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DU SITE
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Je t'aime, donc
je ne céderai pas
Etty
Buzyn
Editions Albin Michel,
Col. Questions de parents
ISBN:978-2-226-18746-8
(2009) 13,90 €
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Dernière de
couverture
Aussi
émerveillé soit-on devant son enfant,
il faut supporter ses bêtises, ses exigences,
ses colères, ses manifestations
d'opposition. S'engage alors une véritable
épreuve de force : cet enfant joue sur
l'amour dont il est l'objet pour braver tous les
interdits, face à ses parents dont
l'autorité est inhibée par l'angoisse
de mal faire.
Pourquoi se
retrouvent-ils si tôt pris dans une spirale
de conflits ?
D'où
vient cette crainte qui empêche les adultes
d'affronter l'obstination de l'enfant ?
Auraient-ils
peur de perdre son amour ?
Comment
ramener la sérénité à
la maison ?...
Les parents
d'aujourd'hui ne sont pas démissionnaires :
ils s'interrogent, se sentent trop souvent
coupables et doutent de la pertinence de leurs
positions en matière éducative. Etty
Buzyn, psychanalyste, les aide à reprendre
confiance. Et à accepter l'idée que
ne pas céder à leur enfant est une
marque de respect et une vraie preuve
d'amour.
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Table des
matières
Introduction
1. Peur de
perdre son amour?
L'enfant, un
modèle idéalisé
Comment en est-on
arrivé là?
Momo, l'«
enfant adulte »
Régis,
l'enfant tyrannique
Un trop-plein
d'amour?
L'ambiguïté
affective
2. Peur de mal
faire?
Comprendre ce qui
se répète
Être parents:
un enjeu paradoxal
Mi-fée,
mi-sorcière : la mère
Entre
présence et absence: le
père
Et l'enfant dans
tout ça?
La mise à
l'épreuve du rôle des
parents
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3. Peur de ne
pas lui donner les atouts pour
réussir?
Le cauchemar de
l'échec scolaire
Sois le meilleur,
mon enfant!
Le diktat du
bonheur
L'épanouissement
impossible . .
4. Peur du temps
qui passe?... .
Toutes
générations confondues?
Qu'est devenu
l'oedipe?
L'excès de
transparence
Ce que transmettre
veut dire . . . .
Lara ou l'enfance
à perpétuité . . .
Aimer son enfant,
un malentendu?
Revenir à
l'essentiel: communiquer
Conclusion
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Un passage
<<Inquiète,
une maman me demande conseil à propos de son
petit garçon, âgé de trois ans
et demi, qu'elle trouve déprimé
depuis la distribution en classe des carnets
d'évaluation. «Lorsque je suis
allée le chercher à la sortie de
l'école, je l'ai trouvé
recroquevillé dans un coin, la mine toute
chiffonnée, raconte-t-elle. II s'est
jeté dans mes bras en pleurant et il m'a dit
qu'il ne voulait plus allerà l'école.
II préférait retourner à la
crèche! »
La maîtresse
venait de lire à haute voix en classe les
commentaires portés sur le livret de chacun
de ses petits élèves. Pas un seul mot
valorisant, et une conclusion mortifiante pour le
petit garçon: « Dommage que Nicolas
soit timide. »
Plus tard, le petit
garçon, bouleversé à
l'idée que sa maman puisse douter de ses
compétences, a protesté: «Je ne
peux même pas compter toutes les fois
où je parle en classe!»
Sa mère me
décrit également les scènes
auxquelles elle a assisté dans la rue : des
parents en colère, secouant le livret
d'évaluation au nez de leur enfant en
larmes, parce que toutes les croix n'étaient
pas inscrites dans la bonne colonne...
N'en finira-t-on
jamais en France avec cette manie de stigmatiser ce
qui ne va pas chez les enfants ? À trois ans
et demi, doivent-ils être à ce point
regardés «à la loupe » pour
qu'on décèle chez eux la moindre
microfaille dans leurs compétences? Comme
si, en petite section de maternelle, tout devait
déjà être acquis... On
tourmente parents et enfants pour des choses qui se
régleront d'elles-mêmes avec le temps,
instillant de la sorte chez les premiers peur et
culpabilité, qui rejaillissent en
écho sur les seconds.>>
p.102
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Commentaire
Une véritable aide
pour les parents et les enseignants
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