Philosopher
à l'école Jean-Charles
Pettier, Véronique Lefranc Editions
Delagravr ISBN: 2-206-08892-4 (2006)
8€ Dernière de
couverture Cette
collection aborde les grandes questions
d'éducation de façon transversale ou
par thème. Outre les nécessaires
réflexions théoriques sur le sujet,
vous trouverez également dans ces ouvrages
des pistes pratiques et des outils
concrets. En marge du texte,
des remarques guident l'utilisateur pour se
repérer facilement. De plus, le niveau
d'adaptation au cycle de l'école ou du
collège est toujours
précisé. Table des
matières PRÉAMBULE
Une collection, un
état d'esprit 1. FAIRE DE LA
PHILOSOPHIE A L'ÉCOLE PRIMAIRE : VRAIMENT ?
Les
difficultés dans l'institution Les
représentations et difficultés a
priori de beaucoup de maîtres Du
côté des élèves,
d'autres obstacles sont aussi
présents Alors, est-il
réellement pertinent d'avoir des
activités à visée
philosophique avec les élèves
? Qu'entend-on par
« activités à visée
philosophique » ? 2. PRATIQUER LES
ACTIVITÉS À VISÉE
PHILOSOPHIQUE, CELA S'APPREND Qu'en pensent
spontanément les élèves
? Faire
émerger ou encourager le besoin de
penser Entrer dans le
projet de réfléchir ensemble :
individu et groupe 3. UN
CHEMINEMENT PROGRESSIF Commencer
? L'organisation du
travail de réflexion Comment
répartir les tâches ? A quoi sert le
maître ? Et les
élèves ? L'organisation
matérielle et spatiale de la
classe Au-delà
d'une séance, organiser le temps dans la
durée Transmettre des
contenus ? A quoi aboutir
? Quelle
préparation ? Dix questions à se
poser Quels thèmes
choisir ? Avec quels supports ? Parlons de justice
par exemple 4. D'AUTRES
PROBLÈMES QUI SE POSENT L'autre
différent : intérêt et
problème Utiliser le tableau
ou les affichages Le rapport aux
autres activités de la classe Le rapport aux
parents Aidez un stagiaire,
un collègue BIBLIOGRAPHIE Un passage LES
REPRÉSENTATIONS ET DIFFICULTÉS A
PRIORI DE BEAUCOUP DE MAÎTRES Beaucoup
d'enseignants vont penser dans un premier temps
qu'on leur en demande encore plus, que « c'est
n'importe quoi », les élèves
étant trop jeunes, trop immatures pour faire
de la philosophie, pour analyser leur pensée
et la pensée des autres, ou que les
enseignants des écoles ne sont pas des
professeurs de philosophie, ou encore qu'ils
n'auront pas le temps de faire ce type
d'activités en plus, qu'ils vont perdre du
temps dans l'avancement de leurs programmations...
ou s'interrogent : « A quoi ça sert,
pour les élèves ? » Les
activités philosophiques ne pouvant se
concevoir qu'en groupes, nous le
développerons plus loin, (petits groupes
puis grand groupe-classe) pour la mise en
débat, une vraie difficulté se pose
pour beaucoup d'enseignants qui n'osent pas
travailler de cette façon. Une
première étape est alors à
franchir : faire travailler leurs
élèves en groupes puis travailler la
mise en commun en grand groupe, ce qui pose
vraiment problème quand on veut faire
circuler les idées, les arguments entre les
élèves sans que l'enseignant valide
ou non. Or, si l'on veut
que ces activités aient un véritable
caractère philosophique, il nous semble
primordial que l'enseignant n'apporte pas « sa
» réponse... Et ce sera une
réelle difficulté que de faire
changer les mentalités à ce
sujet. Apprendre lors
d'activités philosophiques ne
sera ni
simplement l'acquisition d'un savoir transmis par
le maître, ni un savoir
directement construit par l'élève
(constructivisme), ni un savoir
directement construit par plusieurs
élèves (socio-constructivisme), mais
une mise en réflexion, un questionnement
collectif auquel on se gardera de trouver une seule
solution, la réponse « bonne » et
définitive... Une vraie
révolution... dans le monde de la
pédagogie actuelle ! Ce questionnement
collectif devra déboucher sur des
réflexions et questionnements individuels
qui viendront alimenter d'autres réflexions
collectives.>> p. 12 Commentaire