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Les enjeux d'Internet pour les élèves

Dany HAMON

             Que perçoivent les élèves à travers ces pratiques d'Internet ?

             Nous avons tenté de mieux situer le cadre d'usage tant au niveau institutionnel que pédagogique. Il s'agit maintenant de mieux comprendre comment les élèves définissent la situation dans des cadres d'usages très différents. Les résultats sont l'aboutissement d'un travail d'analyse sur les significations d'usages concernant particulièrement les 56 élèves issus de quatre collèges. Ils seront croisés avec les éléments obtenus lors des questionnaires. Les caractéristiques des élèves ont été prises en compte (âge, genre, niveau scolaire, classe…) mais aussi leur accès extrascolaire à Internet, la fréquence d'usage et la culture familiale notamment.

 

             Le collège apparaît comme un lieu important d'alphabétisation numérique dans les lieux où les élèves ne sont pas connectés. Cependant nous pouvons remarquer qu'il est aussi important pour les élèves qui peuvent y accéder chez eux et où la famille tient une place importante dans la familiarisation de ce moyen.

             Nous constatons en effet une grande disparité d'accès à Internet au domicile (2/3 pour les collégiens du centre ville contre 1/3 pour les élèves de collège ZEP). Toutefois, c'est grâce aux allers et retours entre les diverses personnes ressources (famille élargie, amis, enseignants, animateur, voisin…) que les élèves disent apprendre à utiliser Internet.

             Son usage apparaît facile pour une grande majorité des élèves interrogés (garçons comme filles), mais ils sont très peu nombreux à réaliser des pages ou un site web.

 

 Dans le cadre scolaire

             Près de 90% des élèves sont favorables aux pratiques utilisant Internet dans le cadre scolaire. Plus de la moitié d'entre eux souhaite acquérir une meilleure connaissance d'Internet à des fins d'usages extrascolaires.

 

Une alphabétisation numérique et un perfectionnement

             Près de la moitié des élèves de chaque établissement a évoqué cet enjeu avec un pourcentage supérieur pour ceux du collège ZEP de banlieue nord de Paris. Ils sont issus de tous les niveaux scolaires.

             Leur objectif est d'acquérir de nouvelles compétences pour les usages extrascolaires, d'apprendre à utiliser un ordinateur et des logiciels (téléchargement d'images…), puis Internet pour les usagers faibles. Les élèves les plus aguerris vont souhaiter se perfectionner en accédant à la connaissance de nouveaux logiciels et en apprenant la construction de pages ou de site web. La plus grande maîtrise de cet outil est donc évoquée pour un usage extérieur à l'école. C'est pourquoi nous avons interrogé ces élèves sur leur représentation d'Internet en général et leurs pratiques extrascolaires.

             Pour ces élèves, Internet représente un moyen mais aussi un lieu, pour rechercher des informations, communiquer et se distraire. Très peu d'entre eux parlent alors de création de pages web. Ces trois fonctions principales touchent une grande partie de leurs activités.

             Les recherches vont leur permettre de se faire plaisir et d'apprendre davantage sur leurs centres d'intérêts. Très diverses (sites de stars, mangas, sport, musique, animaux …), elles conduisent parfois à récupérer des images affichables en poster ou sur fond d'écran. Ces recherches, qui concernent plus des 2/3 des répondants, sont également l'occasion de repousser leurs limites. Ils cherchent à mesurer leurs résultats de compétition à d'autres au-delà du classement local de leur club (football, tir à l'arc, …) et souhaitent mieux préparer leur avenir en choisissant pour certains de compléter leur formation scolaire par des cours sur Internet (français, création d'entreprise…). La recherche de documents pour le collège incitée par les enseignants mais aussi par d'autres catégories de personnels (conseillers d'orientation…) va être un lien entre les pratiques extra-scolaires et scolaires.

             Les échanges arrivent en deuxième position parmi les raisons citées de consulter Internet (près des 2/3 des répondants). Les forums qui concernent davantage les filles leur paraissent d'abord une formidable occasion d'ouverture " où on parle de tout avec tout le monde " (fille 5e banlieue sud Paris, faible), pour découvrir l'autre " c'est comme une rencontre, un dialogue comme ça " (garçon 4e rural, excellent), pour sortir d'un monde jugé trop clos parce qu'on est " saoulé des autres " (fille 3e rural faible) parce qu'on préfère " découvrir le monde autour… que celui qu'on vit quoi " (fille 3e rural, moyenne) ou pour se préparer à l'avenir (sentimental et professionnel) grâce aux conseils des aînés rencontrés.

             Ces espaces d'échanges vont être l'occasion de mieux se situer par rapport aux autres. Une bonne élève de 4e centre ville cherche ainsi à savoir si elle est " normale " à travers les goûts et les intérêts des autres jeunes. Ils sont un moyen de s'essayer sans risque de perdre la face en osant parler à des personnes de tout âge et de tout statut " alors que dans la rue vous ne pouvez pas parler à quelqu'un de trente ans " selon une bonne élève de 3e centre ville. Deux bonnes élèves de 4e (centre ville et banlieue parisienne nord) estiment accélérer leur maturité grâce à cette diversité d'échanges. En outre le risque physique n'existe plus par rapport aux rencontres dans la rue car une conversation provocante peut être facilement coupée selon une élève faible de 3e du collège rural. Les salons spécialisés semblent cependant apporter un cadre plus sécurisant car ils y trouvent du " même ", des jeunes qui leur ressemblent (sexe, âge…) ou des personnes de tous âges mues par les mêmes passions (les chevaux, l'animation japonaise, le " tuning ", les minéraux…).

             Beaucoup sont donc attirés par un objectif précis en allant sur Internet mais d'autres semblent le faire davantage parce qu'ils n'ont pas trouvé d'autre solution pour échapper à la solitude tant redoutée par cette génération (un élève 5e faible du collège rural ou une bonne élève de 4e centre ville). En tant que moyen pour rechercher de nouveaux amis, les forums sont généralement une première étape pour agrandir le cercle d'élus sur la messagerie instantanée. Ceux (et plus souvent celles) qui ne passent pas à cette étape suivante s'en détournent progressivement en avançant en maturité et quelques-un(e)s préfèrent ne pas y aller pour des raisons de sécurité. Ces messageries instantanées sont surtout importantes pour recréer une famille absente ou indisponible et prolonger les liens au-delà des distances (vacances, déménagements, forums…) mais aussi garder le contact avec des proches, des amis ou des enseignants. Elles permettent de se dire en toute confidentialité (ce qui est peu aisé dans la cour du collège) ou par les pseudonymes qui vont représenter l'humeur du jour ou un trait de caractère.

             Les jeux vidéos, le téléchargement ou les jeux en réseau intéressent 1/3 d'entre eux (trois fois plus de garçons que de filles) de 12 à 15 ans. Le plaisir de jouer ensemble compte plus que la personnalité de l'autre.

La création de pages personnelles ne concerne que 3 élèves sur 56, usagers aguerris (un bon élève et deux excellents du centre ville et de banlieue Nord). Pourtant près d'1/3 se disent favorables et notamment des filles Si les échanges permettent de se dire en toute confidentialité, il s'agit là de se dire en s'affichant, et de partager ses centres d'intérêts. Pour une bonne élève du collège de centre ville, savoir réaliser une page web c'est aussi montrer qu'elle peut être l'êgale de son père architecte ou de son frère informaticien pour un autre bon élève de cet établissement. Le besoin de reconnaissance est particulièrement affiché d'ailleurs par des filles, bonnes élèves du collège de centre ville. Les entretiens ayant eu lieu en 2003 et 2004 n'ont donc pu témoigner de l'ascension prodigieuse des blogs adolescents (ou " weblogs ", journaux personnels en ligne) mais en étaient peut-être les prémisses.

 

             Des finalités d'usages différentes apparaissent selon les établissements. Elles semblent correspondre à l'intensité d'usage mais également aux besoins liés à leur environnement.

- Les élèves de centre ville de Province souhaitent communiquer pour éviter la solitude et élargir leur cadre,

- Les élèves de collège rural sont en phase de découverte et s'intéressent plutôt à la recherche d'informations tout en évoquant le plus souvent encore les aspects techniques,

- Les élèves du collège ZEP de banlieue parisienne disent être davantage attirés par les loisirs (jeux vidéos) et évoquent le travail scolaire. Mais la grande majorité d'entre eux se retrouvent autour d'une représentation commune, une image forte d'Internet.

 

             Internet apparaît comme un moyen " magique " de part la multitude de ses services (" on peut tout faire sur Internet ", " y'a tout c'qu'on veut ", " on trouve tout"), mais il est utilisé pourtant de façon très pragmatique par ces adolescents. L'émerveillement ne s'estompe pas avec l'usage au contraire. Il est considéré comme un moyen puissant, pratique et moderne en phase avec leurs valeurs. Il est à la fois un lieu d'expression, un rempart contre la solitude, et une ouverture vers des possibles, notamment grâce à l'élision des statuts. Ces adolescents y choisissent les personnes qui les aident à grandir. Internet est devenu indispensable pour la très grande majorité des élèves interrogés pour leur vie d'adolescent et d'adulte en devenir. Ils vont donc s'arranger pour y accéder s'ils ne peuvent l'utiliser chez eux. La culture familiale semble généralement tout à fait favorable à ces usages même si quelques-uns évoquent des problèmes de sécurité et le coût de cet accès.

 

Une amélioration des conditions d'apprentissage

             Si une alphabétisation numérique ou un perfectionnement (à travers la création de pages web) est le premier objectif affiché par la moitié d'entre eux (en réussite ou en difficulté scolaire), le deuxième enjeu de ces usages scolaires touche l'apprentissage et les savoirs scolaires.

L'usage d'Internet au collège va permettre d'améliorer les conditions d'apprentissage selon les élèves interrogés,

-en modernisant le collège (pour les élèves de centre ville),

- en permettant de s'affranchir d'une dépendance de l'enseignant (par l'abolition des séances de réécriture),

- en donnant l'accès à des documents jugés plus pertinents,

- en facilitant la mise en confiance (pour les élèves de ZEP) et

- en favorisant la convivialité et l'entraide.

             La " rénovation symbolique " est particulièrement attendue par les élèves du collège de centre ville parallèlement à la rénovation en cours des batiments de l'établissement. Contrairement aux élèves du collège rural qui ont un avis très favorable sur leur établissement, ces élèves estiment que leur collège est trop fermé, étroit, sous équipé informatiquement et précisent avec une certaine résignation, que les enseignants sont peu orientés vers ces usages. Leur collège a été l'un des derniers équipés de la région, notamment en raison de l'exiguité de ses locaux en attente d'agrandissement mais également parce qu'il n'était pas prioritaire selon les critères évoqués par l'académie. Les usages conduits par une poignée d'enseignants ne sont que ponctuels et conduits dans des locaux peu adaptés.

             En revanche, le collège rural a été doté d'une salle multimédia très moderne. Situé dans la même académie, il a bénéficié d'une politique orientée vers un usage des TICE comme outil de remotivation, avec pour objectif attendu, la réconciliation des élèves avec l'école. Grâce à une véritable culture d'établissement en faveur des TICE (audiovisuel, logiciels et Internet), les élèves accèdent à des outils souvent peu utilisés hors du cadre scolaire. Ils disent particulièrement apprécier la possibilité d'avoir leur propre fond d'écran lors de l'utilisation des ordinateurs. Cette mesure semble avoir favorisé leur appropriation. Toute l'équipe pédagogique est animée d'un réel dynamisme autour des TICE utilisant tous les moyens mis à sa diposition à tel point que le problème clé aujourd'hui apparaît la saturation de la salle multimédia qui est utilisée à 100%. Les enseignants doivent réserver bien à l'avance leurs créneaux horaires, et ce manque de souplesse peut être un frein aux pratiques. Par ailleurs la forte demande pour accéder à cette salle tend à privilégier les élèves qui vont y faire des recherches scolaires au détriment de ceux qui sont dans une phase de familiarisation avec l'outil et y prennent intérêt à travers des recherches personnelles.

 

             S'affranchir d'une dépendance pesante vis-à-vis de l'enseignant, vécue dans les cours dits " traditionnels " semble être la première étape vers l'autonomie pour un grand nombre d'élèves issus des quatre établissements et de tous les niveaux. Ils disent ne plus être obligés de recopier les écrits au tableau que le professeur peut effacer à tout moment et ont la possibilité en revanche de lire à leur propre rythme les pages affichées sur l'ordinateur tout en étant davantage attentifs aux explications. Le tableau blanc interactif est à ce titre fortement apprécié des élèves usagers car il permet de garder pour tous le cheminement du cours et des interactions précédédentes (les liens réalisés lors des séances) ainsi que les corrections et offre une grande souplesse et interactivité. Ils disent apprécier d'être acteurs de leurs recherches, ce qui les conduit à se sentir davantage concernés et responsabilisés et leur apporte une certaine satisfaction face à l'aboutissement de leur démarche. Leur enseignant est alors perçu comme une aide que disent apprécier près de la moitié des élèves d'autant qu'elle est individualisée et se fait dans un certain climat de liberté où l'expression et la confrontation sont possibles. Les enseignants praticiens sont généralement déjà appréciés pour leur qualité relationnelle dans d'autres situations de cours. Quelques élèves plus faibles en revanche estiment ne pas être assez aidés face à la complexité de cette situation.

 

             Mieux comprendre et approfondir les cours grâce à l'accès à des documents plus clairs et plus attractifs (accès à des informations plus exhaustives et actualisées, issues des journaux et TV étrangères, des musées interactifs, des personnes ressources…) est souligné par près de la moitié de ces jeunes, considérés plutôt comme de bons élèves par leur professeur et issus plutôt d'origine modeste. Nous remarquons que pour un certain nombre d'élèves issus du collège ZEP de banlieue nord de Paris, l'apprentissage d'Internet semble une étape nécessaire pour s'intéresser davantage à leur cours. Ils estiment que ces pratiques leur permettent de se concentrer davantage sur leurs apprentissages.

 

             Faciliter la mise en confiance a été un objectif repris surtout par les élèves de ZEP (banlieue sud). Ces élèves disent ainsi ne plus avoir peur de se ridiculiser aux yeux des autres en intervenant désormais auprès de l'enseignant via la messagerie en classe. En outre, les interventions intempestives ne perturbent plus la classe qui travaille de façon plus calme selon une bonne élève de 5e de banlieue sud . D'autres (dans l'ensemble des établissements ) font état au contraire d'une classe plus bruyante en raison de nombreux échanges possibles mais disent généralement ne pas en être perturbés. Ils mettent en avant la convivialité et l'entraide et l'avantage d'être moins seul " qu'à l'écrit " comme le souligne une élève de 5e faible (banlieue sud de Paris).

             Se rendre dans un monde à part, apprécier un moment pour souffler est le souhait d'élèves soumis à des tensions (des très bons aux plus faibles).Les pratiques d'Internet, moyen mais aussi lieu, utilisé dans le cadre des IDD doivent rester pour ces élèves un dispositif différent d'un cours, hors compétition, permettant de travailler en groupe au sein de la classe et de porter un autre regard sur les autres élèves.

             Les échanges avec d'autres classes obtiennent la faveur de nombreux élèves, néanmoins ceux qui les ont expérimentés en latin (banlieues ZEP nord et sud) se déclarent généralement peu concernés. Ces interactions entre classes de 5e et 3e ne leur paraissaient pas assez équilibrées, les uns risquant de perdre la face par défaut de compétence, les autres disent n'apprendre pas assez.

             Ces enjeux correspondent à différentes étapes d'un processus dans le quel chaque élève souhaite progresser à son niveau entre affirmation de soi, valorisation et enrichissement.

             Nous avons constaté une certaine maturité chez les élèves interrogés dont les propos sont très souvent nuancés. Cette majorité d'élèves exprimant son intérêt pour les usages d'Internet au collège est composée de deux tendances.

- Près d'1/3 de ces élèves se disent des inconditionnels de ces pratiques avec une majorité de garçons provenant en plus grand nombre du collège ZEP de banlieue nord de Paris et plutôt de faibles usagers, mais tous les collèges sont représentés et les élèves considérés des plus faibles ou en réussite scolaire. Ils ne voient que des aspects positifs à ces pratiques pour des raisons aussi diverses que celles que nous avons vu précédemment (moyen pratique, de s'affirmer, de se faire plaisir, d'être acteur d'apprendre plus et mieux, de s'ouvrir ).

- Les autres élèves (2/3 des élèves favorables aux usages d'Internet au collège) sont plus mitigés. Ils ont un avis partagé exprimant des points positifs mais aussi négatifs. Ce sont plutôt des filles issues des quatre collèges mais plutôt du collège rural. Les points positifs relèvent des mêmes finalités que celle exprimées précédemment , mais si ces attentes ne sont pas comblées (améliorer les conditions d'apprentissage, reprendre confiance en soi, être plus autonome…), elles entrainent des déceptions et des frustrations. Ils regrettent parfois des démarches non abouties ou incomplètes (faute de temps), pas suffisamment ambitieuses à leurs yeux (ils attendent notamment une formation plus poussée) et souhaiteraient une meilleure prise en charge du cours entre plus de rigueur pour les uns et plus d'autonomie pour les autres. Ils attendent un certain équilibre dans les cours entre les parties utilisant Internet et les phases plus traditionnelles, soit entre une situation complexe, mais plus libre et un cadre plus rassurant. En outre quelques problèmes techniques sont mis en avant (perte de temps) et des problèmes cognitifs (difficultés pour trouver les bons mots-clés). Nous constatons donc une grande diversité des points négatifs cités mais également une forte attente de ces élèves sauf pour les élèves du collège de centre ville de Province qui semblent plus désabusés.

- Les 10% d'élèves réticents à ces pratiques, qui ne trouvent que des aspects négatifs sont en majorité des garçons plutôt de bons élèves issus des quatre collèges. Leurs réticences sont les mêmes que celles exprimées dans les points négatifs des mitigés (déception et frustration face à une démarche non aboutie ou incomplète, souhait d'une plus grande autonomie, demande d'une meilleure prise en charge du cours). La frontière apparaît relativement mince entre le bloc des réticents et celui des mitigés . Ils semblent pouvoir basculer d'un côté comme de l'autre. Nous constatons que les usages d'Internet ne sont pas remis en cause mais les conditions d'usage. La plupart de ces élèves même parmi les réticents disent vouloir utiliser Internet dans d'autres cours.

Présentation de la thése
Des enjeux pour le système éducatif  
Des enjeux pour les académies et les chefs d'établissements
Des enjeux pour les enseignants et les documentalistes
Les enjeux pour les élèves
Conclusion
Thèse de Dany HAMON sur L'appropriation d'INTERNET par les élèves de collège

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