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Ecole: demandez
le programme!
Philippe
Meirieu
Le café
Pédagogique
Editions E.S.F.
ISBN:
2-7101-1809-2 (2006) 12,90€
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Dernière de
couverture
L'École
est en panne. Elle fut, jadis, la fierté de
la République.
Elle est,
aujourd'hui, au rebut : absente - ou presque - du
débat politique, attaquée de toutes
parts, rejetée par ceux qui en auraient le
plus besoin. Les ministres vilipendent ses
professeurs, les médias raillent ses
méthodes, les intellectuels l'accusent de
démission.
Derrière
cette image apocalyptique, il y a, pourtant, des
hommes et des femmes qui croient encore que
l'éducation vaut mieux que l'exclusion. Ils
n'ont jamais lâché prise, bien au
contraire. Ils travaillent au quotidien pour que
notre École forme des citoyens lucides et
solidaires. Ils savent que bien des choses doivent
être améliorées et qu'il faut
un effort collectif sans précédent
pour redonner espoir aux élèves, aux
parents, aux professeurs et à tous les
Français. Un effort d'analyse et
d'imagination. Un effort de création, sans
préjugés. En mettant tous les
problèmes sur la table. Et en
fédérant toutes les énergies
pour aider chaque élève à
apprendre et tous les élèves à
vivre ensemble.
S'appuyant sur un
vaste ensemble de contributions recueillies par
Internet et qui viennent illustrer les
différents chapitres, Philippe Meirieu
propose ici de rebâtir une École
à la mesure des ambitions de la
République. Fidèle à notre
héritage, hardie dans ses modalités
d'organisation. Les propositions inédites de
ce livre pourront choquer certains, elles ne
laisseront personne indifférent.
La France peut
construire l'École du futur. Dès
aujourd'hui.
Philippe
Meirieu a enseigné à tous les
niveaux de l'institution scolaire et a
été associé à de
nombreuses réflexions et réformes du
système éducatif français.
Après avoir dirigé l'IUFM de Lyon, il
se consacre aujourd'hui à Ia formation des
maîtres. Il est auteur de nombreux ouvrages
de pédagogie.
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Table des
matières
Avant-propos
« Les citoyens
construisent l'École du
futur»
1. Un anti-pamphlet
pour l'École
Sortons des
lamentations et de la surrenchère des
insultes.
2. Non au
renoncement !
Le pire n'est pas
sûr, mais l'essentiel reste à
faire.
3. Apocalypse now
?
Halte aux
prophètes de malheur l Ouvrons plutôt
les chantiers importants...
4. L'avenir du
passé
Revenir aux sources
sans céder à la nostalgie.
5. Refonder la
République
Construire une
« École fondamentale » pour tous
les élèves de trois à seize
ans.
6. Le socle ou la
statue ?
De l'École
fondamentale aux enseignements
fondamentaux.
7. Pas de course
pour l'orientation ! Pour une éducation aux
choix, vers un lycée ouvert à
tous.
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8.
Différencier sans exclure
Clarifier les
objectifs, diversifier les parcours,
améliorer l'accompagnement des
élèves.
9. Construire la
maison d'École
Des écoles
et des établissements structurés,
organisés en unités
pédagogiques à taille humaine et
pacifiés.
10. « II faut
tout un village pour élever un enfant...
»
Des parents
respectés et associés, une Ecole
inscrite dans son environnement, des
générations solidaires pour la
réussite scolaire.
11. Plus
d'État, moins de bureaucratie
Un cahier des
charges national, une meilleure répartition
des moyens et plus d'autonomie aux
équipes.
12. Profession :
professeur
Des enseignants aux
missions clarifiées, mieux formés et
plus impliqués.
13.
Conclusion
C'est demain la
veille !
14. Post-scriptum
Vous avez aussi proposé...
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Un passage
<<Profession
professeur
Des enseignants aux
missions clarifiées, mieux formés et
plus impliqués.
Les Français
entretiennent avec leurs professeurs
d'étranges rapports. Globalement, ils les
considèrent comme des professionnels
compétents et dévoués... mais,
pour ce qui les concerne personnellement, ils
doutent un peu qu'ils agissent toujours dans
l'intérêt de leurs enfants. Ils ont
une excellente opinion des enseignants de
l'école primaire dont ils reconnaissent la
disponibilité et l'expertise... mais il
suffit d'une déclaration démagogique
d'un ministre pour qu'ils les soupçonnent de
former délibérément des hordes
de dyslexiques. Ils estiment les professeurs du
second degré dans lesquels ils voient de
bons spécialistes de leur discipline... mais
ils n'en considèrent pas moins le
collège et le lycée comme un univers
impitoyable où les élèves
peinent à trouver de vrais interlocuteurs,
capables de les motiver et de les accompagner. Ils
considèrent, à juste titre, que les
enseignants sont assez mal payés... mais ils
n'en continuent pas moins à se gausser de
leurs vacances démesurées. Cette
ambiguïté est significative : les
professeurs sont, en France, mal connus et mal
reconnus. On ne sait plus vraiment quelles sont
leurs missions. On exige donc d'eux une chose et
son contraire : on les crédite volontiers de
faire la même chose et on les
soupçonne en même temps de faire son
contraire.>> p. 135
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