Développer
notre capacité à passer d'une
relation de soins à une relation
d'échanges.
·
Arrêter de déposer sur eux nos
propres désirs et peurs , cela veut donc
dire, de pouvoir être suffisamment lucides
(ou matures) pour prendre en charge nos
désirs (en témoigner sans les
imposer) et d'assumer les peurs qui nous
habitent.
·
Apprendre à nous positionner devant
eux : cela veut dire arrêter de parler sur
eux, (pratique de la relation klaxon :tu, tu, tu) ,
de pouvoir s'adresser à eux en termes de
Je.
·
Ne pas nous laisser entraîner dans
l'affrontement ou la démission, mais
privilégier toujours la confrontation, en
proposant l'apposition et non
l'opposition.
·
Ne pas être avare de valorisations et
de gratifications verbales, même et surtout
quand ils nous ont déçus !
·
Nous positionner plus clairement vis
à vis de leurs besoins et de leurs
désirs. Rappeler sans arrêt que nous
sommes là pour répondre à
leurs besoins et non à leurs
désirs.
·
Ne pas nous opposer à leurs
désirs mais leur permettre de se donner les
moyens pour en réaliser quelques uns (s'ils
peuvent être recevable dans le cadre de nos
valeurs, de nos choix de vie ainsi que par
l'environnement proche). En ce sens nous restons
des témoins pour leur permettre de se
confronter aux contraintes de la
réalité qui les entoure.
·
Nous interdire de porter des jugements de
valeurs sur leur façon d'être, sans
pour autant être passif.
·
Mieux entendre que derrière des
reproches, des accusations il y a une demande : les
inviter à formuler leur demande en terme
de
demande( et non d'exigence.
· Refuser de parler sur eux (surtout
quand la tentation est grande) pour avoir le
courage de parler de nous même, de
témoigner de notre position, de notre
ressenti, de nos valeurs, de nos croyances ou de
nos perceptions. Les inviter à faire de
même.
·
Accepter de nous positionner devant eux dans
nos choix de vie, dans nos projets, dans nos
espérances, sans introduire une quelconque
comparaison avec leurs valeurs, leurs choix de vie,
leurs projets ou leurs espérances ou
désespérances.
·
Arrêter de faire pour eux, mais
développer des comportements
d'accompagnement en faisant avec eux.
Comme adolescents, nous aurons à nous
confronter à des contradictions
répétitives et piège antes
à la fois pour nous-mêmes et pour
notre entourage.
·
Même si nous sommes persuadés
que nous avons raison, pouvons-nous accepter
d'entendre un autre point de vue, un autre regard,
un autre sentiment ou une autre perception d'un
même fait ou du même
événement que celui auquel la vie,
les circonstance ou une autre personne nous
confronte.
·
Pouvons-nous mieux distinguer nos besoins
des désirs qui nous habitent et qui tentent
de s'imposer à nous comme des urgences
à combler.
·
Pouvons-nous apprendre à cultiver la
confrontation plutôt que l'affrontement,
même si le plaisir d'avoir raison et
d'imposer notre point de vue reste fort et
impérieux en nous !
· Même si la tentation de la
transgression est vivace, nous pouvons prendre le
risque de reconnaître et d'accepter les
limites et surtout de pouvoir en parler.
· Mettre des mots en parlant de soi (et
non sur l'autre) évite de provoquer des maux
sur nous,( même s'ils paraissent
bénins et invisibles dans un premier temps)
sur les autres (qui peuvent être
blessés même s'ils ne le montrent pas
tout de suite !).
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