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Une dyslexie, une dyscalculie, une dysorthographie c'est quoi?

           Sujet qui me touche car je suis moi-même "dyslexique". Si j'ai pu devenir enseignant, c'est que j'ai rencontré sur ma route des professeurs (pas tous..!) qui n'ont pas confondu "connaissance de l'orthographe" et "capacité de faire des études" . Il n'y a pas équivalence entre les deux, l'un n'entraîne pas l'autre, on le sait. Mais on sait moins qu' il n'y a pas équivalence non plus entre "ne pas réussir en orthographe" et "ne pas être capable de faire des études". J'en suis une preuve! Ceci dit ma dyslexie a été pour moi une source de difficultés et de souffrances jusqu'au bac. Après plus rien! On est plus indulgent avec vous ; on a des moyens de se faire corriger.

 

 Le grand dictionnaire de la psychologie (Larousse) distingue en particulier:

- la dysgraphie = atteinte de la fonction graphique alors que les structures morphosyntaxiques ne sont pas touchées.

- la dyscalculie = impossibilité d'effectuer des opérations formelles et d'utiliser les symboles numériques.

- la dyslexie = 1) acquise: troubles de la lecture consécutifs à un traumatisme ou à une lésion cérébrale. 2) développementale: ensemble des difficultés spécifiques de l'enfant lors de l'apprentissage de la lecture.

- la dysorthographie = trouble électif portant sur l'apprentissage de la langue écrite chez des enfants normalement intelligents, indemnes de toute atteinte sensorielle ou motice.

- la dysphasie = altération et retard important du langage marqués par une insuffisance de l'articulation et de la différenciation perceptive des sons.

Pour rassurer les gens fâchés avec l'orthographe

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenéire soit à la bnnoe pclae. Le rste peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

Une personne en situation d'illettrisme

De qui parle t-on?

 illettrisme-ressources

           Autrement dit, quand on catalogue un élève comme"dyslexique", on simplifie souvent le problème. Une vision plus "complexe" exige que l'on soit prudent sur nos jugements.

           Ceci est encore un domaine où on imagine volontiers que "l'instruction" doit tenir compte de la "personne de l'élève"(Voir: Instruire et/ou éduquer)

 

           Qu'on me comprenne bien, il n'est pas question que l'enseignant soit spécialiste de toutes ces questions, mais qu'il soit suffisamment alerté, au courant, pour ne pas porter des jugements définitifs et orienter ainsi, parfois, toute la vie d'un jeune.

           Les spécialistes sont eux-mêmes très prudents car on ne sait pas, toujours pas, grand chose sur ces troubles et c'est encore l'occasion de voir s'opposer les "neurologues" et les "psy."

Cette opposition occulte toujours la conception que l'on a du "psychisme"
 

VIDEO 23: Exemple de ma propre orientation

( 5' 33 ) - Toutes les Vidéos

Quelle est l'origine de ces troubles?

-au plan génétique: certains pensent que des gènes seraient susceptibles d'intervenir dans ces troubles (intervenir ne veut pas dire causer).

-au plan psychologique: certains pensent que des conditions environnementales et culturelles agissent sur ces troubles, et évidemment la lecture et l'écriture sont justement des éléments culturels (agir n'est toujours pas causer)

- au plan cognitif: on caractérise ces sujets par la difficulté qu'ils ont :

*à découper le discours (analyser la parole) en différents segments de différentes dimensions

*la difficulté de nommer rapidement des images, comme s'ils en restaient plutôt à une pensée par images que par mots

*une difficulté à mobiliser leur attention

- au plan neuronal on remarque des variations d'activité dans certaines zones du cerveau, mais bien sûr personne ne conteste que pour lire ou écrire on se serve du cerveau! et que des difficultés peuvent être "corrélèes" à des variations d'activité de certaines zones

 

           On peut connaître des "corrélations"

mais on est bien plus ignorant sur les causes.

Il y a risque réductioniste.

           Seule une vision systémique dans laquelle on cherche à prendre en compte de multiples variables dans des plans différents permet d'approcher ces questions.

Le témoignage d'une mère

           Bonjour, Je pense que peut etre les gênes sont en cause. Avant mon arrivé en france je ne me souviens pas d'avoir eu des difficultés scolaires. Ne parlant pas un mot de francais a l'arrivé je pensais que c'etait pour cela que je n'ai pas eu de notes superieur à zéro en dictée! Et je ne sais toujours pas aujourd'hui si je n'avais pas simplement un probleme de dyslexie??? Puisque je confondais les m, n à l'écrit, les v et f (j'ai toujours besoin d'un grand moment de concentration meme aujourd'hui pour certain petits mots.... il vaut il faut , je fais je vais... mais uniquement sur des mots à orthographe identique... Finalement aujourd'hui je suis contente et je trouve que je ne fais plus trop de grosses fautes (avant je n'arrive pas moi meme à comprendre ce que j'avais écrit alors pour apprendre ses lecons !)mais je suis obligée de réfléchir à la moindre choses et c'est fatiguant!! Si je lis a haute voix, je ne comprends pas ce que j'ai lu!!!! obligé de relire plusieurs fois ! encore aujourd'hui.

           Maman aujourd'hui d'un fils de 11ans et demi en 6 eme qui est dyslexique (suivi depuis le cp). Le Cp cela a ete terrible pour lui , une maitresse qui l'a descendu plus bas que terre qui lui faisait peur!!! Une preuve pendant une semaine il a ecrit de gauche à droite en commencant par la fin des mots.. le debut de phrase se trouvait en dessous! un truc de fou!!! nous sommes allés plusieurs fois lui demander de se calmer, mais disait que nous n'allions pas lui apprendre son boulot ! et que notre fils etait trop sensible qu'il fallait l'envoyer au psy! mon fils à un autre handicap il est daltonien ce qui énervait sa maitresse, puis qu'il etait lent a trouver la bonne couleur avant de se mettre au travail. Il a une chance de tomber sur des maitres et maitresses en 'or' au ce1, ce2, cm1 et cm2 qui ont reussit a réparer les dégats fait par son ancienne maitresse. Il se sent quand meme different, et plus bete que les autres et en retrait, c'est sur, mais à un peu confiance en lui. La 6eme semble plus difficile, la prof de francais prend en partie compte de son handicap, un de ses prof de math aussi (il est dys!) par contre le prof d'anglais, pas du tout, il a gribouillé sur toute sa copie en rouge! une horreur pour mon fils! surtout qu'il a mis 4h a apprendre la leçon resultat 8/20, normalement il aurait du avoir 12,5 mais comme il a mis des numeros pour remettre les phrases en ordres il a mis zero. Le prof m'a expliquait qu'un enfant avec un Qi un peu limite n'etait pas considerer comme dyslexique et un enfant avec un bon Qi l'était et qu'il ne trouvait pas cela juste.

Mon fils peut collectionner les zeros en francais, ( je trouve ridicule de leur faire recopier la dictée, ca leur prend tellement de temps!)

On analyse ensemble chaque faute rapidement : dabitude c'ecrit d'habitude parce que c'est "une habitude" à force il arrive "en prenant du temps" à corriger ses propres fautes, et je le félicite! Je le félicite et l'encourage pour chaque chose bien. Il veut faire du theatre cette année il va bientot commencer... Je pense qu"il a eu une bonne idée et que cela l'aidera à l'oral .... je suis fier de mon fils, il veut y arriver ca va etre dure, mais il faut lui en donner les moyens

 

Un autre risque est celui de "médicaliser" ces questions

comme le dit si bien le Professeur de socioologie Bernard Lahire dans Le Monde (21/6/2002)

<<Lorsque le Ministère parle , dans un plan de lutte contre l'illettrisme, d'actions concernant les dyslexies ou les dysphasies, il prend le risque de glisser du traitement pédagogique de l'illétrisme vers un traitement médical. En réalité, les enfants qui ont des difficultés à l'écrit à cause de problèmes médicaux représentent une proportion infime. Ne médicalisons pas ce problème qui est dabord social ou culturel. Ne faisons pas des enfants en difficultés à l'écrit des malades.>>

           Il peut exister , bien sûr, une pression des laboratoires pharmaceutiques pour médicaliser toutes ces difficultés, c'est leur intéret! A nous de rester vigilant et de nous rappeler que nous sommes déjà le pays le plus consomateur de psychotropes!

           Un rapport a été remis au premier ministre par l'Inspecteur d'Académie Jean Charles Ringard (Voir: La lettre de l'éducation n°299)

Juin 2002 Luc Ferry lance un plan contre l'illétrisme dans lequel il est dit:

<<Concernant les dyslexies et les dysphasies, une information en ligne présentera les grandes caractéristiques et les traitements souhaitables; elle précisera les institutions à contacter.>>

23 Mars 2001 :Le gouvernement décide d'un plan d'action contre la dyslexie-prévention et repérage en maternelle dés la prochaine rentrée-dépistage des troubles graves vers 4 ans par le médecin de protection infantile -Même chose vers 7 ans avec consultation de spécialiste si besoin -Des batteries de tests seront constituées au plan national -prise en charge des troubles graves dans des établissements spécifiques -aménagement des examens pour certains enfants - formation des enseignants à ces aspects -financement de la recherche sur la dyslexie

           Dans tous les cas ces élèves ont besoin d'un soutien narcissique (par les parents, les enseignants et au besoin, un psychologue) de façon à ce qu'ils ne perdent pas confiance en eux-mêmes, qu'ils ne se sentent pas devenir "celui qui fait des fautes d'orthographe"ou celui qui est "malade".

         Il est utile qu'on valorise chez eux leurs autres qualités, qu'on voit en eux leurs capacités dans d'autres domaines, qu'ils restent "des sujets".

 

Quelques sites

 Des conseils pour aider les enfants dyslexiques

Actes des "Journées de l'Observatoire", diffusion ONL

onl.inrp.fr/ONL/publications/publi2005/lestroubles

 Un site simple et très bien fait en particulier pour les enseignants: "L'enfant dyslexique en classe" membres.lycos.fr/dyslexie/

Des textes sur la dyslexie: http://daniel.calin.free.fr/lire.html#2

Mes fôtes d'orthographe, une chance

Des explivations plus complètes: genevieve.cavaye/dyslexie

Commentaires sur une revue traitant de la dislexie:

maurice.villard/noteslec.htm#dyslexie

Une fédération d'associations de parents d'enfants dyslexiques http://www.apedys.org/

 

Voir également:

Deux livres intéressants pour la classe

-SAVOIR ORTHOGRAPHIER, d'André Angoujard, Hachette.

-L'ORTHOGRAPHE AU COLLEGE : POUR UNE AUTRE APPROCHE, par Catherine Brissaud et Daniel Bessonat, coll. 36, CNDP/Delagrave, 2001.

Sur les dictées: http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=1394

 On peut consulter:

Un Centre de ressources illettrisme

Un logiciel intéressant pour les dyslexiques

http://www.segec.be/Entrees-Libres/n29_pdf/presse.pdf

 

Vos  Réactions

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Commentaire

 Réactions

<<Je me sent très concernée mes trois enfants sont dyslexique et mon petit-fils de 9ans est suivi en orthophonie . Et sans doute moi aussi , mais à mon époque il n’y avait pas de dépistage à l’école) se qui me fais faire des recherches : c’est très difficile d’épauler ma fille pour les devoirs le soir au moins 2 h de travail.>>

<<jai mon fils a 15 ans il la ete cher un orthophoniste pour des probleme de dyslexique je suis tres inquite pour l,ecol il passe son brevt en mai a bientot et merci . Oufkir>>

<<Les réactions des parents lues sur ce site m’angoissent et en même temps, comme nous sommes nombreux inquiets pour la scolarité de nos enfants dys. Oui, MA a raison, le Mammouth accepte de moins en moins les enfants différents et la loi de 2005 est , dans la réalité, impossible à faire appliquer par nous parents. Ma fille est en 5eme et déjà j’en ai marre de me battre!! enfin je n’ai pas le choix, mais aucun prof ne croit en son avenir!!il n’y a plus que les palmarès au brevet et au bac qui intéressent les profs et les établissements donc ils ne prennent plus aucun risque avec des enfants dyslexiques donc risquant d’échouer et de faire baisser leurs statistiques de rêve!! >>

<<Merci pour toutes ces informations, ainsi que pour les commentaires. en tant qu'enseignant, je ne suis pas formé pour "diagnostiquer" ce type de problèmes, souvent douloureux et mal vécus par l'enfant. chaque année, je soupconne des troubles de ce type, et oriente les enfants vers un orthophoniste pour un bilan. Jusqu'à présent, les 2 à 4 enfants chez qui je préssent chaque année des difficultés ont eu besoin de séances de ré-éducation, en plus de l'aide en classe et de l'aide spécifique du Rased. Là ou j'enseigne, le problème est plus de faire prendre conscience aux parents que c'est important, qu'il faut agir vite. Il faut parfois deux ans pour que le bilan orthophonique soit enfin réalisé... Il y a donc un manque d'information et de coordination préjudiciable pour les enfants. parfois ce sont les enseignants qui ne sont pas formés pour voir, parfois les parents qui ne veulent pas savoir. mais dans tous ces cas, c'est l'enfant qui trinque.Il est urgent, je pense, de mettre en place une "chaîne d'alerte" simple et compréhensible par tous. A méditer par plus compétent que moi.>>

<< je suis actuellement en secoude est dysléxique, je voudrée savoir si T. qui avait 23 ans et titullaire d'une metrice de droit quand il a écrit son témoignage, je voudrée savoir qu'elle rythme de vie a tu pour étre arrivé à ce niveau? Tu as du beaucoups travailler?! Moi en troisième, les profs, dans l'ensemble auraient préfèrés que je ne parte pas ds du générale, mais moi je ne voyais pas une filière professionnel qui pouvais me convenire, alors je suis partie en seconde générale. j'ai baissée ma moyenne de 2pt depuis l'année dernier au premièr trimestre mais je ne me décourage pas, je suis passée par des étapes plus dures qu'aujourd'hui. Mais par contre j'ai un peu abandonnée mon idée de 4ème de devenir avocate, je ne pensait pas que quelqu'un dysléxique pouvait arriver à ce niveau c'était pour moi un peu comme devenir contable pour un discalculique , alors grand merci pour ton témoyage!>> 1/08

<<Bonjour, Je suis étudiante au secondaire, et je suis dyslexique, ca m'a été découvert au primaire, maintenant je fais une recherche sur la dyslexie pour un travail, et je trouve votre site très intéressant pour ma recherche, depuis le primaire je sais que je suis dyslexie mais j'ai jamais voulu en savoir plus c'est aujourd'hui que je me décide afin. Merci pour le site. >> 10/07

<< mon fils C de 9ans vient de terminer son CE2. devant les difficultés d'apprentissages il a consulté une ortho (déjà suivi en grde sect° et CP), + psychomot et psycho. la psycho nous a dit que malgré son QI normal il faudrait l'envoyer en classe de CLISS dès l'an prochain car "il ne paut pas " apprendre. après deux nuit difficiles et qqes larmes...un nouveau rdv avec résultat bialn ortho: d'avis opposé, notre fils est dysl et il faut au contraire le soutenir et l'accompagner! Bref, comme ds la plupart des témoignages que je viens de lire, on lui note en rouge partout" beaucoup trop lent", "qd prendras tu l'école au sérieux?"...aucun effort..dès la prochaine rentrer nous allons expliquer ses difficultés et demander un enseignement adapté acr il est effectivemnt plus lent qu'un enft de son age. Il faut je pense oser être très présent à l'école pour éviter les dérrapages et les "oublis" de la différence et du handicap.>> 7/07

<<Bonjour. Vous citez Lahire et le risque de "médicalisation". Il faudrait sortier de nos cloisonnements français et de ce faux débat. Au Canada les enfants "dys" ont peu de séances de rééducation orthophonique, mais, en classe, ils ont des orthopédagogues qui savent adapter l'enseignement en tenant compte de leurs difficultés cognitives. L'ecole pourrait faire bien plus pour les "dys" si elle avait moins peur de la neuropsychologie. Cela permettrait de laisser, justement, moins de place au "pouvoir médical" dans ce domaine. Certains confondent encore diagnostic et discrimination Bien amicalement.>> Ariel Conte Président de Coridys. 2/07

<<mon fils de 11 ans est dyslexique j en ai parlé a ses prof mais rien a faire pouvez vous s il vous plait me dire si un enfant dyslexique a un droit supplementaire lors d examens car celui ci ne peut jamais finir son travail il est doublement pénalisé car beaucoup de faute et pas de temps pour finir et encore moins pour se relire. Vous en remerciant par avance cela pourrez m aider a faire avancer les choses et laisser un peu plus de temps a mon fils car il souffre aussi de manque de mémoire et de concentration du coup il fait le clown pour faire oublier son handicap je ne sais plus quoi faire il est rentré en 6eme en septembre et ses notes ne sont pas terrible et il est systématiquement dévalorisé par les anotations de ces professeurs lundi j ai son conseil de classe et je le redoute car il va falloir de nouveau que je leurs explique ce dont quoi souffre mon fils j ai entendu dire qu un enfant dyslexique avait un temps supplementaire de 15 mn par heure d examen pouvez vous me dire ou puis je trouver l info je vous remercie de bien vouloir m aider ce qui aidera aussi mon fils il est suivi depuis 3 ans par une orthophoniste,en plus il a 2x par semaine des aides aux devoirs et moi qui lui en remet une couche il n est jamais tranquille et arrive a saturation; je vous souhaite une bonne journée et vous remercie de votre prochaine aide.>> 12/06

<<Bonjour, J. .. a 13 ans et elle est en 4em; nous avons découvert qu'elle était dyslexique l'année dernière.Petite, elle avait du mal à s'exprmimer à l'oral. En CP elle a du aller voir une orthophoniste pour apprendre à lire. Son instit ne s'était même pas apperçu qu'il y avait un problème...j'ai cru qu'elle redoublerait son CE1 mais non.. Elle s'est au contraire super épanouie cette année là. Pourtant, je savais intuitivement que quelque chose clochait même si ses notes étaient correctes. En fait elle a réussi grace à son intelligence elle à compenser et obtenir des notes qui n'étaient pas inqiètantes pour ses instit.Mais je voyais bien le mal qu'elle se donnait à la maison. Elle passait un temps infini a apprendre, relire, comprendre...En 6em, elle a commencé l'année avec des notes moyennes et toujours ce temps infini à faire ses devoirs.Puis elle s'est fais harceler par des enfants de sa classe et nous l'avons changé d'établissement pour l'année suivante.En 5 em elle était dans un établissement privé. Son prof de français faisais 2 dictées par semaine!!! Catastrophe.. En plus, J... avait du mal à suivre dans toute les matières et j'ai commencé à paniquer. Je l'ai envoyé chez une orthophonique qui a constaté sa dyslexie. En math, son prof s'est beaucoup intéressé à elle et a remarqué que souvent elle faisait des fautes de calcul. Il m'a demandé d'aller voir une orthophoniste spécialisée en dyscalculie. Là encore, Cela s'est révélé positif. Aujourd'hui, elle est en 4em mais elle n'arrive plus à compenser...Elle voit deux orthophonistes par semaine. J'ai toujours eu l'habitude de lui réexpliquer les cours à chaque fois pour essayer de l'aider à mieux comprendre. Pourtant je me demande si finalement ce n'est pas une erreur. D'autant plus que je me suis apperçue que cela ne changeait pas grand chose à ses notes.. Il faut savoir que ce handicape lui pose un problème dans tout les domaines.. Elle a des problèmes d'organisation, dans ses rapports avec le temps, dans la retranscription de ses connaissances lors des interrogations écrites. Les appréciations de ses professeur sont à mourir de découragement..Il va falloir que nous recommencions les rendez vous afin d'expliquer le pourquoi du comment devant des profs complétement hermétiques pour la plupart et qui contuerons à penser que mon enfant me manipule et que finalement s'il ne réussi pas c'est qu'il est paresseux et qu'il n'a pas appris ses leçons... vraiment décourageant.. J'aimerai savoir comment ces enfants dyslexiques dont on peux lire les témoignages ont réussis finalement à faire des études supérieures. Ont ils été aidés par leurs parents? De quelle manière ont ils réussi à compenser?>> 10/06

<<Bonjour, je me lance enfin pour vous livrer mon histoire ou plutôt celle de mon fils âgé de 13 ans et qui SOUFFRE d'une grave dyslexie. Ce qui nous a mis la puce à l'oreille (mon mari et moi) c'était sa difficulté à s'exprimer dès l'âge de 3ans mais qui n'inquiéter personne, ni son instit à l'école maternelle ni notre ex-médecin de famille... donc ayant pris l'initiative de l'emmener chez une orthophoniste pour lui faire passer un bilan, à l'âge de 4ans le verdict a été "retard de langage" avec séances de rééducation (qui lui ont fait énormément de bien). Mais là où ça se gate, c'est quand il arrive au CP et que le verdict tombe "dyslexie"... très peu informée à l'époque ainsi que son instit qui se donnait un réel plaisir à le noter avec cette terrible lettre qui est le D comme Découragement pour lui. La suite de sa scolarité s'est déroulée tant bien que mal avec tjs le même discours en début d'année pour TENTER d'expliquer aux instits son HANDICAP afin qu'ils puissent le prendre en compte car mon fils ne "fait pas exprès"... arrivé au collège (sans échec scolaire ni redoublement) mais blasé et saturé de toutes ses années de rééducation (jusqu'à 2 fois par semaine)depuis la maternelle... il perd de + en + confiance en lui, se ronge les ongles, pleure souvent (et moi aussi) car on se demande ce que lui réserve l'avenir ? Au collège, c'est pire car il n'y a + qu'1 seul interlocuteur en face mais pleins de profs qui ne sont pas formés à ce problème et qui ne font rien pour l'aider. Je suis désespérée et épuisée de devoir reprendre tous ses cours tous les soirs afin de les rendre lisibles afin qu'il puisse les étudier, on lui demande tjs + d'efforts et j'ai peur qu'il craque une fois pour toute...Merci de m'avoir lu.>> 9/06

<<Bonjour, Moi aussi je suis dyslexique. J'ai 50nas en primaire j'ai beaucoup souffert. Dictee 5 fautes 0 ce fameux 0 m'a collé toute ma scolaritee qui a été courte CAP VENDEUSE. Je souahitais être employée de bureau. Pas de bepc non plus puisse que assez de collèges en 1967 alors on allait au certificat d4etudes. Parcontre j'ai toujours aimé lire. mais pas a haute voix. la c'était l'horreur. l'instite qui se moquait ainsi que mes camarade de cm1. Heuruesement, j'au eu des enfants, je voulait leurs lire des histoire.. la magie, car je me suis améliorée dans la lecture à haute voix et aujourd'hui j'ai moins peur de lire un texte devant les autres.Dans mon travail, je suis assistante commerciale dans une holding, j'ai toujours des soucis de dyslexie, N° tel melanger ( à refaire) et comme beaucoup d'entre nous heureusement, il y a la correction word qui nous sauve. Pour mes loggins, meme mon nom est tout mélanger, je dois sans cesse refaire. Mais je ne ma rend pas. Je gagne en ayant toujours soif de connaissance. j'aimme la lecture et les livres. La lecture silencieuse est un boheur pour moi. Merci >>BM 7/06

<<merci pour le site,pourriez vous me dire,ce qu'il faut faire,avec des enseignants imperméables au problemes de la dyslexie. merci ,une maman de dyslexique.>>

<<Je viens de tomber par hasard sur votre site, et à mon tour je souhaite témoigner,ayant un enfant légèrement dyslexique, d'après son orthophoniste, mais suffisamment pour que l'école devienne pour lui une source d'angoisses au point qu'il se ronge les ongles jusqu'au sang. Etant moi-même professeur de lettres classiques, je voudrais déjà dire que dans ma génération, -j'ai 42 ans-, nous n'avons reçu aucune formation concernant ce problème, rencontré cependant dans de nombreuses familles. Notre préparation au métier d'enseignant était, dans les années 80, strictement universitaire, jusqu'aux concours 'C.A.P.ES. et agrégation pour les plus brillants, suivis d'une année de formation auprès d'un C.P.R. (centre pédagogique régional,) où nous rejoignions un jour par semaine, des formateurs, souvent enseignants eux-mêmes dans le secondaire, pour des actions ponctuelles à caractère didactique, le plus souvent. La seule formation "psycho-pédagogique" que j'aie reçue, était faite par un professeur d' E.N. qui s'adressait à nous dans un jargon incompréhensible, larguant la moitié de son public la première journée ! Depuis, je me suis fait moi-même une opinion sur les difficultés rencontrées par certains de mes élèves, que je prenais bien entendu pour des comédies dans mes premières années d'enseignement, et la dyslexie de mon fils M. a levé encore un peu plus ce qui étaient des oeillères dues à l'ignorance...

Et puis, l'année du C.E.2 de M., sur les conseils d'une voisine, j'ai consulté une orthophoniste à C., et ça a été le déclic ! Ancienne dyslexique, elle comprend parfaitement la souffrance de l'enfant et le désarroi des parents et a su redonner confiance à l'enfant et à la maman qui en avait bien besoin. Cette femme merveilleuse et toujours en recherche m'a conseillé d'appareiller M. de semelles proprioceptives auprès d'une orthopédiste confirmée, et les résultats ont été très probants. A B., nous avons la chance d'avoir près de chez nous un ophtalmologiste qui fabrique des verres avec des prismes qui rééduquent les yeux de l'enfant qui en a besoin. J'attends un rendez-vous avec ce médecin pour savoir si M. relève de cette rééducation oculaire.

Dorénavant, dans mes classes, même si je continue bien sûr, d'enseigner l'orthographe qui fut pour moi, dans mes jeunes années, source de bien des joies et bien des succès, je n'en fais plus aujourd 'hui le seul critère de "selection", du reste je suis convaincue qu'il faudra un jour ou l'autre en passer par une simplication de notre langue à l'écrit, si l'on veut "rester dans la course"... Cessons de vouloir couler les gens dans des moules, ou alors donnons nous les moyens d'enseigner correctement les choses, et alors laissons du temps au temps. Les gamins de 6° n'ont plus que 5 heures de français hebdomadaires, contre 9 en 1975! On ne commençait une langue étrangère qu'au collège, au C.E.2 aujourd'hui. Pour sauver des classes d'allemand, on institue un peu partout des classes bilangues, en 6° reconstituant les élites latinistes et germanistes d'antan ... Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Le latin démarre en 5° alors qu'on en démarrait l'étude en 4° ... Quant aux effectifs, ils affichent des classes à 29 élèves, dans bien des communes, là où 23/24 sufiraient amplement.

Voilà, j'ai tout dit. Merci de me lire et de continuer de diffuser de l'information sur la "dyslexie"pour les grands et les petits qui veulent en savoir un peu plus.

amicalement. >>

<<Moi aussi je voudrais témoigner de la souffrance de ces enfants et de celle de leurs parents par rapport à la dyslexie. Mon fils, R. a aujourd’hui 10 ans, il est en CM2, donc apparemment scolarité normale mais ce qui est moins normal c’est le travail qu’il doit fournir et la non connaissance de cette « maladie » auprès des enseignants. R. depuis le CP a eu de grandes difficultés pour apprendre à lire, à mémoriser les mots puisque la méthode utilisée était la semi-globale et nous parents nous nous sommes acharnés oui c’est bien le mot acharnés pour qu’il y arrive. J’ai commencé à me poser des questions en cours de CE1 car il était très en retard par rapport aux autres et comme j’avais quelques notions concernant la dyslexie j’ai eu quelques doutes que j’ai voulu faire partager à son maître. S’il connaissait le mot il n’en connaissait aucun des symptômes, R. a été orienté vers un psychologue scolaire en fin d’année qui a diagnostiqué une dyslexie galopante. Dans la foulée on a pris rendez vous chez un orthophoniste qui avait déjà vu R. plus petit pour un problème de langage ! Depuis R. est suivi, il y a de l’amélioration. Chez ses maîtres respectifs aussi puisque depuis le CE2 lors des contrôles il a toujours un peu plus de temps que les autres ou bien les professeurs lui lisent les consignes. Mais que d’acharnement subi que de souffrance vécue par R. que de confiance et de temps perdus. Nous parents nous ne savons pas forcément comment faire face à ce genre de problème, comment réagir comment l’aider, encore aujourd’hui. Et si en primaire il est suffisamment entouré qu’adviendra t il de lui en 6ème ? Sera-t-il assez autonome pour faire face aux exigences du collège ? Nous parents sommes inquiets mais nous ne voulons pas l’inquiéter nous essayer de le rendre autonome mais ces enfants ont tellement perdu confiance en eux, que leur comportement s’en ressent. Voilà vos témoignages me rassurent j’espère que nous aussi plus tard on pourra témoigner pour apporter à tous ces enfants beaucoup d’espoir pour leur vie d’homme.>>A.

<<Merci de l'information qui est désormais largement transmise aux participants du forum dyspraxie. L. notre jeune étudiant. il n'arrive pas à écrire graphiquement de manière lisible et apparemment aucun programme utilisé par lui, permet en situation d'examen de taper à l'ordinateur assez vite l'écriture mathématique. Il suit au niveau de la compréhension sans difficulté apparente, et les tests du premier semestre étaient honorables( entre 12 et 14) y compris en physique. Les résultats de l'examen du semestre ne sont pas du tout concluant aux deux épreuves maths/physique 4 et demi. Il est sorti rassuré des épreuves car il avait trouvé les solutions. Il a la moyenne de 8 qui autorisera le rattrapage de septembre et des unités malgré tout sont validées comme "statistique". Bien que gêné il reste dans la course. C'est terrible cet abattage du premier semestre où des jeunes mal préparés ( bien qu'ayant tous suivi la pré-rentrée)sont pulvérisés . C'est la loi du genre , en tant que mère mais surtout en tant qu'enseignant j'ai un pincement au cœur devant cette hécatombe, ce gâchis d'intelligence mal dirigée. Il a décidé d'activer son dossier à la cellule handicap et santé de l'Université de ...ce qu'il voulait éviter par souci d'indépendance bien compréhensible. Il y aura une réunion avec certains des enseignants concernés afin de trouver des solutions. Il a déjà mis au point une entraide avec ses camarades afin que tous aient des cours entiers , en faisant le maximum d'exercices etc... L...certainement ne développe pas assez d'autant qu'il échafaude dans sa tête avant que d'écrire , donc il rédige il me semble en repartant de la solution trouvée au préalable et occulte des étapes. Dans une matière "sciences humaines" je saurai l'orienter ,ce que je fais avec beaucoup de jeunes car souvent juste un réajustement de méthode, de réappropriation de connaisances suffit à situer l'étudiant dans la"norme de l'examen"....L...ne se décourage pas facilement, au contraire il avance en faisant sien les expériences et en étant de plus en plus "mature et abouti" Effectivement le contact avec ses enseignants et les aménagements possibles seront utiles et sont déjà prévus , ce que je cherchais c'est plus à anticiper . L...est épaulé par son père et ses soeurs, .... L... baigne dans ce milieu qui le comprend et le respecte. Néanmoins cette formation demande des qualités de vitesse de méthode qui échapent encore à L... L... a construit son projet de concert d'abord avec son lycée qui a su le convaincre d'un chemin moins ardu que celui de la classe prépa ,( cette étape n'a pas été évidente il a du faire deuil d'un chemin en apparence plus brillant ), puis par la discussion avec des enseignants qui lui ont assuré que via le DEA qui est dispensé à ... il serait à même de finaliser par un troisième cycle approprié son projet. Il envisage aussi si ses résultats le lui permettent une solution "ERASMUS" avec la Norvège, pays qu'il apprécie. Il veut éviter le parcours de nature plus technique que conceptuelle de l'école d'ingénieur de ...Il a rencontré des concepteurs et chefs d'entreprise de la région. Le seul écueil mais nous sommes certains qu'il trouvera une solution c'est sa difficulté à écrire et donc le besoin de logiciel hyper rapide d'écriture mathématique pour son portable. Pour le reste votre site est tout à fait passionnant et j'aime beaucoup la dynamique positive et ouverte qui en émane. Bien cordialement >> J.M

<<Bonjour Monsieur Nimier, J'ai consulté vos infos sur internet. Juste une petite remarque dans votre énumération de la sphère "dys", vous avez oublié la dyspraxie voir le site : http://www.dyspraxie.info/ Je vous recommande aussi la lecture de http://www.oecd.org/dataoecd/50/39/18268884.pdf sur la dyscalculie. Difficile d'émettre des doutes sur l'origine neurologique des troubles "dys" à l'heure actuelle. La science avance à grands pas. (voir aussi revue Science et Avenir n° spécial mars 2003) Cordialement>> Pierrette

<<Voilà maintenant près de 15 ans qu'on a décelé ma dyslexie et ma dysorthographie. J'ai actuellement 23 ans et je suis titulaire d'une maîtrise en droit, je prépare le concours d'avocat cette année et autant dire que ce n'est pas gagné d'avance! En effet jusqu'en deuxiéme cycle j'avais un tiers temps qui me permettait de me corriger mais cette "faveur" m'est retirer dans tout les concours et autres examens ouvrant l'entrée a une profession.

J'ai eu la chance en deuxième année de deug de rencontrer un professeur de travaux dirigé qui était outré par mes fautes d'orthographes et le mélange des mots qui apparaissait dans mes copies. Apres un bref entretien en fin de cours il s'est renseigné auprès de l'université et ma donne des coordonnées pour que je puisse obtenir un tiers temps. Ainsi lorsque les autres ont 3 heures d'examens j'en ai 4. La dernière heure me permet de prendre le temps de faire un brouillon avant de recopier au propre. Ce tiers temps me permet d'enlever environ deux tiers des fautes de syntaxe et d'orthographe que je fais, mais malheureusement ça ne fait pas tout. De nombreux professeurs m'ont enlève des points, malgré mon tiers temps, et je suis souvent passe d'un12 a un 7 sur 20. En droit il y a beaucoup d'oral même s'il a un coefficient inférieur, je peux dire que c'est grâce à lui que j'ai toujours eu mes années d'études en juin et sans trop de difficultés. Aujourd'hui mes notes à la préparation du concours d'avocat sont, disons le, catastrophiques. La même petite phrase qui a toujours existée sur mes devoirs réapparaît de plus belle: beaucoup trop de fautes d'orthographe; ou encore orthographe inexistante! La dernière étant ma preferee. Je dois dire quand même que lorsque ma première orthophoniste avait dis à ma mère ": Votre fille n'aura jamais son bac", je ne l'ai pas cru et j'ai bien fait j'ai eu un bac scientifique et désormais je suis niveau bac +5, sympathique revanche qui se paie tout de même par une perte de confiance en soit des qu'il faut que j'écrive (sans mon ordinateur sous les yeux avec ce cher correcteur d'orthographe) et encore plus grosse panique lorsqu'on me fait passer au tableau et que le professeur me dicte quelque chose!

En bref les études obtenues malgré une dyslexie ne permettent pas d'être alaise dans la vie de tout les jours : Je ne fais jamais de cheque et je me débrouille toujours pour récupérer chez moi les dossiers que je dois remettre à une administration quelconque. Enfin mon ordinateur est essentiel dans tout ce que je fais que ce soit pour le travail, pour les cartes de vœux ou pour des lettres de motivations tous passent par le correcteur d'orthographe de Word qui ne fait pas tout mais fait déjà beaucoup! (comme maintenant par exemple!)>>T.

<<Depuis 4 ans, je suis confrontee au probleme de Louise et de sa " dyslexie ". En CP elle avait des problemes d'ouie, repares par une greffe de tympan, qui ont retarde le diagnostic. Elle a ete systematiquement cataloguee " Cancre " et placee au fond de la classe. Son enseignante de CP l'a laissee s'enfoncer sans secours. En CE1 son institutrice n'a eu de reponse a lui donner pour l'aider que de la faire redoubler contre l'avis formel de sa psychotherapeute et de son orthophoniste. J'ai du inscrire Louise dans une ecole privee afin qu'elle retrouve un peu de confiance en elle. Ses partenaires scolaires actuels sont unanimes a reconnaitre qu'elle travaille trois fois plus que les autres, mais que les difficultes persistent. L'orthophoniste demande a present un bilan " logique mathematique ". Ma fille ne voit pas le bout du tunnel, et j'ai beau lui donne des exemples multiples de reussite, elle voudrait savoir si elle peut garder espoir ou si son cas s'aggrave. Je suis ravie de constater que l'education nationale va s'attaquer au probleme... Nous avons besoin de beaucoup de soutien pour faire vivre a nos enfants " particuliers " une scolarite normale.Merci de votre aide.>>Christine REGNAULT

<<Bonjour, C'est effectivement réconfortant de voir que tout espoir n'est pas perdu. Mon fils a eu des problèmes au C.P. d'apprentissage de la lecture. Il a été suivi par une orthophoniste qui n'a pas posé de nom sur son problème. Après 18 mois, la lecture courante était acquise ce qui nous a laissé pensé que le problème était réglé. Mon fils est maintenant en 4e. On a diagnostiqué il y a seulement 2 mois sa précocité en effectuant des tests. Après une analyse de ces tests il s'est avéré qu'il souffrait d'une dysorthographie qu'il a réussi grâce à sa précocité a masqué . Voilà en quelques mois je suis plongée dans deux univers méconnus la précocité et la dysorthographie. C'est pourquoi je consulte tous les sites qui sont susceptibles de m'aider à mieux comprendre car jusqu'à présent je n'ai pas été d'un grand secours pour mon fils. C'est vraiment frustrant. Merci encore >>P.

<<Merci beaucoup pour vos mots d'encouragement. J'ai effectivement besoin d'écouter le témoignage d'autres dyslexiques pour arriver à gérer ma propre angoisse vis-à-vis des problèmes de mon fils. Bonne journée>>G.

<< La réussite des Dyslexiques je n'en doute pas, et j'avais trouvé dans les témoignages de votre site beaucoup de similarité avec ce que nous vivons dans notre milieu familial:- Mon beau-père, Ophtalmo en retraite passionné par l'Histoire et par l'Antiquité en particulier, souvent plongé dans les livres, et qui pourtant ne reconnaît toujours que très difficilement les b des d ( d'après lui on peut très bien s'en passer). -Mon mari et papa de Pierre, Vétérinaire par passion des animaux, reconnu dyslexique dans son enfance comme 3 de ses 4 soeurs. En fin de cinquième, ses enseignants voulaient l'orienter vers un apprentissage . Son orthographe est toujours catastrophique, pourtant lui aussi lit beaucoup. -Mes belles soeurs ont elles aussi fait des études supérieures et font des métiers qui les passionnent. -Pour moi, venant d'un milieu modeste, je ne sais toujours pas si je suis Dys, mais l'orthographe m'a toujours posé des problèmes, la gauche et la droite ...je dois réfléchir, et je m'égare souvent sur les routes de France quand je suis au volant! mais je suis quand même arrivée à faire un 3éme cycle en physiologie animale Nous n'apprenons tous, qu'en comprenant. Nous ne reconnaissons nous aussi que la loi Mathématique. Et souvent on nous qualifie de " bizarres", mais dans l'ensemble nous nous en sortons assez bien ! Alors oui la réussite est possible. Mais je suis très inquiète sur l'évolution des études et de la sélection à l'heure actuelle. Pourrons nous encore trouver des médecins, des vétos ou des ingénieurs... etc. Dys dans les années à venir? L'admission sur dossier scolaire prend de plus en plus en compte les matières littéraires, les concours exigent de plus en plus de rapidité. Les contrôles de Math doivent être "correctement rédigés en bon Français" . Pour nous qui avons connu la belle époque des "Mathématiques modernes" qui n'autorisaient qu'un minimum de mots français, tout devait être traduit en symboles logiques ( une langue que nous gérons bien), ces nouvelles obligations semblent stupides. Nos trois filles ( des dys qui compensent seules, je crois), ont suivi la filière S en ce heurtant au problème de rédaction ( manque de temps, orthographe... etc). Deux ont obtenus leur bac S et la 3e l'aura certainement en cette fin d'année, mais leurs dossiers scolaires n'ont pas assez d'éclat pour la plupart des admissions même en IUT. Heureusement, l'une voulait faire du dessin, l'autre du paramédical et la troisième partira en psycho. Alors pour Claude et sa dyslexie assez importante... et le ministre qui impose la seconde langue... et les profs qui ne comprennent pas... et 11 ans de galère pour tous dont une très grosse bagarre pour l'entrée en seconde l'été dernier...Nous commençons à penser, que le contournement par la section STI avec éventuellement une remise à niveau post bac ne serait peut être pas mal pour lui ( Dans l'éventualité où son prof de physique voudra bien m'écouter, car ça bloque même pour STI). A la troisième génération, le Mammouth a beaucoup grossi.... souhaitons que la petite étincelle qui vient de jaillir dans sa tête fasse son chemin.>>M.A.

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