Comment tenir
compte du temps nécessaire aux
évolutions
dans une
formation
Qu'il s'agisse de la semaine de
4 jours et demi dans le primaire ou de la
place du concours dans la formation des
enseignants, comment tenir compte du temps
nécessaire aux évolutions
dans une formation. Le
temps Dans l'Éducation
Nationale, on travaille selon des cycles
très variés - le cycle correspondant
à la formation d'un jeune, douze ans au
moins, - le cycle de l'année
scolaire, un an, - le cycle des
réformes, très variable, - le cycle des demandes
ministérielles d'intervention, etc. Il peut
être très court, de quelques
jours. Le
temps nécessaire à l'évolution
pédagogique
Les durées
sont très variables. L'important est de ne
pas se tromper et de les adapter à
l'objectif.
On sait qu'on ne peut
réduire l'année scolaire sans
réduire les programmes.
Mais
sait-on qu'il est aberrant de demander
à des enseignants de modifier leur
pédagogie par un stage d'une
journée?
Toute
demande de changement atteint la personne dans son
équilibre, et ce changement ne peut donc
s'accomplir qu'avec du temps
et une
attention particulière aux
difficultés. Le
temps de consolidation dans la formation
psychologique
Il est, par
exemple, préférable de faire
six stages de deux jours et demi avec
retour en classe entre deux stages,
plutôt qu'un stage de quinze jours
sans aucune reprise ;
Si l'on
veut tenir compte que le temps de
consolidation n'est pas le même pour
tous, il est important de laisser le
stagiaire choisir un rythme, choisir de
passer par telle problématique
avant telle autre et pour cela, offrir de
suivre:
un parcours
individualisé construit «
à la carte » à partir
d'un
choix varié de
modules. .
Une
formation psychologique ne peut être
espérée
qu'à
l'issue d'un parcours
diversifié,
composé
de modules plutôt courts mais
nombreux, pour inscrire l'évolution
dans un temps suffisamment
long. Le temps
nécessaire aux évolutions des
représentations
À
long terme, l'objectif visé n'est
pas seulement de faire acquérir des
connaissances mais également de
faire évoluer des
<<représentation>>.
Or, les
représentations,
sont enracinées profondément
dans la personnalité de chacun. Les
faire évoluer impose une
recomposition d'équilibre et,
encore une fois, il faut du
temps pour
ne pas « bousculer » et
éviter les
décompensations.
C'est
parce que nous voyons une situation d'une
certaine manière que nous adoptons
telle attitude.
Si un
enseignant entre dans sa classe avec
l'impression
de pénétrer dans une «
fosse aux lions
», il
sera « tendu », «
hésitant » et « sur ses
gardes » et ne pourra
s'empêcher d'avoir, dès le
départ, une attitude plus ou moins
agressive.
Si sa
classe lui semble "un refuge" contre le
reste du monde, il s'y enfermera et
recherchera avant tout son
bien-être, etc. Voir aussi "Notre
rapport au temps" <<"Pipeau
ou joueur de flûte les quatre jours et un
demi....L'école demande bien d'autres
changements: une formation approfondie, des
classes moins chargées, un programme
sérieux et non fourre-tout. Ils ont
oublié les bureaucrates la tête
bien faite....">>
Réactions
Une
formation qui ne vise
pas,
par
des moyens, du reste
variés, à
faire évoluer les
représentations, se
voue à être
inefficace.
<<l'école
qui est pressée ne favorise pas les
élèves plus
faibles..>>