PLAN
DU SITE
|
Favoriser la
relation
maître-élèves
Gérard de
Vecchi, Michelle Rondeau-Revelle
Editions
Delagrave ISBN: 2-206-08893-2 (2006) 8
€
|
|
Dernière de
couverture
Cette
collection aborde les grandes questions
d'éducation de façon transversale ou
par thème. Outre les nécessaires
réflexions théoriques sur le sujet,
vous trouverez également dans ces ouvrages
des pistes pratiques et des outils
concrets.
En marge du texte,
des remarques guident l'utilisateur pour se
repérer facilement. De plus, le niveau
d'adaptation au cycle de l'école ou du
collège est toujours
précisé.
|
Table des
matières
PRÉAMBULE
Une collection, un
état d'esprit
INTRODUCTION
Apprendre à
communiquer ?
Communiquer à ses
élèves... ou avec ses
élèves ?
1. LA PREMIÈRE
PERSONNE CONCERNÉE... LE MAÎTRE !
Un préalable :
où se situe notre « seuil de
tolérance » ?
S'analyser... en tant que
personne
Se connaître... en tant
que professionnel
|
2. DÉFINIR ENSEMBLE
CE QUE VEUT DIRE «COMMUNIQUER »
Écouter... et entendre
l'autre
Communiquer c'est... Donner,
recevoir,demander, refuser
3. VIVRE UN PROJET POUR
UNE VÉRITABLE COMMUNICATION
Un projet à
présenter aux élèves
?
Des représentations
bien différentes...et parfois
contradictoires
Quelques stratégies de
communication à mettre en oeuvre La
communication non verbale
Quelles stratégies
pédagogiques ?
Mais comment évaluer
tout cela ?
4. EN GUISE DE CONCLUSION
PETITE BIBLIOGRAPHIE
|
Un passage
<<La
modélisation fait partie des
activités pédagogiques de
structuration du savoir. Passer par le mime ou par
le jeu de rôle pour mettre en
scène une abstraction, en demandant à
chaque participant de se définir par rapport
au savoir, est une stratégie d'apprentissage
performante (exemple : construction du
réseau de neurones nécessaires
à la réalisation d'un
réflexe).
« L'intelligence est
d'abord manuelle » disait Piaget. Et pourtant,
plus le niveau de la classe est
élevé, moins le corps et la
kinesthésie participent aux apprentissages !
Aussi, passer par le corps est loin d'être
aberrant lorsque le savoir est difficile à
appréhender.
Un professeur qui participe
au mime et qui, de ce fait, accepte de faire
naître éventuellement des rires,
d'être « ridicule », risque de
fissurer l'image normalisée et toujours
digne de l'enseignant. En donnant le droit aux
rires, mais en précisant qu'il est tout
à fait conscient de la situation et qu'il
l'assume pour mieux permettre l'appropriation du
savoir par les élèves, il gagne
autant en humanité qu'en autorité. Il
cesse d'être un étranger au groupe
pour devenir un élément du groupe. Il
n'est plus face aux élèves mais avec
ses élèves ; il est
momentanément comme eux. Et accepter de leur
ressembler c'est leur reconnaître
indirectement de la valeur. C'est faire grandir
inconsciemment l'estime qu'ils ont
d'eux-mêmes.>> p. 74
|
Commentaire
Des petits livres
simples, claires, pratiques.
|