Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur

PLAN DU SITE

 

 

Handicap ou différence: broder sa vie d'homme ?

Marie-Françoise Bonicel

 

          Réfléchir au handicap, c'est s'aventurer dans une parole risquée. Chaque expression étant chargée d'une posture idéologique, que signifie le fait de se référer à la notion de handicap, de personnes handicapées ou de personnes ayant un handicap ? Et de quel handicap parle-t-on ?

"Nous sommes tous des infirmes de la communication" Jacques Salomé

           Si la ligne du partage des eaux s'appuie sur la notion d'autonomie, le petit enfant, le vieillard dépendant, le polyhandicapé se retrouvent dans le même ensemble alors que les destins différeront.

           S'agit-il d'avaliser le point de vue selon lequel nous sommes tous handicapés de quelque chose ? Le trop petit qui ne peut faire du basket, le trop grand qui ne peut être jockey, le trop myope qui ne peut être pilote, le trop paralysé qui ne peut plus être danseur, celui dont le cerveau fracturé l'éloigne à jamais des recherches scientifiques qu'il effectuait, ou celui qui est plongé à jamais dans le coma profond, l'enfant dyslexique ou souffrant d'un bégaiement, celui qui se remet d'un cancer et des soins invalidants qui l'ont accompagné ?

 

Incluons-nous dans ce concept du handicap les exclusions sociales, les chômeurs en fin de droit, le sans-papier en déshérence, celui dont l'adresse postale lui ferme les embauches, ou que la couleur de la peau exclut d'un accès au logement, l'alcoolique ou le toxicomane évincé d'un projet de vie, la femme bloquée dans sa trajectoire professionnelle ? Incluons-nous encore tous les éclopés de la vie, les déviants, les marginaux, les seniors, le juif en milieu hostile, le Tutsi ou le Hutu au Rwanda?

 

Nous appuyons-nous sur les classifications des diverses commissions de spécialistes qui attribuent un coefficient de handicap, selon que le boulanger est allergique à la farine, le tétraplégique inapte désormais à son métier de sportif, l'aveugle à conduire un engin, le maniaco-dépressif à assurer en sécurité son métier d'enseignant ?

           Certes ces questions sont pertinentes, et elles doivent rester en filigrane dans notre réflexion. Ce sont autant de représentations qui se croisent, s'opposent ou se superposent avec celles des personnes qui se disent elles-mêmes en situation de handicap.

           Mais surtout, quelle influence ces angles de vue exercent-ils sur les choix qui s'opèrent dans le domaine de l'adaptation scolaire et professionnelle ? Nous voyons bien, en effet, d'emblée que la question du handicap repose en permanence sur une certaine conception de l'homme et de la société.

La façon de poser un problème, détermine la manière de le résoudre. Si des réponses catégorielles sont évidemment indispensables au niveau d'un savoir-faire, il est incontournable de mettre en verticalité la question d'un savoir-être, qui lui, doit traverser toutes les situations et se pose comme une épure du rapport à autrui, nous le verrons ultérieurement.

           Une meilleure formation est évidemment incontournable pour permettre à des personnes vivant un handicap, d'intégrer la vie professionnelle. Mais il ne faut pas oublier d'une part que dans notre société, il existe un décalage perpétuel entre des entreprises qui recherchent des personnes qualifiées et des demandeurs d'emploi inadaptés à cette demande, d'autre part qu'un nombre important de personnes qualifiées, formées notamment pas des structures de reconversion, après un accident ou une maladie, ne retrouvent pas un emploi, victimes des représentations cette fois-ci des employeurs.

           Si les personnes ayant un handicap sont particulièrement touchées, c'est pour une bonne part, parce qu'elles concentrent d'abord sur elles le coût de " l'excellence " et de " la lutte des places ", pour utiliser deux expressions empruntées à Vincent de Gaulejac.

           Mais quelles représentations, masquées par des alibis économiques ou les contraintes organisationnelles réelles, traversent chacun d'entre nous, et notamment ceux qui ont la lourde responsabilité d'enseigner et de participer au " processus d'humanisation après l'hominisation ", pour reprendre une expression chère à Edgar Morin ?(1)

Et quelles incidences ont-elles sur l'ancrage des manières de faire et d'être des personnels de l'éducation?

 

Un conflit d'imaginaires

" Que vaut l'égalité en droit dépourvue de la richesse de la diversité ? Que vaut l'amour d'une humanité abstraite qui n'aimerait pas l'humanité dans ses composantes ?" Yves Bernebeu, Ecrivain,  La Croix 27 juillet 2005 p.22

           Il m'a paru intéressant, bien qu'audacieux, de mettre en parallèle une distinction opérée par Zakat Laidi (2) à propos de la mondialisation, entre l'imaginaire de l'effacement qui nie la différence en effaçant les frontières, et l'imaginaire différentialiste, qui en réponse défensive reconstitue des barrières et transforme les différences en inégalités. Ces conflits d'imaginaires traversent la société, l'institution scolaire, mais aussi chaque personne.

           Si le poids de cette distinction pèse sur l'Ecole traversée par ces deux positions idéologiques- celle de l'élitisme caché sous la face avenante de la méritocratie, et celle du mythe identitaire confondu avec l'égalité - elle affecte aussi chacun d'entre nous, dans une proportion variable selon que nous sommes plus ou moins impliqués affectivement dans la question .

 

Eradiquer la différence, éradiquer le différent ?

" Suis-je né trop tôt ou trop tard qu'est-ce que je fais en ce monde ? " Paul Verlaine, Gaspard Hauser

           L'exclusion, dont l'effet secondaire paradoxal est de maintenir la cohésion sociale du groupe, s'inscrit dans un processus aussi vieux que l'histoire des peuples. Il donne sens au bouc émissaire, aux quartiers réservés, aux regroupements des lépreux dans l'antiquité, et aux multiples ghettos que chaque période de civilisation va inventer pour exorciser ses peurs. Les stratégies de purification ethnique, les fanatismes de toutes obédiences procèdent de ce schéma.

           Chacun d'entre nous est traversé par ce double mouvement qui vise à intégrer et à exclure. Et chacun est acteur dans ce système qui va assigner l'individu concerné à sa place d'handicapé et l'éradiquer de fait d'une partie du corps social, scolaire ou professionnel.

           Paradoxalement, dans un mécanisme inconscient de " retournement en son contraire ", se développe aussi la tentation de sous-estimer les ressources de l'élève porteur d'un handicap. En faisant preuve d'une compréhension ou d'une tolérance légitimement justifiée du fait de ses difficultés, le risque est de diminuer le niveau d'exigence, comme si le handicap émergeait au premier plan de la personne et obscurcissait ses potentialités.

 

L'invention des exclus de l'intérieur

" Soudain me parait d'une façon éclatante que c'est ce qui constitue mon travail avec Orion...l'aider à trouver en lui-même, la force de ne pas se rendre." Henry Bauchau, L'enfant bleu.

           Paradoxalement, les deux angles de vue, celui de l'élitisme et celui de l'égalité pour tous dans l'organisation scolaire aboutissent au risque d'exclusion des plus faibles dans un cas, des " moins égaux " dans l'autre, c'est-à-dire les mêmes, in fine. Ce qui se passe à l'égard des jeunes assumant un handicap, n'est que le point d'orgue d'un système qui trie, sélectionne, oriente en fonction de critères qui favorisent l'exclusion par l'échec, système lié aux exigences et aux impératifs d'un contexte socio-économique exigeant et concurrentiel.

           Si l'on reprend l'image véhiculée par Zaki Laidi : " quand le global s'impose à nous, le Nous reconstruit des frontières ", le mythe identitaire, doublé d'un consensus creux et ses appels incantatoires à un corps social unifié, amène inconsciemment à reconstruire des clivages qui aboutissent à la mise à l'écart de fait de celui qui n'est pas dans la norme. La norme étant évidemment relative, car celle de La Courneuve n'est pas celle de Neuilly.

           Le handicap par son interpellation, son injustice, son étrangeté nous renvoie aux énigmes existentielles. La manière de les appréhender dépend en grande partie d'un certain nombre de représentations collectives, constantes ou variant selon le contexte culturel et l'époque. Mais bien sûr, chaque histoire de vie va les colorer de façon particulière. L'Ecole, avec ses enseignants, formateurs et éducateurs qui entrent en résonance avec les autres composantes du corps social, n'échappe pas à cette expérience.

 

Voyage dans le handicap : l'altérité et le rapport à soi-même

"Voyager ainsi permet d'entendre toute la polyphonie du monde, toutes les voix de la partition au lieu de n'en entendre qu'une." Nicolas Bouvier,Oeuvres.

           Le handicap de l'autre nous renvoie à la notion la plus exacerbée de " l'étrangeté ". La personne handicapée cristallise en effet nos difficultés à vivre les différences et nous renvoie aussi à cette part de nous-mêmes, étrange, étrangère, que nous aimerions parfois expulser pour maintenir notre propre cohésion interne.

           C'est pourquoi le rapport à l'autre différent et semblable dans son humanité, renvoie profondément au rapport à soi-même et favorise les sentiments de culpabilité : être en bonne santé quand l'autre ne l'est pas, souhaiter sa disparition - à l'extrême - quand le poids des jours est trop lourd, ou s'interroger pour les parents sur leur responsabilité dans le handicap de leur enfant.

           La peur de l'autre, de cet autre soi- même, amplifiée par le handicap, tend à le transformer en objet : de crainte, ou de répulsion, de soins ou de devoirs. Ce mouvement est d'ailleurs très souvent intériorisé par la personne porteuse du handicap, et qui devient paradoxalement co-auteur de ce regard qui chosifie.

           Nous voyons aussi que, au-delà de leur gravité objective, les handicaps selon qu'ils sont plus ou moins visibles, accidentels ou génétiques, d'une origine plus mystérieuse ou inquiétante, conséquences supposées d'une faute réelle ou imaginaire suscitent des fantasmes et des représentations très différents. La tolérance et l'accueil vont être ainsi fortement colorés par ces imaginaires enracinés dans l'inconscient collectif ou individuel.

 

La vulnérabilité ou la perte de l'illusion

"on a peur de sa propre déchéance, de son propre vieillissement, de sa propre finitude. Alors, l'autre devient exotique " Le Monde du 23 juillet 2005, p.15. Xavier Emmanuelli. Fondateur du Samu Social.

           J'évoquerai trois registres qui nous confrontent à la fragilité de la vie, alors que nous ne sommes pas nous-mêmes atteints dans notre intégrité physique ou mentale, mais que nous nous confrontons à l'expérience de la vulnérabilité chez l'autre.

           Lorsque vient le vieillissement de ceux qui nous entourent, avec son cortège de capacités qui déclinent, l'acuité visuelle ou auditive qui rend la communication plus difficile, la lenteur ou la maladresse des gestes, la réactivité ralentie, nous prenons conscience de nos propres limites actuelles et à venir.

           Lorsqu'un accident de santé sans gravité, mais invalidant provisoirement atteint notre entourage, nous voyons en miroir notre propre déficience potentielle, la dépendance qui nous guette.

           C'est aussi quand arrive un de ces cataclysmes qui bouleverse notre existence, quand se produit " La ligne brisée " pour reprendre le titre du livre de Monique Pelletier dont le mari, brillant hommes d'affaires, se retrouve après un accident cardio-vasculaire, hémiplégique et aphasique, la rencontre de l'extrême et la découverte possible d'un sentiment provisoire d'in-humanité.

 

La souffrance entre rupture du lien et épreuve des limites

"Souffrir c'est toujours souffrir de trop." Paul Ricoeur

           Le handicap et ses corollaires de souffrances physiques ou psychologiques obscurcissent les liens que les personnes porteuses de handicaps entretiennent avec l'entourage.

           Si nos sociétés occidentales ont longtemps été marquées d'une lecture du christianisme valorisant la souffrance, allant jusqu'aux excès doloristes que l'ont sait, le théologien Maurice Bellet, dans son livre " L'épreuve " s'emporte, lui, contre les discours lénifiants sur la douleur : " Que l'on ne me parle pas de la souffrance rédemptrice ! ".

           Comment continuer en effet à vivre avec ce qui a été rompu en soi, ou qui est inachevé, imparfait ? Comment fonctionner - pour l'entourage - avec ce qui plonge l'autre dans l'extrême solitude et nous renvoie au double mouvement de l'impuissance et de l'identification ?

 

La finitude

" mais je ne peux que tenter, de très loin, de rejoindre la séparation, la solitude, le creusement de son mal " Philippe Rahmy, Mouvement par la fin

           Les évolutions sémantiques sont aussi des indicateurs de société, comme si l'expression " notre finitude " était plus douce à dire qu'évoquer " notre mort ". Le vieillard déclinant, l'enfant ou l'adulte atteints d'une maladie dégénérescente inexorable, nous renvoient en miroir notre propre fragilité et notre situation de mortel. Selon qu'il est dans un mécanisme de déni ou d'identification face à ce réel insupportable, cela peut conduire l'entourage au rejet, parfois à des fonctionnements teintés de sadisme ou au contraire à la compassion de solidarité.

 

Une communauté de destin : de la responsabilité comme support de l'universel

" Je suis convaincu qu'un humanisme nous est commun, un humanisme pluriel, vivant aux visages multiples, et c'est sa richesse." Gabriel Ringlet, Un peu de mort sur le visage.

           Lorsque nous voyons les difficultés que rencontrent les enseignants à mener leur métier avec des classes " normalement " ( ?!) hétérogènes, au nom de quoi devraient-ils et pourraien-ils assumer ce que l'ensemble de la société ne sait pas faire ou bien maladroitement : l'intégration des personnes handicapées dans une organisation qui n'y est pas préparée ? Sans attendre une hypothétique réforme de l'Education Nationale il est possible de faire évoluer représentations et mentalités dans un certain nombre de conditions et avec un certain nombre de points de repères.

           Un concept au nom barbare : l'" empowerment " importé des Etats -Unis me parait intéressant car il synthétise plusieurs approches dans une perspective systémique.

           Il invite à mobiliser les ressources des personnes, ce que l'on retrouve dans le concept de résilience, mais en les étayant par un soutien mutuel du groupe et de l'organisation. C'est un chantier qui offre l'avantage de travailler sur le problème qui nous intéresse ici, dans une interaction entre les élèves, handicapés ou non, les personnels éducatifs et l'institution. Il peut être mis en route dans la formation initiale des enseignants et prolongé tout au long de la vie professionnelle par la formation continue.

           Les adultes engagés dans l'aventure humaine de l'éducation ont besoin pour affronter les différences, de lieux de formation et d'échanges. La mise en œuvre de groupes d'analyse de la pratique professionnelle, espaces de paroles où les enseignants et les équipes éducatives peuvent partager leurs difficultés et leurs représentations dans une perspective de transformation personnelle / transformation sociale, nous parait indispensable à développer avec des intervenants formés à ce type d'écoute. (Voir: L'enseignant hypermoderne)

           C'est dans ces conditions que le handicap prendra sa place, comme un élément parmi d'autres de la responsabilité collective dans l'éducation. Pour les enseignants et les personnels de l'Education, travailler sur leurs craintes, leurs peurs, leurs angoisses existentielles, réactivées par des jeunes en difficultés, physiques, sociales ou simplement de cultures différentes, c'est une force qui peut être réinvestie avec toutes les catégories d'élèves. (Voir: "Du boulevard de la plainte au boulevard de la vie")

  

Partager l'utopie : quel travail éducatif pour aimer l'autre dans sa différence ?

" Pour développer des envies, il faut d'abord être en vie, c'est-à-dire avoir, au moins, une image de soi constructive." B. Prot. Profession motivatrice, réveiller le désir d'apprendre au collège et au lycée. Noêsis

           J'ai puisé chez le poète et penseur engagé, Salah Stétié, nourri de plusieurs cultures, une réflexion qui peut nous permettre de sortir d'une vision univoque de l'insertion. Au terme de " métissage " qui a fleuri avec succès ces dernières années et qui renvoie le plus souvent dans la pratique à une " absorption " du plus faible par le plus fort, il préfère l'idée de " tissage " où chaque composante serait partenaire même si ce n'est pas de façon toujours égale.

           Nous oublions en effet comment les pédagogies innovantes comme celles de Freinet, de Montessori, de Korzcak, les pédagogies différenciées ou les courants de la Gestion mentale, se sont enrichis de la confrontation avec les multiples handicaps, de même que la recherche ergonomique s'est enrichie de la nécessaire adaptation de postes de travail pour des handicapés, et qui ont ensuite profité à tous.

           Lorsque l'on parle " d'identité terrienne " (Edgar Morin) ou " d'écologie des liens " (Jacques Miermont) à mettre en place dans l'enseignement, nous invitons en fait à replacer la responsabilité collective et individuelle au cœur du système scolaire pour tous les élèves.

 

Du mythe identitaire à l'insaisissable fraternité : accéder à l'universel

" Qu'est-ce qui nous reste quand il ne reste rien ? Ceci : que nous soyons humains envers les humains, qu'entre nous demeure l'entre nous qui nous fait homme " Maurice Bellet Incipit ou le commencement.

 

           Le plus intime en chacun de nous est aussi ce qu'il y a de plus universel .C'est une conviction que je tente de faire partager depuis longtemps dans les formations aux relations humaines, alors que des paroles ont du mal à se dire parce qu'elles paraissent trop personnelles, trop particulières.

           C'est paradoxalement en creusant les différences qu'il est possible de passer du particulier à l'universel. Se confronter aux questions, aux angoisses, aux peurs que provoque en nous le différent, c'est aller au plus profond de notre condition d'homme. C'est pour cela que les représentations qui traversent nos imaginaires à propos des élèves en situation de handicap, sont à mettre en perspective avec les questionnements qui concernent toutes les diversités culturelles, ethniques, sexuelles

           Travailler sur un segment de la population scolaire, celui qui concerne les élèves atteints d'un handicap ou d'une maladie, c'est mettre en place un tremplin pour l'ensemble, en espérant avancer dans une communauté de destin : la condition d'homme.

Vos  Réactions

Adresse mail facultative

Commentaire

 Bibliographie

 Henry BAUCHAU, L'enfant bleu, Actes sud, 2004.

Maurice BELLET, L'épreuve, DDB, 1988.

MF BONICEL " Aider à aider ", Revue Psychologie de la Motivation, n°34, décembre 2002, p.55 à 62

Marie DEPUSSE, Dieu gît dans les détails, P.O.L, 1993

Marc EDOUARD, Agrandir la vie. Les fonctions des Auxiliaires de Vie Scolaire, CRDP d'Amiens, 2004.

Gustav-Nicolas FISCHER, La trace de l'autre, Odile Jacob, 2005

Marie de HENNEZEL, Le souci de l'autre, Pocket, 2004.

Alexandre JOLLIEN, Le métier d'homme, Seuil, 2002.

Monique PELETIER, La ligne brisée, Flammarion, 1995.

Philippe RAHMY, Mouvement par la fin, Cheyne éditeur, 2005.

Gabriel RINGLET, Un peu de mort sur le visage, DDB, 1997.

Bertrand VERGELY, La souffrance, Gallimard, 1997.

 Cultures en Mouvement, Du handicap à la différence, no 46, avril 2002

Revue de psychologie de la Motivation. Education et humanisation, n° 31, juin 2001.

Revue de psychologie de la Motivation. L'école en chantier, n°36, décembre 2003

à paraître dans la la revue Recherche, Handicap et Société , sur le thème " Le Handicap: quelle formation pour quels formateurs?" 2eme semestre 2005

 

Voir les décrets relatif au parcours de formation des élèves présentant un handicap

http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENE0502666D

Un site clair sur l'handicape 1.2.3...contact

Réaction

<<J'ai lu avec un grand intérêt votre article, très riche et très dense. Bravo. J'ai été très touchée par le lien que vous faites entre la rencontre avec le handicap et la confrontation avec notre état de mortels. Mes frères et soeurs et moi, nous avons accompagné ma mère dans ses derniers instants qui furent très difficiles (une cyrrhose médicamenteuse du foie détruit le corps mais aussi atteint le cerveau) Nous avons vécu ces longs jours dans une totale osmose qui nous a liés très fort. J'en garde un souvenir merveilleusement horrible, je ne peux pas mieux dire au risque de choquer peut-être. >>

<<Je travaille dans le domaine des relations humaines et je me retrouve beaucoup dans votre approche. merci pour la qualité de vos articles et la mise en ligne de ceux-ci>>

<<Bonjour. Je suis un femme de 49 ans qui a fait 3 acv le 28 fev. 07,du a un choque emmotive due a act crimminel. Depuis je m'apprend a me abbituer, et aussi d'accepter. Ceci et dapres moi la meilleur form de gerison. J'aprend a vivre avec. Cependant je me rend compte de plus en plus que mon handicapt fait peur. Soutout aux hommes..Je suis considere dans mon entourage comme etant plus jolie que la moyenne, et aussi je suis bien instruit et j,ai pratique une carriere en direction financiere. Maintenant je me suis incrits sur le reseau rencontre ,plutot pour voir la reaction des gens vis a vis mon handicapt. Magre tout les infinite que deux personne peux avoir, au moment que je mentionne que je suis partiellement aveugle, les gens ce retire, tres poliment. Je me rend comptre que pour moi je n'est pas seulment perdu ma visoin parciellement, mais aussi mon avenir quand il savoir une relation serieuse avec en homme eventuellement.>>

Esprit du site
Moteur de recherche
Recherche d'article par auteur
Pedagopsy.eu
Recherche de livres par motsclefs
Plan du site
L'auteur