La
souffrance psychique est essentiellement
générée par
l'impuissance en face
d'événements dont on se sent
victime : deuils, divorce, vieillissement,
abandons, chômage, maladie,
incapacité à communiquer,
angoisse de mort, etc.
Le plus souvent,
la réponse apportée à ces
moments de crise sera la répétition
de réactions acquises au cours de la petite
enfance - rage, dépression, fuite devant le
réel, etc., faute de trouver des modes
d'être plus adaptés.
À cette
souffrance, la médecine apporte une
réponse médicamenteuse qui met
à distance le symptôme. Réponse
souvent essentielle en temps de crise, mais qui
laisse inchangée la position du patient face
aux difficultés de la vie et le maintient
dans une position passive.
La réponse
que propose la psychothérapie consiste non
seulement en une augmentation du savoir sur soi,
mais aussi en un développement de la
conscience de soi, de ses limites, de ses enjeux
inconscients et de son potentiel, amenant la
personne à mieux devenir acteur de sa
vie.
C'est un processus
lent et difficile qui nécessite la
participation active de la personne et celle d'un
partenaire spécifiquement formé pour
ce faire : le psychothérapeute.
La
formation du psychothérapeute
ne relève pas uniquement
d'une démarche cognitive -
acquisition d'un savoir
universitaire.
Elle se fonde sur 3 points
essentiels :
°
L'expérience de la gestion de ses
conflits inconscients et de sa posture
face aux difficultés
existentielles, qui lui sera
apportée par sa thérapie
personnelle.
° Une formation
professionnelle au cours de laquelle il
acquerra et expérimentera le corpus
théorique auquel il se
réfère.
° Une formation
qui perdurera au cours de l'exercice de sa
profession lorsqu'il exposera son travail
au regard de ses pairs, lors de sa
supervision. Ceci amenant le plus souvent
la poursuite de son travail
personnel.
|
|