PLAN
DU SITE
|
Mieux vivre avec
sa classe
Sylvie
Aupetit
Edition de la Hutte-
Collection Prospective (2009) 17, 50
€
|
|
Dernière de
couverture
Les mutations de
notre société semblent faire
disparaître l'élève
idéal. Cet état de fait met mal
à l'aise l'enseignant dans son rôle.
Les méthodes pédagogiques habituelles
ne suffisent plus à satisfaire les besoins
d'épanouissement des différents
protagonistes. Alors, l'enseignant s'engouffre dans
une impasse, avec des élèves
démotivés.
Sylvie Aupetit part
du principe qu'il faut arrêter de tout
attendre de l'élève, qu'il faut
d'abord s'éduquer soi-même avant de
prétendre éduquer les
autres.
C'est donc à
partir de son expérience personnelle et en
toute sincérité intellectuelle
qu'elle propose une véritable analyse issue
des approches les plus récentes de la
psychologie, de la philosophie et de la sophrologie
modernes. Elle livre les outils permettant à
la relation élève/enseignant de se
présenter sous la forme d'une
solidarité inaliénable et permanente.
Pour que, enfin, émerge le « don de soi
» et non plus le « chacun pour soi
».
Sylvie Aupetit
est enseignante depuis 20 ans et possède
un master de sophrologie. Elle ne se contente pas
ici de donner des « trucs pour bien vivre une
journée de classe ». Son ouvrage se lit
comme un guide pratique qui ne perd jamais de vue
que l'éducation, l'intérêt et
l'amour de la vie donnés à un enfant
sont essentiels pour sa construction_
future.
|
Table des
matières
Préface
Introduction
Chapitre I. La
sophrologie, pour quoi, pour qui ?
Ses
origines
Les
sources
Les
méthodes
La relaxation
dynamique
Les principes
d'action
Les applications de
la sophrologie
La sophrologie
à l'école
Exercice pratique :
la sophronisation de base
Chapitre II.
Difficultés spécifiques à
l'enseignement .
Les
clichés
La fatigue et le
stress
Apprendre à
respirer
Autres
difficultés
Chapitre III.
Explorer l'espace intérieur
Le chaos
Accepter ses
émotions et mieux les
gérer
Le « training
autogène » de Schultz
La trousse
d'urgence : la technique
conditionnée
La relaxation
dynamique premier degré
|
Chapitre IV.
À la découverte de l'univers
extérieur
Le choc du
réel
Une vraie
classe
La
sophro-acceptation positive (SAP)
La relaxation
dynamique deuxième degré
L'image du prof
idéal
L'estime de
soi
Jugements,
injonctions et autres dépendances
Chapitre V. Le
monde des valeurs
Paroles
d'enfants
Neutralité,
respect et autorité
Écouter,
entendre et dire
La relaxation
dynamique troisième degré et la
méditation
Chapitre VI.
Continuer le chemin, à la recherche du
bonheur
La conscience
sophronique et la relaxation dynamique
quatrième degré
Vers un nouvel
état d'esprit
Toujours un peu
plus loin
À tous les
maîtres en devenir
Conclusion
Références
bibliographiques
|
Un passage
<<Pour
décrire autrement la situation, nous ne
manquons pas de ressources, qu'elles soient de
l'ordre de la didactique ou de la psychologie (quoi
que... pour la psychologie, il faut faire ses
recherches tout seul, car on ne peut pas dire que
nos formations soient très prolixes sur le
sujet...). Par contre, il nous manque les
explications sur le « comment faire pour
être... ? ». C'est un peu comme recevoir
une armoire en kit sans la notice de montage. On
sait que dans telle ou telle situation, on aurait
intérêt à rester calme,
positif, mais pourtant on n'y arrive
pas.
Le problème,
c'est un mauvais usage de la volonté. Tant
que le changement reste un souhait rationnel, il ne
peut pas s'effectuer. Il est par exemple inutile de
vouloir à tout prix être altruiste si
jusqu'à ce jour on a été
égoïste, en comptant sur nos
facultés mentales pour nous rendre ce
service. Pour changer, il faut un désir de
l'ordre de l'émotionnel, un désir
auquel on donne VII à l'intérieur de
notre conscience pour qu'il puisse ensuite si
concrétiser par un comportement
nouveau.
C'est justement
là l'intérêt de la sophrologie.
La sophrologie caycédienne utilise
d'ailleurs le terme « vivance » pour
désigne] l'expérience puissante
qu'il nous est permis de vivre au cour; d'une
sophronisation. Le mental et la volonté ne
sont utile. qu'au début du processus : le
choix du changement, celui de la méthode
qu'on va utiliser et l'engagement à
persévérer dans l'utilisation de
cette méthode. En revanche, pour obtenir
l'efficacité voulue, il est souhaitable de
rechercher plutôt le lâcher-prise (donc
il faut éviter les réflexions et les
crispations...), pour que le travail se place
correctement au niveau sophrolominal. À
partir du moment où l'exercice est
lancé, le processus de changement s'effectue
« tout seul », à. travers
l'énergie véhiculée par les
sensations et les émotions des images qui
s'inscrivent dans la conscience.>> p.
24
|
Commentaire
Pour connaître la
sophrologie et son utilisation en
classe.
|