de France
quand je suis au volant! mais je suis quand
même arrivée à faire un
3éme cycle en physiologie animale Nous
n'apprenons tous, qu'en comprenant. Nous ne
reconnaissons nous aussi que la loi
Mathématique. Et souvent on nous qualifie de
" bizarres", mais dans l'ensemble nous nous en
sortons assez bien ! Alors oui la réussite
est possible. Mais je suis très
inquiète sur l'évolution des
études et de la sélection à
l'heure actuelle. Pourrons nous encore trouver des
médecins, des vétos ou des
ingénieurs... etc. Dys dans les
années à venir? L'admission sur
dossier scolaire prend de plus en plus en compte
les matières littéraires, les
concours exigent de plus en plus de
rapidité. Les contrôles de Math
doivent être "correctement
rédigés en bon Français" .
Pour nous qui avons connu la belle époque
des "Mathématiques modernes" qui
n'autorisaient qu'un minimum de mots
français, tout devait être traduit en
symboles logiques ( une langue que nous
gérons bien), ces nouvelles obligations
semblent stupides. Nos trois filles ( des dys qui
compensent seules, je crois), ont suivi la
filière S en ce heurtant au problème
de rédaction ( manque de temps,
orthographe... etc). Deux ont obtenus leur bac S et
la 3e l'aura certainement en cette fin
d'année, mais leurs dossiers scolaires n'ont
pas assez d'éclat pour la plupart des
admissions même en IUT. Heureusement, l'une
voulait faire du dessin, l'autre du
paramédical et la troisième partira
en psycho. Alors pour Claude et sa dyslexie assez
importante... et le ministre qui impose la seconde
langue... et les profs qui ne comprennent pas... et
11 ans de galère pour tous dont une
très grosse bagarre pour l'entrée en
seconde l'été dernier...Nous
commençons à penser, que le
contournement par la section STI avec
éventuellement une remise à niveau
post bac ne serait peut être pas mal pour lui
( Dans l'éventualité où son
prof de physique voudra bien m'écouter, car
ça bloque même pour STI). A la
troisième génération, le
Mammouth a beaucoup grossi.... souhaitons que la
petite étincelle qui vient de jaillir dans
sa tête fasse son
chemin.>>M.A.