Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur

PLAN DU SITE

 

Enonciation et émergence

de processus mentaux

Christiane HOYBEL

Centre de Recherche C.I.C.C. / ALDIDAC

Université de Cergy Pontoise  

 

<<Ce texte, bien que difficile pour le non initié, nous a paru intéressant dans la mesure où il fait des liens entre linguistique et "écoute", entre linguistique et "parole", entre linguistique et "altérité"(qui est aussi un concept psychologique), entre linguistique et mondialisation.>> J.N

          Depuis les débuts de la mondialisation, la littérature et la recherche se sont focalisées sur le rôle initiatique et bénéfique de la mobilité, que ce soit dans les parcours éducatifs, professionnels ou personnels. La mobilité y est représentée comme l'un des moyens les plus formateurs dans l'apprentissage de l'altérité puisque l'individu, résidant momentanément à l'étranger, se trouve ipso facto confronté à l'Autre. De cette confrontation, surgiront des comportements divers et des expériences plus ou moins constructives qui conduiront la personne à se forger une relation à l'Autre dans laquelle il y aura des manifestations d'identification, différenciation ou encore opposition.

           Nous avons, d'ailleurs, mis en évidence, lors d'une communication précédente (Hoybel, 2005), certains processus de construction de compétences culturelles en situation expérientielle à partir de l'étude de l'évolution des représentations d'étudiants primo-arrivants. L'une des expériences les plus fondatrices à laquelle ces étudiants étrangers en France se sont trouvés confrontés a été la découverte de l'altérité sur le terrain et, par effet miroir, une autre connaissance d'eux-mêmes.

 

Hypothèse

           S'il est avéré que la mobilité effective engendre une démarche constructive de la personne vis-à-vis de sa propre identité et de sa relation à l'altérité, nous poserons l'hypothèse que la réciproque est également vraie et qu'il existe, chez l'individu, un processus reliant l'altérité à la mobilité.

           Afin d'étayer cette hypothèse, nous procèderons, dans un premier volet de notre recherche, à une analyse linguistique d'un corpus d'apprenants potentiellement candidats à une mobilité en nous appuyant sur les théories de la linguistique énonciative de A. Culioli, sur l'analyse de discours de D. Maingueneau et sur la linguistique pragmatique de A.C. Berthoud. Cette étude mettra en lumière des écarts de perceptions face à l'Autre dans la population étudiée.

           La mise en catégories des représentations diverses de l'altérité et de la mobilité nous conduira à ébaucher une réflexion sur la dynamique que peut générer le traitement d'écarts entre ces univers de croyance. Il conviendra de s'interroger sur l'exploration de ces écarts, ceci impliquant la mise au point d'éventuelles mesures comparatives à partir des catégories constituées.

 

           Un deuxième volet de notre recherche portera également sur le processus altérité-mobilité, mais en se centrant plus précisément sur le rôle de l'intentionnalité sous-jacente à une éventuelle démarche de mobilité. Cette perspective nouvelle s'inscrira en amont dans le processus de mobilité physique et antérieurement à l'étape préparatoire à l'expatriation. C'est cette antériorité au processus décisionnel, conduisant l'apprenant à la mobilité ou non, qui ouvrira la voie à des réflexions et applications dans l'élaboration de dispositifs de formation.

 

           S'agissant maintenant du premier volet de la recherche qui vous est présenté maintenant, celui-ci visera essentiellement à mettre en lumière la contribution primordiale de la linguistique à l'émergence de processus cognitifs.

 

 

En quoi la linguistique contribue-t-elle à l'émergence de processus cognitifs ?

           Dans la linguistique énonciative, "les marqueurs sont des représentants de représentations" (A. Culioli, 1983-34), ce qui signifie que les marqueurs linguistiques constituent des traces d'opérations mentales et vont donc révéler, pour celui qui en fera l'analyse, les valeurs sous-jacentes aux indicateurs de surface. Ce sont plus précisément les opérations de repérages de l'énonciateur par rapport au co-énonciateur et à la situation d'énonciation qui nous permettent d'aller en-deçà des mots, faisant ainsi émerger des traces d'opérations plus approfondies et plus pertinentes que de simples marqueurs lexicaux. Dans cette perspective, étudions les extraits suivants du corpus :

 

           A la question proposée dans le formulaire "Que pensez-vous de la présence d'étudiants internationaux dans l'Ecole ?"

           La réponse écrite d'un des étudiants est "Les ayant déjà assez fréquenté, ils apportent une ouverture à leur culture et nous donnent un point de vue sur différents points de vue (scolarité, vie étudiante, culture, etc.".

           Les pronoms personnels les, ils et l'adjectif leur ayant une valeur anaphorique, ils expriment d'emblée de la part de l'énonciateur une rupture, ce qui a pour effet de modifier le sens profond du terme ouverture, si positif en surface.

 

           A la même question, voici la réponse d'un autre étudiant "Expérience enrichissante qui peut procurer la motivation de poursuivre des études hors de France, bien qu'on ne soit pas toujours à leur contact. On ne sait pas forcément qui ils sont."

           La première partie de l'énoncé se présente également de façon positive avec les termes expérience enrichissante, mais en parallèle par l'expression de l'auxiliaire modal peut, l'énonciateur porte un jugement sur la relation prédicative qu'il énonce, i.e. procurer la motivation. A ce propos, J. Bouscaren (1991) nous dit :"la modalité marque la position de l'énonciateur concernant les chances qu'a l'événement de se produire". Cette réserve, en quelque sorte, se confirme dans la suite de l'énoncé où l'on observe une opération de fléchage, sous la forme du déterminant du nom la, opération exprimant l'altérité. Puis, l'énonciateur utilise deux négations, révélant un décrochage, valeur à laquelle il faut ajouter celle de rupture traduite par les marqueurs anaphoriques leur, ils.

           Cet énoncé étant riche en marqueurs révélateurs d'une certaine relation à l'altérité, penchons-nous maintenant sur le pronom on utilisé à deux reprises. Ce dernier signale une identification à l'énonciateur et ses pairs (Mainguenau, 1991), marquant ainsi dans le discours une frontière nette entre les autres, i.e. les étudiants internationaux présents dans l'Ecole de Commerce pour suivre une partie du cursus, et les étudiants résidant en France (majoritairement Français) inscrits pour l'ensemble du cursus.

 

           Au niveau des mots, les deux énoncés suivants affichent une apparence relativement favorable aux étudiants étrangers : "C'est sympa mais il faudrait qu'ils puissent mieux s'intégrer et discuter avec tout le monde". Reprenant l'idée de la présence d'étudiants internationaux dans l'Ecole : "Certainement enrichissante, mais il faudrait presque organiser des "confrontations" pour en profiter au maximum".

           Ces énoncés ont, d'une part, la particularité d'exprimer une contrainte du fait de la présence du déontique falloir. D'autre part, dans les deux cas, l'énonciateur ne se manifeste pas dans l'espace énonciatif où apparaît seulement le groupe des Autres évoqué anaphoriquement sous les formes "ils" et "en" qui équivaut dans ce contexte à "eux". Ici encore, la mise en scène des marqueurs linguistiques et l'absence de marque de surface évocatrice de l'énonciateur font surgir des valeurs profondes de non implication, de rupture et de contrainte.

 

           Si nous nous référons à l'approche intégrée de la pragmatique de A-C. Berthoud, perspective dans laquelle les composantes linguistique et discursive ne sont pas disjointes, nous observons que les opérations d'ancrage des objets du discours sont également révélatrices de valeurs. Etudions des passages du corpus :

 

           A la question proposée dans le formulaire "Que signifie "mobilité" dans votre cas ?", un étudiant donne la définition : "La mobilité, c'est la facilité que l'on peut avoir à s'adapter". En utilisant la construction clivée "c'est la facilité que", l'énonciateur thématise le nouveau topic "facilité" venant ainsi définir l'objet du discours, la mobilité. L'ancrage du topic dans le discours par une opération de thématisation équivaut à une mise en relief marquant une relation d'altérité par rapport à l'énonciateur, ce qui est confirmé par la réserve qu'émet ce dernier sur la suite de son énoncé par l'emploi du modal "peut".

 

           Un autre passage du corpus illustre le rôle de la gestion des topics dans l'interaction entre l'enseignant (qui administre le questionnaire) et l'apprenant (qui remplit le questionnaire) : "La présence d'étudiants internationaux dans l'Ecole est une bonne chose. Ce qui est dommage, c'est que nous n'avons aucun contact avec eux". L'enseignant a initié un topic-cadre, à savoir la présence d'étudiants internationaux dans l'Ecole, ce qui suscite chez l'apprenant la formulation de topics locaux. La première partie de l'énoncé de l'étudiant est une reprise du topic-cadre avec une appréciation : c'est une bonne chose. Quant à la deuxième partie de l'énoncé, elle comporte à nouveau une construction clivée "ce qui est dommage, c'est que", construction qui focalise le sens dépréciatif de "dommage". La négation qui fait suite signale une rupture entre le groupe constitué par "nous" et celui constitué par eux".

 

           Nous terminerons cette partie de notre article apportant la démonstration de la contribution de la linguistique à l'émergence de processus cognitifs en prenant un dernier exemple consacré à la valeur exprimée par l'opération déictique : "Je trouve cela bien, cela nous permet de connaître les mentalités d'étudiants d'autres pays et de pratiquer leur langue avec eux de temps en temps. Dimension internationale". D'une part, le déictique "cela", énoncé à deux reprises, ancre le topic dans la sphère du co-énonciateur (ici, l'enseignant par rapport à l'étudiant-énonciateur) marquant ainsi une différenciation, d'autre part, rappelons que "l'opération déictique" représente" une triple opération de pointage, d'extraction et de mise en évidence" qui "engendre un effet de rupture" (Berthoud, 1996). La différenciation est appuyée par l'emploi du marqueur lexical "autres" et la distinction entre le pronom "nous" et les anaphoriques "leur" et "eux".

 

Recherche de marqueurs d'altérité

           Une première recherche de marqueurs d'altérité a été faite en ayant à l'esprit ce que nous dit C. Fuchs (2006) à propos de la démarche culiolienne " La spécificité de la démarche réside précisément … dans le décentrement et l'ouverture qu'elle impose : avant de chercher des réponses, posez-vous d'abord des questions et laissez-vous surprendre par la découverte de faits imprévus ".

 

Voici une liste non-exhaustive des marqueurs en question :

 

· Marqueurs anaphoriques (=Pronoms personnels / adjectifs possessifs) tels que Eux / Ils / Leur(s) par opposition à un autre groupe de pronoms personnels et de déterminants de possession / Nous / Notre / Moi / Me / Mon. Comme nous l'avons vu précédemment, les pronoms anaphoriques ne se repèrent pas par rapport à l'énonciateur et expriment, par conséquent, une valeur de rupture.

 

· Devoir / Falloir qui ont une valeur déontique et relèvent d'une modalité de contrainte

 

· Constructions clivées comme dans l'extrait de corpus déjà évoqué : " La mobilité c'est la facilité que l'on peut avoir à s'adapter ". Le clivage est un marqueur d'altérité dans la mesure où il exprime une " mise en valeur " et " permet au locuteur de thématiser le topic dont il est question ".

 

· Si dans les constructions conditionnelles exprime une valeur d'altérité : Exemples extraits du corpus :

" C'est bien pour eux et pour nous, s'ils acceptent de nous parler dans leur langue de temps en temps ".

" Cela peut être une bonne idée, s'il est fait en sorte qu'on puisse facilement communiquer "

" S'ils doivent s'adapter à une langue autant que ce soit dans le pays de cette langue et pourquoi pas dans notre école ".

  Les marqueurs de négation représentent eux aussi l'altérité. Enoncés comprenant une négation :

" Nous étudions à l'étranger, pourquoi pas eux "

" Il est dommage de ne pas pouvoir entrer en contact aussi facilement avec eux qu'avec des étudiants français "

 

A ce propos, A. Culioli nous dit : " la négation, c'est à la fois le rejet, l'absence, l'altérité, le vide, l'absurde, l'impossible " (1990)

 

- Opérations énonciatives telles que le fléchage, l'extraction et la localisation qui ont une valeur d'altérité (ML. Groussier, 2007)

 Fléchage : est défini comme " opération qui marque un contraste par rapport à d'autres éléments " (Bouscaren, 1987). Par exemple, dans l'énoncé : " C'est une ouverture au monde extérieur (plus limitée qu'une réelle mobilité de notre part) ". " C' " marque une opération de fléchage anaphorique qui reprend une occurrence déjà identifiée et qui traduit ici une valeur de l'altérité où le qualitatif est prépondérant.

Présentation de l'étude

           Afin de mettre en évidence le processus mental alliant l'altérité à la mobilité, le premier objectif que nous nous fixons est de mettre en lumière la perception de l'Autre à partir de l'analyse linguistique d'un corpus recueilli auprès d'apprenants non linguistes et d'explorer les écarts entre les univers de croyance observables portant sur l'altérité.

 Le corpus a été élaboré à partir de 232 questionnaires remplis par de jeunes bacheliers français entrant en première année d'un cursus d'enseignement supérieur de management d'une école de commerce. Le recueil concerne trois promotions d'étudiants s'échelonnant de 2003 à 2006.

Le questionnaire a été distribué et rempli en début de cours par les nouveaux entrants dans un cursus à Bac+3, en préalable à un séminaire portant sur les relations internationales de l'école, le caractère international du cursus de management et l'obligation pour tous les étudiants d'acquérir au minimum une expérience à l'étranger pendant leur cursus, que ce soit sous forme de stage ou de séjour académique.

L'objectif du questionnaire était premièrement d'amener les étudiants à faire leur bilan personnel des séjours linguistiques ou touristiques effectués avant leur entrée en enseignement supérieur et deuxièmement de susciter un questionnement et une prise de conscience progressive sur les possibilités, les opportunités et les bénéfices d'une future mobilité plus ou moins longue.

Les réponses à deux questions ouvertes du formulaire rempli par les apprenants seront prises en compte dans notre analyse :

  - Que pensez-vous de la présence d'étudiants internationaux dans l'Ecole ?

- Que signifie 'mobilité' dans votre cas ?

 Il est intéressant de noter que les réponses sont écrites, mais gardent la spontanéité d'énoncés oraux, étant donné que l'activité était non préparée, faite dans un temps limité et ne donnait lieu à aucune notation du fait du caractère personnel du contenu demandé et de l'objectif "bilan" annoncé.

 La définition de l'Autre dans notre contexte est facile à cerner, puisque l'Autre est essentiellement représenté par les " étudiants internationaux présents dans l'école ". Précisons, au passage, que le terme " étranger " pour qualifier les étudiants européens et internationaux a été volontairement banni du discours officiel et courant de l'institution afin de faciliter leur insertion.

 Le choix de la première question a été fondé en accord avec ce que A. Culioli définit comme le sens dans la co-énonciation :

"Le sens, c'est d'abord déclencher chez autrui une représentation. Représentation qui va éventuellement être externe, et se manifester alors par un certain comportement, ou qui va pouvoir être interne, par exemple sous la forme d'un jugement auquel vous n'aurez accès que de façon médiate, induite. C'est donc ce qui va vous permettre de représenter et d'agir sur le monde, y compris sur vous-même et sur d'autres sujets".

En posant donc la question ainsi libellée, on déclenche du sens chez l'apprenant qui est incité à livrer en partie sa représentation de l'altérité, ce qui va, par conséquent, nous révéler partiellement sa relation à l'Autre.

Extraction : dans l'énoncé " Je trouve cela très bien et je pense qu'il en faudrait plus ", " En " marque l'extraction sans quantification néanmoins. Cette opération de délimitation est qualitative car elle suppose l'appartenance des occurrences à une même classe. Ceci confère de nouveau une valeur qualitative à l'altérité.

Opération de localisation : "(Excellent pour eux, excellent pour nous) Cela permet de voir (repéré) comment ils s'intègrent chez nous (repère) " Dans la localisation, repéré et repère ne sont pas identiques et demeurent donc dans une situation de différentiation, ce qui est confirmé par l'emploi de cela, déictique marquant la différenciation car : " ceci appartient à la sphère de l'énonciateur " alors que " cela appartient à la sphère du co-énonciateur " (Bouscaren/Moulin/Odin p.91). Rappelons de nouveau que il est un pronom anaphorique à valeur de rupture.

           Une remarque s'impose ici : nous avons constaté à deux reprises que l'altérité se repère énonciativement sur un plan notionnel, ce qui lui donne une valeur qualitative. A ce propos, A. Culioli (1999) nous dit : " La délimitation qualitative permet de distinguer ce qui est X de ce qui est qualitativement autre que X. Elle est associée à la structuration notionnelle d'une notion. Elle met en jeu des relations de complémentarité notionnelle fondée sur une opération de différentiation qualitative ".

· Les marqueurs lexicaux, bien entendu, tels Autre(s) / différents / inexistants / étrangers.

auxquels, il conviendra d'associer des termes tels que " ouverture ", qui, comme nous l'avons étudié précédemment, mérite un examen approfondi du cotexte dans lequel il est énoncé.

 

           Une analyse linguistique pertinente s'appuiera premièrement sur la recherche de ces marqueurs d'altérité dans le discours des apprenants afin de faire émerger des degrés d'altérité variables, allant de l'identification à l'Autre jusqu'à la rupture (signalant une altérité forte) en passant par la différenciation à valeur d'altérité faible.

 

·Mise en lumière de processus cognitifs

           Les variations de la perception de l'Autre observées au niveau des individus constituent un support à une catégorisation ouvrant sur des groupes d'appartenance révélateurs de différents niveaux d'altérité, nous donnant accès à des univers de croyance dépassant le simple ressenti à l'égard de l'Autre et nous renseignant sur les intentions des groupes plus ou moins prononcées en faveur de l'étranger.

           Dans l'étude qui nous concerne, il y a corrélation entre les groupes constitués et des processus mentaux contrastés :

· Soit l'apprenant s'identifie à l'étudiant international, ce qui relève d'une démarche motivée face à l'altérité, voire la mobilité,

· Soit il se différencie de l'étranger sans marquer d'opposition, ce qui laisse présager une démarche incertaine quant à une éventuelle mobilité,

· Soit, finalement, l'étudiant se situe dans une démarche s'inscrivant à l'extérieur de toute intention d'expérimenter la confrontation avec l'étranger.

 

           Nous avons, de plus, relevé que ces écarts entre les processus cognitifs sous-tendent des degrés de motivation distincts. Cette observation s'est appuyée sur un rapprochement fait entre le nombre d'étudiants composant les diverses catégories mises en évidences à partir des représentations sur l'altérité, lors de leur intégration dans l'Ecole, et le nombre d'apprenants ayant fait preuve d'une mobilité effective en fin de cursus. Cette dernière démarche nous a conduit à poser l'hypothèse selon laquelle

les écarts observés et définis entre des univers de croyance vis-à-vis de l'altérité donnent une mesure possible de l'intentionnalité à la mobilité des apprenants.

BIBLIOGRAPHIE

 BERTHOUD A-C., (1996) - Paroles à propos - Paris-Gap : Ophrys.

 BOUSCAREN J. (1991) - Linguistique anglaise - Initiation à une grammaire de l'énonciation, Paris-Gap : Ophrys.

 BOUSCAREN J., CHUQUET J. (1987) - Grammaire et textes anglais - Guide pour l'analyse linguistique, Paris-Gap : Ophrys.

 BOUSCAREN J., MOULIN M., ODIN H. (1996) - Pratique raisonnée de la langue, Paris-Gap : Ophrys.

 CULIOLI A. (1983-84) - Notes de séminaire de DEA - Université de Paris VII - DRL

 CULIOLI A. (1990) - Pour une linguistique de l'énonciation - Opérations et représentations, Tome 1, Paris-Gap : Ophrys.

 CULIOLI A. (1999) - " Des façons de qualifier ", in A., Deschamps et J. Guillemin-Flescher (eds), Les opérations du détermination. Quantification / Qualification. Gap : Ophrys, collection HDL

 CULIOLI A. et FAU F. (2002) - Variation sur la linguistique, Klincksieck

 FRANCKEL & LEBAUD (1990) - Les figures du sujet. A propos des verbes de perception, sentiment, connaissance. Gap : Ophrys, collection HDL.

 FUCHS C. (2006) - "Témoignage" in Antoine Culioli, un homme dans le langage - Colloque de Cerisy, direction : D. Ducard, C. Normand, Paris-Gap : Ophrys.

 GROUSSIER M-L., RIVIERE C. (1996) - Les mots de la linguistique - Lexique de linguistique énonciative, Paris-Gap : Ophrys.

 GROUSSIER M-L. (2007) "Altérité, repérage et plan de repérage" in Colloque des 25 et 26 mai 2007 La notion d'altérité dans les théories de l'énonciation, Institut d'Etudes Anglophones Charles V, Université de Paris 7.

 HOYBEL C. (2005) - "La culture française et les Français vus à travers le prisme des représentations d'étudiants primo-arrivants. Mobilité et construction de compétences culturelles en contexte" in De Babel à la mondialisation - Apports des sciences humaines à la didactique des langues, direction : Joëlle Aden, Scéren, CNDP-DRDP- Bourgogne.

 LARREYA P., RIVIERE C. (1991) - Grammaire explicative de l'anglais, Paris : Longman France.

 MAINGUENEAU D. (1991) - L'analyse de discours, Paris : Hachette Supérieur

Vos  Réactions

Adresse mail facultative

Commentaire

 

Voir:

Dossier Ecoute

 

Dossier Entretien

 

Dossier Environnement

 

Altérité et identité

Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur