PLAN
DU SITE
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Filles
et Garçons
Que
faisons-nous de la différence et des
différences en
général?
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<<C'est
l'observation de la différence des
sexes qui est au fondement de toute
pensée, aussi bien traditionnelle
que scientifique. >>
Françoise Héritier ,
Ethnologue "Le Monde de
l'éducation" -
7-8/2001
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La
différence peut être
utilisée
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pour
différencier, individualiser,
classer et
sélectionner;
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Elle peut ainsi aboutir à la
création d'une élite et
à la ségrégation des
autres, illettrés, dyslexiques,
violents, handicapés et
inadaptés.
L'homogénéité est
recherchée (Les bonnes
classes).
C'est toute la partie de notre
système français
basée sur les notes, les examens,
les concours avec en arrière plan
le fantasme d'une première forme
"d'égalité des chances"
obtenue par les concours, une notation
"juste" (Voir: La
docimologie)
et l'importance exclusive apportée
au travail individuel.
Cet aspect poussé à
outrance pollue tout: on travaille pour la
note et non pour l'intérêt du
travail.
C'est ainsi que la première
année d'IUFM est centrée sur
le concours disciplinaire de fin
d'année empêchant les
étudiants de se
professionnaliser.
C'est ainsi que le classement de
sortie de l'ENA détourne la
formation de cette école comme le
rapporte Le Monde (15/1/03):
<<L'ENA c'est avant tout la
course à
l'échalote. Donc tout ce qui
peut concrètement nous aider
à devenir décideur, tout ce
qui relève du débat de
société, passe au second
plan. La logique du classement
l'emporte toujours sur celle de la
formation.>>
Cette différenciation
aboutit à un individualisme
forcené et ne correspond même
plus à la demande des entreprises
qui veulent avant tout des personnes
capables de travailler en groupe. (Le
fantasme du chercheur solitaire dans son
bureau existe encore!) . On a besoin, au
contraire, de personnes capables
d'apprendre seules, d'organiser seules
leur travail dans un premier temps pour
ensuite partager, mettre en commun, alors
qu'actuellement c'est le collectif qui
prédomine dans les études ou
l'apprentissage ( cours en classe ou en
amphi) mais peu l'individuel ou le groupe
;
L'OCDE
estime que la notion de "capital humain"
va changer. Plus que le diplôme, les
entreprises apprécieront les
salariés capables d'apprendre et de
se cultiver seuls, ou sachant planifier et
organiser leur travail. Toutes
compétences qui n'ont pas encore
pleinement leur place dans nos
systèmes
éducatifs.
Rapport
OCDE (format
PDF)(150
pages)
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or
la
différence
peut favoriser la rencontre,
l'enrichissement, la stimulation du
travail de groupe, la reconnaissance
mutuelle des apports de chacun.
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Dans cette optique la
compétition est collective (comme
dans la vie entre entreprises, entre pays
etc!)
les
qualités ne sont plus les
mêmes, il est nécessaire de
savoir organiser son travail en tenant
compte des autres, de négocier,
d'écouter, de reconnaître
l'apport des autres, de savoir s'en
servir.
La différence devient une
richesse: notre différence peut
enrichir les autres, leur
différence peut nous
apporter.
L'hétérogénéité
est un plus, les TPE, les parcours
diversifiés prennent un
sens.
Dans cette optique on a une
deuxième forme
"d'égalité des chances"
dont l'objectif est de permettre à
chacun d'aller aussi loin que ses
possibilités le lui
permettent.
Dans cette optique encore,
l'intégration des handicapés
peut se faire, la mixité prend un
sens. Bien des souffrances sont
épargnées. Voir
ci-dessous ce que dit une mère
d'handicapé à qui on
refuse cette intégration.
(La
France est l'un des pays où
l'intégration des handicapés
est la plus faible.)
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<<
Je ne décolère pas depuis
cet après midi, nous avons eu la
réunion de fin de 1er trimestre de
concertation entre l'équipe
pédagogique et l'équipe
médicale pour faire le point sur
l'intégration scolaire de Roger
à l'école et ce que j'ai
entendu m'a révolté.
Déjà le fait que je vienne
en même temps que tout le monde
à la réunion a
été très mal pris !
d'autre part il paraît que les
autistes de haut niveau ou "asperger" ne
peuvent pas apprendre à lire et
à écrire car c'est ce que
m'a dit l'équipe éducative
de l'école aujourd'hui concernant
mon fils ! je cite les paroles de la psy
scolaire "votre fils ne sera jamais en
mesure d'apprendre à lire et
à écrire un jour" et "nos
conclusions sont que votre fils n'a pas sa
place au sein de l'école mais dans
un institut spécialisé" etc
etc... 1 heure de conneries de ce genre !
je suis écoeurée. ...ils
savent de quoi ils parlent ceux qui
étaient dans la pièce
à me dire tout ça. Il n'en
n'ont jamais vu, mis à part mon
fils, c'est leur premier . Moi je peux
leur en amener une bonne centaine de tout
âge sachant lire et écrire et
compter et jouer du piano etc..
j'étais venue pour demander
à augmenter le temps de
présence de Roger à
l'école , vous pensez bien que cela
m'a été fermement
refusé disant que de toute
façon Roger ne faisait que de la
présence dans la classe et ne
participait à rien. C'est curieux
l'auxiliaire dit le contraire quand je
viens chercher Roger à
l'école mais elle n'était
pas là bien sûr ; comme j'ai
montré mon étonnement en
expliquant que dans les autres groupes
où Roger est intégré
: garderie, rencontres avec des
copain/copines, il joue, participe,
communique, elles m'ont répondu que
c'était bien la preuve que Roger
n'a rien à faire à
l'école, puisqu'il s'y plaît
aussi mal et qu'il est plus à
l'aise à l'extérieur ; alors
là comme réponse elle est
bien bonne ! j'ai vraiment eu l'impression
qu'on ne parlait pas du même enfant,
lui qui participe à tout en dehors
de l'école, (à sa
manière bien sûr) qui parle,
et qui maintenant engage des
conversations, petites certes et pas
toujours bien structurées, et va
même jusqu'à commencer
à livrer ses sentiments en
verbalisant. ...Alors quand on me dit que
mon fils ne peut pas aller à
l'école pour apprendre à
lire et écrire: j'ai vraiment envie
de mordre. ...quant au deux instits, leur
discours a été de dire
qu'elles ne peuvent pas continuer avec
Roger car il n'avance pas comme les autres
! ah ben ça oui sinon pourquoi
aurait-on signé un contrat
d'intégration pfff ! je suis
écoeurée et en
colère>>
|
<<C'est aux
parents, à l'école et au
médico-social d'apporter la
réponse la plus adéquate
pour que les handicapés
s'épanouissent dans leur vie de
personne avec une différence,
différence que tous auront, non pas
cherché à effacer ou
à cacher, mais auront
cherché à EXPLOITER,
à ce que tous s'y fassent ( vivre
le mieux possible avec, savoir la
gérer); tous, c'est l'enfant, et le
monde qui l'entoure.>>(un
parent)
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L'attitude
à
l'égard de
la
différence conditionne
un
choix
d'école
|
laquelle
voulons-nous?
Si nous
voulons préparer un monde humain il
nous faut une école qui reconnaisse
les différences et se donne comme
objectif prioritaire la formation des
jeunes à la reconnaissance des
différents.
Travailler
dans une classe à faire parler et
écouter les garçons et les
filles, pointer les différences
quand elles apparaissent, montrer la
valeur et l'intérêt de ces
positions, accepter que chacun ait sa part
de "vérité", sa place, la
reconnaissance de ceux qui sont identiques
et de ceux qui sont différents,
c'est préparer nos jeunes à
accepter et donner de la valeur aux
personnes d'âges différents,
de couleurs différentes, de
religions différentes, de cultures
différentes.
C'est
donc travailler contre le racisme, et pour
la paix .
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La
compréhension des mots et la
différences des
sexes!
<<J'étais,
l'année dernière, dans une
classe de cours préparatoire
où officiait une jeune institutrice
sortant de l'IUFM. C'était ce que
l'on appelle « une classe dure
», souvent dévolue aux jeunes
professeurs des écoles sans
expérience professionnelle. Elle
voulait apprendre à ses
élèves le mot «
succulent ». Elle les mettait dans le
contexte en leur racontant des histoires,
mais cela ne passait pas. Et puis,
à un moment donné, un
élève s'est levé, le
genre petit
caïd
«
Mais ça, maîtresse, ce mot
"succulent", c'est un mot pour les filles.
» Et je me suis alors dit que chez
cet enfant de six ans les mots se
rangeaient en deux catégories:
celle des filles, univers à la fois
bizarre et flou semble-t-il pour lui, un
monde des autres, qui exclut et que l'on
exclut, et celle des garçons qui
désigne la rusticité et la
virilité. C'est tellement tôt
pour cet enfant d'avoir déjà
choisi son camp.>> Alain
Bentolila (Journal des psychologues
Fév 03)
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La
différence des sexes est le socle
de toutes les différences; c'est la
première et les autres se basent
sur elle comme le dit l'ethnologue
Françoise
Héritier
, <<C'est
l'observation de la différence des
sexes qui est au fondement de toute
pensée, aussi bien traditionnelle
que scientifique.
>>
|
Ainsi
c'est en travaillant sur cette
différence des sexes dans la
classe, par l'instauration d'une parole
possible entre les garçons et les
filles, par l'établissement d'un
climat de mutuels respect et
reconnaissance entre les garçons et
les filles, que l'on prépare le
terrain pour l'acceptation des autres
différences.
|
Travailler
sur la différence
ne
veut évidemment pas dire
,
"la
définir ",
car
à coté des aspects
biologiques
et
leur donnant un sens ,
il
y a les aspects psychiques,
culturels
dépendant
des personnes, des lieux et des
époques
sont
importants
|
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Quelle
attitude à l'égard de la
différence des sexes en
classe?
|
-on
peut la
"nier:":
<<Il n'y a pas de différence,
je traite tout le monde pareil, les filles
comme les
garçons>>,
-on
peut la
"dénier":
<<oui , j'ai une classe mixte, mais
cela ne me pose pas de
problème>>
-on
peut en faire une différence de
"genre":<<je
fais attention aux accords, cela pose
parfois problème dans les
rédactions>>
-
on peut en
faire un rapport de
force
(c'est le cas de beaucoup de
garçons) <<les garçons
sont plus intelligents, ils ont ça
en plus>> avec une attitude plus ou
moins "machiste"!
-on
peut la transformer en "partition
rigide":<<Les
filles sont comme ci, les garçons
sont comme ça...>>
-on
peut la
reconnaître
"je suis un homme et je sens que je ne
traite pas de la même manière
les garçons et les filles car ils
n'ont pas la même attitude à
mon égard".
-on peut chercher
à la faire
évoluer:
<<Je veux qu'il y ait autant de
filles que de garçons dans les
sections scientifiques>>
-
on peut en
"jouer"
<<C'est facile d'obtenir que les
filles travaillent, il suffit de les
séduire>>
-
on peut en
faire une recherche:
de
ce que j'ai de commun avec certains et ce
que j'ai de différent avec
d'autres- de ma facilité à
m'identifier à certains et de ma
difficulté à comprendre les
autres- de ce qu'ils peuvent, en
définitive, m'apporter et de ce que
je peux leur apporter.
|
C'est
par notre attitude en classe
que
nous faisons un choix
d'école
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Réactions
<<certains
lexiques présentent et/ou
présentaient des exemples que l'on peut
quailifier de sexistes, pour exemple,
qualités féminines et masculines ou
encore qualités pour le sexe dit fort et
vice versa>>
<<ASPECT
SOCIETAL DU « DEVELOPPEMENT DURABLE - Place de
l'Humain. Le « développent durable
» s'appuie sur trois piliers :
économique, environnental et
sociétal. Car rien n'est faisable sans
l'Humain ! Et, c'est dans cette logique, que
lorsque les partenaires sociaux sont invités
à s'exprimer sur des sujets comme la
mixité dans l'entreprise et la place des
femmes ou bien la conciliation des temps de vie, ce
n'est pas au Ministère du Travail qu'ils se
rendent, mais à celui du
Développement durable ! Détaillons
quelque peu. - Constat du
déséquilibre. A ce jour, persiste
toujours un écart de 25% entre le salaire
moyen des hommes et celui des femmes. S'il faut
être positif, alors soulignons que cela est
infiniment mieux que dans les années 60
où cette différence flirtait avec les
50% ! Est-ce pour autant satisfaisant ? Bien
évidemment non ! Est lié à cet
aspect financier du déséquilibre, la
ségrégation pratiquée dans
l'attribution de responsabilités : d'une
manière plus ou moins consciente, les
différents acteurs de la vie professionnelle
-tant masculins que féminins, du postulant
à un poste au décideur- ont encore
tendance à spécialiser le rôle
social de l'homme et de la femme au
détriment du potentiel de l'individu,
quelque soit son sexe. Ce frein à
l'égalité génère un
« plafond de verre », un « plancher
collant » qui empêche les femmes
d'accéder en plus grand nombre à des
postes de direction : L'exercice du pouvoir reste
un apanage masculin. Hommes et femmes ne sont pas
en égalité dans l'entreprise :
Plusieurs enfants, c'est plutôt favorable
à la carrière d'un homme, et
défavorable à celle d'une femme.
C'est ce qui appelé la « notion de
l'escalier inversé ». - Une explication
culturelle. Ne nous voilons pas la face, la
phallocratie y est pour beaucoup. En effet,
à qui les lois -faites historiquement par
les hommes- n'ont-elles régulièrement
reconnu qu'une citoyenneté de second rang
sinon aux femmes ? Sans s'y étendre, il
fallait mentionner ce travers. Cela étant
fait, arrêtons nous sur un autre aspect. Dans
le cadre d'une société agricole, la
répartition des tâches s'effectuait
pour beaucoup sur base de la force physique : les
hommes aux labours, à la forge, etc., les
femmes -qui alors travaillaient toutes- s'occupant
des animaux plus petits de la « basse-cour
», de la préparation des repas nombreux
car en ces temps, les ouvriers agricoles
l'étaient également, sans oublier
l'entretien des vêtements pourtant
appropriés à des travaux difficiles
dans les champs. La notion alors très forte
d' « habits du dimanche » illustre, en
creux, cette réalité d'une autre
époque. Autre époque car la «
révolution industrielle » est apparue
et avec elle l'exode rural. Mais les
mentalités sont restées. Et les
femmes se sont retrouvées en ville trop
souvent « enfermées dans la cuisine
». Bien sur, elles sont entrées dans ce
qui est appelé « le monde du travail
», parfois par la force de circonstances
dramatiques, comme dans le contexte du premier
conflit mondial, mais souvent aussi par une
volonté active et positive
d'émancipation comme la revendication du
droit à l'éducation et du droit de
vote pour n'en citer que deux. Aujourd'hui, fort
heureusement, plus personne ne taxe de «
mauvaise mère » celle qui travaille, ce
qui reviendrait à transformer la
maternité en piège, et rares sont
ceux qui osent encore professer que les femmes
devraient rester « à la maison ».
Il est admis dans la culture française que
les femmes sortent de la sphère du
privé. Pourtant, l'écart de salaire
indiqué dans les premières lignes de
cet article illustre qu'encore aujourd'hui, les
femmes sont considérées comme une
force d'appoint et non comme un véritable
moteur de l'économie. Il faut en
conséquences accepter de revisiter les
rôles de l'homme et de la femme : l'homme
doit prendre plus de place dans la famille, aux
femmes de l'accepter et, conséquence
logique, la leur évoluera dans l'entreprise.
- L'équilibre visé. Le vocable «
équilibre » nous vient du latin libra
qui signifie balance. Il faut donc comprendre
« forces égales » ou «
égalité de forces ». En d'autres
termes, il s'agit de casser la marginalisation dont
les femmes font l'objet, sans pourtant jouer la
carte de l'opposition, et encore moins de la guerre
des sexes car cet objectif ne pourra être
atteint qu'avec les hommes et non pas contre eux.
Sans oublier les métiers où se sont
ces derniers qui, sans raisons objectivement
défendables, sont minoritaires. Il faut donc
favoriser une plus grande mixité, dans les
différentes branches professionnelles, comme
dans la hiérarchie. «
L'équilibre visé » disions-nous
il y a quelques instants. Mais il faut parler au
pluriel car un autre équilibre est aussi
dans le viseur : la conciliation des temps de vie.
Manquer d'équilibre en favorisant sa «
carrière » au détriment de sa
famille revient à risquer la
pérennité de celle-ci : pour
favoriser la conciliation de ces deux pôles
indispensables à la réalisation et
à l'épanouissement de soi, les
solutions existent : création, de
crèches interentreprises, de services de
garde d'enfants malades, de repassage, d'horaires
individualisés. Tout cela afin que les
couples bi actifs aient à leur disposition
toute une panoplie d'outils facilitateurs qui
doivent se révéler comme étant
de véritables passerelles reliant deux
mondes qui ne sont pas antinomiques : vie
professionnelle et vie familiale. Pour la femme,
comme pour l'homme ! - Concrètement. Comment
dépasser le stade des « voux pieux
», des paroles sans lendemain, des intentions
qui restent lettres mortes ? Comment ouvrer pour
obtenir autre chose qu'un équilibre instable
ou un équilibre précaire, ce qui
serait pour le moins renversant ? Ou comment passer
des actions sporadiques à l'enracinement de
l'égalité professionnelle dans le
quotidien de l'entreprise ? Il nous est possible,
par un changement de culture, de faire
évoluer les mentalités. A commencer
par la notre (croyons nous qu'au féminin
« il regarde assis dans le salon la
télévision » se dit « elle
fait debout dans la cuisine la vaisselle » ?).
La concrétisation visée ne se fera
pas non plus contre les employeurs mais avec eux,
dans une perspective de dialogue, par la mise en
place d'une communication visant à ce que
ceux-ci demandent le « Label Egalité
Professionnelle » AFAQ/AFNOR Et il est
préférable de parler mixité
plutôt que parité car il serait
regrettable que des quotas écartent des
compétences. Si ce qui est ambitionné
ici semble irréaliste, il faut se
remémorer qu'une des leçon
apportée par l'Histoire est que «
l'utopie d'aujourd'hui est la réalité
de demain ». - Pour conclure. La LIBERTE de
l'Humain passe par une EGALITE de droits pour les
deux entités qui le compose. Et seule cette
égalité, en excluant tout apartheid,
permet une pleine FRATERNITE des sexes. «
Rester à la maison » est respectable et
doit être respecté. Si c'est un choix
éclairé et partagé. «
Travailler » est respectable et doit
être respecté. Si c'est un choix
éclairé et partagé. Et dans
des conditions juridiquement identiques avec des
chances qui le sont donc également !>>
Didier
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