Nous touchons là (avec le
besoin d'être entendu et reconnu)
à deux besoins relationnels
importants pour le développement
psycho-affectif de l'enfant (et pour la
croissance de l'adulte, puisqu'à
partir d'un certain âge, il ne nous
reste plus qu'à grandir de
l'intérieur).
La mise en pratique au quotidien
d'une classe, de ces quelques outils
favorise d'une part l'émergence de
relations plus ouvertes, plus
équilibrées et respectueuses
des personnalités de chacun des
protagonistes d'un échange et
permet, d'autre part, de sensibiliser les
enfants et les adultes aux possibles d'une
relation qui évite autant que faire
se peut, les rapports de force et de
domination, de soumission ou de
dépendance (ce qui n'empêche
pas l'asymétrie de la relation :
l'adulte a des prérogatives qui ne
sont pas les mêmes que celles de
l'enfant). On pourrait dire que ces
quelques outils relationnels sont les
fondements d'une communication sans
violence. Réactions <<Je vous
remercie pour ce site très riche et bien
structuré. serait-il possible d'avoir des
exercices pour pratiquer "l'utilisation du je
à la place du tu"?Merci.>> <<Baton de
parole virtuel et spatial.Avec des
collégiens de 3ème j'utilise (me
semble-t-il) une sorte de baton de paroles virtuel
: Pour prendre la parle chauque collégien
doit se lever et se placer sur le coté de la
classe (une place spéciale qui est la moins
inconfortable possible mais qui n'est pas la place
du professeur). Les élèves ne peuvent
prendre la parole que s'ils occupent cette place et
si les autre élèves
écoutent.>> <<Bonjour
J'ai utilisé le baton de parole avec des
élèves d'EPS, de façon
à permettre aux petits parleurs de
s'exprimer et aux grands parleurs de se moduler, de
se taire. Les élèves
appréciaient ces moments de langage
effectués souvent après la
séance d'EPS. Cela a permis à de
nombreux enfants de progresser et de prendre
confiance en eux et d'améliorer leur lexique
personnel.Merci donc pour ce précieux
conseil. Salutations>> <<Je n'ai pas
saisi la manière de faire avec
l'écharpe : chacun prend un bout de l'autre
? Mais nos 2 mains sont occupées, l'une
à tenir mon écharpe et l'autre
à tenir l'écharpe de l'autre personne
de façon à se relier? >>
Réponse
de Jacques Salomé: "Quand on est en
relation pour quelque chose d'important on n'occupe
pas ses deux mains à faire autre
chose. On prend le temps
de s'arrêter, on est face à face et on
donne à ce que l'on dit tout le poids de
notre présence. Donc chacun des
protagonistes tient un bout de
l'écharpe. - celui qui parle
ne parle pas sur l'autre, mais de lui (de ce qu'il
a fait ou pas fait, de ses idées, son
ressenti, ses sentiments, ses croyances
etc...) - l'autre
écoute et témoigne à son tour
(de ses idées, de son ressenti, de ses
sentiements ou de ses croyances, de ce qu'il a fait
ou pas fait) Il existe au CRDP
de Reims une vidéo sur la mise en pratique
des outils de la communication à
l'école."
|