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La violence à l'école

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Deux fausses pistes  

"C'est la faute à..."

Là, chacun peut y mettre ses antipathies, son bouc émissaire:

C'est la faute:

- aux professeurs qui ne font pas leur travail, qui n'ont plus d'autorité;

- au chef d'établissement qui ne veut pas faire de vagues;

- aux surveillants qui ne sont pas à la hauteur;

- aux enfants qui ne sont que des "sauvageons";

- aux parents qui n'éduquent plus leurs enfants, qui démissionnent;

- aux gouvernements qui ne prennent pas les dispositions voulues;

- aux policiers qui ne sont jamais là quand il faut, etc...

"Il n'y a qu'à..."

Là chacun peut privilégier un aspect:

-augmenter les effectifs de profs ou d'adultes dans les établissements;

- augmenter le nombre de surveillants;

- priver les parents des allocations familiales;

- mettre de la police devant chaque établissement;

- diminuer le nombre d'élèves par classe;

- créer des "maisons de redressement",

- entourer les établissement de murs

-mettre des portiques

- etc..

 Alors qu'en penser?

Tout d'abord, prendre conscience de la "complexité" du problème.

Quand on se rend compte que la réalité est plus complexe, on s'en rapproche; on peut alors agir de façon plus efficace.

La violence à l'école est un effet d'un système dont les acteurs sont, pour le moins, très nombreux: élèves, enseignants, parents, chefs d'établissement, police, quartier, responsables institutionnels (I.A.-Recteur, etc..), responsables politiques (Maire, Ministre, etc..), médias (radio, télé, journaux), etc..

Ce n'est donc pas simple de faire intervenir tous ces acteurs dans un même sens.

            Mais, encore, la violence à l'école est le fait des "interactions" de ces différents acteurs les uns sur les autres:

Une campagne de presse ou de télévision n'est pas sans effets, soit sur les jeunes, soit sur les parents ou sur nous-mêmes.

             Les décisions gouvernementales ne sont pas sans effets sur les personnels de l'E.N (sur leur action, sur leur moral, sur leur équilibre interne).

             Les réactions du public ou des enseignants ne sont pas sans effets sur les gouvernants, etc...

Nous voulons, pour notre part, attirer l'attention sur deux "interactions "

-L'interaction Professeur/classe

-L'interaction Institution/enseignants.

             D'autres interactions existent avec la police, avec la justice, les mécanismes qui les régissent ne sont ils pas les mêmes?

             C'est, naturellement, la prise en compte de toutes ces interactions qui peur rendre une action efficace. Mais on ne peut agir sur tout à la fois ...

 

             Dans une vision systémique, certains points du système sont plus importants, car un petit changement en ces points peut amener par interaction avec les autres, des changements plus généraux que ceux provoqués en un autre point.

 

Pour mon compte, je vois quatre points pilotes

La formation initiale et continue des enseignants.

             Dont une vraie formation à "faire face à la violence" (Voir qu'est-ce qu'une formation psychologique) qui pose, en particulier, la question "comment gérons nous notre propre violence?"

Une formation des chefs d'établissement ( voir: coaching pour chef d'établissement)

à la gestion d'un groupe, à l'animation d'une équipe, à l'organisation de liens avec l'extérieur.

Pour les enseignants, une incitation, un accompagnement. (voir:analyse de la pratique)

(par des décharges horaires, des primes, des formations sur ce thème) au travail en équipe.

Une incitation et non une obligation, et des avantages pour que les équipes ainsi formées (avec suivi extérieur) puissent rester stables sans suppression de postes

L'organisation de réseaux d'entraide horizontaux (Voir: hierarchie et reseaux)

entre enseignants d'une part, entre chefs d'établissement, d'autre part.

Groupes de parole, coaching, rencontres organisées, tous ces moyens, menés par des animateurs compétents sans faire perdre leur temps aux participants, sont bons pour rompre l'isolement, pour faire circuler l'information horizontalement et plus seulement hiérarchiquement. (voir le site: Le café pédagogique)

             C'est la prise de consciences de ces données par les personnes concernées qui peut interagir avec les décideurs et les amener à une action dans ces quatre directions.

            Il est bien évident qu'il ne s'agit là que de quelques points, mais ils sont souvent oubliés.

La complexité ne peut s'appréhender en deux ou trois pages!

Concrètement

             Quand un acte de violence a lieu ou qu'un climat de violence existe deux questions sont à se poser:

- quelle est cette parole qui cherche à se dire de cette façon parce qu'elle ne peut se dire autrement? (chercher à comprendre n'est pas approuver!)

- qu'est-ce qui manque dans le cadre, ici et maintenant, pour avoir une sécurité suffisante? une absence de stress?

Pour approfondir
 on peut consulter la Liste de livres ou Les LIENS

Ainsi que le site:

Violence et formation des enseignants

 

 

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Commentaire

Commentaires:

 << je voulais signaler un nouveal ouvrage intéressant dans le contexte de la violence à l'école: "comprendre la violence à l'école", philippe vienne (chercheur FNRS et sociologue à l'université libre de bruxelles), de boeck université, bruxelles, 2002. bonne lecture!>>

<<Ce que je pense de la violence dans les écoles, et bien c'est tout simplement parceque les parents ne savent plus éduquer leurs enfant. En 1968, on leur a dit que l'enfant était Roi, qu'il ne fallait pas le toucher, eh bien le résultat, c'est que dans certains cas ce sont les enfants qui font la loi à la maison. De mon temps, les prents savaient nous dresser, Oh oui je sais il y en a qui vont dire que le mot "dresser" cela s'adresse aux animaux, et bien je suis désolé, mais un enfant aussi ca se dresse. Lorsque nous allions à l'école, les parents déléguaient leur autorité à l'instituteur ou au Professeur, et si on venait à prendre une giffle en classe, on s'abstenait de le dire aux parents car on étaient sûrd'en reprendre une autre. Et de cette manière on a appris ce qu'était le respect, et la politesse. Et en ce qui concerne l'éducation sexuelle, nous n'en avions pas et on ne s'en portait pas plus mal, et on était moins pressés que les jeune de maintenant sur ces choses la. Je crois qu'il y a beaucoup de choses à revoir sur le plan parental.>>

<< se n'est pas normal qu'il y ai autant de violence dans le monde et sutout dans les établissements scolaires, qui sont logiquement des lieux d'éducation où nos enfants doivent être en sécurité>>

<<Bonjour, j'ai moi-même subi la violence scolaire au début des années 90 et aujourd'hui à 28 ans, il m'en reste encore pas mal de séquelles qui m'empêchent d'évoluer sereinement dans ma vie personnelle et socioprofessionnelle. Je voudrais lutter contre ça de toutes mes forces, mais je ne sais pas comment m'y prendre, bien que j'aie lu beaucoup de livres et parcouru bon nombre de sites sur le sujet. >>

<<Site interessant, il y a un peu de tout, mais se serai encore plus complet avec des exemples concret!...>>

<<Monsieur, mon mari me tiens au courant d'instant car un de ses élèves qui lui a tapé sur mon mari du fait, les directions n'ont jamais sanctionner aux élèves... En tout cas, mon mari a dans un état coup de choc. Cet après midi, dans la violence qui a lieu dans la classe de mon époux. Pourriez vous me dire quel sont démarche pour porter plainte de cet établissement et de cet élève pour cause physique et moral... Un cauchemar pour mon état en tout cas.. J'ai interpelé directement urgence et je donne un coup de fil en expliquant voilà il faut aller voir dans la classe de mon époux...La direction est plus au moins au courant la situation mais continue à ignorer. Surtout la direction ne veut plus punir aux élèves... merci d'avance. cordialement.>>

<<Bonjour mon fils est constament victime de bagares a l ecole je suis plusieurs fois aller voir les professeurs la directrice les parents rien n y fait il y quelques mois j ai aussi deposee une main courrante a la gendarmerie. mais aujourd hui encire il n y a que violence . que puis je faire concretement ?je suis maman de 6 enfants comment les proteger ? ce sont toujours eux que l on voient se defendre donc pour tous les enseignants ce sont eux les fautifs . que faire ?>>

<<je trouve que la violence c'est nul car il y'a des millions d'homme femme et enfant qui meure dans le monde>>

<<Les profs ne doivent en aucun cas reagir par la violence mais prendre rendez vous avec les parents qui vont resonner l'enfant>>

<<C'est vrai>>

<<Tres interessant! Il faut qu'on communique entre nous, c'est tout! Chacun veut un peu d'attention et de respect! >>

<<Moi je pense que la violence à l'école ne disparaitra pas car de nos jours les jeunes veulent leur respects et bien sur personne ne respect personne donc pour les jeunes = violences.>>

<<Et la responsabilité des élèves, et des parents des élèves? C'est trop facil de tout mettre sur le dos des enseignants qui parfois n'ont pas la maitrise de la situation si vous ne voyez les élèves que 3 heures par semaine ! On ne peut pas attendre que l'institution change, c'est trop lent, par contre il faut agir vite pour aider les victimes !>>

<< bon site, interressant !!!>> <<completement d'accord avec ce site. a quand les changements en france! c est au gouvernement de modifier l'éducation a l'école.>> <<de nos jours les français sont jaloux des autres, notamment de ceux qui sont "mieux" que les autres CHACUN EST DIFFERENT....JUSQU'AU CHAUSSURES>>

<<je pense que d'une part les jeunes il faut les comprendre, vu comment ils sont loger,nourrit et les probleme a l école avec les professeur qui ne font pas un effort de leurs coté . touts cella ce mémorise et provoque des "incendit" il faut d abors les aider avant de les jugger !!!>>

<<je pense que la voilence à l'école est due aussi a la différence entre chaque être humain et par exemple lorsuque 2jeunes sont habillés différament "le mieux habillé" va se révolter ou même parfois frapper l'autre jeune... Il est bon de se poser la question sur ce point là si le retour a l'uniforme n'est pas un bon point d'un côté sûrement que si c'est un bon point cela évitera les violences qui sont liées le plus souvent a l'apparence que chacun a.>>

<<C' est bien.>>

<<Cette approche psychologique est sérieuse et constructive mais ne faut-il pas aussi rechercher d'autres pistes comme celle qui a été dévoilée par le ministre JP Chevènement (et reprise implicitement par N Sarkozy en envoyant les compagnies de CRS) en son temps lorsqu'il parlait, dans un beau lapsus de "sauvageon" ! Le sauvageon est celui qui a "grandi sans éducation comme un petit animal', l'enfant d'un sauvage en quelque sorte. Si tel est le cas, cela associe les jeunes des banlieux aux populations qui ont été colonisées au 19ème siècle en afrique du nord et du centre. Faut-il répéter les mêmes erreurs que nos arrières grands parents ? Il faut sortir du mépris qui rend impossible tout dénouement de cette situation et les accule à la violence pour dire qu'ils existent : respectons-les, ils pourront faire un pas pour construire des solutions et abandonner la violence comme expression.>>

<<daussier interesan pour les ado de mon age 15 ans>>

<<Ce texte met en évidence la nécessité de travailler sur les valeurs dès le tout jeune âge de nos élèves. Ce texte me montre également comment j'ai été favorablement influencée par votre site et les formations selon la méthode E.S.P.E.R.E. dans l'écriture de mon mémoire professionnel: "Interventions individualisées pour favoriser l'engagement affectif et cognitif en appropriation d'une pédagogie de projet" que j'ai finalisé la semaine dernière.>>

<<nul>> ; <<archi nul>>;

<<je ne trouve pas sa normal que (partout dans le monde) le seul moyen de se faire respecter ses la violence,pourquoi ne pas se parler ??? je me demande,se que nous fairions sans la police pour nous protèger>>

<<La violence est-elle le contraire de l'amour ? Pourquoi voit-on si peu de "djeunes" en compagnie de "djeunettes" à l'âge où on peut supposer que l'éveil à l'amour soit leur centre d'interêt ? (en tout cas c'était le mien à cet âge..., et toujours aujourd'hui...)>>

<<Erreur : le dialogue est IMPOSSIBLE. Essayez : vous verrez !>>

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