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La fraternité : du rêve à l'avenir [1]

Marie-Françoise Bonicel

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon, nous allons mourir comme des idiots.
Martin Luther King

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Les secousses qui traversent notre planète de part en part, les exigences de la mondialisation riche de potentiels et de risques, les évènements qui ont frappé la France ces derniers temps, et ceux qui déchirent depuis trop longtemps les peuples, nous invitent à l’urgence d’une véritable conversion individuelle et collective pour transformer en levier, une crise qui pourrait être désastre, et en faire une chance pour l’humanité.[2]
Ces nouvelles donnes, en effet, si elles nous éloignent des fantasmes de toute-maîtrise, ne nous condamnent pas pour autant à endosser la cotte étriquée de l’impuissance avec son cortège d’angoisses et de craintes.
Ce thème de la fraternité, à la fois universel et intemporel, a pris une dimension particulière dans l’univers médiatique depuis ces dernières années et il nous faut regarder dans cette hypertrophie d’un mot-valise, ce qui relève d’un noyau permanent et ce qui relève
d’incantations conjoncturelles, dans une période particulièrement fragilisée, traversée par les doutes, les aujourd’hui qui déchantent, les horizons dessinés à la mine de plomb.[3]
Sur les frontons de certaines mairies, la trilogie républicaine était complétée par la mention «ou la mort». Il en est qui ont gardé ce rappel exigeant et prémonitoire, comme à Troyes.

« La Fraternité... la troisième marche du divin perron » poétisait Victor Hugo.

Quel part de rêve peut se glisser dans la réalité et la dynamiser ? Comment faire pour que la vie s’invente du neuf ? Comment initier sinon au bonheur, du moins à la joie qui permet d’assumer son époque, comme nous le suggère le philosophe Miguel Benasayag ? Comment transformer le gisement du passé en un patrimoine fertile qui nous ancre dans le présent et nous insuffle l’élan qui permet d’avancer vers l’avenir et vers une fraternité réelle au-delà des incantations médiatiques ?
L’hypothèse est vertigineuse et peut irriguer les interrogations économiques du partage des richesses ou du temps de travail, le partage des savoirs ou celui des pratiques, le partage intimiste de soi-même avec l’ami, l’accompagnateur ou le thérapeute.
Cette perspective est en tous cas une véritable invitation à une œuvre de civilisation intérieure qui peut ouvrir sur un agrandissement de la civilisation collective.
Mon questionnement d’origine autour d’un rêve de fraternité, s’est d’abord laissé séduire par tout ce que le premier terme évoque d’excès d’amour susceptible de faire vibrer notre affectivité.
Mais le désir de fraternité s’adosse à une loi interne, celle du manque, de l’envie, de la jalousie et nous savons, à la lueur de la psychanalyse, de l’anthropologie et tout autant de notre expérience, combien la loi interne est soumise aux grandes turbulences et à nos fragilités.
La «fratitude» pour reprendre l’expression de Lacan, n’est pas un lieu apaisé.
Ce serait en effet oublier aussi que la fraternité suppose un père, réel ou symbolique dont les penseurs s’accordent à dire qu’il est bien malmené dans nos sociétés fracturées. La fraternité nous renvoie par ailleurs à la grande tradition de la rivalité fraternelle et du fratricide, sans omettre la complicité fraternelle retrouvée pour tuer le père.
Malgré ses accents généreux, la fraternité, peut rimer paradoxalement avec guerres, jalousie, meurtre.
Rappelons-nous en effet, que la fraternité première, réelle, biologique, prend d’abord naissance dans l’appartenance à un «ventre commun» impliquant une concurrence imaginaire et inaugurale qui ouvre là aussi à la rivalité et la haine.


[1] Ce travail s’inspire partiellement de mon texte «Quelle enfance et quelle vieillesse voulons nous pour notre planète»,paru dans l’ouvrage collectif Idées Forces pour le XXIème siècledirigé par Armen Tarpinian, Ed. ChroniqueSociale, 2009 (Voir les publications d’Ecole, changer de cap,in www.ecolechangerdecap.net/) ainsi qued’une conférence prononcée en nov.2015 pour la Direction de l’enseignement catholique du Mans (DDEC 72).

[2] On peut lire le vigoureux essai Oser la fraternité ! Vers un nouveau projet pour l’humanité, Edilivre, 1997, de Georges Hervé, enseignant, psychologue, militant associatif, membre du collectif Ecole, changer de Cap.

[3] L’article provoquant de Bruno Mattei, Pr de philosophie, Penser la fraternité, stl.recherche.univ-Lille3.fr/séminaires/.../fraternitecadreprincipal.html, interroge les abus et dérives de son usage.

 

Et si le destin du monde dépendait de sa capacité au partage ? Philippe Clémençot [4]

 

Dès l’origine en effet, il a fallu partager. Le fraternel est à la fois le lieu de la complicité – issu de ce paradis perdu des lieux originaires  –, et celui de la plus redoutable lutte pour la survie subjective, puisque « le sujet a du incorporer en lui cet intrus ». Il nous reste alors à reconnaître au frère, au même, « cette part d’étrangeté qui en fait cet ennemi intime dans lequel je me reconnais » pour pouvoir
dépasser ensuite cette ambivalence originaire.[5]
En contrepoint, même s’il tend à rimer avec droit et justice et à sonner comme la règle du maître d’antan sur le pupitre du cours  de morale, le devoir de solidarité a l’avantage quant à lui, d’inscrire ses  garanties dans la loi externe, comme l’exprime aussi la tes daka juive qui met cette « générosité obligatoire » au cœur du message messianique.
Là où il y a famine, au sens propre ou figuré, il y a défection de l’humain et partager le monde avec autrui est une question de survie pour notre terre. Mais nous savons aussi que la fraternité, inscrite au fronton de nos mairies a ouvert une brèche dans notre dispositif juridique et qu’un bon nombre de lois ultérieures se sont  nourries de ce concept. Le philosophe Bergson avait quant à lui, proposé de déplacer le terme au centre de l’adage, afin qu’il jette un pont entre la liberté, tentée par l’individualisme, et l’égalité qui lisse la personne au nom de l’idéologie sous-jacente.
Si nous voulons rêver une fraternité et la vivre, il faut qu’elle soit, non pas de famille, ni de clans, ni de corporation ou de communautés, quelles qu’elles soient, mais qu’elle renvoie à un universel qui la cimente. Et le fait qu’elle soit consolidée sur ses points de faiblesse, par le devoir de solidarité que nos étayages sociaux, juridiques construisent comme autant de sécurités, est une garantie de sa viabilité.


[4] Editeur, Coach, psychothérapeute.

[5] La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2005/4 (Numéro 62), Éditeur : ERES

 

Mais quel pourrait être cet universel, au-delà des
Idéologies contingentes, des religions  traversées par des dérives, sinon ce qu’exprime ainsi le philosophe-théologien Maurice Bellet :
«Que reste-t-il quand il ne reste rien ? Ceci : que nous soyons humains avec les humains, qu’entre nous demeure l’entre nous qui nous fait homme.»

Ouvrir le chantier du siècle : celui de l’humain
L’humanité n’est pas héréditaire.
Marie Balmary

La formulation est ambitieuse, prétentieuse, même, mais gagne en simplicité si nous renonçons à confier sa réalisation aux seuls penseurs et décideurs patentés. Il appartient à  chacun d’entre nous, là où le temps et l’espace l’ont immergé dans le courant de la vie, de résister – résister, c’est créer disait Gilles Deleuze -, et de manifester une gratitude pour la vie en innovant, en inventant d’autres manières d’être au monde.
Le monde n’est pas extérieur à nous : il nous habite et nous l’habitons, et tout acte posé contribue à le réparer et plus encore  à l’amplifier.
L’enfance de nos sociétés occidentales s’étire bien au-delà des normes anciennes, et elle nous invite à porter la question :
Quelle enfance voulons-nous pour que notre planète ne soit pas rétrécie ?
Entrer en humanité, comme nous le rappelle la philosophe  Marie Balmary, n’est pas héréditaire, et c’est un passage à revivre à chaque étape d’une vie individuelle, en premier lieu au temps de l’enfance, et à chaque épreuve ou crise de la vie collective qui invite aux recommencements.
Tout processus d’humanisation commence par rendre hommage aux origines, comme nous le rappelle souvent l’essayiste Christiane Singer.
Des savants et des professionnels étayer ont leurs préoccupations  de données sociologiques, économiques et pédagogiques sur les  manières de traiter des projets d’éducation à l’école et dans les familles.
Toutes ces approches sont nécessaires, incontournables pour que nos sociétés où le statut de l’enfant donne à celui-ci une place centrale, assurent cet enjambement du temps, ses attentes et ses accomplissements, ses plénitudes et ses blessures, les espérances  autant que les déceptions qui le scandent.
Je voudrais ici proposer seulement une langue qui nous permette de dire en dehors de la froideur des chiffres qui dénoncent les classes surchargées et l’inquiétant développement de la violence, quelques lieux secrets de l’enfance qu’il nous appartient, chacun à notre place d’éducateur de maintenir vivants pour une fraternité.

Le temps de l’enfance
Le seul projet durable consiste à développer la compassion et l’amour entre les hommes
Pierre Rabbi

Le grand détour des connaissances passe par les autres non par ce qu’ils m’ont appris, mais par ce qu’ils m’ont fait toucher d’abord par ce qui me conduit «au dehors de» (e-ducere), pour envisager une infinité de possibles et faire vivre ce qui est à l’intérieur de soi au bénéfice d’une humanité qui puisse marcher dans la profondeur.
J’aimerais qu’en tant qu’éducateurs, parents, grands-parents,voisins de paliers ou de jardins, nous puissions nous donner la mission d’être non seulement des veilleurs pour les enfants, mais plus encore des éveilleurs, en mettant la priorité sur quelques balises à  transmettre.
Mais cela suppose que nous, les adultes, nous soyons nous mêmes, dans ces 4 postures là pour être crédibles.
La liste n’est évidemment pas exhaustive, mais elle me parle au cœur et à la raison.[6]

La confiance :
En ces temps où passer la main dans les cheveux d’un enfant éveille des regards soupçonneux, où des pères qui bénéficient de la  garde alternée de leurs enfants, hésitent à leur donner leur bain, où le spectre du chômage est agité devant un bulletin scolaire  déficient, où nos journaux télévisés nous promettent les 10 plaies d’Egypte revisitées à la lumière du réchauffement climatique et de la pénurie d’énergie, nous avons le devoir de restaurer la confiance de nos enfants en la vie et en les humains.
Confiance lucide, éclairée, mais aimante, dans le fait que l’autre n’est pas forcément un prédateur et que la planète n’est pas condamnée à l’implosion si nous sommes conscients que sa protection relève de notre responsabilité personnelle autant que collective.
Invitons l’enfant que nous avons été et qui est encore en nous, et ceux que nous accompagnons à ne pas transformer les préoccupations légitimes en angoisse de vivre qui pétrifient les initiatives et la liberté d’être.

La joie :
Ce n’est pas un créneau porteur. Je me souviens du philosophe, vieux communiste et spécialiste de Sciences de l’éducation, Georges Snyders, qui à propos de son livre «La joie à l’école» soulignait combien cette foi là, constituait un «flop» éditorial alors que la souffrance à l’Ecole, déclenchait de vraies succès de librairie.
Nous parlons aux enfants et élèves de souffrance ou de plaisir, de satisfaction ou de d’échec, mais qui leur parlera de la joie et du bonheur ?
Et à nous, les adultes, qui nous parle de la joie en dehors du téméraire philosophe, au nom prédestiné[7] Jean-Louis Chrétien, Miguel Benasayag, qui a connu les geôles argentines, le sculpteur Shelomo Selinger[8] qui sculpte la joie comme antidote à l’horreur des camps dont il est rescapé ou les mystiques si mystiques qu’ils ne peuvent faire école ?

La curiosité :
Je me souviens que l’adage qui circulait dans mon enfance «la curiosité est un vilain défaut», me paraissait déjà incongru, confondu avec l’indiscrétion. Favoriser l’intérêt de l’enfant pour tous les savoirs, pour le monde en mouvement, pour le monde passé, pour ce qui est susceptible d’advenir, devrait aller de soi pour tout éducateur.
Mais ouvrir son regard, sa bienveillance sur son voisin en dehors des méfaits de la canicule, sur son camarade d’école menacé d’expulsion, ou sur la tragédie du tsunami, mais aussi sur le jumelage réussi avec un village du Burkina-Faso, demande un supplément d’âme qu’il faut permettre à l’enfant d’aller puiser en lui.
La curiosité, c’est aussi pour moi inviter les enfants ou les élèves à apprécier l’aventure et l’amour des commencements et des recommencements, soutenus malgré les échecs ou les épreuves par cette qualité d’espérance, chère à Péguy.


[6] Nous retrouverons de nombreux dossiers et articles, sur le site de Jacques Nimier, www.pedagopsy.eu, notamment, www.pedagopsy.eu/dossier_bonicel.html

[7] Chrétien (JL), La joie spacieuse, Ed. de Minuit, 2007.

[8] Bonicel (MF), L’univers du sculpteur Shelomo Selinger, Ed. Ferre, 1999.

 

L’autre
S’il est un domaine de l’expérience humaine où la curiosité de l’enfant est à maintenir en éveil, c’est bien dans la rencontre de l’autre. Levinas à le vent en poupe, et il n’est pas un colloque, un symposium ou des journées d’études qui ne font appel au sens de l’altérité, à la conscience de l’autre, mon semblable pourtant différent. Mais quand cet autre, porte un boubou ou un voile, quand il émarge à notre système social, envahit nos cages d’escaliers  d’effluves culinaires et sonores les nuits de ramadan, et qui plus est, se montre prêt à épouser notre fille, cet autre est en passe de devenir un ennemi plutôt que mon semblable-différent.
Qui dans notre société, légitimement laïque, est notre prochain ?
La réponse est bien simple : celui dont je me rends proche, et je souligne bien là, la démarche volontariste : «aller vers».
Comment dans nos familles, nos classes, nos lieux d’éducation formels et informels, pouvons-nous permettre à nos enfants de vivre les différences, sexuelles, générationnelles, sociales, culturelles, dans le respect de soi-même et de l’autre ?
Comment favoriser chez l’enfant cet «émerveillement» envers l’autre, dont le moine–écrivain Fr. Cassingena-Trevedy,[9] nous dit qu’il «est la forme la plus élémentaire et la plus universelle de l'altruisme, puisque aussi bien il ne saurait exister sans quelque autre-chose qui le suscite, cet autre-chose qui est notre prochain le plus simple et le plus petit» ?
Une dimension riche à inscrire dans la culture de nos sociétés, dans nos écoles et nos familles est bien son corollaire, l’expérimentation de l’hospitalité, à la table familiale, dans la cour des écoles ou à l’initiative du voisinage dans les repas de rue. Il est possible aussi de voyager avec les enfants dans les manuels d’histoire, dans les grands textes humanistes, religieux ou laïcs, pour y lire les traditions et l’art de la rencontre, avec ses avatars et ses réussites.
En croisant leur expérience personnelle avec cette circulation dans le temps et l’espace, l’enfant pourra se construire une représentation d’un autre moins étrange et moins dangereux.

Une culture de la paix
«Faire pousser la paix, c’est faire pousser la compréhension, le dialogue, la communication et non la violence», écrivait Stephan Hessel.
C’est dans nos familles, dans nos lieux de travail et de vie que peut s’expérimenter et se développer cette culture de la paix .Changer de regard sur ce que nous percevons comme des conflits, dont nous savons qu’ils sont grands consommateurs d’énergie, inviter les élèves à intégrer une culture de la médiation, formelle et informelle, développer la communication relationnelle au quotidien de nos vies : les voies sont multiples pour ce long chemin.[10]
«Pour vivre un lien, il faut avoir vécu un lien; ces choses-là se transmettent; nul ne plante sur du granit et nul ne crée de liens à partir du néant» nous rappelle le psychanalyste Daniel Sibony. L’école, ce creuset d’humanitude, est un lieu privilégié pour développer les liens avec l’autre, puis la capacité à vivre avec les autres, afin que le vivre ensemble, slogan trop souvent proclamé comme une incantation, s’incarne au quotidien dans nos familles et dans nos écoles, dans nos quartiers et nos villages.
Cela suppose que nous, les adultes, nous «tricotions» pour nous-mêmes ces différents fils, pour donner à nos jeunes, des exemples de relations à l’autre, aux autres, ouvertes, respectueuses et dégagées des peurs stériles , leur faire vivre des attitudes hospitalières, en droite ligne avec les valeurs humanistes de la République ou des religions porteuses de générosité.
Les projets de coopération plutôt que de réussite individuelle, d’émulation plutôt que de concurrence, participent au quotidien à faire advenir une fraternité de proximité chez nos jeunes, comme chez ceux qui ont pour mission d’éduquer par les actes, par la parole et par l’exemple : nous transmettons d’abord ce que nous sommes.

Conclusion :
Chaque matin, les hommes et les femmes qui prennent soin de la parcelle du réel qui leur est confiée sont en train de sauver le monde, sans le savoir. Christiane Singer

Dans cet inextricable enchevêtrement des temps de la vie, se hasarder dans l’inconnu de l’autre, non pas l’autre abstrait, mais l’autre concret, c’est changer de regard pour faire fracture dans la grisaille du quotidien, c’est renouer des liens et se laisser éblouir par le mystère et la présence de l’autre, c’est proposer des lieux de rencontre, d’accueil et de compagnonnage.
C’est cultiver le désir avec les êtres rares ou nombreux dont nous traversons la vie, car le désir ne peut se réaliser qu’avec autrui et la joie d’exister avec l’autre, si semblable et si différent, et qui nous interroge sur ce qui dans l’homme est plus grand que l’homme.
«Combattre pour la dignité, c’est témoigner et vivre en accord dans le respect de soi et de l’autre.» affirme le psychosociologue Jacques Salomé.[11]

Ces préconisations ont, je le reconnais, la forme d’un archipel d’utopies, non pas au sens «d’irréalisable», mais bien dans la perspective de Ernst Bloch, c'est-à-dire d’un idéal lointain, qui peut ainsi devenir moteur de l’évolution personnelle et sociale.
Peut-être pourrons-nous alors transmettre à nos enfants un projet d’humanité pour sortir de nos impasses, accéder à l’universel et construire du commun dans les buts et une fraternité en actes. «Nos lieux et nos temps de naissance nous séparent c’est l’avenir qui nous réunit» écrivait le philosophe Franz Rosenzweig» relayé par Teilhard de Chardin qui confirmait que «tout ce qui monte converge».

Si ce qui nous fait homm-es nous sépare, ce qui nous fait homm-e, nous réunit fraternellement.


[9] Cassingena-Traverdy, F; Etincelles II, AD Solem, 2004.

[10] Notamment les travaux sur la communication relationnelle de Jacques Salomé et le développement  de la Méthode ESPERE
www.institut-espere.com/et site Heureux qui communique www.j-salome.com/

[11]www.j-salome.com/03-telechargement/editorial_2012-04-10.htm

 

 

 Voir également :

Tous les textes de Marie-Françoise Bonicel

La bibliographie de Marie-Françoise Bonicel

 

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