Dernière de couverture Introduction
Florence Giust-Desprairies et André
Lévy Le défi
d'enseigner aujourd'hui Dominique
Ottavi Traitement de la
diversité et crise du lien social dans
l'école Florence
Giust-Desprairies Réformes
des institutions éducatives : un aveu
d'impuissance ? Brigitte Frelat-Kahn Hétérogénéité,
diversité, différences : vers quelle
égalité des élèves
? Magdalena Le Prévost Uniformité
versus Singularité. Quelle autonomie pour
l'établissement scolaire ? Danielle
Hans Les enjeux de la
réforme de la formation des enseignants du
second degré Dominique Gelin L'accompagnement
des enseignants débutants : former et
étayer Clarisse Lecomte L'école,
lieu de passage et de transmission : un regard
anthropologique et clinique Françoise
Hatchuel Forme scolaire
ou processus éducatif : opposition et/ou
complémentarité Jacques Ardoino
et Guy Berger Entretien François
Dubet. Sortir de l'idée de crise
Entretien avec Florence
Giust-Desprairies Etudes Un sociologue en
prison Omar Zanna Archives
d'humiliation aujourd'hui Joël
Birman L'homme
inachevé : à propos de la
thèse de Georges Lapassade Marc
Levivier Mensonges dans
la civilisation Sébastien
Chapellon Retour sur le
« Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP) »
accompli en Guadeloupe Valérie
Ganem Compts rendus
d'ouvrages Qui est «je
» ?, de Vincent de Gaulejac par Jacqueline
Barus-Michel Violence
à l'école,
sous la direction
d'André Sirota par Jean
Maisonneuve Le
dépaysement contemporain, de Georges
Balandier, par Eugène Enriquez Dans les failles
de la domination, de
Natacha Borgeaud-Garciandía
par Pierre
Roche L'éclipse
de la sensibilité, de Anne
Vincent-Buffault par Eugène
Enriquez La transition
énergétique,
de Michel J.-F.
Dubois par
Alain Aymard Désir,
passion, érotisme..., de Jacqueline
Barus-Michel par Gilles Arnaud Dialogue sur la
médecine de demain, de Pierre
Dominicé et Francis Waldvogel
par Christine
Blouet-Chapiro Lettre à
l'AERES Un passage <<CONCLUSION
: POUR UNE ÉLABORATION DES CONFLITS DANS UNE
PERSPECTIVE INSTITUTIONNELLE II me
paraît évident que certaines
perturbations créées par des
élèves souvent désignés
comme indisciplinés ont à être
considérées comme des «
analyseurs6 » d'un monde scolaire en mutation.
Les tensions et les conflits qu'ils provoquent ne
visent pas seulement des professionnels en tant que
sujets mais cherchent à atteindre une
institution dont les acteurs auraient avantage
à se penser parties prenantes et
responsables des effets produits par leurs actes
individuels sur le collectif qu'ils constituent et
réciproquement, à penser que le
collectif qu'ils construisent peut avoir ou non une
fonction symbolique de contenance. Les réponses
données par l'autorité de
l'établissement lors des conflits
professeurs-élèves ne sont jamais
simples. Selon les cas ou les niveaux de fatigue,
la réaction sera de les banaliser ou de les
étouffer ou encore de ne les traiter qu'au
niveau interindividuel ou individuel, la dimension
du groupe étant souvent occultée.
Toujours est-il que lorsque les tensions ne sont
pas suffisamment élaborées dans les
collectifs, les probabilités pour qu'un
événement grave surgisse sont
accrues. Quand celui-ci arrive, les chefs
d'établissement font en
général appel à leur propre
autorité de tutelle (tout comme les
enseignants l'ont fait antérieurement). Le
traumatisme vécu ainsi que sa propagation
dans l'établissement rassemblent la
corporation enseignante, auparavant divisée
et séparée, et si l'équipe de
direction s'est trouvée, pour diverses
raisons, en conflit ouvert avec les enseignants
(notamment en refusant de réunir trop
fréquemment des conseils de discipline),
celle-ci se trouve très forte-ment mise en
cause. Enfin, la crise qui peut en résulter
conduit parfois à une mutation forcée
du chef d'établissement. Le scénario
est un peu grossier mais n'est pas très loin
des diverses situations que nous avons pu observer
dans la réalité. 6. Nous empruntons
ce concept à l'analyse
institutionnelle.>> p. 77 Danielle
Hans Commentaire Un ensemble d'articles qui permet de
réfléchir aux difficultés
actuelles de l'école
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