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 PedagoPsy.eu

L'encyclopédie de la psychopédagogie

 

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Mise à jour le : 24/03/2016

Jacques Nimier


Des Dossiers sur différents sujets par ordre alphabétique


Accompagnement   -   Accueil - Adolescence   -  Agressivité -  Analyse des pratiques   -  Autorité - Bonicel -  Changements   -  Chef d'établissement   -  Classe   - Clinique -  Compétences   -   Concepts   -   Confiance en soi - Connaissance de soi   -   Connaissance des élèves - Corps - Créativité - Curiosité - Dépression   -   Directeur d'école   -  Échange d'expériences    -  Écoute   - Edgar Morin -  Élèves   -   Ennui scolaire   -   Enseignants victimes de violence   -  Entretien   - Environnement -    Éthique   -   Évaluation   -  Exercices de communication   -  Formateur   -  Formation des enseignants - Formation aux facteurs humains - Fraternité - Groupes  - Humour - Idéal et réalité - Illettrisme -   Imaginaire   -  Ingénierie pédagogique   -  Institution E.N.   -  Internet   -  Jeunes et nous   -   Maghreb - Martz Didier - Maternelles - Mathématique - Médiation - Mise en situation - Morale_laïque - Motivation   -  Nombres   -   Outils   -   Organismes de formation   - Parents -  Philosophie - Psychosociologie -  Questionnaires interactifs   -   Réforme des IUFM   -  Représentation Réseaux   - Salomé -   Sciences   -  Sectes   -   Stress   -   Le silence   - Suicide -  Systémique et enseignement   -  Transmission   -   Travail en équipe   -  Travail et facteurs humains -  Violence   -  





La gestion des ressources humaines dans l'Education Nationale

La nouvelle année paraît s'ouvrir sur une perspective de déblocage de la société française. La dépression spécifique à notre pays (voir le Monde) pourrait régresser.

Les polémiques incessantes et stériles font place, de plus en plus, à l'abord des questions importantes.

Dans l'EN les problèmes de nombres et de moyens ne sont plus exclusifs; la dimension humaine semble reprendre une place.. Il est tenu compte des élèves prioritaires, des changements pédagogiques nécessaires, de l'importance des maternelles... On assiste là à des phénomènes systémiques d'imaginaire collectif, (+) où chacun a sa part; phénomènes qu'on retrouve, à bas bruit, dans les classes et que les enseignants pourraient apprendre à entendre dans les ESPE.

Des éléments de base avaient été posés avec la création de la gestion des ressources humaines dans l'EN mais souvent dévoyés comme le montre Alain Bouvier qui, avec ses multiples expériences de Recteur, Directeur d'IUFM..., l'analyse bien.

Bien sûr une hirondelle ne fait pas le printemps, il reste beaucoup à faire et certains comme Rémy Boyer n'ont pas attendu de loi, de décret puis de circulaire pour agir, ils se sont mis au travail pour répondre à une demande importante de leurs collègues .

Marie Françoise Bonicel, dans un article synthétique important par son contenu, nous montre les évolutions en cours qui nous concernent tous; elle les analyse avec une connaissance toute particulière de la GRH et, avec son style habituel, elle n'hésite pas à s'impliquer dans ses expériences, difficultés comprises !

Enfin un témoignage rendra sensible la souffrance de certains dans ce domaine .

Bonne année à tous.

La vie privée des convictions Anne Muxel Les Presses de Sciences Po, 2014 : Emission du 17/1/14 de France culture

A vous qui fréquentez le site de Jacques Nimier, régulièrement ou occasionnellement…
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Hommage à Jacques Nimier

Le toucher, Jacques Nimier

En manière d'hommage, je reprendrai donc le titre de l'ouvrage de Jacques Derrida à son ami :
« Le toucher, Jean-Luc Nancy », car c'est bien d'un témoignage d'amitié intellectuelle dont-il s'agit ici.
Pourquoi le toucher ? Tous ceux qui ont le souvenir du parcours des stages de formation psychologique des enseignants que Jacques a créés dans les années 1980 se rappelleront le premier de la longue série d'exercices qui se déroulaient sur cinq étapes de trois jours car il avait valeur d'initiation aux processus de groupe et de formation. Les stagiaires, debout en silence, les yeux bandés, étaient invités par la parole de Jacques, à mettre les mains en avant et à ressentir, expérimenter, puis dans un second temps après avoir recouvré la vue, à analyser en groupe leurs représentations de ce qui s'était vécu en eux dans cette communication avec l'autre inconnu par le toucher, aussi inhabituelle que déstabilisante.
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La fraternité : du rêve à l'avenir

 

par MF. BONICEL
"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon, nous allons mourir comme des idiots."
Martin Luther King

Les secousses qui traversent notre planète de part en part, les exigences de la mondialisation riche de potentiels et de risques, les évènements qui ont frappé la France ces derniers temps, et ceux qui déchirent depuis trop longtemps les peuples, nous invitent à l'urgence d'une véritable conversion individuelle et collective pour transformer en levier, une crise qui pourrait être désastre, et en faire une chance pour l'humanité.
Ces nouvelles donnes, en effet, si elles nous éloignent des fantasmes de toute-maîtrise, ne nous condamnent pas pour autant à endosser la cotte étriquée de l'impuissance avec son cortège d'angoisses et de craintes.
Ce thème de la fraternité, à la fois universel et intemporel, a pris une dimension particulière dans l'univers médiatique depuis ces dernière années et il nous faut regarder dans cette hypertrophie d'un mot-valise, ce qui relève d'un noyau permanent et ce qui relève d'incantations conjoncturelles, dans une période particulièrement fragilisée, traversée par les doutes, les aujourd'hui qui déchantent, les horizons dessinés à la mine de plomb. Sur les frontons de certaines mairies, la trilogie républicaine était complétée par la mention « ou la mort ». Il en est qui ont gardé ce rappel exigeant et prémonitoire, comme à Troyes.

« La Fraternité … la troisième marche du divin perron » poétisait Victor Hugo.

 

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Le handicap dans notre imaginaire culturel
Variations anthropologiques 2

par Charles GARDOU
Cet ouvrage propose un périple anthropologique inédit à l'intérieur même de nos frontières. Du sud au nord de l'Hexagone, il offre un florilège d'expressions culturelles autour du handicap. En Quercy, Forez, Gascogne, Aveyron, Poitou, Corse et dans les Alpes, en Bretagne, Beauce, pays d'Othe et Alsace, quelles significations les communautés humaines attribuaient-elles au handicap ? Quelles illusions collectives partageaient-elles face à la blessure, aux « irrégularités » du corps ou de l'esprit ?

Gestion des Ressources Humaines à l'Education Nationale

par Rémi Boyer
La GRH est consacrée à l'Éducation Nationale en 1994 avec la mesure n°131 du nouveau contrat pour l'École qui prévoit la mise en place dans chaque académie d'une Direction des Ressources Humaines (DRH), chargée de coordonner toutes les instances académiques de formation et de gestion des personnels. La circulaire du directeur de cabinet (Francis Delon) du 26 mars 1997 a permis un premier cadrage des missions des DRH académiques. ...

Il n'y a de gestion des ressources humaines que de proximité et par la confiance

par Alain Bouvier
  Voilà un titre éloquent, et une conviction forte qui s'appuie à la fois sur la très riche expérience de l'auteur au service de différentes structures publiques de l'État, et sur une analyse du succès de l'association " Aide aux profs ". L'auteur aborde sans complaisance dans cet article un certain nombre de pratiques administratives inspirées par la facilité et " l'illusion égalitaire " ; il y fait des recommandations sur la nécessaire évolution de la gestion impersonnelle et bureaucratique pratiquée à un niveau global et sur l'indispensable reconnaissance de la gestion de proximité des personnes, inspirée par le respect et l'intérêt pour la richesse humaine.

Plaidoyer pour la richesse des hommes dans l'Education Nationale

    par Marie-Françoise Bonicel

 La question de l'évolution ou du changement professionnel se pose dans tous les secteurs de la vie économique ou sociale. Il y a 40 ans vingt ans on disait à nos étudiants qu'ils auraient 3 employeurs, il y a 30 ans au moins 3 métiers différents dans leur parcours. Et il y a dix ans, que 80% des métiers de 2050 n'existaient pas encore !

Parcours du combattant pour se reconvertir

par Sylvie Duczynski
  "Ce témoignage montre bien comment nos structures et nos formations ne sont pas encore au point pour cette fonction d'accompagnement malgré la bonne volonté des personnes"J.N. 

Que peut apporter la clinique aux enseignants?

           A l'heure où se mettent en place les ESPE, où une réflexion s'amorce sur le métier d'enseignant et où les derniers résultats de PISA montrent que l'anxiété des élèves français est particulièrement élevée, il paraît utile de réfléchir aux aspects négligés dans la formation des enseignants.

           En effet  quand on parle de formation des enseignants on pense formation disciplinaire, didactique, pédagogique. Mais certains symptomes dans le métier d'enseignant tels que la violence scolaire, l'anxiété des élèves, les groupes-classes et les entretiens parents-profs difficiles à gérer, montrent qu'une dimension de cette formation est souvent "oubliée" ou sous-estimée: celle qu'on peut appeler la formation clinique de l'enseignant.

           Pour certains "clinique renvoie à "médical" et/ou "pathologique". Or il n'en est plus rien (voir le texte de Martine Lani-Bayle); Pour moi la clinique est la science qui s'occupe du fonctionnement psychique, de la relation entre sujets et des relations dans un petit groupe en attachant de l'importance à la parole des élèves, des enseignants et des parents. (On verra plus loin une définition plus complexe donnée par Claudine Blanchard Laville).

           Comment un enseignant pour qui la relation avec ses élèves est le fondement de l'apprentissage et la classe (un groupe) le lieu où il l'exerce, pourrait-il ne pas s'en soucier?

Dossier sur la clinique

- Origine, définition de la clinique, clinique du travail

- Clinique et formation des enseignants

- Clinique et analyse de pratiques

-Clinique et pédagogie

Des analyses, des expériences, des livres...

Aux origines de la démarche clinique...

par Martine Lani-Bayle

Professeur de Sciences de l'éducation, Université de Nantes

Apparu en médecine dans un objectif de diagnostic1, cet adjectif a été associé à une psychologie compréhensive proche de la personne, dès 1896, aux Etats-Unis par Witmer, pour réagir contre le quantitativisme alors majoritaire. Il a été repris par Jean Piaget en 1926 pour caractériser les entretiens de recherche qu'il menait (appelés aussi « entretiens critiques »). Puis l'association de « psychologie clinique » a été reprise officiellement vers 1945-1949, par Daniel Lagache et Juliette Favez-Boutonnier, pour qualifier une forme de psychologie qualitative, et afin de l'autonomiser par rapport tant à la médecine qu'à la psychologie expérimentale et à la psychanalyse.....

 

Comment définir la démarche clinique d'orientation psychanalytique ?

par Claudine Blanchard-Laville

Professeur émérite de sciences de l'éducation  

À nos yeux, et dans la ligne des travaux de Claude Revault d'Allonnes, la démarche clinique d'orientation psychanalytique est bien plus qu'un style méthodologique, c'est une démarche de connaissance qui peut apporter une contribution significative à la production de savoirs dans le champ des recherches en sciences de l'éducation.

La formation clinique de l'enseignant  

 En effet l'incitation du gouvernement à promouvoir l'individualisation du travail, l'accompagnement personnalisé, le soutien etc… va se heurter rapidement à l'absence de formation clinique des enseignants c'est à dire à leur capacité à écouter ce qu'il y a d'unique et d'original dans le raisonnement (faux ou exact) d'un élève. ..

Des siècles à demain : la laïcité qui vient

 par Jacques Demorgon

La laïcité française doit être située historiquement pour éviter la méconnaissance et l'incompréhension de ses adversaires parfois même celles de ses partisans. Mais ce n'est pas un problème franco-français. Elle ne concerne pas seulement les conflits du religieux et du politique. Elle est devant nous dans une recherche mondiale d'une " Séparation, reliance" dans les domaines économiques, médiatiques...

Compte rendu du Colloque du Collectif "Ecole Changer de Cap"

SOUS LE HAUT-PATRONAGE DE l’UNESCO

Sous l’égide de Jacques DELORS et d’Edgar MORIN

( 2 octobre 2013, Paris) (Plus de 400 participants)

 

Voir les vidéos

de présentation par Marie_Françoise- Bonicel, du texte d'Armen Tarpinian et des intervenants à ce colloque

http://www.ecolechangerdecap.net/spip.php?

 

 

Des livres

 

La classe inversée,  une méthode pédagogique

          A l'occasion de l'arrivée en France de la Khan Academy le Figaro du 1/7/2013 présentait l'article:"À l’avenir, on fera les devoirs à l’école et les cours à la maison". (De même L'Etudiant). C'est une méthode que j'ai utilisée durant plus de 10 ans dans des classes de secondes littéraires, premières et terminales scientifiques.          Après l'exposé de la méthode; on pourra lire, à la fin de cette page, le témoignage d'un de mes anciens élèves retrouvé sur Facebook.

Violence es-tu là ?

 par Marie-Françoise Bonicel

 

La violence EST.

Ne bougeons plus, nous sommes cernés !

Aristote chez les managers

par Didier Martz 

 

Un article du Monde a attiré mon attention sur cette nouvelle tendance de management. Va-t-elle influencer le management de l'école ? D'où l'intêret de la connaître et de s'en faire une idée. J.N.

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Un dossier sur la violence à l'école

 

         Le problème de la violence est un exemple de la complexité des situations; nous sommes tous tentés par sa simplification en privilégiant une des causes de cette violence: causes sociologique, culturelle, psychologique... Plus nous en verrons ses multiples facette, plus nous pourrons avoir des réactions adaptées suivant les circonstances.

Des nouveaux livres sur ce site 

 

 

Notre soif d'idéal

 

          Nous sommes tous confrontés aux conflits entre nos idéaux, nos valeurs et la réalité, dans notre travail, notre vie personnelle ou en tant que citoyen: nous nous apercevons progressivement que nos élèves ne progressent pas comme nous le souhaitons; nos enfants ne sont pas comme nous aimerions qu'ils soient; l'école n'évolue pas aussi vite que cela nous paraît souhaitable et pas forcément dans la direction que nous voulons. Par exemple pour la refondation de l'école: <<l'enthousiasme des premiers temps a fait place à la déception et au scepticisme. >> Cafépédagogique. Mais nous gardons en nous l'image de ce que pourrait être un "prof idéal", un "cours idéal", un "élève idéal", une refondation de l'école idéale ....

          En tant que citoyen nous avons ressenti cette soif de transparence après l'affaire Cahuzac, cette soif d'égalité avec le "mariage pour tous", cette soif de liberté avec "les printemps arabes"....

          Il existe aussi dans la société un conflit "Idéal-réalité". <<La " pensée 68 " mettait un terme à leur vieille opposition en les fusionnant : " Soyez réaliste demandez l'impossible ">>, maitenant n'est-ce pas, plutôt, "soyez réaliste", remarque Didier Martz.

          Le journal Le Monde a lancé un nouveau supplément économique quotidien. La directrice le présente en disant en particulier <<"Nous vivons une nouvelle ère de l'économie mondiale... ce sont ces deux grands bouleversements géo-économiques (la mondialisation avec le basculement Nord-Sud, la mutation technologique et micro-économique) que Le Monde veut raconter et analyser toujours plus accroché au réel et tournant le dos aux clivages idéologiques du passé.">> Le Monde 30/4/13. Alors trop d'idéologie, pas assez de réalité?

          Aussi curieux que cela puisse paraître ce conflit s'introduit aussi dans les disciplines que nous enseignons. On lira (quelle que soit la discipline que nous enseignons) le passage d'entretien stupéfiant dans lequel une enseignante de mathématiques, Brigitte, assure que les maths sont une discipline idéale, la comblant entièrement. Ceci n'est pas sans poser de problème parfois pour faire évoluer chaque discipline: <<Jean-Paul Bronckart, professeur à l'université de Genève... identifie les freins qui depuis deux générations bloquent tout changement pour cet enseignement (du français) comme pour l'orthographe : les résistances sociales sont trop fortes. " Le français a atteint un statut d'idéalité qui fait qu'on ne change rien"...>> Cafépédagogique

          Autre inconvénient, "l'idéal est souvent proche de la haine": on pensera, bien sûr, à tous les intégrismes religieux générant certains "attentats suicides". Mais plus proche de nous, voyons plus loin ce que dit cette élève de terminale en parlant des maths !

 

          La question est alors de savoir, comment, chacun d'entre nous, nous gérons ce conflit ? Etes-vous plutôt "Idéal" ou plutôt "Réalité" comme le demande Marie-Françoise Bonicel? Or cela n'est pas sans incidence sur notre enseignement !

 

Etes-vous plutôt Idéal ou plutôt Réalité ?

 

par Marie-Françoise Bonicel

Curieusement, si l'on vagabonde dans la littérature qui depuis la nuit des temps questionne le rapport de ces deux termes, l'idéal est pratiquement toujours présenté en premier, comme si la réalité ne pouvait être abordée qu'à l'aune du premier. Y aurait-il d'emblée une hiérarchie qui donnerait le ton à ce binôme ?....

 

 

Soif d'idéal : des " comment " sans " pourquoi " ?

par Didier Martz
Nous sommes des foules sentimentales qui avons soif d'idéal, aspirées par les étoiles, les voiles. Mais on nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir, de l'avoir plein nos armoires ". Alain Souchon dans sa chanson " Foule sentimentale " résume en quelques vers les derniers développements des rapports houleux entre le réel et l'idéal, le plus souvent en la faveur du premier contre le second : soyez réaliste ou " changez vos désirs plutôt que l'ordre du monde " (Descartes) pour désarmer toute velléité idéaliste....

 

 

L'idéal, la réalité et la haine

            Nous sommes tous confrontés aux conflits entre nos idéaux et la réalité: nous nous apercevons progressivement que nos enfants ne sont pas comme nous aimerions qu'ils soient; nos élèves ne progressent pas comme nous le souhaitons; l'école n'évolue pas aussi vite que cela nous paraît souhaitable et pas forcément dans la direction que nous voulons. La question est de savoir comment nous gérons ce conflit interne? Plus la distance entre l'idéal et la réalité est grande, plus notre souffrance est grande (comme pour le stress) et plus le risque de "dérapage" est important. Mieux nous comprendre, mieux voir comment nous réagissons à la frustration provoquée par ce conflit permet de mieux analyser les mêmes situations chez nos élèves et chez les jeunes en général.

Les représentations de l'élève « idéal »

Les représentations du professeur « idéal »

Les représentations du cours "idéal"

par Stéphanie LELOUP
Les enseignants apprécient aussi beaucoup plus que les lycéens le fait qu'un élève soit autonome. En fait, pour les professeurs, l'élève « idéal » est une personne qui maîtrise son « métier d'élève » sur le bout des doigts et qui peut donc se permettre d'être non scolaire, de manifester un certain esprit critique, le lycée étant alors un moyen d'épanouissement de la personnalité.

La dynamique idéal/réalité

 

L'éducation des jeunes est une confrontation d'une réalité avec un devenir idéal désiré pour ces jeunes.

Idéal du professeur, réalité du groupe

par Catherine Yelnik
            Il semble que les dimensions groupales des situations d'enseignement, plus particulièrement, parce qu'elles font vivre l'altérité, l'irréductibilité de l'autre et des autres, qu'elles mettent en présence de la vie affective et pulsionnelle, entrent en résonance avec certaines configurations psychiques (désirs et mécanismes de défense) et cristallisent des enjeux narcissiques. Ainsi peut-on comprendre qu'il soit si peu investi, et même impensé, dans l'enseignement.

Les maths comme objet idéal

 

Les maths sont représentées comme un objet idéal. Le raisonnement parfait, la Vérité. En dehors des maths, point de salut. Tout est mathématisable même si cela n'est pas encore fait, c'est une question de temps. Les maths sont ici le miroir de la personne. (Voir exemple du Professeur de maths Brigitte)

 

Voir aussi le cas d'un élève de terminale:

La haine est proche de l'idéal même dans le vécu des mathématiques

Des livres sur le thème de l'idéal

 

 A propos de l'affaire Cahuzac!

Le temps de la transgression

par Jacques Salomé

           Un des phénomènes les plus récemment apparus dans notre société me semble être l'émergence de comportements de transgressions et de nuisances sociales, et la persistance d'une acceptation tacite de ces comportements, considérés comme inévitables, impossibles à contrôler. Se développent des façons d'être, de vivre ou de faire qui ne tiennent pas compte des règles minimales de la vie en commun.          

 

La place des parents à l'école

           << Un nouvel article 25ter (de la loi d'orientation) précise que "les choix d’orientations et de formations sont de la responsabilité des élèves et de leurs parents ou leur représentant légal". Ce passage de la décision aux parents est confirmé dans l'alinéa suivant où les élèves et les parents "déterminent" l'orientation.>> Cafépédagogique

         <<.L'alinéa 241 (de la loi d'orientation) assure la promotion de la "co-éducation" qui "doit trouver une expression claire dans le système éducatif et se concrétiser par une participation accrue des parents à l'action éducative". Ceux-ci doivent voir leur place reconnue "au sein de la communauté éducative". >>Toutéduc

 

           Le gouvernement semble vouloir donner une place plus grande aux parents dans l'école. Est-ce une avancée? Comme le dit l'excellente revue "L'école des parents", actuellement "école et parents (sont dans) une relation sous pression". Les enseignants accepteront-ils que l'école soit formatée par la représentation nationale alors qu'ils pensent souvent que l'école formate la société? En réalité il y a interaction et influence mutuelle. Certains syndicats d'enseignants, par exemple, reprochent à la mairie de Paris d'avoir mis en ligne un questionnaire "à l’adresse exclusive des parents d’élèves", donc sans consultation des enseignants. On voit que ça n'est pas gagné ! Ceci n'est, sans doute, qu'un exemple de ce que certains chercheurs nomment "la fabrique de la défiance" dans l'école.

           Pour améliorer cette relation il serait nécessaire, dit Bernard Collot, de "demander une reconsidération des rôles et des représentations de chacun, y compris de l'institution, une reconsidération de la relation qui leur permet d'oeuvrer de façon concomitante. Autrement dit, le problème des parents d'élèves, c'est tout autant celui des enseignants, c'est tout autant celui de l'école."

           On trouvera ci dessous une première partie avec une série d'analyses pour mieux comprendre la situation; condition nécessaire pour agir sur elle grâce aux pistes, aides, outils proposés dans la seconde partie

18/03/13 <<La commission avait donné aux parents un droit de décision sur le parcours d'orientation des élèves. Dans a rédaction finale, l'Assemblée est revenue sur ce droit et, pour des raisons techniques, a remplacé le texte par une nouvelle rédaction qui escamote les parents...>> Cafépédagogique

 

Des analyses pour comprendre la situation

Ouverture de l'école aux parents?

par Bernard Collot
          Si l'enfant doit devenir un "élève", le parent doit aussi devenir un "parent d'élève" au détriment du parent qui doit abandonner tout pouvoir pendant la plus grande partie de l'espace-temps de la construction de son enfant, tout en ne pouvant se départir de la responsabilité matérielle, morale et même juridique de son présent et de son devenir...

L'école et les familles face aux problèmes des jeunes

par Jeanne Moll
           Il est difficile de parler en général de ces rapports car ils varient beaucoup d'un établissement à l'autre, selon les lieux d'implantation et la population scolaire, et surtout selon le volontarisme et la politique éducative du chef d'établissement et l'investissement de l'équipe éducative. Qu'en est-il cependant des plaintes des uns et des autres dans des collèges ordinaires...

"Qu'as-tu fais aujourd'hui à l'école ?" "Rien Je ne me rappelle plus !"  

par Bernard Collot
           Pour que le sevrage que constitue l'entrée à l'école ne soit pas un traumatisme pour l'enfant comme pour le parent, pour que l'enfant se retrouve sécure dans d'autres dépendances et qu'il puisse faire dans cet espace d'autres conquêtes, s'armer d'autres outils qui peu à peu lui permettront de s'insérer dans la société et d'y être autonome, c'est-à-dire adulte, il faudra que le système scolaire n'ait plus peur des parents, que les parents n'aient plus peur du système scolaire et n'aient plus peur d'y participer, résolument en tant que parent mais plus seulement en tant que parent d'élève.

L’incohérence du monde des adultes

 par Jean-Marie Petitclerc

 

          Le drame de ces jeunes, c’est que les adultes qui sont les porteurs de repères dans chacun de ces milieux (parents à la maison, enseignants à l’école, aînés dans la rue) passent le plus clair de leur temps à discréditer les deux autres milieux.

Le couple Parent - Professeur

          Les difficultés liées à la rencontre de ce couple sont nombreuses car il s'agit bien d'un véritable couple avec tous les problèmes qui lui sont inhérents. Il est donc utile de chercher à comprendre cette relation à la lumière des études faites sur le couple.

Parents et enseignants: vers une co-education?

par Brigitte Prot

 

              Parents et enseignants vivent des temps difficiles, souvent enfermés dans leurs représentations hâtives des uns et des autres ou des peurs stériles, face à une société qui ne leur dit plus qui ils sont, ni ce qu'elle attend d'eux… et dont ils semblent attendre tout.

 

Des aides pour améliorer la situation

Parents partenaires, parents co-éducateurs...

par Ostiane Mathon
"Oui mais", comment et avec quels objectifs et quelles limites? ...

            On trouvera ci-dessous quelques exemples tirés de différents quotidiens de classe au fil du cursus scolaire, chacun de ces exemples pouvant être adapté au profil du projet de l'équipe et aux réalités environnementales...

    

Comment parents et enseignants peuvent aider les jeunes à apprendre et à grandir

par Jeanne Moll
          L'institution scolaire a, dans un premier temps, à définir clairement les finalités qu'elle poursuit et, dans un deuxième temps, à le faire savoir, j'allais dire solennellement, aux parents et aux élèves. N'est-ce pas souvent un déficit de communication qui est à I'origine des malentendus ? ...

Des exemples, des aides, des numéro de téléphone....

 

Dispositif Filharmonie
         Fil Harmonie, est un dispositif innovant, conçu par la Fondation Santé des Étudiants de France, en collaboration avec le Rectorat de Paris, l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France et la Fondation Deniker. Il contribue à aider les professionnels de l’Éducation Nationale (dont les enseignants) à identifier le plus précocement possible l’apparition des situations de « désamour scolaire », et à mieux les comprendre pour les prévenir et les résoudre.       

Association QUOKKA

  Quokka est une association d'intérêt général créée par les parents, pour les parents et les adolescents.

• Quokka travaille sur la communication parents adolescents.

• Quokka, c'est aussi des services aux parents, aux salariés-parents et aux adolescents.      

 

 

 

La misère psychique?

            Au moment des fêtes les médias ont tendance à nous rappeler la "misère sociale" qui nous entoure, mais ils nous parlent peu de la "misère psychique".

            Or celle-ci existe: dans les prisons où se trouvent certains détenus qui auraient plus leur place dans un hôpital que dans une cellule; chez les "sans logis" pour lesquels un toit ne suffit pas toujours ; mais aussi dans notre Institution Nationale où certains enseignants sont "au bout du rouleau": " Une enseignante se suicide et met en cause l'institution" annonce par exemple le Cafépédagogique ; "Une enseignante se pend dans sa classe " déclare L'Aisne nouvelle; "Le père de Lise Bonnafous, cette enseignante décédée après s'être immolée par le feu dans la cour d'un lycée de Béziers, estime que le "message désespéré" de sa fille portait sur la nécessité de "refonder une nouvelle et authentique école de la République" Le Figaro.

            Certains enseignants cherchent des solutions, plus ou moins valables, pour des élèves chez qui la "misère psychique" peut aussi exister: "Des élèves de 3e incités à imaginer leur suicide " Blogs du Monde . Car, effectivement, cette question se pose aussi à l'égard des élèves, comme nous le rappelle, par exemple, M. Peillon "les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres" (Le Monde 5/1/2013 p.8).

 

            Autant d'exemples qui ne peuvent pas nous laisser indifférents. Nous pouvons chercher à les ignorer, les oublier mais pourtant nous sommes tous concernés par cette question "la vie vaut-elle le coup d'être vécue" et un jour ou l'autre, un élève, un(e) collègue, un conjoint, un enfant, un ami(e), nous la rappelle par son suicide.

            Ces faits étant, à la fois, individuels et sociaux, la "refondation de l'école", une "nouvelle formation des enseignants" sont autant d'occasions de réfléchir à la prise en compte de cette dimension psychique.

            Ce site, qui justement prend au sérieux le psychisme des enseignants et des élèves dans son interaction avec le social, apporte ce mois ci, modestement, vu l'ampleur du sujet, quelques éléments pour cette réflexion. 

La lumière noire du suicide

 par Hélène Genet et Didier Martz
           Dans un contexte social où s'enregistrent un nombre toujours croissant de suicides tant dans la société que dans les organisations (entreprises ou institutions), et où se constitue un débat politique et " éthique " sur le " suicide assisté " et l'euthanasie, les lancinantes questions de la responsabilité, de la signification et du libre choix doivent être remises au travail.

Réflexions sur le suicide

par Jacques Salomé (Présentation par M.F.B.)
           "La prévention du suicide passe à mon avis par cette démarche qui consisterait à ne pas confondre Vie et Existence. " C'est ainsi que l'auteur de l'article qui suit, Jacques Salomé, va inviter parents et éducateurs à entretenir ce qu'il nomme la Vie chez leurs enfants ou ceux dont ils ont la charge, en distinguant de façon originale, la Vie et l'Existence. C'est aussi une invitation à agrandir la Vie qui est en soi pour mieux la préserver chez nos jeunes ou nos proches."

Les suicides d'adolescents : si l'on veut que quelque chose change 

par Marie-Françoise Bonicel
           Le suicide des adolescents a toujours hanté la littérature entre le Werther de Goethe, le héros de Notre prison est un Royaume de Cesbron, celui des Amitiés Particulières de Peyrefitte, ou le héros du film du Cercle des poètes disparus. Ce drame individuel et social s'il reste un " geste de vivant " ne peut - être accepté, pour des jeunes en pleine métamorphose, comme une décision lucide et philosophiquement justifiable.

Repères pour faire face au suicide
par Marie-Françoise Bonicel

Une liste de livres, contacts, numéros de téléphone...

Prévenir le suicide

par Jean-Marie Petitclerc
            Derrière le désir de mort se cache le plus souvent chez l'adolescent un formidable désir de vivre autrement. On se trompe lourdement lorsque l'on pense que l'adolescent suicidaire est fasciné par la mort. En fait, il éprouve un grand désir de vivre, mais autrement, car la réalité de sa vie au quotidien lui paraît trop décevante au regard de ses aspirations.

Passage à l'acte?

           <<Le passage à l'acte résulterait d'un débordement du monde du fantasme sur la réalité, parce qu'un élément de celle-ci serait venu rencontrer le scénario fantasmatique ouvrant ainsi une brèche vers l'acte qu'il extériorise>> Aulagné in Dict Psychanalyse p.13

 

 

 

Le "genre"qui questionne tous les enseignants ! 

<<Or, de quoi sont faits les débats actuels ? D'une confrontation de plus en plus violente entre ceux qui se trompent en soutenant qu'"il n'y a que le sexe" et ceux qui se trompent en soutenant qu'"il n'y a que le genre". La première position est incarnée par les franges subsistantes de l'ancien discours du patriarcat [domination du mâle et du père] et par les milieux religieux qui, toutes obédiences confondues, tiennent à peu près ce discours : Dieu a voulu que l'espèce humaine soit divisée entre hommes et femmes, d'où il s'ensuit que le sexe n'a pour finalité première sinon exclusive que la reproduction de cette espèce. Mais, bien sûr, ce déni des activités fantasmatiques et érotiques s'expose à subir de sérieux retours du refoulé, par exemple, le syndrome pédophilique dont ont été suspectés bon nombre de prêtres.

De l'autre côté, il y a ceux qui soulignent qu'il est dans la vocation de l'humanité de s'affranchir des normes de la nature - c'est cela même qu'on appelle culture. La question est de savoir jusqu'où. S'en affranchir est une chose, les récuser une autre. Ce serait là nier l'antécédence de la vie sur la parole. Je m'appuie là sur un axiome, comme tel indémontrable, mais évident par lui-même : d'abord, je vis et ensuite je parle.>> Une loi entre sexe et genre par Dany-Robert Dufour, professeur de philosophie de l'éducation à l'université Paris-VIII Le monde 31/01/2013

 

           Hé oui ! pas seulement les profs de SVT ! Nous sommes tous concernés par cette question dans notre travail d'enseignants. Comment traitons-nous dans nos classes les élèves garçons ou filles? Punissons-nous davantage les garçons (parce qu'ils le réclament inconsciemment comme le prétend un sociologue)? Questionnons- nous davantage les filles comme le déclare un autre?

           Mais qu'est-ce qu'un garçon ou une fille pour nous? Avons-nous à nous occuper de cela en tant qu'enseignant d'une discipline? Peut-être ceux de SVT à cause de leur programme, mais les autres?

           Cette polémique, au delà des aspects poliques sous-jacents, nous renvoie à des questions primordiales pour nous enseignants:

- comment vivons-nous le fait que nous soyons un homme ou une femme dans nos classes, dans nos relations aux élèves (garçons ou filles)?

- pensons-nous que ces aspects éducatifs doivent intervenir dans nos classes alors que nous sommes des enseignants d'une discipline donnée?

- quelle place acceptons-nous de donner à l'interdisciplinarité dans nos cours?

           Voici quelques réflexions sur "le genre", de styles très différents. Elles aideront, peut-être à y voir plus clair sur ces aspects du métier d'enseignant.

 

Mâle/femelle - masculin/féminin - homme/femme?

 

Autrement dit !

    Une façon personnelle de présenter cette question. Une synthèse de mes réflexions, de mes lectures et de mon expérience. (J.N)

La problématique du genre : L'Homme est il un animal comme les autres ?

par Marie-Françoise Bonicel    

Quand j'étais enfant ou étudiante, notre langue nommait le " genre humain ", le genre masculin, féminin ou neutre en grammaire, et accessoirement " le mauvais genre " qui qualifiait les comportements de femmes ou hommes, peu recommandables, au regard des normes du moment. Depuis cette époque trop lointaine, je ne me souviens guère d'avoir eu l'occasion d'utiliser ce mot....

Quel genre de femme ou d'homme êtes-vous ?

 par Didier Martz

    À propos d'une polémique

            ... Nous ne sommes pas en effet des bœufs. Même si l'on veut bien accorder au bœuf d'avoir appris à se mettre devant la charrue qui lui a permis de se sortir de la stricte animalité, il ne s'agit que d'un apprentissage....

 

 

  

Curiosité et plaisir à l'école

            Au cours de la concertation sur la réforme de l'école Philippe Watrelot discerne deux scénarios possibles pour la formation des maîtres

<<1er scénario : on considère que les ESPÉ peuvent être des composantes universitaires des universités actuelles avec un faible degré d'autonomie et un fonctionnement calqué sur celui des UFR. A ce moment là, ce qui prévaut ce sont les masters délivrés par les universités et la formation précédant le concours même si elle est en partie assurée par les ESPÉ reste très disciplinaire et les concours eux-mêmes attachés fortement (pour le secondaire) aux disciplines d'enseignement traditionnelles. ...

2eme scénario: On fait des ESPÉ des établissements réellement autonomes (membres d'un PRES au même titre qu'une autre université, avec une structure unique dans chaque académie). Construits sur un modèle proche des “hautes écoles de pédagogie” suisses, ces écoles recruteraient par concours d’entrée, au plus tard à l’issue de la licence(même si on peut admettre un concours en M1), délivrant des masters professionnels à l’issue de deux années de formation Elle croiserait fortement les ressources en formation d’enseignants du primaire et du secondaire expérimentés, bénéficiant de formation de formateurs, et les ressources de laboratoires universitaires, appuyant des recherche-actions. Elles formeraient à tous les niveaux d’enseignement y compris pour l’enseignement privé sous contrat, comme à d’autres métiers de l’éducation. Elles incluraient une importante formation de formateurs, pour l’accompagnement des débutants, l’analyse de pratiques professionnelles. >> Philippe Watrelot

            Il est intéressant, à ce sujet, de relire le passage du Rapport Bancel sur la création des IUFM (10/10/1989) à propos de la place du concours de recrutement et des conséquences du choix qui a été fait. (Voir plus bas). Le clivage des scénarios se retrouve dans les interprétations variées du sigle "ESPE" (École Supérieure du Professorat et de l'Éducation) ou (École Supérieure de Pédagogie et d'Enseignement); on trouve ces deux expressions et elles n'ont pas le même sens !

 

            Ces scénarios se fondent sur les conceptions que l'on a de l'apprentissage, de la formation et en définitive du fonctionnement psychique des personnes (élèves et enseignants) (voir plus bas).

            Il en résulte, en particulier, des conséquences sur la place que l'on donnera à la curiosité et au plaisir comme moteurs de l'apprentissage dans l'école. De façon caricaturale, voulons-nous des élèves avec une tête bien pleine de compétences disciplinaires ou désirons-nous former des élèves avec une tête bien faite, curieux et capables de s'adapter aux recherches nécessaires pour trouver et comprendre les connaissances dont ils auront besoin par la suite?

 

            La réalité est évidemment plus complexe, les deux sont nécessaires, mais le clivage qui se profile dans la "Rénovation" est aussi présent en chacun de nous: nous savons que pour les années futures il nous faudrait faire un enseignement plus interdisciplinaire, en utilisant davantage le travail d'équipe, les TIC, la curiosité des élèves et donc des sujets proposés par eux ... et en même temps nous sommes attachés à nos habitudes, à nos savoir faire, à nos routines. Chacun résout comme il le peut ce conflit interne mais il rejaillit sur le conflit externe des choix pour la "Rénovation".

 

            Les changements ne sont pas faciles, nécessitent du temps et des prises de conscience du plus grand nombre car elles touchent à l'équilibre de chacun. Dans le but de faciliter ces évolutions, Marie-Françoise Bonicel nous montre que la curiosité est un antidote du conformisme, de l'ennui, de l'erreur, de l'ignorance et qu'en définitive c'est un art d'éveiller.

            Pour Françoise Zannier, Docteur en psychologie, nous apprenons de nos erreurs si nous sommes curieux non de l'apparence ou de la surface des choses mais de la profondeur, autrement dit de la réalité psychique.

           Lucette Turbet, après une analyse sémantique du terme curiosité, nous présente, dans un autre texte, un état des lieux: "Le plaisir d'enseigner crie au secours" par insuffisance de la curiosité à l'école. Elle nous donne également quelques textes littéraires sur la curiosité pouvant être utilisés en classe au besoin.

            Didier Martz, avec son humour habituel, établit un lien entre curiosité et désir dans une "Petite histoire sacrilège".

        
Et si vous n'avez pas encore lu le livre de François Jarraud, responsable du Cafépédagogique, ne le loupez pas, courrez vite l'acheter !

Bonne lecture !

Variations autour de curiosité et plaisir

 par Marie-Françoise Bonicel

 << Que dois-je devenir ?

- Un curieux

- Ce n'est pas un métier ;

- Ce n'est pas encore un métier.

Voyagez, écrivez, apprenez à vivre partout. L'avenir est au curieux de profession.>> "     

On apprend plus de nos erreurs que de nos succès

 par Françoise Zannier

 

          Comment l'erreur, à l'image du lapsus, peut exciter notre curiosité.

Cultivons notre curiosité positive  

  par Lucette Turbet

          Les dictionnaires définissent la curiosité comme " la qualité de quelqu'un qui a le désir de connaître ". Ils ajoutent aussi qu'elle peut être " un désir indiscret de savoir " ; exemple : " Ta curiosité te perdra ". Voilà notre qualité transformée en défaut. La troisième définition " Besoin de savoir quelque chose ", positive, est sabordée par l'exemple : " Avoir des curiosités malsaines " ! Il n'est donc pas étonnant que nous ayons souvent une mauvaise appréciation de la curiosité…

L'éveil de Curiosité et de Plaisir

 par Didier Martz

          Petite histoire sacrilège  

Le plaisir d'enseigner crie au secours

  par Lucette Turbet

         Le plaisir d'enseigner existe-t-il encore aujourd'hui ? A-t-il d'ailleurs jamais existé ? N'est-il pas une construction intellectuelle à posteriori, une sorte de figure de style ? N'est-il pas devenu un oxymore ? Comme si enseignants et élèves étaient là, entre quatre murs, pour leur plaisir ! L'école est obligatoire.

 

 

Les "bonnes pratiques" en éducation

           Désir d'uniformisation partout ...: mêmes écoles, mêmes dipômes, mêmes concours de recrutement, mêmes types d'évaluation des élèves et des enseignants, mêmes pratiques. Bien sûr cela peut se comprendre pour réaliser une certaine justice, une certaine "égalité des chances", mais attention au risque de "standardisation" que cela peut entraîner dans notre mêtier.

           Or celui-ci est un mêtier de l'humain et non un mêtier de technicien, de financier ou de scientifique. Il s'adresse à la singularité de la personne de l'élève pour le faire grandir dans ses connaissances et ses compétences, ce qui est difficilement compatible avec une "standardisation" !

           Introduire la notion de "bonnes pratiques" en éducation peut elle apporter une aide positive aux enseignants ou fera-t-elle polémique comme actuellement dans leur introduction, le 8/3/2012, par la Haute Autorité de Santé, pour le soin des autistes ( "Autisme Questions/Réponses").

           Qu'il s'agisse de "bonnes pratiques", de "bonnes idées", de "bonne distance" à l'autre, nous désirons toujours des "recettes" car travailler dans l'humain est difficile, plein d'imprévus, d'incertitudes et nous implique continuellement. Mais la réalité humaine est complexe, imprévisible, non totalement maîtrisable; c'est là notre difficulté mais aussi notre intérêt et la noblesse de notre métier. L'attrait pour le métier d'enseignant, si nécessaire en ce moment, ne peut pas reposer seulement sur le désir de continuer à pratiquer la discipline qu'on a aimée durant ses études, elle peut également avoir pour origine le désir de travailler sur "la pâte humaine".

 

Les "bonnes pratiques" en éducation

           Une expression qui devient à la mode et qui peut avoir des conséquences importantes  dans notre travail d'enseignant

La dégradation des "bonnes idées"

Il n'y a pas que la nature qui se dégrade...mais aussi les "bonnes idées"
           Pourquoi ce titre? Peut-être parce que je ressens la "dégradation" qu'apporte l'âge à mon corps? (car il y a un lien, trop souvent oublié, entre notre corps et ce que nous pensons). Mais également parce qu'une expérience assez longue me fait prendre conscience de ce phénomène en pédagogie.

 

 

La confiance en soi 

          La confiance ! On la réclame partout.

- Les politiques veulent retrouver la confiance des électeurs...

- Les financiers espèrent que la Bourse la retrouvera et les enseignants se demandent comment la faire revenir et l'entretenir dans leurs classes ( les élèves français étant déclarés par PISA parmi les plus défaitistes).

          Et pourtant la confiance paraît présente continuellement dans notre vie de tous les jours c'est Didier Martz qui remarque que "les automobilistes laissent passer les piétons, chacun se rend à son travail ponctuellement et en sort tout aussi ponctuellement. Et le collégien de la même manière. Tout est parfaitement prévisible"... car on a confiance dans les autres !

          Alors la confiance est-elle un don de la nature ou un chantier humain au long cours comme le suggère Marie Françoise Bonicel?

          L'important n'est-il pas d'apprendre à vivre avec les autres pour retrouver la confiance des autres et indirectement d'eux-mêmes? (Jacques Salomé)

          Les enseignants ont, tout particulièrement, à retrouver la confiance en eux-mêmes, en leurs valeurs et en leur utilité dans la société, car "mettant à bien ou à mal le besoin essentiel d'estime et de confiance en soi de l'enfant, l'école fortifie la sociabilité ou renforce la rivalité" (Armen Tarpinian) . Les enseignants en témoignent : certaines formations peuvent les y aider , mais rien ne sera fait dans cette direction tant que les concours de recrutement ne changeront pas car <<Eric Debarbieux, lorsqu'il présente son rapport sur le harcèlement, met l'accent sur la formation des enseignants: il sait qu'il sera suivi sur ce point par les médias, curieux de la réponse du ministre, qui ne peut rien faire, sinon "transmettre à sa collègue" Valérie Pécresse, laquelle ne peut pas grand chose, puisque les universités sont autonomes. >>TOUTEDUC. Les concours de recrutemnt conditionnent la formation, c'est donc sur leur changement que doivent porter toutes les demandes.

          Que ceux qui aiment les définitions se posent la question: quelles différences y-a-t-il entre: image de soi, image idéale, estime de soi, confiance en soi...

          Bonne lecture.

 

L'estime de soi : un don de la nature ou un chantier humain au long cours ?

par Marie-Françoise Bonicel  

Dans une société où la réussite sociale constitue la référence, où la concurrence à l'école, dans la vie professionnelle et dans la cité favorise l'individualisme, où la compétition internationale redistribue les cartes des premiers et des derniers à l'aune du PIB, le concept d'estime de soi donne lieu à de multiples publications et réflexions, notamment sur son impact dans les apprentissages scolaires, comme s'il fallait un antidote aux surenchères de l'efficacité.

La confiance règne

 par Didier Martz

 A regarder la société des hommes tourner on est frappé par sa presque parfaite cohésion. Une mécanique parfaitement rodée, huilée. Quand bien même les valeurs se perdraient, il n'en reste pas moins que les automobilistes laissent passer les piétons,que chacun se rend à son travail ponctuellement et en sort tout aussi ponctuellement. Et le collégien de la même manière. Tout est parfaitement prévisible. Je sais, sans même y réfléchir, que dès mon réveil, la journée va se dérouler comme prévu. Le décor est en place, les acteurs aussi, attendus chacun dans leur rôle....

 Apprendre à vivre avec les autres

par Jacques Salomé  

Apprendre à vivre avec les autres supposera qu'on puisse apprendre à chaque enfant à découvrir et à respecter quelques balises ou repères (en sachant qu'à défaut de père il vaut mieux avoir des repères !), concernant leur propre existence. Balises qui leur permettront de commencer à s'auto apprécier, de pouvoir se faire confiance, d'accepter de se responsabiliser et peut être d'apprendre à s'aimer.

Définitions autour de la confiance en soi 

 

Image de soi - Image idéale de soi - estime de soi - confiance en soi quelles différences?

L' augmentation de la confiance en soi au cours d'un stage de formation clinique d'enseignants

Cette augmentation de la confiance en soi peut se faire au cours de stages de formation clinique d'enseignants suivant certains processus qui ont été étudiés...

Nous ne sommes pas reconnus!
 

<<Nous ne sommes pas reconnus, nous ne sommes pas écoutés, notre compétence n'est pas reconnue, on est jamais encouragé, complimenté. Il faut une haute estime de soi pour résister. La hiérarchie n'a pas d'intérêt pour les problèmes humains; ils nient tous la parole des gens. Il n'y a pas de travail collectif, d'où l'indifférence générale; chacun est dans son coin. On est des simples exécutants. On a une tâche à faire et elle n'a plus de sens. Si on rouspète, on vous dit "vous n'avez qu'à partir".>>

   

Question d'autorité?

 

          Comme tout enseignant, je suis sensible, actuellement, à tout un ensemble de symptômes qui me paraissent avoir un point commun: "l'autorité".

          Les enseignants savent concrètement, tous les jours, combien le problème de l'autorité est permanent dans leur classe. Beaucoup aimeraient avoir des "recettes", connaître les "bonnes pratiques", les "gestes professionnels" qui assurent l'autorité indispensable à qui veut se faire entendre sans avoir à passer une partie importante de son temps à faire de la discipline...

          Mais est-ce bien là que se trouve la solution? Ce qui se vit dans nos classes est lié (interagit) avec ce qui se vit dans le monde comme je tente de le montrer dans mon billet d'humeur.

          Jacques Salomé nous montre comment les enfants n'écoutent pas ce qu'on dit ou ce qu'on fait, mais entendent ce qu'on est.

          C'est un des points qu'aborde également le collectif "Ecole changer de cap" dans sa lettre sur les dix changements nécessaires pour réformer l'école.

          On pourra relire les réflexions intéressantes de Françoise Rossetti-Herbelin et trouver un livre pour approfondir ce thème de l'autorité.

Question d'autorité ?  Billet d'humeur 

Cette accumulation de symptomes concernant l'autorité montre que cette dernière a besoin d'évoluer en ce moment comme elle a évolué au cours des siècles. Ces symptômes demandent à être entendus ou ce sera la rébellion (dans nos classes comme dans le monde)...

A propos de l'autorité

par Jacques Salomé

Quelle soit liée à un parent ou à un enseignant, l'autorité est devenue rarissime, ce qui fait qu'elle est de plus en plus recherchée. L'autorité parentale en ce début du XXI° siècle est devenue quasiment un mythe, qui brille par son absence. Nous en parlons avec gravité, comme d'un défunt, chacun regrettant sa disparition, son inexistence, même si on en critiquait (autrefois) les modalités d'application...

 

Qu'est-ce que l'autorité?
par Françoise Rossetti-Herbelin  

L'autorité au sens initial du terme c'est:

être soi-même l'auteur de ses actes pour permettre à l'autre de le devenir

 

Des livres sur l'autorité


 

 

 Des aides

 

Les 7 principes de la motivation des élèves

La motivation est "interne" ou "externe" à l'élève. La motivation externe est connue, elle se réduit à " la carotte ou le baton", les bonnes notes et les punitions, c'est la méthode de dressage des animaux...et il ne faut pas oublier que l'homme est un animal! ... Mais pas seulement! Ce qui le différencie de l'animal c'est son imaginaire. La motivation interne s'appuie sur cet imaginaire.

 Les 12 clefs du Tutorat

ou l'esprit du Tutorat  par

par Albert Moyne

1/ Le premier principe, le plus important peut-être est de se dire que l'élève est toujours différent de ce qu'on attendait. Il est autre. Il n'a pas compris ce qu'on croyait avoir bien expliqué, il n'a pas fait le travail demandé ou pas de la façon attendue, il raisonne autrement que de façon logique....

 Accompagner : la belle histoire

par Marie-Françoise Bonicel

Un florilège de termes se conjuguent, ramifient à partir de ce concept ou se substituent à lui selon les lieux et les champs.

Diriger, suivre, guider, tutorer, former, soutenir, coacher, superviser, étayer, cheminer avec, conduire, mener, parrainer, escorter, faire alliance, superviser, accueillir en groupe de paroles, d'analyse de la pratique ou en espaces de médiations…sans oublier l'accompagnement musical qui est censé soutenir la voix du soliste, du chœur ou du danseur, et même "le soutien au soutien" (Jacques Levine)

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Un site consacré à son processus par son spécialiste:

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Pour vous y retrouver dans ce site qui contient

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Ecole changer de cap

- Un dossier: "Pédagogie de l'erreur "

- Un dossier:" le Harcélement entre élèves"

 

 

L'ennui à l'école

 

Bien débuter dans l'enseignement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bienfaits des images

 

 

   

M.F Bonicel présente:

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

La pédagogie Freinet

  

 

 

 

Un livre qui me touche personnellement !

 

 

 

Avec la participation de :

Claire Blain, Daniel Calin, Pierre Delion, Pierre Frackowiak, Vincent de Gaulejac, Nathalie Georges, Sylviane Giampino, Bernard Golse, Roland Gori, Tim Greacen, Marina Julienne, Christopher Lane, Isabelle Millon, Sylvain Missonnier, Hubert Montagner, Michel Parazelli, Christiane Simon-Lang, Pierre Suesser, Serge Tisseron.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Un livre de Didier MARTZ

   

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Curiosité et plaisir assurés ...

Un livre présenté par Marie-Françoise Bonicel

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
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- Qu'est-ce que la motivation? (09/03)

- Les jeunes et nous (09/04)

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- Pour les vacances la vitrine du libraire (09/07)

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- La créativité à l'école (09/10)

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- Le voile se déchire! (09/12)

- L'organisation de la formation des maîtres (09/12bis)

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- Aider les élèves? Oui, mais comment?  (10/05)

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- La vitrine du libraire (10/07)

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